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l'A C tT U R N lT É , ( A.O.-.7.V) vertu de convcrratlon c|iù
confide à l’ srder le filcnce le bien commun le demande.
Qiicis font les cas ou cette venu ell requife. X V . 8ig. U. Fuytî-Secret Sc J‘) iscr é tio n .
T A C O D R U G 1TF.S, ( M/l. fee/.)nomc!e quelques héré-
riques moncanides. Pourquoi ce nom leur fut donné. XV.
819. h.
T A C T , U {Phy/iül.) c’eft le plus fur de tous nos fen?,
c'ell aud'i la fenfation la plus générale. Il paroit même que
cetre fenfation n’a pas befoin d’une organifaiion parriculicre ,
& que la fimple tUÎ'ure Ibliile du nerf lui efi fuffifante. Le
feiuimcnt du toucher ed comme la bafe de toutes les antres
fenfations. X V . 819. b. Il croit à propos, pour qtie le fen-
timent du coucher fe fit parfaitenionc, que les nerfs lormal-
fent de petites éminences fcndhles, parce que ces pyramides
font beaucoup plus propres qu’un tid'u uniforme , à ètie
ébranlées par la (tirfacc des corps. Le taéf enufe dans les vd-
ccres une donlcnr fonrde , mais ce fentiniem ed exquis dans
les nerfs changes en papilles, & en nature molle. La peau
qui eft l'organe du toucher, prefente un tidii de fibres, de
nerfs & de vailTeaiix merveilleiifemem entrelace. Comment
elle ed collée fur les parties qu’elle enveloppe. Ce qu’on
entend par tiffu cellulaire & corps réticulaire. Sillons qifoa
obfcrve à la furpeau. Ihïd. 8ao. u. Houpes nerveufes qui
fervent à l’organe du toucher. Ufage de l’épiderme. Ces
houpes ont la vertu de fe retirer fur cllcs-niêmes, & de
roTortir. Le t.iét a principalement lieu, lor/iquc l’extrémité
du doigt étant api>liqnéc à l’objet qu’on veut toucher, les
houpes prefentent leur furfacc à cet objet, fie le frottent
doucement. Ibid. b. Le feus du toucher difeerne avec facilité
le mouvement des corps , leur didniice , le chaud, le
froid & le tiede, le folide & le fluide. Ibid. 821. Mais
ce n'ed pas tout d'un coup qu’on parvient à ce difeerne-
ment. Le feus du toucher ne fe développe que par un exercice
réitéré. Il ne faut pas s’imaginer que l ’art du toucher
s’étende jtifqu’au difcernemenc des couleurs, comme quelques
nuîcurs font prétendu prouver par des exemples. Autre
exemple concédé d'un fciilpteur qui devenu aveugle, ne
laiffa pas que d’exercer fon arc avec fuccès. Explication de
quelques faits relatifs au fens du toucher, i". Pourquoi l'a-
élion du toucher ed douloureufe quand l'épiderme cd ratii-
fée,macérée ou brûlée. 1 “. Pourquoi le taéîed détruit, lorf-
que l'épiderme l'e rlurck, s'épaiflât, on devient calieufe. Ibid,
b. Le foetus dans le fe'in de la mere n’a point d’exercice de
lu fenfation du taft : & à peine ed-il né , qu’on l’en prive
par l’euimaillüctement. Par la raifon que les cals empêchent
l'aélion du toiiciter, la macération rend le toucher trop tendre
en enlevant la furpeau. 3". Caufe de l'efjjece d’engour-
did'ement que produit la torpille quand on la touche, l'oyei
T oupille. 4''. D'où vient que les doigts font le principal
organe du toucher. Uyid. S22. u. Comment la fagelTe du
créateur paioit dans la druélure de notre main. Ibid. b.
T.tdl, voyrç T o u CHER. D ’où dépend la fenfibilité du ta£l.
VIII. 326. h. X V . 30. il. Efpece de taid intérieur. VI. 261. 6.
T a c t des infeâes , ( Hifl. nai. ) la plupart des infeides fem-
bUnc être doués d’un fcul fens qui ell celui du tacl. Quoiqu’il
s’en trouve qui ont l’iifagc de quelques autres lens ,
la délicateiïe de leur taél peut fuffire .2 toutes leurs connoif-
fauces. übfcrvations fur celui de la mouche, Ibid. b.
T a c t , (C'i^tr.) de la guérifon des maladies par le taél.
Vertu attribuée a Pyrrluis, de guérir les rateleux, en pref'-
fant de fon piè la rate des malades couchés fur le dos. X V .
822. b. Autres princes à qui l’on a attribué des vertus à-peu-
près femblables. Raifons qu’en donne Gafpard à Rejes. D é tails
fur le privilege que poffedent les rois de France, de
guérir les écrouelles. Comment fe fait la cérémonie, au
moyen de laquelle s’opère la guérifon. Origine de ce pri-
r ile g e , felon André Dulaurens. Ibid. 823. a. Réflexions de
cet auteur fur la vraie caufe de la guérifon. Diverfes gué-
rifons opérées au rapport de quelques auteurs, par l’attouchement
des cadavres , des malades ou des moribonds.
Ibid. b.
T A C T IQ U E , la {^An milii.') différentes parties de cet
art. X V . 823. b. Importance de la taâiqne dans la pratique
de la guerre. C ’eff par leurs grandes connoiffances dans la
taftiqiie, que les anciens capitaines faifoient fouvent ces
manoeuvres inattendues au moment du combat, qui décon-
certoient l’ennemi, & qui leur affuroient la viftoire. C ’eff
aux Grecs qu'on doit les premiers principes & les premiers
écrits fur la taéiique. On voit les mêmes progrès de l’art
militaire chez les Romains. La laélique du tems de Céfar
n’a prefque rien de commun avec celle de Scipion & de
Paul Emile. Mais en fiiis’ant les Romains dans leurs guerres
fous les empereurs, envoie leur taéiiquc perdre de fie-
cle en fiecle , aiufi qu’elle avoir gagné. Ibid. 824. d. Obfcr-
vations fur les auteurs qui ont écrit de la taéUquc des Grecs
£c des Romains, & particuliérement fur les ouvrages d’E-
licn, d’Anien 8c de Végcce. Ibid. b. Pour ce qui regarde
l’arrangeiBcnt particulier des troupes grecques Si romaines,
A î vüyci^ P h a l an ge Si Lé gio n . A l'égard de la taélique moderne
, voyt-^ A rmée,É vo lu t io n s , O rdre de b a ta il l e ,
M a r ch e Si G uerre. Le fonds de la taélique moderne ell
compofé de celle des Grecs 8c des Romains. Prindpes généraux
de cette taéliquc. Ibid. 823. a. Réflexions fur le moyen
de perfeélionner cet a r t , en prenant des nations voiunes
certaines pratiques ou certains avantages qui nous manquent.
Ibid. b. Exemple de la bonne manière d’imiter les nations
étrangères, par celles donc nous profii.âmes des lumières du
prince Maurice de Naffaii, Si de la difcipllne qu’il établit
chez les Hollaudois. Ibid. S26. a.
TaRique: mun’xcKc de l’enfeigner. V . 31 1.^ . Obfervations
fur la raélique des Romains. Suppl. I. 6 1 1. a. Sur la taéli-
l’article A rtillerie de c am p a g n e .
T.AD D A , {^Francois') fculpteur. X IV . 83 3. <?.
TAD .M OR , ( Gtogr. une.) ville bâtie par Salomon, connue
lous le nom de Palmyre. XI. 799. a.
T A D O R N E , Tardone. {^Orniih.') oifeau de mer. Sa def-
crlprion. XV. 826. b.
TÆ D A . i^Botan. & Litccr.) Tceda en botanique eff le
pin ries montagnes converti en une fubflaiice graffe.La feve
fe jetcant fur la racine, caufe une fuft'ocatioii, par le moyen
de laquelle l’arbic fe convertit en uzda. C ’eft une maladie
particiilicie au pin des montagnes. L’ufage que l’on faifoic
des morceaux de ticd.i pour éclairer, cft caufe que l’on
donna ce nom à toutes fortes de flambeaux, 8c lui-tout au
fl.imbeau nuptial. Aufli le mot ta:d.i fe prcnd-il dans les
poètes pour le mariage. X V . 826. b. Etymologie du mot
i.-cd.:. Ibid. 827. a.
Tced.i, maladie particulière à quelques arbres. XVI. 149.
a. Voyci T o r ch e 6c F lambeau.
TA EL . \Cornm.') Fbye^ T aMLING.
T.AEL-PE, ( /»jt.) animal dont les Chinois de Pekin
font des fourrures, & qui fe trouve dans la Tartarie orientale.
Retraites que cette forte de rats fe pratiquent dans la
terre. Maniéré de les chaffer. X V . 817. a.
TÆ N T A , {InfeRolog.) cfpcce do ver fort irrégulier du
corps humain. Sa deferiprion. X V . 827. a. Recherches &
c-onjeélmes fur fon origine. On peut long-teius nourrir un
rcBiiia fans s’en appercevoir. Ibid. b.
Taenia , vers foliiaire. X V . 324. a , b. Remedes contre
ce ver. XVII . 74. j , h.
T æ n ia , {Ichihyol.) poiffon de mer. V I . 83^. a.
T A F F E T A S , {Soierie) détails fur la maniéré de fabriquer
cette forte d’étoft'e. X V . 827. b. Démonrtration de l’ar-
inurc des taft'eras. Différentes fortes de taffetas,/éi«', S iS .a .
Si maniéré de les travailler. Ibid. b.
Taffetas. Des étoffes de cette efpece. V I. 3 9 , <2, é. D ifférentes
fortes de taffetas nommés cha. III. 1. a. Chagrin.
3. a. Furie. VII. ^ 3 . b. Tabis. X V . 797, b. Taffetas chinés.
III. 340. a. Taffetas légers de foie qui nous viennent
des Indes, 8c que les Européens ne peuvent contrefaire.
Le taffetas jaune porté auBréfil devient gris-de-fer. 1. 236.
a. Travail du taffetas, volume XI des planch. Soierie,
deuxieme Si troifieme feélion.
TA F F IA . {Art dijlill. ) Le taffia que les Anglois appellent
r/ium, Sc les François guildive , eft un efprir ardent tiré
par le moyen de la diftillatiou des débris du fucre, des écumes
, 6c des gros fyrops , après avoir laiffé fermenter ces
fiil)ftances dans une fiiîîîfance quantité d’eau. Defcriptioii
de ces opérations.Divers ufagesauxquels on applique commu-
n-ément le taffia. D e toutes les liqueurs fpiritueufes, on a remarqué
que le taffia étoit la moins malfaifante. Ibid. b. roye^ RuM.
T A G A S T E , {Géogr. anc.) ville d’Afrique dans la Numi-
die, célébré par la naiffancc de S. Augiiftin, 8c d’A lypius
fon bon ami. Comment ils combattirent 8c vinrent à bout
de faire exterminer de l’empire i’héréfie pélagiennc.XV,830.i.
T A G E , ( Géogr.) ville de l’Arabie heureufe. X V . 831.
T age , le ( Geogr.) grande riviere d’Efpagne. Defeription
de fon cours. Apoftrophe qne le Camoens adreffe dans fa
Lufiade aux nymphes du Tage. X V . 831. a.
T A G È S , ( Mythol.) demi-dieu trouvé endormi fous une
motte de terre. Autre origine qu’on lui donne. C ’étoit un
homme obfcur , mais qui le rendit célébré en enfeignant au.x
Etriiriens l’art des anifpices. XV. 83 l. a.
T A G E T E S , {Botan.) genre de plante nommé aillée
dTr.de par les F’ rançois. Ses efpeces. Defeription de la plus
grande à fleur double. Elle nous vient de Catalogne. Obfcr-
vatlons fur fes propriétés 8c fon ufage. X V . 831. b.
T A H U G L A N K S , ( Grog/-.) nation de l’Amérique fepten-
trlonale. Lac des Tahuglanks. Suppl. 1. 336. a , b.
T A J A C U , {Zoolog.) animal quadrupède, auquel on a
donné le nom de fanglier du Mexique. Sa defeription. X V .
832. a.
T A J A S SO U , ) efpece de fanglier du Bréfi!.’
X V , 832.
TA IC O ,-p r in c ed u Japon. JII.613. <î . VII I. 4 3 4 . b.
T k \E ,{M a la d ie de l'ail) voyej; A lbUGO , L euCOMA &
C ornée.
T a ie .
T A I
T a i e , ( Marèch.) mal qui vient aux yeux des dievaux'.
X V . 832. a. Sou origine. Maniéré de le diffiper. Ibid. b.
T A I IB I , ( Zooiog.) animal d’Amérique que quelques-uns
dileiit être le mâle de l’opoffum. Sa, defeription. X V . 832. b.
T A IK I , {NiJ}. mod.) chef rie horde chez les Tarcares
Mongols. X V . 832. b.
T a i l , defeription de la manière de tailler une plume à
écrive. X V . 832. b.
T A IL L A N D E R IE , {Fabriq. de fe r ) quatre claffcs des
ouvrages de taillanderie , l'avoir les oeuvres blanches, la vril-
Icric, la pofl'erie, 8c les ouvrages de fer-blanc 8c noir.
Él'peces tl ouvrages contenus dans ces quatre clalTes. X V .
S3 3. a.
TailLinderie, outils de cet art. XI. 719. a , b. Planches du
taillandier au nombre de douze dans le volume IX.
T A IL L A N D IE R , {Corps d'ouvriers) obfervations fur la
communauté des taillandiers de Paris. X V . 833. a.
T A IL L E «s'« arbres, ( Anf;«.) taille des arbres fruitiers.
X V . 833. b. Taille des arbres en pépinière. Ibid. 854. a.
Taille des arbres que l’on fe propofe de tranfplanter. Taille
en tonte des palilTades. Ibid. b. Taille ou élagage ties avenues
8c des allées. Taille des arbres toujours verds. Ibid.
S35. a. Récépage Sc élagage des femis de bois. Avantages
& inconvéniens de la taille. Précis fur la nouvelle taille des
arbres, futvant la méthode de Montreuil, proche de V incennes
, par le fteur abbé Roger Schabol. Ibid. b. Obferva-
lions fur quelques défauts de ta taille ordinaire ; les chicots,
Ibid. 836. a. les argots , les onglets, les bois morts, 8c les
moufles qu’on doit enlever , ibid, b. les vieilles gommes dont
il faut débarraffer les arbres , les chancres dont on doit travailler
à les guérir, de même que les vieilles plaies non
recouvertes 8c defféchées. Ibid, 837. a. Remarque lur les
faux bois , 6c fur la manière de les traiter. Branches chiffonnes
ou branches fodes. Leur origine. Comment on doit les
prévenir ou les récéper. Ibid. b. Des coupes défeélueufes.
L.'urs effets funeftes, Ibid. 838. 0. Qualités de la coupe réglée
8c bien entendue. Conditions préliminaires Sc préparations
de la taille des arbres. Ibid. h. Regies concernant la taille
a6luellc.//’iû'. 839. a. Conduite 8c direélion des branches appellees
gourmandes. Ibid, b. Moyens »pratiques 8c fecrets pour
faire des gourmands des branches fiuiiucufes. Taille des
arbres du premier âge fur la pouffe de la premiere année.
Ibid. 840. il. Taille de la fécondé année. Taille des arbres
formés. Ibid. b. Taille des vieux arbres. Taille des arbres
caducs. Opérations fubféquentes de la taille. Ibid. 841. a.
Taille des arbres. I, 382. b. Obfervaiion qui en montre
l’utilité. Suppl. I. 322. a. Remarques fur cette opération.
Suppl. II. 30. rf. Attention qu’il faut avoir en taillant, aux
blanches qui fourchent. Suppl. III. 109. Taille des poiriers.
XII. 88'î. a. Suppl. IV. 437. b. 438. .2. Des pommiers.
XIII. 6. b. Siwpl. IV. 302. a. Des pêchers. Suppl.
IV . 269. b. 270. a. Des pruniers. 349. b. Maniéré de tailler
les arbres, appellee chandelier, i l l . 124. b. Ébourgeon-
nement. V . 213. a. Opération d’émonder. 371. a. D e palif-
fer. XI. 789. a , b. Ufage de la ferpette pour la taille des
arbres. X V . 1 13. a. L ’art qui s’applique à donner aux arbres
des formes régulières, ne fuit que gâter la nature au lieu
de l’embellir. XII. 7 1 1 . b. Pourquoi les arbres à haute tige
auxquels on ote plus de bois qu’il ne faut, produifenc peu
de fruits. 723. i. Leçon de la Quintinie lùr la méthode de
tailler les arbres. VIII. 459. b. Voye^ B r aN'CHE.
T a il le de la vigne. ( Agrieuh.) XV II . 269. b.
T a il l e , {Jurifpr.) étymologie de ce mot. La taille étoit
aiiffi nommée ou levée, du latin loilcre. Delà le nom
de maltoiier. La taille eft royale ou fcigncuriale. Origine de
la raille royale. D'où vient l’exemption de taille dontjouif-
fent les nobles 8c les eccléfuiftiques. X V . 841. b. On attribue
communément l’établiffement des tailles à S. Louis; elles
font cependant beaucoup plus anciennes. La plus ancienne
ordonnance qui faffe mention de la taille, eft celle de Phi-
lippe-Aiigiifte en 1190. Les feigneurs levoient quelquefois
des tailles pour le roi. Tailles que levoiem les prélats. D i f férentes
perlbnncs qui jouiffoient d’exemption de taille ou
de quelque adoucifl'ement à cet égard. Deux fortes de tailles
déjà établies du tems de Philippe-Augufte, l'une perfonnelle,
& l’autre réelle. Ibid. 842. a. Suite de l’hiftoire de la taille
levée autrefois en France. Principes & regies aujourd’hui
établies dans ce royaume lur la levée de la taille. Ibid. b.
Taille abournée. Taille annuelle. Taille ès cas accoutumés.
Taille ès Cas impérieux. Ibid. 843. b. Taille comtale. Taille
coutumière. Taille domiciliaire. Taille franche ou libre. Taille
haut 8c bas. Taille jugée. Taille jurée. Taille mixte. Ibid.
844. a. Taille inortaille. Tailles négociales. Taille du pain
6c du vin. Tailles patrimoniales. Taille perfonnelle. Taille
de pourfiiite. Taille proportionnelle: établiffement de cette
taille à Lizieux en 1717. Trait qui démontre les avantages
que le roi rctireroit de fon établiffement general. Pourquoi
cette forte d’inipofition n’a pas rciifi'i dans les campagnes où
l'on a eftayé de rimroduire. X V . 844. b. Taille aux quatre
Tome II,
T A I 74 î
Cas J que les feigneurs ont droit de lever en quatre cas diffé-
rens. (I faut remarquer que le nombre des cas v.irle fdon
les pays 8c les coutumes. Autres noms donné-, à ce droit.
Son origine. Ibid. 843. a. Quotité de cette t.iillc. Ch-u[uc
feigneur ne peut la lever qu’une fois en fa vie dans cli.icun
des cas. Coutumes qui l'admettent. Ce dro’t eft impreferiu-
tiblc. Auteurs à confultcr. Taille réelle. Taille fe,-ve. Taille
tarifée. Taille à volonté ou à ciifcrétion, à merci ou à mile-
ricorde, que le feigiieur levé annuellement fu fes hommes.
Ibid. b. Origine de la taille perpétuelle fous Charles \ II.
Augmentations des tailles fous lesregnes fiivans. Eu 1683,
les tailles montoiem a trente-cinq millions de livres. En 1734,
les recettes générales de la taille 8: de la capitation écoiuu
cftimées à foixante-douze millions de livres. Réflexions fur
cette différence. L’impôt de l.i taille confidéré comme vicieux
8c v iolent, lur-toiit dès qu’il y entre de l’arbitraire, Ibid.
846. a. Abus des privileges. Abus qui rcUiUeroicnt de la
taille réelle. Pourquoi la propofition de I’cr-iblir qui fut
faite par M, Cheva lier, premier préfidcnt de la cour des
aides, tut rejetrée. Réflexions fur l’injuftice du droit de
fuite qui s'exerce fur les taillables qui iranfporcent leur
domicile dans une ville franche. Ibid. b.
Taille. Différence entre la taille 8c la capitation. II. 632.
<1. Quelques auteurs difent que la taille a fuccédé au droit de
fouage, inaiscela n’eft pastout-a-fait exaél.VIl. 2 1 3 . Affein-
blees des états où il fut arrêté qu’on ne leveroit point de taille
làns le confeiuement des étais. VI. 22. b. De l’établiffemcnr
6c de la perception de la taille fur les biens dans les pays d’états.
VII. 823. a. VIII, 809. b. D e la taille par tète. X V II .
867. i . Taille perfonnelle appellee chantelte. UI. 143. Réflexions
lur la taille arbitraire. VI. 339. a , b. V i l . 822. b.
814. b. IX. 148. b. Inconvéniens attachés à la taille réelle.
V. 347. b. 348. a. Oljfervations fur la taille levée fiir la
culture des grains, VII. 822. a , h. 6-c. Réflexions fur la taille
ré’ellc. VIII. 602. a. Avantages qui lui font attachés. X V II .
868. b. 874. a. 876. b. 877. U , b. &c. Quelle eft la méthode
la plus équitable pour rétabhliément de la taille dans l’état
aéluel, pour la grande 8c la petite culture. VU. 823. a , b.
Double taille, coutume d’Anjou 8c du Maine. V. 73. , i , b.
Taille établie en Lorraine ùni.s le nom d'impofition. V T I .
599. a , b. Code des tailles. III. 383. ^.Colleéle des tailles. 629.
a. Commillaires des tailles. 709./>. Commihaiie vérificateur
ries rôles de taille. Ibid. Contrôle des tailles. IV . 1 31. .j. De
la levée des tailles par les élus. V . 460. a , b. Greffiers des
tailles. V i l . 928. a. Départemens des tailles. IV. 836. a. Se-r-
ge:it des tailles. X V . 86, b.
T a il l e , {Chirurg. ) opération de la liihotomie. Hiftnire
des progrès del’art par rapporta cette opération. X V . 846. b.
Le premier effai qui en a été fait en France fur un adulte,
fut exécuté par Germain Collot lùr la perfonne d’un malfaiteur
qui avoir été condamné à m o rt, 8c qui en lé Ibu-
mcttaiu à cette opération racheta la vie 8c l’e guérit d’une
maladie cruelle. Defeription de la méthode de Celle , ou du
petit appareil. Ibid. 847. b. Maniéré de tirer la pierre engagée
clans l’uretre. Inconvéniens du petit appareil, invemion du
grand appareil. Defeription de cette méthode. Ibid. 848. Scs
inconvéniens.CorrefUon du grand appareil connu fous le nom
d'appareil latéral, Ibid. b. De l’opération de frere Jacques. Ibid.
840. a. Traité publié par M. Méry fur la méthode de ce reli'
gieux.Ecrit de trerc Jacques, Intitulé nouvelle méthode de tailler.
Succès de M. Rau , après qu’il eut vu pratiquer frere Jacques.
Difl'ertation d'Alfainiis lùr la taille cle Rau, Dd'eription
de la maniéré d’opérer de M. Chéfdden. Ibid. b. Autres maîtres
de l’art qui rirent dans le même tems de nouvelles recherches
fur l'opération de la taille. Ibid. 830. a. Defeription
cle la méthode de M. de la Pej'ronie. Ibid. b. Réflexions fur
toutes les reflburces que l’art a imaginées pour perfcélion-
ner l’opération de la taille. Ibid. 831. b. Defeription de
méthode de M. Foubert, la feule à laquelle on a pu légitimement
donner le nom de taille latérale. Ibid. 852. a ,/>. No'ii-
vclle méthode latérale de M. Thomas. Ibid. 834. b. Méthode
de tailler les femmes. Ibid. 833. a , b.
Taille : des inflrumens employés dans cette opération. U fage
de la chaife chirurgicale. Suppl. H. 309. a. Inftru-
nient nommé bouton. II, 384. a , b. Canmilles. 600. b. Chaife.
III. 14. d. Condiiâeur. 842. d. Defeription de divers lithotomes.
IX. 389. d , b. — 391. d. Inllrument pour tirer les
pierres dans le petit appareil. IV. 49c;. a. Inftrumens pour
tirer la pierre de l’uretre ou de la veflie. 376. b. Inftrument
pour faifir 8c tirer la pierre de la velTic. X V I . 1 3 7 . b, Détails
de L'opération. Maniéré cic lier le malade. IX. 490. a.
Comment on tient les enfans. Ibid. b. De l’incilion faite au
périnée pour pénétrer dans la vcflle. II. 383. b. 38 6.d , b.
Taille liypogaftrique ou de haut appareil. V'III. 68. a , b.
&c. La plaie faire à la vcffie par l’opération rie la taille fe
renferme. XVII . 208. b. Défenfif qu’appliquoient les anciens
fur le périnée 8c le ferotum après l’opération. IV, 7 4 1 . b.
Embrocation qui fe pratique à la fuite de cette opération. V .
3Ó1. d, Obfçrvations fur les tentes pour les plaies qui ont
B B B B b b b b b