6o I R I I R R
IPH IG ÉNIE, {M y th .l-U p .Âd a ro é f.) fuivant pUifienrs
auteurs, étoit lillc de Tliéféc &d'Hélcne. Clyccmncftie , foeui'
d’Hèlcnc , Si d6ja femme <rAgamcmnon , pour fauver l’iion-
uciir de fa fccur, la fit , dit-on, palTcr pour fa fille. Suppl.
i l l . 660. rf. D ’autres difiingiicnt deux Iphigenies; l'une fille
d'Hélène, & l’autre de Clyteirmcftre. Plan hiftorique de l’unc
{les deux tragédies dont Euripide a tiré le fujet ci'Ipliigéiiie,
fille d’Agnmemnon. Ohfcrvatious fur trois autres tragédies
tirées du même fujet ; l’une compoféc en italien par Louis
Dolcé ; les deux autres en frauçois par Rotrou , Si par le
célébré Racine. Ibtd. b. Divers fentimens fur le facrifice d’I])hi-
^énic. L’opinion la plus fuivic cil que cette princefle fut épargnée
Se envoyée dans la Taiiridc. Plan hiftorique de la tragédie
d’Euripide , intitulée : Iphigenie en Tauridc. Ibid. 661. a.
IPHiGiiNiE , {Myih. Poépc) S.acrifice de cette princefle.
X V II , 241, b. 742. b. La flatuc de Diane de Taiiride tranf-
portée par Iphigénie dans l'Atriqne. IL 406. b. I|)lngéiiie en
Taiiriile ; aéîion de cette pièce. Suppl. I. 157. it. Cette aéliou
dilpofée en poème épique. 159. u.
IPHIS, (Afyr/i.) née fille , devint garçon au tems de fon
mariage. Éliftoire d’Iphis felon Ovide. Suppl. 111. 661. u.
IPHYTUS , (^dhjl. aiic.) rétablit les jeux olympiques.
Suppl. II. 392. a.
"iPSERA , {Geogr.) ifle de rArchipcl. Sa defeription. Scs
prodiiélions. Commerce des habitans. Suppl. III. 661. <r.
IP SW ICH , ( Geogr. ) ville d’Angleterre. Hirtoire de Wol-
fe y né dans cette ville. V I ll. <901. b.
Ipsw ich, (Gr'ugr.) Sa defeription. Son port. Son commerce.
Ses droits Sc privileges. Son gonveriicment. Suppl. IJI.
C6 i. b. I R
IR A C , (G c e g r .) grand pays d’Afie dlvifé en Irac’-Arabi
•& Irac-Agémi. Dcltription de ces deux pays. VII I. 901. b.
Irac. V o y ez fur les deux pays de ce nom. VII I. 419. a.
Prince des Ifmaéliens de l’Irac de Perfe. X VII . 2^7. b.
IR AN C I, {Géügr.) petite ville <le Bourgogne dans l'Auxer-
rois. Seigneurs de ce lieu. Des vins d'iranci. Cluite d’eau
qui abattit les maifons de eette ville en 1223. Suppl. III.
662. a.
IR A S C IB L E , { P/iilofoph.') terme de philofopliie fcholaf-
tique. Ces phtlofophes ont diflingué l'appétit irafcible Sc l'appétit
conciipifcible. Platon complettoit le fyllême de Fame ,
en ajourant à ces deux facultés une partie raifonnable , la
feule immortelle. Diverfes places qu'il airignoit dans le corjJS
à ces trois facultés. V'IIl. 902. a.
Irafaklc, appétii. 1, ^49. a. 832. a.
IR É N A R Q L E , {Hiß. anc. ) olncier de guerre dans l’empire
grec. Etymologie de ce mot. Fonélions de ces oflàcicts.
Charges d’irenarques fupprimées par Théodofe Honoi ius.
V U I . 902. U.
IRENÉE, Examen de la doftrine de ce pere. VITE 318. a.
X ll. 3.40. a. Son fentiment fur la prcdcftinatlon , XUl. 276. b.
fur le franc-arbitre, 277. u. fur la rédemption offerte à tous
les hommes. 874. a.
IRIS , ( Gramm. ) Tomes les fois que ce mot fignifio autre
chofe que la divinité fabuleufe aiiifi nommée, ou une mai-
trclTe , il cft décidé par diverfes raifons tirées de l’analogie ou
de l’ufage , qu’on doit le faire mafculiii. Suppl. III. 662. a.
Aiiifi l’on dit un iris brillant des plus vives couleurs , en parlant
de Farc-en-ciel : un iris brun ou bien en parlant de l’anneau
circulaire qui eiiroiire la prunelle de l’ceil : l’iris commun,
les iris bulbeux , en parlant do la plante de ce nom. Ibid. b.
Iris , iris bulbeux, ( Bol. ) Caraéleres de ce genre de plante.
VII I. 902. a.
Ir is , IB u t .) V o y e z fes caraélercs au mot Flambe. VIII.
Ç02. a. Defeription de l’iris ordinaire. Defeription de l’iris
de Florence, de fa racine telle qu’on la trouve chez les
droguifles. Ufage de cette racine. Propriétés de la racine de
l’iris ordinaire. Iris jaune de marais : comment on s’en fert
pour en faire de l’encre. Ibid. h. Le fuc de fa racine eft un des
plus puifTans liydragogiics. Ibid. 903. a.
Iris fauv.ige , appelle glayeiil puant. V IL 706. <1, b.
Iris. {Anatom.') Defeription de l’iris qui entoure la pru-
Oelle. Divers vaifleaux dont elle efl compofée. VIII. 903. a.
Iris. Sa defeription. Suppl. IV . i \ o .a , b. Son état naturel.
626. b. 6-c. Des caufes de fa dilatation & 'd c f'on rctreciflc-
jnent. 624. b. &c. Defeription de Fins des chats. 628. b. De
l’irritabilité de Firis. 624. b. Si Firis cfl une produflion de la
choroïde. 623. .1. Rccherclies fur la caufe qui le rend fenfible
à la lumière. 623. a, b. 639. b.
Iris. ( OpiUj. ) Deux acceptions de ce mot. VIII. 903. a.
Iris des chandelles. III. 1 26. b.
Iris , arc-cn-dcl, {Aléiéorol.) image poétique qu’en a donnée
^chevalier Blackmore. V I I I .903.<«.
Iris , pierre d ' , ( Liiholog. ) cfpcce de cryflal. Iris chalcc-
donka. VUI. 903. a. Iris citrina , Iris anthracini coloris . &c.
Ihld.h.
Iris. {Mythol.) Fonéllons de cette divinité. Iris envoyée
par Jiiiion auprès de Didon mourante. Peinture admirable
qu’en fait le prince des poètes. Explication phyfiqiie de ce qui
nous eft dit de cette divinité. VU I. 903. b.
Iris. Symboles de cette déefle , X V . 730. b. furnomméc
Th.mm.mti.ide.XVl.2i^.a,l,.
Iris, {Docirnaß.) VIII.903.A.
I i u s , ( Géogr. ane.) riviere d 'Afie.VUI .903 .é.
Iris , verd d ' , {Peinture ) comment on fait cette couleur.
VIII. 904. a. Foye:^ V kro.
IRLANDE. ( Géogr. ) Autres noms donnés à cette ifle.
Etymologie du mot IrLiude. Defeription de ce pays. Les Bretons
en ont été , fuivant les apparences , les premiers habi-
tans. Relation qu’en fait Tacite. Autres nations qui fe mêlèrent
aux naturels du pays. VU I. 904. a. Leur ancienne langue.
Avant le neuvième fiecle , on ié f'ervoit déjà de momioies
d’argent, frappées dans le pays. Qualité de Fair. DiiVércmes
cfpeccs d’animaux que cette ifle nounii. Qualités du fol.
Principales denrées du pays. Autres obfcrvations d’hifloire
naturelle fur cette ifle. Ouvrage à confulter fur cette liilloiru
naturelle. Baies, havres &c ports de l'irlaïuie. Ses rivières, fes
montagnes. Divifion du pays en quatre provinces. Vice-roi
d’Irlande. Ibid. b. Gouvernement ceclcfiaü.Iqnc du pays. Réunion
de l'Irlande à la couronne (l’Angleterre. Auteur à conful-
ter pour les aniiquitcs profanes & lacrées de l’Irlande. Autre
ouvrage fur les écrivains qui Font illnfliée. Comment les
lettres oncéié cultivées en Irlande. Ibid. 903.0.
Irlande. Deux lacs de cette ifle ti ès-rcinarquablos. IX. 699.
a , b. Pavé des geans en Irlande. XII. 194. a , b. Petite ifle
de ce pays qu’on regardoit autrefois comme le fanxbonrg du
purgatoire. X l l i . 738. />. Obfcrvations fur la mer d’Irlande,
XV II . 67. a. Anciens poètes ou bardes irhmdois. Suppl.l.
807. a. Maniéré de bâtir dans cette ifle. IX. 804.V. Des premiers
moines qui s’y font établis. X . 616. b. Anciennes bibliothèques
d’Irlande. II. 232. rt. Marque de diftlnélion dans les
noms de famille des Irlandois. XI. 296. a. Commcnccmenc
de la bonne monnoie dans ce pays. XII. 901- ^.Province
(l’Irlancle policée par Jacques I , roi d’Angleterre. XVII . 376. a.
Délarmcincnt des Irlandois en Angleterre. IV. 871. b. Les
Irlandois paiTent pour les plus habiles de tous les peuples i
jouci'de lu harpe. V l l l . 37. b. Pierre qui fervoit au couronnement
des rois irlandois. IX. 433. b. Cliancclier d'Irlande. Con-
fell du vice-roi. III. 10 1 .a.
IRMIN.SUL , {H/ß. german.) dieu des anciens Saxons.
DiiTertation de Meibom fnr cette divinité. Lien on les Saxons
lui éiigcrent lin temple. D e la figure de l'idole. VIII. 903; a.
Recherches fnr ce qu'étoit le dieu. Prêtres &. fêtes tiui lui
étoieiK confacrés. Barbaries qn*exerça Charlemagne en clcrrni-
iaiu cette idole & fon culte. La colonne fur laquelle étoie
l’idole , tranl'portée dans Féglil’e d’Hildesheim. Vers latins
écrits amour du fnfl de ce a c colonne. La mémoire de la
dcflrudion d’irminfnl célébrée tons les ans à Hildesheim.
Ibid. b.
Irminful. Sur cette colonne d'îrmlnful, VIII. 208. b.
IRONIE. ( Gramm. ) Dérinirion qii’cn donne M. du Marfaiï.
Exemple de cette figure, tiré de Boileau. VU I. 903. é. Ironie
employée par Elle , en s’adreflânt aux prêtres de Baal. Epître
du P. du Cerceau , toute écrite en flyle ironique. Deux efpe-
ces d’ironie , diflinguées par Qiiimilien ; Fnne tro pe, &
l’antre figure de penféc. M. du Marfais n’a regardé l’ironie que
comme im trope. L’auteur démontre que l’ironie n’efl point
un trope , pnilque chaque mot y efl pris dans fa fignificatiou
propre. Ibid. 906. a.
Ironie. Le larcafmc regardé comme une efpecc d’ironie.
X IV . 643.E
IR O Q U O IS , {Géogr.) nation de l’Amérique feptentrio-
nale , qui le diviie elle-même en cinq nations. Qualité da
lent p.iys. Nourriture de ces barbares. Leur gouvernement.
Lenrdivifion par familles. Leur argent & leur monnoie.Comment
ils fé peignent le vifage. Ouvrages à confulter. VIII.
906. b.
irotjitois. Obferyaiions fur ces pcujiles. Suppl. II. if>4. a , b.
Leur hiAoire. 166. u , b. Leur fête des moris. VI. 372. é.
Gloire des iroquoifes qui confifle j accoucher lans fc plaindre.
VU I. 7S8. a. Lac des Iroquois. IX. 15 1. Z-. Style dos Iroquois.
X. 437. a. Leurs opinions fur la réparation du monde aprè? la
déluge. 486. a. Remarque fur la théologie &laphilofopiiie des
Iroquois. Suppl. I. 3 3 2. a.
IRRAD IA TION. ( Aßronom. Ojuhj.) Ce débordement de
lumière qui paroit environner les allres, augmente à nos yeux
leur diamètre. Exemples. A mefure qu’on a employé des lunettes
plus Umgues ou plus parfaites , on a trouvé leur dia-
mettre de plus en plus dimimié ; cependant véiuis paroiflaiiD
fur le foleil , n’a pas paru avoir un diamètre fenfibicmenc
plus petit que quand on Fobfcrve hors du foleil. Suppl, III.
662. L\
IRRAT ION NEL . {Algeb.) Addition des irrationnels. I,
130. b. Raifon irrationnelle. X llI . 774. b. Identité des raifons
irraiionnellcs. 773. b. — Voye^ Sourd.
IRREDUCTIBLE
I R R S E 61
IRREDUC TIBLE, cas, {Algeb.) II. 736 ..i.
IRRÉGULARITÉ. Motifs qui doivent nous rendre circoii-
fpcéls a juger des irrégularités dans les ouvrages de la uuuire.
V i l l . 907. a.
IrrkOULAIUTÉ, {.burifpr.) c\y matière canonique. Origine
de ce mot. L’irrégularité n’cÜ jamais encourue que dans ies
cas exprimés nommément par le droit. Néanmoins dans le
(Imite , on doit s’abflcnir de l’exercice des ordres. L ’irrégularité
ne [irive du bénéfice déjà acquis, que dans les casoîi cela
cA cxpreiTément marqué. Toute'irrégularité provient f.v r/e-
fcélu ou c’-vr/rZ/Æo. V III. 907. u.Irrégulanié ex bigarni.i. I )es dif-
jienl'esdo l’irrégularité. Ouvrages à confulter. Ibtd. b. Foye[
Irklculier.
Irrégularités dans le mouvement des pianotes, (/^yZwi.)
voyc^; A nomalie.
IRREGULIER. ( G/-./«/n. ) Ce mot cA générique & s’applique
à toutes les efpeces de mots qui ne fïiivcnt pas la marclie
du [laracligrne qui leur cA propre. Il renferme fous foi deux
mots fpécifiqiies qui font anum.1l Sc hétéroclite. Sentiment
éclairé qui a amené dans une langue le (yllcme jilcin d’énergie
des inflexions & des terminailons. VIII. 907. b. 11 y a dans
les langues beaucoup moins d'irrégularités réelles (jii’on n’.i
coutume de le croire. Sur quoi font fondées les irrégularités
véritables. Ibid. 908. a. Explication de quelques irrégiil.irités
apparentes dans la langue françoife ; comme , par exemple ,
de Fiifage du préfeiit au lieu du futur dans cette phrafe , Jije te
vois, je le lui dirai ; de l’emploi de la particule rjuc, att lieu de
la particule f i dans la pltralc Aiivaittc ,J iw u s y alle^ 6' que je L
fâche , &c. Ibid. b.
Irréguliers , verbes. III. 880. b. Suppl. III. 1 28. Z>. DUTércnce
ciiti c les défcéKfs & les irréguliers. I. 487. a.
Irrégulier , ( Théolog. ) cccléfiaAique interdit, fufpens ou
cenfiiré. Dii'pcnfe accordée ]jar le concile de Latnm pour les
enfans illégitimes. Les Grecs tie les excluent ])oitit de Férac
cccléfiaAique. VUI. 908. b. Foye^ IRRÉGULARITÉ.
Irrégulier, {Mujîq.) modes incgulieis dans le jtlain-
cltant. Cadence irrégulière, VUI. 909.1;.
Irrégulier. {Archie.) Parties irrégulières dans Farcbite-
élure. VUI. 909. a.
Irrégulier Sc Irrégularité. {Mcdec.) Maladie iriégiilierc.
Symptômes irrégiilier.s. VU I. 909.<1.
IRRÉLIGIEUX. ( Gramm. ) On n’cA irréligieux que dans la
fociété dont on cA membre. 11 n’en cA pas atrtfi des principes
moraux ; ils font les mêmes par-tout. DitVérencc entre l’immoralité
& l’irréligion. La moralité peut être fans la religion.
VU I tjoij.a.
IRRÉLIGION. Si l’irréligion cA pire que la fuperAition. I.
IRRÉMISSIBLE, péché. VIII. 384. XII. 226. b. 304. b.
IRRÉSOLU , Douteux, Incertain , ( Synon. ) V . 90. a.
IRRÉ SOLU TION. {Gramm.) Combien les hommes irré-
foliis font à plaindre. Le plus mauvais parti cA fouveiu celui
de n’en point prendre. L’irréfolution cA aufl't une qualité
très-incommode pour les autres, VUI. 909. b. Foyc:^ Indécis,
Irrésolution du ch e v a l, ( Ala.neg.) V. 724. a, b.
IRRÉVÉRENCE. Incrédul e ou cro y an t , il ne faut jamais
parler avec irrévérence du culte du peuple chez loc[ucl un vit.
,Vl!I, 909. Z>.
IR R IG A T IO N S , ( Agric. Jardin. ) vo_)v^ Eaux , A breuv
e r , Arroser 6 'Canal.
IRRITABIL ITÉ , ( PhyfioL ) il ne faut pas la confondre
îivec la fenfibilité. DiAittdion de trois forces eontraélives
dans les fibres animales ; i ”. la force monc , qui eA commune
à toutes les fibres du corps animal, aux membranes-5 aux
vaifleaux , au tilAi cellulaire, qui tend continuellement au
plus grand niccourciflément pollîble , ik qui n’a rien de commun
avec la vie. 2". L'irriiabiliié. Celle-ci ne réfide que dans
la fibre nmfcitlaire. 5/;ppZ. III. 663..;. Elle ne dure que peu
de tems après la m o rt, fk peu de tems après Firriiation. Elle
n ’agit pas par elle-même ; mais elle eA Felfet d’imc violence
extérieure. Elle agit prcfque toujours jiar des alternations de
rclâcliemcnt de contraélion. Toute forte d'irritation réveille
Si mot cette force en mouvement ; mais elle ii’agit pas
dans la proportion du poids , ni de l’àcrecc du Aimultis. Elle
n’agit pas avec la même v iv ac ité, ni avec la mémo coiiAance
dans différens mufclcs. Le imifele le plus irritable, c’cA le
coeur ; Ibid. b. Si dans le coeur , c’eA Foreillcttc droite & la
v eine -cav e , qui pofledent éminemment la nature irritable.
Pourquoi les mouvemens du coeur 6c des inrcAiiis font indé-
pendans de la volonté. D ’où vient l’empire de la volonté fur
les mufclcs moins irritables. Caufe de leurs mouvemens con-
vulflfs ik involontaires dans certains c.is. 3". La force nerveufe,
ou Faélion des nerfs. Cominciu on peut arrêter cette aiAlon.
Cette force appartient encore à la partie du nerf coupé , qui
ne communique plus avec le cerveau. Rapport qu’elle a avec 1 irritabilité, Diftérence entre l'irritabilité St la fenfibilité. Ibid.
664. a. Examen du fentiment des pliyfiologiAcs qui confondent
CCS deux forces, en pcnfain que la piennere dépend de
Tome //.
la f.'Com!-.', & que le nerf coinituinique à la fibre iiniA ulaire
fon irritabliiré. Le n c r fji’cA j)oiin irritable. L'irritaijiliié n’a
pasbduin d'un nerf pour devenir une force adlive. L'irriiainliié
du coeur fc loudent (ans le concours delà lot te nerveule. L'ir-
ritaliilité diflcre donc de la force nerveufe par fon tuciepeil-
dancc des nerfs St de la volonté, par fa durée , i)ar !e défaut de
l'eiuiment. Ibid. b.
Irritabilité. O rigine de Firritabilité, Suppl. I. 1 3 0 . D e Fir-
riiabilité du coeur. Suppl. Il, 493, , b. Cette faculté conficlérée
Cvunnic une caufe de l'accioifl'ement du foeiiis, Suppl.\.
127. b. Si comme caufe pliyfique des mouvemens viraux. v’I.
366. a. X. 1-10. b. L’irritabilité des vaifleaux emrcieniic par
la bile. V i l . 36, h. Influence de l’irritabilité des v-iilfeaux fe-
crétoires fur la Iccrétion. Suppl. IV. 760. b. L'irritabihié tics-
peu feiiliblo dans les grandes artères : il efl |)ius que clniiteux
(ju’clle exifle dans les Jietiies. Suppl. 1. 602. b. Suppl. II. .(93,
De l’irritabilité desvifeeres en général. Suppl. IV. Ü34. Z>. De
celle des inteAiiis ; Suppl. II. 493, a. Suppl. 111, 304. b. de
FcAomac ; Suppl. II. 876. b. des conduits t.xcréioii es des
glandes; Suppl. Ill, 234. b. des vaifl'e.aux laéiés ; 6c_,8. b. de la
mai lice. 863. b. Les nerfs ne font point irritables. Suppl. IV. 28.
a. Iii iiabilité de Foefophage , 1 19. Z>. de la peau, 263. a, h. De
Firritabilité des parties après la mort, 70. a. Exanitn du (yAème
de M. de Haller fur l’irritabilité. X V . 30. a , b .~ 32..;. \'I.
367. Dofliine de Gliflon Air le même lujet. Suppl. IV.
350.4.
I r RITABII ITÉ , {Médec. ) vo yq O r GASME.
IRRl ] ANS. ( Médec. ) ftihAanccs |)r()pi-cmem dites caiiAi-
q iies, qui n'agifl'ent que ])ar irritation. II. 791. b. Poiirquni les
inirans en général attirent un plus giand abord d’Iumictirs
dans les parties oii ils agifl'ent. Comment < n peut concevoir
la manière d’agir des lupiques in'itans, 6’c. V. 877, b. Foye^
VÉ.SICATOIRES.
Irritant, Décret, {Jiuifpr. ) IV. 716. b.
IRT ICH ou Irti.s , ( Géogr. ) grande riviere de Sibérie.
Son cours. Etablilleuieiis faits par Pierrc-lc-grand le long de
FIrtis. Ville de ce noni au MogoliAaii. VIII. '910. I S IS-SUR-Tll.LE , ( Géogr.) jtetite ville de Bourgogne,
dans le Dijommis. Hiftoire abrégée de ce lieu. Suppl. IIL
671. m
ISA AC , ris , { IJifi. fie r .) fils d'Abnliam & de Sara. Hi-
Aüire de la vie de ce jiairiarchc. Suppl. lU. 663. a.
Isaac. Femme de ce jratriarche. Suppl. IV. 380. b.
Is a a c , médecin juif. X. 287.é.
ISA AC ITE S , rabbin. X V i, 719. ,7.
ISA B E L L E , {Hifi.mod.) reine de Hongrie, fille de Sî-
gifmond, roi de P ologne,& femme de Jean , roi de Hongrie,
Evéïiemens de l'a vie depuis la mort de fon mari. Suppl. III.
663. h.
ISAG A , ( Tlifi. mod.) oflkier du grand-feigneur. Ses fen-
élions. V i l l . 910. b.
ISAIE , ( r/itWcjÇ. ) nom d’un livre de l’ancien teflament.
Pro|)héties d’Ifi'.ïe , rccueiDics par lui-méiuc. Il avoir écrit
un livre des aéiion.s iFOiias. Ouvrages apocrypiies qu’on lui
attribue. Autres livres canoniques que ies Juifs lui attribuent
l'.ms fondement. Obfcrvarions f'ur Féloquciicc & le caraélerc
des prophéties de cet écrivain facré. V i l l . y 10. b.
Ij'aie. Mort de ce prophète. X V . 676- a. Olji'orvaiions fur
Il'aïe , chap. VII. -jZc 14. XIH. 463. b. &c.
ISA U R IE , ( Géogr. anc.) contrée d'A fic. Ce [)ays n’avoit
autrefois que deux villages, qui don net cm cepcmiaiit bien de
la peine aux Romains. VUI. y io . b. A.ccroili'ement de cette
province fous les empereurs grecs. Elle dépendoir, pour le
fpiriiuel, du patriarche de ConAaiitinople. Invafion de Flfau-
rie p.ar les Turcs felgiiikdes dans le onzième fiecle , Si enfuiic
par lesTurcs ottomans depuis Mahomet II. Etat aiAiicl tie cette
province. 7Zi/(/. 9 1 1. rf.
ISBÜSETH , homme de confußon , ( Hiß. fier. ) fils de Saiil,
qui, ajtrès la mort de fon perc, régna pendant deux ans fur
dix tribus. Sa fin tragique. Suppl. lil. 6C>6.b.
ISCIIÎA , ( Géogr.) ifle & ville dti royaume de Naples.
Defeription de ccite ille. Cavernes fulpiuircufes , fous lef-
quelles les ])oétcs difen: que Typhée (ut [)récipité. Ouvrage
de Julius Jaf-olimis fur les icmcdcs renfermés dans cette ifle.
VIII. 91 1. U.
ISCH IAD IQU E , artere, { Anatom.) Suppl. III. 485..;.
N e r f.5/;/>;>Z. IV. 43.U.
ISCHION , {Anatom.) une des trois pieces dont les os
innoniinés font conipofés dans les jeunes fujets. S.i defeription.
VIIT. 911./-.
ISCHURIE, ou Aipproffion d’urine. X IV . 200. b. &c^ X VII .
306. a , b,
ISCO LO N , figure de grammaire. VI. 7 7 1 . a.
ISÉE, orateur athénien. Caraélcrc de fon éloquence. XIj
360. b.
ISELAST IQUES , ya/.v, { Gymnafi. aihlét. ) Jeux où les
Q