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'1. ;
S27. 4. Quelle!, font les cordes de la parole fur Icùpiclles fe
frappe rintonacion de divers fentiincns de Tarne , de la douleur
, par exemple, de la fiir[)rife , du dégoi'it & de l’aver-
fion , du dome & du dilVemimem. Le langage d’un enfant ,
avant qu'il piiiire articuler aucun m o t , ell tout d’iiuerjeclions.
Le langage des animaux eil vraifemblablement tout inter-
jeflif. L’interje^llon eil véritablement partie dcToraiion. JbiJ.
h. Sentiment contraire de Sanélius 6c d'A riflote. Deux eipc-
ces de parties d’oraifon; les premieres font les fignes naturels
des fentimens, les autres font les figues arbitraires des idées.
Examen des raifons qui ont engagé M. Tabbé Girard à aban-
donnerle mot f/in’ryVÂu/i. V IU. S28. .1. Des diverfes efpeces
d'iiirerjevHons : prétendre en f.iire iin corps fyilématiqne , &
chereber cntr’elles des dilférenees fpécifiques bien caraélérl-
fé e s , c'eil s’inrpofer une tàclie , où il eil trés-ailé de fe méprendre
, dont rexécution ne feroit d’aucune utilité pour
le grammairien. Obfervations fur les mots en Sc ecce .appelles
intcrjeélions dans les rudimens. Différences encre ces deux
fynonymes. C ’eil une erreur de croire que ces mots gouvernent
le nominatifou l’accnfacif. C e i l une autre erreur
de croire que vuià Sc vo;7J foient les correfpomiatis fram^ois
de ces deux mots latins. b.
Inurjulion. Suppl. III, 127. b. Son iifage. I. 72. a. Les Inier-
jeflions fe retrouvent à-peu-près les mêmes dans toutes les langues.
IX. z6o.b. D u langage imerjcélif. X . 7^3. .r. Il ell invariable.
IX.2 33--*-
INTÉRIEURE, v ie , {Morule) commerce fpiritiiel &
réciproque qui lé fait au-dedans do Taine entre le créateur
6c la créature par les opérations de D.eu dans Tame, &C la
■ coopération de Tame avec Dieu. Les peres diilinguent trois
difFérens degrés par lei'quels paife Tarne riclele , ou trois lortes
d'amour auxquels Dieu éleve Thomme qui s’eil occupé de
lui. Ils appellent le premier, amour Je préférence ou vie pur
salive ,• le fécond, vie illuminative ou amour de complaifance :
VIII. 829. a. Sc le troificme , vie uniùve ou amour d’union.
Defeription de ces trois états. Comment on parvient au troi-
fieme. lilufion de ceux qui prétendent y être parvenus lans
s’èire .appliqués à l'exercice des vertus qui feules y condui-
fent. Ibid. b.
INTÉRI.M , ( Hiß. mod. ) mot par lequel on a défigné en
Allemagne un efpece de réglement fur les articles de foi ,
qu’il falloir croire , en auendam qu'un concile général les
eût plus amplement décidés. M IL 829. b. Hilloire do cc réglement.
Ibid. 830. a.
Intérim : les luthériens qui y foufcrivireni nommés adiapho-
riiles. I- 133. a.
IN T E R L A K EN , (Géo§r.) bailliage du canton de B erne,
remarquable par pluûeurs curiofités naturelles. Suppl. III.
630. a. Détails fur Tabbaye de ch.moines réguliers de Tordre
de S. Auguftiii qu'il y avoit clans ce lieu. Divers objets
très-inccrolidns d'hilloire naturelle que préfentc ce pays.
Ibid. b.
INTERLIGNES. {Imprimé) Dift'éreiiics fortes d’interlignes.
Leurépaid'eur. VIII. 830. b.
IN TER LO CU T EU R . Les caraéleres des interlocuteurs doivent
être ftnitemts. Ils doivent être dift'érens, mais non pas
contradés. VIII. 850, b.
IN T ER LO CU TO IR E , ) jugement qui n’efl point
définitif. C e ft un préalable à remplir avant le jugement
■ définitif. En quoi il diffore du fimple préparatoire. VIII.
830. b.
IN TER LOP E , {Comm.) celui qui empiecc fur les privileges
d’une compagnie do marchands ; on l’appelle aufti
aventurier. Il n’y a guere que les Anglols qui aient des
vailTeaiix interlopes de cette efpece. Danger de cette contrebande.
Les François 6c les Hoilaiidois en ont aiifTi tjuelques-
uns. VII I. 831 .4.
INTER.MEDE , { Littéral. ) fpeftacle entre les aéles d’une
piece de théâtre. Intermèdes de l'ancienne tragédie. En quoi
confident les nôtres, R egle d'Aridote & d’Horace fur les inior-
medes. V l l l . 831. J. Entr’a c t e .
Intermèdes. Obfervatious fur ce fujet. Suppl. IV . 162. a.
Les intermèdes étoient autrefois occupés pur le choeur. Suppl. I.
135.4.
INTERMEDE , {Bell. leur. Mußt]. ) poome burlefque ou
comique, é’c. Nous en avons peu en François. Talens que
les Italiens déploient dans cette forte d’ouvrage. Obfervations
fur Tair de la fervante maîtreffe 4 ferpina penferete. VIII.
INTERMEDE. {Chymie') Trois fens difEerens de ce ntot.
\ T I I .8 3 i.é .
IntennedesAo dilToUnions, comment ils agiflem. Suppl. \i.
' ' i n t e r m é d i a i r e . 11 fautqu’il y ait enrre lesobjets 8c nous
.un fluide intermédiaire qui nous les fade appercevoir. VIII.
I N T E R M I T T E N T E , V L 735.4,6. 7 3 6 .4 ,6.Cesfièvres
font les maladies qui récidivent le plus facilement. XIII.
Ï50. 4. Spécifique pour ces fievres. X V . 445. 4. Fievres hitermittentes
appellees fubintrantes. 562. a. Deux tems ou
états didingués dans les maladies intermittentes. X V I . 120. b.
Intermittentes, /t)«f4f4ru. VU.94. b.
INTERNE. ( Géom. ) Angles internes. Théorèmes fur cette
forte d’angles. Angles internesoppofés. V l l l . 8 3 1 .4.
IN TERN ON CE. {Hip .mod.) 11 y a des cours où les
affaires ne fc font jamais par un nonce, mais par un in-
tcrnoncc. Les imeinojices ne font aucune fonéUon eccléfiafti-
quc. VIII. 832. 4.
INTERO.SSEUX. {^n.iiom.) Mufcles iméroffeux. Leur
defeription. V III. 83 2.4.
IniéroJJcufe , artere , du bras. Suppl. II. ^9. b. Iniéroffeufcs
prothntes par Tartere crurale. 660. a.
IN TER PO LA T IO N . {Bell, leur.) Cinq regies données
par le P. Ruinarr pour établir une interpolation. VH l.832.6.
Interpolation des fériés, ( Alpeb. ) X V . 96. a.
Interpolation , {AJlron.) méthode employée pour remplir
les intervalles d’une fuite de nombres, eTobfervations ,
t-c. donc la marche n’ed pas é ga le, ni le progrès uniforme.
Problème fur lequel cette méthode ell fondée. Ouvrages à
confulter. Explication de la méthode des interpolations employée
par Taïueur. Ses ufages. Suppl. 111. 630. b.
INTERPO SITIO N, (/«n/ÿr, ) Intcrpofition de décret. In-
terpofition de perfonnes. V iU . 832. b.
IN TERPRE TA TIO N. { Ju,ifpr.)\ka.Qi dont on étend
les difpülitions par des uueiiuétations favorables. Ceux ou
l’on s’attache plus à la lettre. VIII. 83 a. b. Interprétation des
faits & des aéles en matière criminelle. D e l’interprétation
des loix. En France les rois fe font toujours réfervé l’interprétation
de leurs ordonnances. Loix des Lombards réformées
par Charlemagne. Quand l’interprétation peut fc tirer de la
l o i , & n’a rien de contraire à la lo i , les cours font en poffef-
fion de la faire, d”,-. Ce pouvoir n’appiu-tlent qu’aux juges fou-
verains. C e qu’on doit faire lorfqu’ü y a contrariété entre deux
arrêts. Ibid. 833. a.
INTERPRÉTATION. ( .Ét-Z/./tf///-.) Art d’interpréterles autcurs
ou d’en découvrir le vrai feus. 54/7/»Z. III. 365. b. auiîi
C ritique, Pourquoi le livre des lo ix , 8c les livres facrés ,
font ceux qui ont clTuvé le plus d'interprétations différentes.
366. 4.
Interpretation des livres facrés, ( T/iéolop. Criciej. ) voye^
fur cc fujet. V . 3 6 6 .4 , b. 367.4 , b. De l’interprétation de récriture
jclon les Juifs de l’inicrpréter félon les Juifs
cabaliffes. VU . 544. 6. Des règles dont les rabbins fe fer-
voiem en l’interprétant. XIII. 735. a. Interprétation ridicule
de l’écriture par les rabbins. X V . 817. 4. Ufage que le dofleur
Lightfoot a fait du talmud de Jérufalem pour éclaircir plufieurs
palE'ges du nouveau teffament. 869. a. Commentaires dont
les Juifs fe fervent pour l’imerprétaiion de l’écriture. 91 i .b .—
913.6 . Réflexions judideufes du rabbin Aben-Ezra fur l’inter-
préiatiüii des livres l'aerés. X V I. 388. 4. De la maniéré d'inter-
prêter l'écrhure. Utilité de la critique 8i de l’étude de l’hllloire
profane pour l'intelligence de nos livres faims. IV . 829. a.
Quelle doit être la maniéré de difeuter l’hilloirefainte. 490.6.
Maniéré de juger de la divinité 8c du fens des écritures félon
les proteffans. VII. 1 3 .4 ,6 . Obfervations fur ces auteurs qui
ont cherché à éclairer quelques points de l'écriture en y applE
quant les découvertes des philofophes. X. 741 . 6 .7 4 2 .4 ,6 ,
DilVmélion de cinq différentes forces de fens dans l’écriture.
X V . 29. 4 , 6. Du fens littéral 8c du fens fpiritiiel. X V . 19.
6. — 21. 6. Sens allégorique. I. 280. 6. Du goût des allégories
dans l’interprétation de l’écriture. XII. 349. 6. Sensana-
gogique. V . 366. ,6. X V . 21. b. 29. a. Sens mj'ffique. X .
923. 6. Regies pour l'intelligence du fens figuré. V I . 762.
4 . 6 , 8cc. 783. a. Regies à fuivre à l’égard des types. X V I.
778. 6, &c. Q u i font ceux auxquels il a appartenu de cjier-
cher un double fens clans quelques endroits des livres facrés.
VIII. 92. a, b. Ouvrages où l’on concilie les apparentes
comradiélions de la bible. I. 502. a. Ouvrage fur l’art de
concilier les paffages de l’ancien teflamcnt avec la maniéré
dont ils font allégués dans le nouveau. III. 483. 6. Du drôle
d’interpréter l ’écriture. Celui que les réformateurs attribuèrent
à chaque fidèle. V. 972. 6. Conteftation lur cette matière
entre les catholiques Si les proteffans. V l i l . 833.6.
INTERPRETE. ( Théolog. ) Etymologie de ce mot. Con-
teffations entre les catholiques 8i les proteffans fur le droit
d’interpréter l’écriture. Fonélion des interprétés dans la primitive
églife. V l l l . 833.6.
INTERPRETE {Hijl.mod.) Interprètes des ambaffadeiirs à
la Porte, ou des confuls aux échelles du Levant, V . 113. 4 ,
6.663. 4. Interprète de la cour au parlement de Paris. XII.27.6.
INTERREGNE. { Droit politic/.) Etat du peuple pendant
l’interregiie. Motifs qui l’engagent à rétablir au plutôt le
gouvernement parfait. VIII. 833. 6. Précaution des états
policés pour détourner les malheurs qui pourroient naître de
l’anarchie durant l’interregne. Si pendant l’incerregne, le plus
grand nombre des peres de famille vouluient rompre l’union
civile , rien n epourroitlesen empêcher. VIII. 834. 4.
INTERREX. ( Hijl. rom. ) Comment on pourvoyoit an
oûuvernement durant l’interregne. Charge Ac. l'interrex. Les
liifforieiis ne font point d’accord fur la maniéré dont les féna-
icurs diffribuerent entr’eux l’exercice de l’autorité fnprême
dans l’inrerregne qui ffiivir la mort de Romulus. VIII. 834. a.
A qui appartient le commandement de l’année. Difeoursque
tint au peuple le dernier interrex. La fonélion d'inierrex continuée
après l’établillcment de la république. Pendant cotte
charge , tous les magiffrats, excepté les tribuns du peuple ,
dépofüient leur autorité. Comment cette magiffrature s’abolit.
Ibid. b.
IN TER R O G A T IF . ( Gramm. ) Pbrafe interrogative. Il n'y
a dans la langue françoife aucun terme qui foie proprement
interrogatif, c’eff-à-dive qui défigne effentiellement l’interrogation.
VIII. 834. 6. Il n’y a en latin de mot interrogaiif q^ic
la particule enclitique ne. M.ais elle ne fe trouve pas dans
toutes les phrafes interrogatives. Différentes formes dephra-
fes qui indiquent fi le fens qu’elles renferment eff interrogatif.
/6/ÛZ.835.4.
Inierropitif, point, fon ufage. XIII. 23. a.
IN TER R O G A T IO N , ^ Belles-lcu.) figure de rhétorique.
Diverfes occafions dans Idquelles l’orateur peut employer
cette figure avec avantage. Exemple de cette figure , tiré de
Cicéron. Elle eff très-propre à peindre l’indignation; exemple.
V n i.8 3 5 .6 .
Interrogation , adverbes d ', ( Gr.unm. ) 1.148 .6 .
Interrogation. ( Mufiq. ) Maniéré de noter une interrogation
dans un récitatif.ô'up/i/. IV . 588. 6.
IN T ER R O G A TO IR E . ( lurifpr. ) En quoi les interrogatoires
different des enquêtes ou informations. Interrogatoires
en matière civile & en matière criminelle. Des interrogatoires
fur fairs & articles. VIII. 835. 6. Regies de jurtfprudence fur
cet objet. Forme pour interroger les chapitres , corps 8i
communautés. Ordonnance fur la procédure que l’on doit
tenir. D e l’interrogaroire derrière le barreau. D e l’interrogatoire
en matière criminelle. Ibid. 836. a , b. D e l’interrogatoire
lur la fellctte. Ordonnance à confulter. Ibid. 837. 4.
Interrogatoire fur la fellctte. X IV . 933.6.
IN T E i^ lO G E R , Q«r/îiü4/;c/-, Demander, ( 5y/20/j. ) XIII.
705. 4.
IN TER-RO I, { Hiß. rnod. P o lit.) titre que l’on donne en
Pologne au primat du royaume , lorlquc le trône eff vacant.
Ses pouvoirs 8c fondions. V 111. 837. a.
IN TERRUPTION. ( Jurifpr. ) effet de quelque aéle ou
circonftance qui arrête le cours de la prefeription , ou qui
trouble quelqu’un dans fa poffeffion. Détails & cclaircilTemens.
VII I. 837.4.
Interruption , ( Belks-lett. ) figure de rhétorique: exemple.
Les interruptions ont beaucoupde vérité 6c de force. VIII.
837.4.
IN TER V AL LE . {A n . /ni/ir.) D e l’intervalle des bataillons
8c des efeadrons dans une armée rangée en bataille. Manière
de les concevoir. VIII. 817. 6. Quel eff l’objet de ces intervalles.
Les intervalles peuvent 8c doivent être plus petits que
le front des troupes. Intervalle des bataillons Sc des efeadrons
preferit par M. de Puyfegur ; intervalle des lignes de trotipes
en bntaille& dans le combat; intervalle ou diilaiice entre deu.x
lignes du camp. Ibid. 838. a.
Intervalles , dans l ’ancienne phalange grecque, Suppl. IV .
31Ö. 4. dans l’ordre de bataille des Romains, 671. 4. entre les
différens corps de l’armée dans un camp. II. 574. a. Intervalles
auxquels il faut, felon M. de Puyfegur , réduire toutes
les parties de l’armée dans l’ordre de bataille. XI. 605.6.
Intervalles , dansla prononciation. L63. 6.
Intervalle , ( Mufiq. ) diftance d'un fon à im autre. V i l l .
838. 4. Comment les anciens divifoient les intervalles de leur
raufique. Cinq maniérés dont les intervalles different, felon
Ariftoxene ; r*. en étendue ; en réfonnance on en accord;
3°. en quantité ; 4". en genre ; 5“. en nature de rapport. O b fervations
fur chacune de ces differences. Ibid. b. Coinparaifon
entre le lyffême de mufique d’Ariffoxene 8c celui de Pyiha*
gore. Ibid. 839. a. Différentes maniérés de coiifidércr les
intervalles dans la mufique moderne. Divifion des intervalles
en confonnans 8c diffonans. Des intervalles fimples 8c des intervalles
redoublés. Six efpeces d'intervalles fimples. Méthode
pour trouver le nom d’un intervalle quelconque. Ibid. b.
Table générale de tous les intervalles fimples, praticables
dans la mufique. Moyen de compofer ou de redoubler un
de ces intervalles fimples. Moyen de comioître le fimple d’un
intervalle redoublé. Tous les intervalles indiqtiés dans ce
didionnaire , doivent toujours fe compter du grave à l’aigu.
Ibid. 840.4.
Intervalle. Degrés d'intervalle. IV . 767. 6. Complément
d’un intervalle. III. 765. 4. Rapports des intervalles marqués
dans l’échelle chromatique. V . 250. 6. Des intervalles dans la
baffe fondamentale.5// VIII. 50. 6. Sorte d’intervalles appelles
comma.Wl. 683.6. ppZ.lI. 5 25. 4 , 6. 1ntervalles compofés >
Suppl. IL 534. b.voye^f confonnans , ce mot. Intervalles ap- •elles die/es dans les calculs harmoniques. Suppl. IL 719. b.
ntervalle dired , 723. 6. disjoint. 724. a. Intervalles incompofés
, Suppl. III. 570. 6. intervalles majeurs , IX. 870, 6*
intervalle redoublé, XI1I.-876.6. intervalle de féconde , XIV*
858. 6. intervalle de feptiemc. XV, 72. a. Manière d’adoucir
le faut d’un intervalle tlisjoinc. XVI. 5 54. 6, Intervalle appelle
triton. 6 6 5 . Intervalles durs dans la mélodie. Suppl. IL 746.
6. Table de tous les intervalles fimples, pratiqiiablc.s et] mufi-
que , vol. VII. des planches, Mufique , pl. 8. Table des intervalles
harmoniques , combinés entre les fous prodiiiis par la
réfonnance du corps fonoie , plandi. 16. bis. îu r les intervalle
s , voye^ Système.
IN TER V EN T IO N . ( /«nT/’r. ) Requête par laquelle l’in*
tervention fe forme. Ce qui a lieu , lorfque l’intcrvciKion eff
recevable, & loifqu’elle ne l’eff pas. Intervention en fait de
contrats. VIII. 840. 6.
IN T E S T A T , {Jurifpr.) droit do déshérence fur les biens
d’un fujet décédé ab intefiat. IV. 882. 6. Hé riiier .ib intefiat.
VIII. 162. 6. Succelfion ab intefiat. X V , 597.4 , 6. 508. ,i.
IN TEST IN , mouvement. X. 840. 6.
Intestins , ( An.uom.) ils ne paroifient être qu’une continuation
du ventricule. Leur longueur ; leur divifion en gr<,s
8c en g rêle ; leur mouvemeni périffaltiqiie. Graiffe do;,c ils
font huinedés pour favorifer ce mouvement. Defeription de
chaque imeffin. Le duodénum ; le jéjunum ; VUE 841. a.
l’ileum ; le cæcum , ou appendice vermiculaire ; le colon ;
le rcéhim. Ibid. b. Glandes qui fe trouvent daas les inteffins.
VaiiTeaiix qui portent le fang aux inteffins. Nerfs qu’ils reçoivent.
Autres vailfeaux des inteffins. Ibid. 842- a.
Intefiin. Définition de ce canal. Sa ffriidurc dans le quadrupède
6c dans l’homme. De la diffinétion qu’on en fait en
inteffin grêle 8c en gros inteffin, 8c de la divifion de l’un 8c
de l’autre. De fa longueur dans differentes efpeces d’animaux.
Defeription de L'tniefiinpréU.Dü duodénum, Suppl.
a. du jéjunum 8c de l’iléon. Leurs membranes. Ibid. 6. V a lvules
de ces inteffins. Flocons dont la tunique veloutée eff
couverte. Ampoule ov ale, placée dans le troifiemc cellulaire,
8c ouverte dans le tuyau de l’inteffin par un feul orifice. Son
ufage. Ibid. 633. 6. Pores muqueux entre les flocons. Glandes
des inteffins grêles. Humeur inteffinale. Des vailîèaux des
inteffins, voye^ MÉSENTEKE. Des veines que Ruyfcli a cru
avoir vu fe rendre des inteffins à la veine-cave , 8c former
un fyftêine particulier , analogue à celui des branches de la
velne-porce , mais différent d’elles. Les veines imeffinales
ramènent non-feulement le fang artériel, mais une partie du
liquide alimentaire. Ibid. 634. a. Diftrihution dos vailî'caux
inteftinaux. Nerfs cie l’intcftin grêle. Irritabilité & force
contraéUve des inteffins. Ibid. b. Leur mouvement périffalti-
qiie. Ufages de ce mouvement. Ibid. 63 5. a. M ouvement anti-
périffahique. Scs caufes. Maux qui peuvent en réfulter.
Aiurcs effets du mouvement des inteffins; les appendices ,
le recoquillcmcnt de la tunique veloutée. Du mécbanifme par
lequel la malfe aiitnencaire defeend par l’inteffin grêle , les
glandes répandent leur liqueur, 6c la réforption du chyle fe
fait. Ibid. b.
Defeription du gros intefiin. Etat Sc ffruélure du cæcum dans
l’homme 6c dans différentes efpeces d’animaux. Sa deferi-
piion. Appendice v'ermtculaire. IbiJ .6i6.a. Union d c i’inccffin
grêle au cæcum. Tuniques de l'iléon , continuées avec
les tuniques analogues du colon. Valvules de cet inteffin,
Ibid 6. Leur ufage. Struélure du colon dans quelques animaux
, 6c particuliérement dans l’homme. Ses différentes
dire-ffions. Ses ligamens. Ibid. 637. 4. Scs cellules. Appendices
épiploïques dans toute fon étendue. Defeription du reélum.
Membranes 8c glandes du gros inteffin. D e fes vaiffeauXylbid.b,
6c de fes nerfs. Son mouvement pénffaltique. Ibid.S'i,^. a.
Intcfiins. Leur defeription. VIII. 272. a , b. Suppl. II. 613.6.
Inteffins du foetus. Suppl. III. 69. a , b. Changemens qu’ils
éprouvent dans fon développement. Suppl. I 133. 4. Membrane
veloutée des inteffins. X. 325. 4. XVI. 908. a. V alvules
qu’on y remarque. X V I . 828. 6. V alvules des inteffins grêles.
Suppl. U. 745. b. Matière nnicilagincufe qui fe filtre par les
groffes glandes des inteffins. Veines laffées des gros inteffins.
IV. 1000,6. Membrane qui fort d’attache aux inteffins. Suppl.
III. 908. a , 6. 6*e. Voye^ les articles particuliers de chacun des
inteffins, & les planches d’anatomie, vol. I des pl. Jeux de la
nature fur les inteffins. HL 551. 6. 552. 4,
Intestins. ( Phyfiol. ) Changement que les allmens éprouvent
dans la route des intellins. IV. 1000. a. Mouvement pé-
riffaltique des inteffins. XII. 380. 6. XVII . 73. 6. Sympathie
des inteffins avec d’autres parties. X V. 738. 6. Leur irritabilité.
Suppl. II, 495.4. Suppl. III. 664. 4.
Intestins, ( Medec. Chirurg. ) Comment les différentes humeurs
peuvent y être portées. IV . 947. 6. Renverlèmem d*
l’inteflin par l’anus artificiel. Suppl. 1. 476. 6. &c. Incifion à
l’inteffin pour eu tirer un corps étranger. V . 719. a. D e la ré-
dudion des inteffins dans les plaies du bas-ventre. XII. 684. b.
Ce qu’on doit faire lorfque ces parties font bleffees. 685. a.
Remedes propres à rendre aux inteffins 8c aux parties qui s’y
rapportent, leur tenfion naturelle. XVII . 338. a , b. Poye^
V oies premieres.