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rieurs. Conuime des femmes de certe leffe de fe brûler toutes
vives aux funérailles de leurs niaris^Cérémonies quelles pratiquent
après être accondîées. X IV . 592./-.
S.\M.^RCANI)E , ( Giogr. ) ville d’A fie au pays des Ul-
becks. Ancien état de cette ville. Sa prife par Genzis-Kan
en 1220. Tamerlan l’établit pour capitrls de les états. Eclat
de certe ville (bus ibn ret’ ne. übfervaticns fur ce conquérant.
Académie fondée dans Samarcande par Oulougbej'. Etat pre-
lént de Samarcande. X IV . 59 3-<t-
S-nnarcunde , plaine dans laquelle cette ,dlle cft fiiuéc.
X V . 268. .7,
S AM A R IA , Sum.ireln , Schomonn, {^Geop.') ville de la
balTe-Hongrie. Diverfes obfervations fut ce lieu. 5;/pn/. IV.
713. /u
SAM AR IE , ( Giûgr. anc. ) ville de laPalelline.Son hirtoirc.
A quelles occafions il eA parlé de la ville & du p.iys de
Samarie dans le nonveau teAament. X IV . 593. b.
Siimjric, famine qu’elle cfl’uya lorfqu’elle ittt allicgce fous
le regne d Acliab. XII. 884. b.
S AM A R IT A IN S , ( Miß. critiq. facr. ) colonie de Babyloniens
, de Cuiiiéens & d’autres peuples , qu’Alfaradon envo
ya pour repeupler la province de Samarie , enluice de
la captivité des dix tribus. X IV. 593. b. Ils joignirem le culte
du Dieu d’ifraél .à celui de leurs idoles. A quelle occafion ils
fondèrent le temple de Garizim. Haine des Juifs èk des Samaritains.
Rcpoiile admirable dn fils de Dieu à ceux de fes
difciplcs qui le follidtolent .à faire tomber le feu du ciel fur
une ville des Samaritains qui avoir rofufé de le recevoir. A r ticles
fur lefqiiels les Samaritains didcrereiit encore des Juifs,
lorfqu’ils eurent entièrement renoncé au culte de leurs idoles.
IbiJ. 3(9.(, il. Idolâtrie dont les Jnils acciifent les Samaritains
de s’êirc reiulns coupables fur le mont (birizim. Ils adoroient
• le vrai Dieu du tems de Jcfus-Cluill; ils avoient en vénération
les livres de M o ïfc , & attendoient le Melfie comme
les Juifs. Les Samaritains d’aujourd’hui font à tous égards
dans les memes leniimens que leurs peres. Ovrages .i coniul-
ler. Ibid. b.
S.im.irir.iins, liiAoirc de ces peuples. IX. 26. a , b.-iS. b.
Pourquoi ils furent appelles Cuihéens. XI. 102. b. Supp!. II.
426. b. Seéie desSébul'éens parmi eux. X IV. 833. a. Médailles
lamariiaiiies, X. 236. .7. Verilon Uimariiaine de la bible. II.
223. n. De la chronologie facréc félon le texe famaritain. III.
394. a , b. Commandement que les Samaritains ajoutèrent
au décalogiie. IV. 639. b.
Samaritains, c.ir.icUres,{Cnii(j. facr.) ce (ont\cs vieux
caraiferes hébreux, avec lefquels le.s Sam.iritains écrivirent
autrefois le Pent.iteiiquc , & dont ils le fervent encore aujourd’hui.
Les caiafteres hébreux d’aujourd’hui Itur luccéderent
après la captivité de Babylone. X l 394. è.
S.iinMUains , car.iHsres : on cti irouve l’alphabct gravé , vol.
IL des pl. CaiaCferes, pl. i. Diljnite entre les Juifs ik les
Samaritains , fur l’autorité de leurs caraéieres, V l l l , yd .ijS c c .
Comparaifon des lettres grecques &. famaritaines : antiquité
de celles-ci. 77. u.
Samaritaine ,ût ( To/iXcr/V) groupe de figures de bronze
qu’on voit à Paris. X IV . 393. a.
SAMBALLE S, Us ifles , ( Gcegr. ) petites iiles do l’Amérique.
LJiialité de leur terrein. Leurs produélions. X IV . 393. rf.
SAM R A -PO N G O , {Miß. iiuJ.) titre que les habitans
du royaiiine de Loaiigo donnent à leur r o i, qu’ils regardent
comme un dieu. Pouvoir qu’ils lui attribuent. Peine de mort
décernée conire qiiiconcjuc a vu ce roi boire ou manger.
Exemple de cette peine intligée contre un fils même de ce
roi. X IV . 393. a.
SAM BLAN C EAUX , ( GUgr. ) abbaye à trois licncs &
demie de Saintes. Etymologie de fun nom. Qualité du ter-
rein où elle efl bâtie. Hllloire de cette mailon religieufe.
Obfei'varions liiAoriqucs fur ce canton. IV. yi'ô. u.
SAM BRA CIT AM US S IN U S ^ ( Gc’egr. ) voyez S,vnbU-
citanus dans l’Encyclopédie. C ’eA le golfe de Grimaiid,
près de Fréjus. Suppl. IV. 716. a.
SAM B U C , {Jeun) fes ouvrages. X V I . 331. b. 332. a.
SAMBULÜS , {Gc'ogr. anc.) montagne d’Afie vers la
Méfopotainie , célébré par un temple dédié à Hercule. Pani-
tularité fur le dieu de ce temple. X IV. 393. b.
SAM B U Q U E , {Muft<i. desHcbreiix) infirument ?t corde
dont on fc fervii à la dédicace de la Aatue de Nabiichodo-
nofor. X IV. 593.^.
Sambuque , {Mufhj. inßmment. des anc.) idée que divers
auteurs nous ont donnée de cet inürument de miifiiiue. Suppl.
IV . 716. t.
Sambuque , { A n milit. des anc. ) échelle des anciens ,
qu'on élevoit de dcfTiis deux galcres contre le mur qu’on
vouloir attaquer. Defeription de cette échelle & de lu maniéré
dont on s’en fei voit. Origine du nom qui lui fut donné.
X IV. 396. r/.
Sambuque ,{Mach. milii. y4/;r;^.)inachinc que Ics’ancicns
employoicm dans le fiege des places. Forces avec lefqiielles
Marcellus attaqua l’achradine de Syraeufe, Suppl. IV. 716.
SAM
a. Defeription des fambuques. Autre efpece defambuque, de
l’invention du chevalier Folard , qu’il propofa pour l’efca-
lade du fort de la Kenoque. Ibid. b.
S AM E , {Ichthyol.) poiffon de mer , efpece de muge.
Defeription de ce poilTon. Qualité de fa chair. Comment il
fc nourrir. Lieux où on le trouve. XIV, 396. a.
SAM M A T , ( Bocan. ) efpece de bambou. Suppl. I.
770. ri.
SAM M A TH A N , {Géogr.) ville de France. Obfervations
fur François de Be llefo reli, né dans cette v ille , & fur fes
ouvrage.s. X iV . 396. b.
SAM M OL ECO , {Géogr.) ville d’Italie. X V . 638. b.
SAM M O N A K H O D üM , divinité des Siamois. X V . 14g.
a. 132. b. 340. a.
S AM N iT E S , / cj, {Géogr. anc.) ancien peuple d’Italie.
Divers peuples connus fous le nom général de Samnites. Contrées
qu’üccupoieiu les Samnites proprement dits. X IV . 596. b.
Les Samnites tiroieiu leur origine des Sabins, comme leur
nom le montre , ik ils ont été appelles Sabelli par quelques
écrivains de la bonne latinité. Ce peuple croit l’un des pins
biTives d’Italie. Ravages que les Romains firent dans le Sam-
niurn. Maniéré admirable dont les Samnites récompenfoient
la venu dans les jeunes gens. Villes des Samnites. Leurs
montagnes, ik leurs rivieres. Peuples Samnites appellés >îri-
belli , ce mot. Ibid. 397. a.
Samnites , ( Lutérat. ) forte de gladiateurs , que les Romains
cmployoïent d’ordinaire à la fin de leurs f'dlins pour
anuiler leurs convives. Pourquoi on les appelloic Samnites.
X IV . 397. a. AlUiIion que fait Horace à ces combats dans
quelques endroits de fes onvr.ages. Ibid. b.
Samnites , gladiateurs dont il efl parlé. VII. 693. a.
S A M Ü G l i lE , la , {Geogr.) province de Pologne. Ses
bornes. H.iioire des peuples de ce pays. Efpece de maifbns
dans lefqucllesils fe logent. Qualité & produit du pays. Di-
vifion de cette province en trois gouvernemens. X IV .397. b-
SA.'VlOLUS, {Bot.ui.) piécaiitions fuperlliticufes avec Icf-
quelles les Gaulois ciiciiloient une herbe de ce nom. Vertus
qu’ils lui aitribuüi-.nt. X IV . 597. b.
SAMÜKIN ou Zamorin , ( Hiß. mod. ) prince de l’Indof-
tan , dont les états font placés fur la côte de Alalabar. A u trefois
le lamorin ne ponvoit occuper le trône au-delà d,e
douze ans. Cérémonie aulTi finguliere que cruelle , qui fe
pratiqiioit à ce terme. Autre cérémonie qui lui a fiiccédé. Lfc
lamorin ne peut habiter avec fa femme, jufqu’à ce que le
nainbouri ou grand prêtre , en ait eu les prémices. Même
droit que les nobles accordent au cierge fur leurs éuoufes.
X IV . 398. *
SAM O S , ( Géogr. anc.) trois ou quatre villes de ce nom.
X IV . 398. ri.
Samo.s , ißc de , {Géogr. anc.) ifle de la mer Méditer-
rariêe. Diffêrens noms qu’elle a eus. X IV . 398. a. Sa def-
crijnion. Origine du nom de Sarnos. Délices du féjour de
cetie ille peuplée , fertile , riclie & brillante. Fêtes galantes
& pompes magnifiques qui fe célébroicm fous les jours dans
-ce lieu. Jardms de Sarnos oit les habitans goCitoicnt tousles
plaifirs que pouvoit imaginer l’obfcénité la plus outrée. D é tails
fur le féjour qu’Antoine & Cléopâtre firent dans certe
ifle. Ibid. b. Port & ville capitale de Sarnos. Application
des Samiens à la marine. Merveilleux canal qu’ils avoient
fait dans la montagne pour conduire à leur v ille l’eau d’une
belle fourcc. Pierres èc minéraux qu’on droit de Sarnos.
Ufages que les Samiens faifolent de leur marbre. Ibid. 399.
ri. Beaux moniiinens d’architeflure qu’on trouve encore dans
cette ifle. Magnifique temple de Junon Samienne. Comment
cette déeffe eft repréfentée dans les médailles de Sarnos.
Obfervations fur quelques hommes célèbres dont cette ifle
a été lu patrie. Ariflnrque. Ibid. b. C e philofophe aceufé juridiquement
d’im|)iérc pour avoir foutenu le mouvement de
la terre. Ouvrages d’Ariflarque qui nous reflent. Choerilc ,
poète. Son ouvrage fur la défaite de Xerxès par les Grecs.
Ibid. 600. a. Pythngore. Tems oii il floriffoit : divers fenti-
mens fur ce fujet. Découvertes qu’on lui attribue. Ibid. b. Sa
mufiquc. MelifTiis. Conon, niathcmaticicn & artronome. Dcf-
ciiption.qne fait Catulle des connoiflances aflronomiqiies de
Conon. Ibid, (toi.a.
Sarnos : du temple & dn culte de Junon dans cette
ifle. V n i. 407. b. IX. 60. a , b. X IV . 396. b. Cour defii-
née à Sarnos pour les flames. 822. b. Statue d'Apollon P y thien
à Sarnos. 827. a , b. Habileté des Samiens à combattre
au pugil.it, X llI . 333. a. Ravages qu’ils firent chez les Si-
phiiiens. X V . 222. b. Leur adulation à l’égard de Lifandre.
VI. 846. ri.
Samo s, l ’iße de, {Géogr. mod.) ifle dc l’Archipel. XflV.
601. ri. Delcri|)tion de cette ifle telle qu’elle ell de nos
jours. Sa ()o[)iilation. Habit & mal-projireié des femmes fa-
miennes. Procliièlions du pays. Hifloire de cette ifle. Ibid. b.
SamO,S , l'tfle de {Géogr.) Son état préfem ik celui de
fes habitans. Des procluihons du pays, l'rois merveilles da
Samos célébrées par Flcrodote. Suppl. IV . 71Ö. b.
SAM
Samo s , terre de , ( Minéralog. ) efpece dc marne. Ses propriétés
médicinales. Autre terre de Samos dont on faifoit de
la poterie. Troifieme forte de terre que Diolcoride appelle
aßer famius. X iV . 601. b.
Samienne , terre ik pierre de ce nom. XVI. 174. b.
SAM O SA TE , ( Géogr. anc. ) ancienne ville d'Afie fur
l’Euphrate. X IV . 601. b. Son hifloire. Médailles de cette
ville. Ibid. 602. a. On ne voit plus aujourd’liui de Samo-
face que quelques ruines. Obfervations liir la vie ik les ouvrages
de Lucien , littérateur grec , né à Samofatc. Ibid. b.
SAMOSATIENS , ou Jamojaténiens, {Hiß. cccl.) appellés
aiiin PauUniens ; forte d’ancitrinitaires qui p.mirent dans
le troifieme fiecle. Doèfrine de Paul de Samolate leur chef.
Comment les peres du concile d’Antioche la combattirent.
S. Epiphane croit que les S.amofatiens étoienr des Juifs qui
n’avoient que le nom dc chrétiens. Condamnation de leur
chef. XIV’ . 602. b. Voyc:^ Pau l ian is te s .
SA iM O TF lRA CE, ifle de {Geogr. anc.) ifle de l’Archipel.
Sa capitale éroit fameufe par fon temple. Cette ilb fm autrefois
appellee Samos. Ses premiers liabiians furent des Aborigènes.
Moiiiimens que les S.imothraces conierverent d’une
inondation que leur ifle avoit elfuyée anciennement. Les
dieux cubires étoienc adorés dans cette ifle , ik l’on avoir
ime très-grande vénération pour les myfleres inflicués en
leur honneur. Etendue & defeription de la Samndu.icc. Ob-
fctvations fur A riflarque, célébré grammairien, né dans cette
ifle. Edition qu’il fit des poélies d’Homeie. X IV . 603. .i. Bon
mot qu’on lui attribue. Ibid. b.
Samochrace , myfleres de Saniothracc, dieux cabires ho-
rorés dans cette lile. II. 493. ri. X. 923. b. Les peuples de
Samothrace renommés pour leurs talilinans. X V . 867. b. A nneaux
de Samotliracc. Suppl. \. 441. b.
SAM O Y E D E S , Us ( Géogr. ) peuples de l’empire ruf-
Ilen. Quoique ces peuples aient dans leurs moeurs quelque
rapport avec cesLappons, ü y a cepfiidant des difl.rences
dans leur e xtérieur, qui montrent qu’ils ne font point de
même race. Les races des Samoyedes & des Huaentots pa-
roilTent les deux extrêmes de notre continent. Efpece de
manichéifme admis par les Samoyedes. Simplicité dc leurs
moeurs. X IV . 603. b. Comment ces peuples l'ont devenus
iribiitaires du czar. Leurs occupations , leur habillement, leur
parure.jDcfcriptioit de leurs tentes ik dc leurs traîneaux. Magiciens
qu’ils ont parmi eux. ULge qu'ils font des chiens marins
qu’ils prennent à la cliaflé. Funérailles de leurs enfans
qui meurent à la m.ammelle. Etendue de pays qu’ils occupent.
Préférence qu’ils donnent à leur maniéré de vivre
Jur toute autre. Ibid. 604. a. Peu de progrès du chriflia-
nil'me parmi les Samoyedes. Ibid. b.
Samoyedes , oblervarions fur ces peuples. VIII. 344. b.
Efpece dc patins dont ils le (ervenr pour courir fur la neige.
X l l . 172. b. Montagnes du pays des Samoyedes. X V lL
713 . h.
SAMPSEENS, {Miß. eccl.) anciens hérétiques que Saint
Epiphane croit être les memes que les Eiecl'aices. Etym.
du mot fampjeens. Quelle étolt leur religion. Scaliger croit
que ces hérétiques étoient les mêmes que les EiTénieiis. XIV.
604. b. Uoye^ El césa ites .
S AM P SU CH U A l, {Bot.in. exor.) Cette plante étoit appellee
felon plulients lav.ms amar.ij.im par les Ciziccnicns
ik les Siciliens. Dift'ércntes pl.üfes auxquelles le nom d\i-
a é tédonné. Si Ion Diofcüride ik d’autres, le nom
amaracurn ik Jampfuchun font des noms de difl'éreiues niâmes.
X IV , 604. b.
SAMSON , petit foUil {Miß. facr. ) fils de Manne , dc
latribude D.m. Hifloire de cet homme extraordinaire. 5'»/?/;/.
IV . 71Ö. é. Réflexions fur quelques traits de fa vie qui lém-
blent ne pouvoir lé concilier avec l.i prélcneo de l’efprit
de Dieu que l’écnture nous dit avoir toujours été en lui.
Ibid. 717. b. Eclaii-ciircmens fur quelques aèLons dc Sam-
l'on qui ont révolté les incrédules. Ibid, .y iS. a , b. Sur la
mort de Samlon , voye^ Suppl, l. 883. a , b.
Sa m s o n , {H iß . facr.) Son énigme. V . 690. a , b. XVII .
792. ri.
SAM U E L , liv e t de {ùiriq. facr.) Obfervations fur les
auteurs des livres des jug e s , de Ruth, &. du premier livre
des rois. Hifloire du piopheie Samuel. XIV. 604. b. Son
éloge le trouve eccUflajlu]. xlvj. i6. 23. 5riw.vc/^ li^^u (1^; 1,1 lèpulturc do ce prophète. X V . 19Ö.
b. De l’ombre de Samuel évoquée par la pythonifle d'En-
dor. X llI . 632. b. - 6 3 4 . /•.
SAMUM , {Phyßt].) vent biûlant qui regne en S y r ie ,
« qui fait mourir fur le champ ceux qui le refpireiu. Suppl.
I V. 719. ri. Lieux 6c tems de l’année oii il fc fait fentir. Etat
de ceux qui en font tués. Principe des effets mortels de ce
vcm. C.omment les Arabes s’en prefervent lorfl[u’ils l’ap-
perçoivent de loin. Effet (pi’il produit furies animaux à po il,
<lii'il ne ttie pas. En quoi diffère le flimiim du vent d’efl ,
aulTt tres-ardeiit & très-fcc. D c quelle région il vient. Si le
lanuim fouille aufli dans l’Arabie heureufe. Etat de diffolu-
SAN 6 3 1
tion des cadavres de ceux qn’il .a tués. Ibid. h. Si le famum
ne tue que L-s hommes. D e quelle maniéré il tu e, 6c quel
efl fon venin./W.'/. 720. A. ^
S A N A , {Geogr.) ville d’Arabic. W / . I. 307. b.
SAiNADUN , { Noél-Eiiame) obfervations fur fes ouvrages.
A l V. 396. ri.
SAN AM AK i , U {Géogr.) rivière de l’Amérique méridionale.
Oblervaiions iur la Oeaiité 6c la oonté du terroir
qui cfl entre le Maroni 6c le Sanim.ari. X lV . 60t. a.
SA N AM U N D A , {Botan.) dcfcn})tion de c.-t arbnife-m &
de ton fi nit. X lV . 605. a. Lieux où ü croit. Prooriéf' de fes
feuilles. Ibid. b. 1 - ue
SAN B L N i rO , {Miß. mod.) habillement do ceux que
rinqnifliion a condamnes. Sa defeription. X IV . 603. b. Uoyer
Samara. ' '■
Sa NCERRE , {Geogr.) ville dc France. Recherclies fur
fon origine. Scs anciens noms. Son hifloire. XIV. 603. b.
SANCHE , ( Guillaume ) fondateur de la ville ik de l’évêché
de Lefea r ix.
SA N CH l Z , littérateur. XIII. ô i i . é .
S A N CH üN lA TH Ü N , obfervations fur ce philofophe :
fes principes de Cofmogonie. XII. 499. a , b. Origine de la
circonciiion lelon cet auteur. III. 461. b. Fragmens dc San-
choniathon .• regies de critique propres à en donner l’intelligence.^
V L 1 1 1 . ri. VUE 302. b. Ces fragmens regardés comme
faux 6c. luppol'és. Suppl. lü . 192. j . C e qu’on y trouve fur
les géans. ibid. a , b.
S A N C R A l , {Miß. mod.) nom des chefs des Talapoins
dn royaume de Si.mi. Leur jurifdiélion. X IV . 606. a .'
s a n c t i f i c a t i o n , {Théotog.) acceptions de ce mot.
X IV . 604. a. Sancîifier fignific cliez les Hébreux, referver,
choißr, conJ.icier, 6c par une legere cxteiifion, célébrer, dt~
ßingucr , honorer. Pafîages de l’écriuiie où le mot fanHificr
cfl pris dajis ces divers lens. La fanéUfication du jour du
repos cünlillolc dans la collation des oeuvres fervLles. L'idée
de rcjouiflance , d’anuilemcns honnêtes , eniroit effentielle-
mem dans la célébration des fèces en général. Les Ilriiéiites
jüignoienc à la célébration des plus grandes folcmniiès, des
teflins oil ils dévoient admettre les prêtres , les pauvres 6:
les étrangers. Ib:d. b. Uniquement touché des oeuvres de
juflice & .-de bienfailaiice , le Icigneur rejette ces facrificcs
& ces cérémonies légales, que des hommes pervers pfoient
fubflitiior à la vraie piété. Ijaie xiij. 16. Deuier. x. xj.
13. Dans la fuite des tems , ccctc charité 11 loiicliante que
pratiquèrent admirablcmem les premiers chrétiens, alla toujours
en .s’affüibiiffant. Le- plus tcligiciix crurent l’oblerver
allez en diflribnant les débris dn réteéloive à des mcndians
v.agabonds. .La fanélification des fèces, tenoit beaucoup plus
d e là fraternité chez les Hébreux. Dent. xiv. 13. Ibid. 607.
ri. On voit par tons les paffages c ités, qu’un peu dc bonne
chero , 6c quelques amiifemens innocens propres à charmer
nos foucis , ne doivent pas être confiJérés comme une pro-
f.mation dc nos fêtes. Les inflrmflions 6c les prières entrent
dans l’idée dc fanélifieation , & font fins doute partie efl’en-
tielle de notre culte ; mais toujours pourtant , d’iinc manière
liibordonnéc au délaffemem récréatif fl bien exprimé
dans les paflagos allégués ci-deffus. Pour<,|uoi Dieu , qui le
compare en mille endroits à impere de famille, feroit-il irrité
des plaifirs honnêtes que les fêtes procurent à les en-
fans ? Les longueurs cxcefllves dans le lérvice divin ne
quadrem donc pas avec la célébration du dimanche. Ibid. b.
S A N C T I f l tR , {Criiiij. J.icr.) différentes acceptions de
ce mot dans l’étritiirc faime. X IV . 608. a.
S A N C T IO N , ( Loix civiles 6- naiur.) partie de la loi qui
renferme la peine établie contre ceux qui la violent. But dc
cetic peine. C ’efl la fanélion qui fait la force de la loi. Examen
de la queflion , li la fanélion des loix ne peut pas con-
fifler aulfi bien dans la promeffe d'niie récompenfe , que dans
la menace de quelque peine. X IV . 608. ri. De la fanélion
dos loix naturelles. Ibid. b.
SantTton des loix naturelles. X IV . 608. b. XVII. 184.
a , i;
S an c t io n {H iß .mod.) XIII. 239. b.
SANCTORIENN E , table. ( Médec. ) Les plus curieufes dc
ces tables font celle.s du doéleur Lining. XIV. 608. b.
SAN CTOR iU S c ité fur la nanfpiration. XVI. 3 38, é. Chaifa
de Sanéloritis. III. 13. é.Scs ouvrages. Suppl. I. 396. a. Suppl.
IV. 349. ri.
SAN C TU A IR E ., ( Théolog.) on U faint des fa in ts , partie
du t<4|)])le de Jérufilem. Ce lanéluaire étoit la figure du
ciel. On donnoit le meme nom de junéUtaire à la partie la
plus facréc du tabernacle. Quelquefois le nom deJanfluaire
fe [)i-end on général pour le temple. P e f r ijuelque chofe au
poids du fanfiuaire. Origine dc cette exprefllon. X IV . 608. é.
S.inâu.iirc Aci anciens Juifs. I. 133. é. XIV. 321, a. Poids
du lànflu.iirc. XII. 861. b.
6’ri/n7«.7/>cpanni les catholiques, partie du choeur la plus voi-
fuiede l’autel. Ce mot a été omployé,liir-toiu chez les Anglois,
pour figniûcr les églifcs qui fervoiein d’afyles aux malfaiteurs.