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«l ins cx;rf,ùn'; cns. Moyens d’opérc;- efficacement l’évacua-
non du [uis. Ménioire à consulter ùir la cloélrine des inci-
lion«. Do'ccllcs (jirexigciK l’cxtraélion des corps étrangois Üc
I'mivci turc des abcès profoiKls. Des iiieilions nécelTaires dans
Us inilanimations Scies gonrlemciis qui mcnacciu un inem-
îu c de gangrene. 6^0. a. Inciiioiis appellees mouchclurcs
, li.irißc-iüo/is, Ibid. b.
Jncijion , en quoi d ie différé do la coupure, V I. 354. b.
Jncijior: des végétaux pour en obtenir le lue. X V . ^95-/'.
IN CL IN AISO N , {Ajhon. P hy fui) Inclinaifon d’une
ligne droite à un plan. Angle d’inclinailbn en optique. Incli-
nailbn de l’axe de la terre. De la cauCe de rinclinailbn des
orbites des plaiictes .'1 l’écliptique. Dans le fyfféme tie Newton
, on n’en rend aucune raiUm. Explications données par
Dctcaries , & par M, Daniel Bernoulli. VIII. 650. b. O b servations
de raiiteur. Ibid. 651. Iridiiiaijbn d'un plan en
gnonionique. Moyen de trouver cette inclinaifon. Ibid. b.
Inclinaifon de deu.x plans. Ibid. b.
Incliruiijon de l’aiguille aimantée. I. 201. b. ai^. b.
I.VCLINAISON , (AJhù n.) Méthodes pour déterminer
l'inclinaifon des orbites de.s pianotes à l’édiptique. Suppl. III. 370. a. Table des angles d’inclinailbn que forme chacun
de ces orbites. Ces inclinaifons font ordinairement fort
différentes des latiiiidcs géoccniriqncs que nous oblervons.
J^u- un effet de l’atiraélion réciproque des phanetes, les inclinaifons
l'ur l’écliptique ne fauroient être conllantes. Des cailles
qui produifeiit les variations qu’on remarque dans les
inclinaifons des fatellites de jupicer. Ibid. b.
Inclinaifon des Orbites des planètes. XII. 692. a , b. 706.
b. Voye[ aulTi l’article particulier de cliaqne planète. A qiipl
point de leur orbite elles doivent être pour en obfervcr l’in-
clinaifon. Suppl. III. 748. b. Inclinaifon de l’axe des planètes
: comment on peut la trouver par l’oblervation du mouvement
de leurs taches. Suppl. IV . 680. a , b. Inclinaifon
de l’orbite de la lune. XII. 692. a. Suppl. IV. 57. h. Lorfqne
les noeuds font, dans les fyzygies. X V . 782. a. Pourquoi
l'aitraélion du foleil cliange l’inclinaifon de l’orbite lunaire.
Suppl. IV. 57. b. Inclinaifon des fatellites de jupiier. Suppl.
IV . 7-H. a , b . Hi. de fauirne. 742. a.
IN CL IN AT IO N , ( Philofoph. Mor.iU ) D ’où nailTcnt les
inclinations. Différence entre les inclinations les appétits
que la nature a établis dans tous les hommes. En quoi elles
different aiiili des paffions, 6c de l'inlliiiiff. VIU . 631. b.
Inclination, penchant : Difference entre CCS mois. V llI .
b. Foyc^ PiNCHANT.
INCLINÉ , plan , ( Alc'e/t. ) Un corps appuyé fur un plan
incliné perd toujours une partie de fa i>elantcur ; ik la
puilîànce néceffaire pour le foutenir dans une direélion parallele
au pl.m, cil à fa pcfantair , comme la hauteur du
plan eff à fa longueur. V I ll. 6 5 1. é. Quel cil la force avec la-
cpielle un corp> pelant defeend le long d’un plan incliné,
hléthüde pour trouver la puilfancc néccfliiire pour foiue-
iiir un corps fur un plan incliné , la pelanteur de ce corps
étant connue. Des loix du mouvement des corps qui del-
tendent fur des plans inclinés. Ibid. 6^2. a.
Incliné, plan , loix de la defeente & de l’afcenfion des corps
fur ces plans XII. 692. b. — 695. a.
IN C O G N IT O , ( Gramm. Hijl. mod. ) Les grands en Italie
ont coutume de fe promener dans la ville îircogniio. Marques
auxquelles ils font cenfés être incognito. VIU. 652. .1
INCÜLUMIS, {^Lang. lai. ) Etymologie de ce mot. X VI.
^ I n c o m b u s t i b l e , S o is , (H iß . no t.) Divers camae-
TCs ÖC propriétés de cette forte de bois qui fe trouve en
quelques endroits d’Italie , Hc qu’on regarde comme incoin-
J^ullible. Auteurs anciens qui l'ont nommé Larix. Autre
bois incombuffiblc trouvé en Efpagne. Ouvrage à confuker,
Voye^ Larix. V llI . 652- b.
Incombußiblcs , corps , de leur ignition. V llI . 548. b.
IN COM MENSU RABLE, {Gsom.) le coté d’un quarré
cft incommenfurable avec fa diagonale. Surfaces incommen-
furables en puilfancc. Si deux nombres n’ont point de di-
vifeur commun , autre que l'unité , leurs quarrés , leurs
cubes, 8cc. n’auront point de divifeurs commun, autre que
rmiité ; d’où il fuit que le qtiarré , le cube , 8cc. d’une
fraélioii eff toujours une f'raélion. f'oye^ F r a c t io n 8e d i v
is eu r . VIII. 652. i». Les racines des incommenfurables font
incommcnfurublcs. Différence entre les incommenfurables
fie les imaginaires. Ibid. 653. ü.
Incommenfurables, confidcrations fur ces quantités. V llI .
<T34. b.
IN COM PA T IBLE , ( Phyßq. ) Lorfqne les états de deux
corps font incompatibles, il doit néceifairement y arriver
du changement. 'VllI. 653. a.
IN COM PAT IBIL ITÉ ,{Jurifpr.) bénéfices incompatibles
dans la même perfonne. Incompatibilité entre certains offices
&. emplois. V m . 653. a.
Incompttiibiiné dcs cures avec d’autres bénéfices. IV . 574.
I). Dilpenfe pour les bénéfices incompatibles. 1040. b.
l N C IN COM PÉ TEN C E , (J o r iff t.) c-m(m de l’incompétence
d’un juge. Dilpofitions de l’oidonnancc de i6 6 7 ,fu r lesin-
compéicnces. Incompétence rutionc perfonx ; celle qu’on
appelle utionc m.ucrde. Oil lé portent les appels comme de
juge incompétent. VIII 633. b.
incompétence d'un juge. t ll. 76a. ^ , b. IX. 13. a.
INCOMPOSÉ nombre, XI, 204.
Ix’COMPOSÉ , ( Miifiq. ) intervalle incompofé dans la
imifique des modernes tk dans cedle des anciens. Suppl.
111. 570. b.
INCOMPRÉHENSIBLE , des propofitions incompréhen-
fibles. Elles different des propofitions fauff'es & des propofitions
vuides de fens. Il n’y a rien dans l’emendemeiit qui
n’y foit verni par la vole des fens, & qui par conféquent
ne d o iv e , en forçant de l’entendement , retrouver des objets
lénfibles pour fe rattacher. Voilà le moyen de reconnoitre
les mots vuides d’idées. — Acatalepsie. VUE
653. h.
INCOMPRESSIBILITÉ de l’eau , prouvée par une e x périence.
V. 187. a.
IN CO N C E V A B L E , il fe dit d’une maniéré abfohie, ou
d’imo manière relative. Inconcevable, exprelfion d’exagération.
VIII. 654. a.
IN CON F ID ENS , ( iFiiJ}. mod. ) partifans de la maifon
d’Autriche ,au conimenccincnt de ce fiecle, d.Tiis les royaumes
d’Efpagne 8t de Naples. Tribunaux qui furent établis
pour les rechercher. V llI , 654. n.
IN CO N S ÉQ U EN C E , dans les difeours 8c. dans les idées ;
dans les adions. Celle des penfées-8c des adions ell la plus
commune. VIU, 634. a.
Inconjéquenccs hum.iines , exemples tirés des Chrétiens ,
des Epicuriens , des Stoïciens. I. 809. b. 810. b. 813. b.
IN C O N S T A N C E , (AIvru/c) forte d’inconftance raifon-
nable. Inconffance qui nuit de ce que nous n’éprouvons
plus dans la pofTeffion d'un objet ,1e plaifir qu’il nous faifoit,
quoique l'objet foit toujours le même. Rcmede à l'inconflan-
cc. Celle qui nous fa.t abandonner une cliofe de prix pour
une autre plus précieiife, dans des choies qui ne fouf-
frein point, ne fauroit être condamnable. VIU. 634. b.
Inconj}.ince , réllexions fur ce défaut. IV. 38. b. Les hommes
font plus inconftaiis que dilfinuilés. V . 694. a. Inconffance
en amour : on ne peut fe plaindre de celle de
l'objet aimé. I 369. a. Caufe que les poètes donnent de cett»
inconffance. 448. a.
IN CO N T IN EN C E , {Morale) Maux qu’elle entraîne. Ce
vice prend nécolîaircment faveur avec le luxe qu’il accompagne
toujours. Il n’eff pas vrai que l’incontinence fuive les
loix de la nature , elle les viole au contraire. Caufes qui
concourent à établir la licence & la corruption dans un pays.
VU I. 634./’. Foyeç C o ntinence.
Incontinence , de la manière de la punir. IX. 638. b. Elle
nuit au bien de la fociété. X V . 233. a.
InCONTINENXE d'urine, {Medec. ) Cette incommodité eff
propre à la vcfTie, 8c ne iiippofe aucun vice dans les organes
deflinés à féparer l’iirinc , ni dans cette humeur. D ifférence
entre l’incontinence d’mine, 8c le diabète ou flux
d’urine. Ages auxquels cette incommodité eff familière. Différentes
caufes qui peuvent y donner lieu à tout âge. Ce
fymptôme redoutable dans les maladies aigues. Obfervafions
faites dans l’intérieur des cadavres de ceux qui avoient été
atteints d’incontinence d'urine. VIII. 633. a. Remedes à cette
indifpofition. Ibid. b.
Incontinence d'urine , diftinguée du diabete. IV . 926. <x, 8c
de la ffrangurie. X V . 339. a. Ses caufes. X V I I . 206. b,
207. b. Article fur cette maladie. 309. a, b.
Incontinence d’urine, {Maréch.) maladie du cheval.
Suppl. III. 422. a.
IN CO N V A IN C U , voyei Inconviction.
IN CO N V IC T IO N , en quoi elle différé de I’incredulite
8c de l’impiété. IV . 431. b. Examen de la queffion fi l’in-
conviftion eff un crime. VII . 19. a , b.
INCORPOREL. Les idées indépendantes du corps ne
peuvent ni être corporelles, ni être reçues dans un fujet
corporel. Elles nous découvrent la nature de notre ame.
Modification que fame reçoit comme le corps. VIII. 653. b.
IN COR R IG IB L E , rimbécilllcé, l’opiniâtreté & les palfions
rcnticnc les hommes incorrigibles. Vices de l’efprit incorrigibles.
Ce qu’on doit faire a l’égard d’un enfant qui peche
par défaut de fenfibilicé , ou qui le trouve entraîné par
une paifion trop forte. VIII. 636. a.
IN COR RUPTIBLE , on regarde les fels, les pierres, les
métaux , comme incorruptibles. VIII. 636. a.
Incorruptibilité du charbon. III. 189. b.
IN CRA SSAN T , épaiffiffant. ( Thérapeutiq. ) C e que les
médecins entendent par incrajfation des humeurs. La diffo-
lution des luimeurs a été un vice très-anciennement obfcr-
v é. Mais les anciens ne le confidéroient que dans les humeurs
cxcrémcnticiclles, principalement dans la bile. C e ft
une iiive&tion 8c peui-éire un préjugé de notre fiecle, que
I N C l’opinion d’ une diffolmion de la maffe enticre des Inimcurs.
V IIL 636. a. Remedes que la médecine muderne met en
ufage dans ce prétendu cas. Remedes appelles incr.ilfans.
Évaluation exiiétede leurs venus réelles. Ibid.^ b. Quels funt
les cas dans lefquels on les donne comnuinémeiu 8c avec
fuccés. Ibid. 637. <1. Outre les incra(ian.s généraux ,on a dans
l ’arc des incraffans particuliers, d’une humeur exciemcmi'
«ielle particulière. Ibid. b.
IN CRÉDU LE. D e la langue en laquelle les incrédules
doivent écrire. I. 241. a. Zele indifcret de ceux qui atta-
querolcnt en langue vulgaire les ouvrages des incrédules
écrits en langue l'avance. IL 737- Poiirquoi il n’y a
point de loix dans la fociété contre les incrédules. VII.
In c r é d u l i t é , deux fortes d’incrédulités , Tune réelle
& l’autre fumilée. Obfervations fur l’une 8c l’autre. VIU.
657. b. ,
Incrédulué inconviélioii, impiété, différence entre ces
trois dilpofitions de l’efprit. IV. 431. />. VIU. 397. a. Des
ouvrages contre les dogmes de la religion. II. 738. b. De
l ’ iifage’ de brûler de tels livres. V IU . 397. b. caufe d’incré-
duUtc dans l’abus que les prédicateurs ont fait de certains
palTages. III. 483. a. Différens motifs qui ont déterminé
quelques perfonnes à afficher rincrédulité. IX. 473. a , b.
474. a. Le fanatilme plus funeffe au monde que riacrédu-
lité. VI. 400. b. 401. a.
i n c r o y a b l e , il faut avoir égard à tout ce qui peut
«ntrer dans le calcul de la probabilité, avant que de prononcer
qu'un fait eff digne ou indigne de notre croyance.
L e mot incroyable eff quelquefois liypcrbolc. Deux difpo-
ficions d’efprit oppofées ; celui qui ne trouve rien d’incroyable,
8c celui qui ne croit rien. Il n’y a pas deux hommes
à ([ui un même fait paroiffe également croyable ou incroyable.
VIII. 637. b.
i n c r u s t a t i o n , (ALi/rcra/üg. ) Croûte de pierre qui fe
forme autour des corps qui ont fejourné pendant quelque
tems dans certaines eaux. VIII. 637. b. Les incrullations
les plus ordinaires font calcaires. Il y a aulfi des incrulla-
tions ochracées ou couleur d’ochre. Telles foiit celles qui
fe font dans les eaux thermales des bains de Cailsbade en
Bohême. Incniffadons qui fe forment aiiffi dans les eaux
d’Aicueil près de Paris. Incruftaiions métalliques. Incriiffa-
lions q.ii fe forment peu à pe\i fur les parvis des grottes Sc
des cavernes : leur caufe. Incruftutions formées autour des
fagots employés dans les b<àtiinens de graduation des falines.
L ’on voit quelquefois des nids d’oifeaux , dos brandies, 8cc.
qui foin ainll incruffés. Incruffation qui fe forme au fond des
-vaiffeaiix dans lefquels ont fait fouvent bouillir de l’eau,
y i l l . 638. a.
Jncrullaiion , {Empreintes produites par) X V I. 782. b.
I n c r u st a t io n , (y^rc/ih./w/i.) Sorte d’enduit doiuoncou-
vroU les différentes parties d’un édifice. Quatre fortes d’in-
cruftations principales qu’on dillingnoit clie/. les Romains. La
première fe faifoit d’un lini])le enduit de mortier. VIII. 638. a.
La fécondé s’exécucoit avec des feuilles de marbre appliquées
fur la fiirface des murs. Sous Claude ,011 peignit ce
marbre , 8c fous Néron on le couvrit d’or , 8c on le mit
en compartimens de couleurs. Beauté de la teinture qu’on
donnoit aux marbres. Le troificme genre d'incriiff.ition
s’exécutoit avec de l’or ou de l’argent pur. Ibid. b. Dorure
en feuilles du temple de Jupiter capitolin par Domiiien.
Autres effets femblnbles du luxe de cet empereur. Dorure
employée dans les édifices des particuliers. Excès de luxe
dans ces bàtimens du tems de Properce. ü.âtimens incruffés
en lames d’or. Les poutres du palais de Cléopâtre couvertes
de ces incruftatlons. Le théâtre de Pompée revêtu intérieurement
de lames d’o r , par ordre de Néron , lorfqne
Tiridaie vint le voir à Rome. Pourquoi ce jour que Tiri-
datc paffa à Rome fut appelle le jour d’or. Les bains des
femmes pavés d’argent pur , du tems de Séneque. Ibid.
639. a. Los perles 8c les pierres précieufes enchàff’ées dans
le parquetage des appartemeiis. Le quatrième genre d'in-
cruffation confiffoit en ouvrages de marqueterie Ôc de mo-
faïqiic dont on ciécoroit les palais 8c les maifons particulières.
Emaux employés à ces fortes d’ouvrages. Réflexions
de Séneque fur ce luxe eft’réné des Romains. Ibid. b.
Incrufliùon, introduftion flans Rome de l’ufage d’incnif-
ler l’or dans les lambris. IX. 226. b. Palais de Néron 8c
de Domiticn , cités en exemple. 892. b.
IN CKU STEUR 8c piqueurs de tabatières : deux planches
de cet art dans le neuvième volume des planches.
IN C U B A T IO N , desoifeaux. XI. 439. /-.Avantage d e là
ftrufture de l’effomac des oifeaux pour l’incubation. XVII .
32. U, D e l’incubation dos oeufs de poules. 442. a. Voyei^
fEup 8c Po ulet .
IN CUB E, {D iv in .) nom que les démonographes donnent
au démon quand il emprunte la figure d’nn homme, pour
avoif commerce avec une femme. Delrio pofe pour axiome
hiconteffable que les /orcieres ont coutume d’avoir com-
I N D 31
mcrce charnel avec les démons. V l l f , 639, b. Doélcurs de
l’églile qui ont cm ce commerce poliiblc. Comment Ddrio
explique cette polfibilité. Autorités dont il fe lei t pour appuyer
Ion femiment. C e (]ii’on doit penfer tlu commerce
que quelques femmes abandonnéesù la dépravation de leur
coe u r , ont cru avoir avec des démons. Ibid. 660. a.
Incubes, démons : ce qu’en dit S. Aiiguffin. V . 173. b.
V I . 436. Différence entre les incubes 8c les fuccubes. X ’v'.
607. b. — Voyc:^ Hiph ia l te s .
IN C U B Ü , ( ih t . ) c’étüit chez les htijis , un génie gardien
des tréfors de la terre. Opinion des gens du peut peiijde
de Rome fur cette forte de démons. VUI. 660. a.
INCURABLES , maifon fondée pour les p-tiivres malades
dont la guérifon eff dcfefpérée. Utilité de cette forte d’éta-
bliffeinc-m. Hôpital pour les incurables fondé à Londres p:if
M. Thomas G u y , Libraire. Sommes qu’il a confiicrées à cet
.éiabliffement. VIU . 660. b.
INCUSE J ( Médaille ) médaille qui fe trouve fans revers,
8c porte en creux la tête qui eff en bolfe de l’autre côté.
Cette faute commune fur les monnoies modernes depuis
üthon Sc Henri l’oifeleur. Dans les antiques confuJaires, il
fe trouve quelquefois des médailles incules. Caufes de ce
défaut. VIII. d6o. b.
ineufes. Foyei fur ces MÉDAILLES. X. 246. a.
IN D E , ( Grvgr. ) Inde des anciens VIH. 660. é.Ils ont quelquefois
nomme Indiens les peuples de rÉtliiojjie 8c de la Ly-
bic. Quels font les Indiens dont parle Xénopliun dans fa C y ro-
pédie. Indiens jettes par la tempête fur les cotes de Germanie
, felon la rel.ntion de Cornélius Népos. La navigation
poulTce du tems d’Aiiguffe , vers le nord de la Germanie.
C e tue auffi fous cet empereur que la navigation d’Egypte
aux Indes commença à fe régler. Ouvrage à confulter lur le
commerce des Indes , foit pour les tems anciens , foit pour
le moyen âge. L’Inde rendue tributaire de Darius. C e fut
pour Cela qu'Alex.indre poulla fa conquête jiilquc dans ce
pays. Ibid. 661. //. Epoque depuis laquelle nous avons connu
l’iiilloire 8c les révolutions de l’Intie. Découverte des Indes
par les Portugais fur la lin du quinzième fiecle. Révolution
que ce nouveau commerce opéra dans l’état de l’Europe ,
8c partiailiércmcnt dans le Portugal. Confidén.cions fur l’ef-
prit 8c le génie des peuples de l'Inde. Antiquité des fciences
dans l'iiide. Le jeu d’échecs invente par les Indiens. Etat des
anciens Gyninofophiffes des Iiulcs, Antiquité de l’affronomie
6c de l’arithmétique chez les Indiens. Ibid. b. Les premiers
Indiens n'adoroient qu’un fciilDieu. Comment le polythéif-
me s'introduifit dans leur pay.s. Timidité naturelle à ces peuples.
Vivacité de leur imagination. Par l’effet du climat, ils
croient que le repos 8c le néant font le fondement de
toutes choies. Tyrannie Ions laquelle ils vivent. Combien un
gouvernement modéré feroit avantageux à ces peuples. Adi effe
8c itabileté des Indiens dans les arcs méchaniques. Recon-
noilfance que nous leur devons. Ibid. 662. a.
Indes, termes par lefquels les Orientaux les défignenr.
VIII, 130. a. Royaumes de l’Inde. X IV . 421. b. Qualité du
climat des Indes. XVII . 727. a. Conquête des Indes par
Alexandre. Suppl. I. 270. b. Chrétiens des Indes. IX. 398.
a. Funeffe effet des découvertes & des établiffcmens des
Européens dans les Indes. 323. a , b. Hiffoire des Indes par
Jean dos Barvos. XVII . 340. a.
Indes ,{Géogr. mod.) parties de l’Afiecontenues dans les
Indes orientales. Pourquoi leBréiil fut d’abord uppclté du
nom d’Inde occidentale. Auteurs à confulter iiour connoître
l’hiftoire des Indiens occidentaux. Defeription des deux Indes
par Théodore de Bry. VIII. 662. b.
Inde, ou Sinde, fleu v e ; defeription de fon cours. X V .
207. b. — Indus.
Indes, compagnie françoife des, {Comm. Droit politiq.)
Hiffoire de l’établilTement de cette compagnie orientale. Can-
fes de fa décadence. VII I. 662. b. Cette compagnie réunie
par M. L aw , à celle d’occident en 1719- Crédit qu’elle
obtint d’abord. Caufes de l’augmcnration prodigieufe des
aétions. Ibid. 663. a. Prêt que la compagnie fit au roi. L’union
de la banque devint enfuite le terme fatal où commença
la décadence de l’une & de l’autre. Deux édits qui ont fixé
l’état 8c le commerce de la compagnie fur le pié où elle eff.
Râlions qui doivent engager la France à protéger 8c augmenter
ce commerce. Ibid. 663. a.
Indes, ( compagnie Hüllandoife des ) Il y en a deux erî
Hollande i l’orientale 8c l'occidentale. De la compagnie orientale.
H\{[oire de cette compagnie. VIII. 664. a. Forces des
Hollandois 8c profpériré de leur commerce en Afie. Leurs
grands fuccès Ibnc en partie l’effet du hazard. Concurrence
qîTils ont à craindre. De U compagnie occidentale. Son h if
toire. Compagnie qui lubfifte aujourd'hui. Ibid. 664. h.
Indes orientales , ( Compagnie des ) Commerce du Dam-
march. Cet article renferme l’établiffemenc, lesviciffitudes 8c
l’ét.at préfent de cette compagnie. VIII. 663. u , S i666.a ,b.
Inde , {Comm. ) voye^ IndiGO.
Inde , rouge d', {Hijl. nat. ) efpece d’ochre d’un beau pour