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M puérile Sc mercjuin? Ibid. b. Sera-t-il nifé t!e trouver des
1) aOcurs pour les rôles du genre merveilleux ? Des dieux de
3> tradition pourroiem-ils émouvoir un peuple , & rintérelTer
3> comme 'des objets de fon culte & de ia croyance ? Que
j> f-auclroit-il peid'er du goiit d'un peuple qui pourroit fbutfrir
3) fur les théâtres im Hercule en taffetas couleur de chair , un
3» Apollon en bas blancs 6c en habit brode ? Ibid. 814. ü. Le
3> bon goût 6t le bon fens permettent-ils de pei-ronnilier tous
)> les êtres que rimagiuation des poètes a enfantés, un génie
3> aérien, un jeu , un ris , un plailir, une heure, une conltel-
»> lation, &c. ? Ibid. b. Le merveilleux rlfible , aiiifi repré-
3) fenté , n’auroit-il pas banni tout intérêt de la Icene lytique ?
3) Un dieu peut étonner , il peut paroitre grand & redouta-
3> ble ; mais peut-il iniérelTer? Comment s’y prcndra-t-il pour
» toucher ? Suppofer que la colere d’un dieu ou fa bicnvcil-
3) lance influe fur le fort d’un héros, quelle part peut-on pren-
3> dre à une aélion , oit rien ne fe pade en conféquence de la
3» nature & de la néccflité des chofesr Comment le ffyle nni- 31 fical fc leroii-il formé dans un pays où l’on ne fait chanter
3» que des êtres de fantaifie , dont les accens ii’one nul modèle
3» dans la nature ? Ibid. 825. *1. L’hypoihele d’un fpeéfacle, oii
s> les perfonnages parlent quoiqu’un chantant, n’elLelle pas 31 beaucoup trop voifine de notre nature, pour être employée 31 dans un drame dont les affeiirs font des dieux ? — L’Italie
5» avoir d’abord adopté pour l’opéra le genre du merveilleux. 31 C ’éteit la barbarie du goût qui l’avoit introduit. Dès qu’on
3> a voulu chanter fur la feene , on a fenti qu’il n’y avoir que 31 la tragédie 6c la comédie qui puflent être mifes en inufique ».
C'eff à ces difiàciiltcs que l'auteur s’applique à répondre.
Jbid. b. Obfervations fur l’opéra italien. En quoi le fyffème,
fur lequel il eff fondé , eft moins conféquent que le fyftème
françois. — Caraéferc des pieces de Quinault. Du moment
propre au récitatif, Sc de celui qui convient à l’aria. Quelle
îbrie de palTions peuvent animer ce dernier genre de compo-
firion, Ibid. 826. a. D e l’expreflion du terrible 6c de la repré-
femafion des grands phénomènes de la nature fur le théâtre
lyrique. Ibid. b.
Lyrique f poéfle. XII. 839. , b. Elle fut la premiere inventée.
Suppl. IV. 428. a. C e qu’elle fut à Rome. 430. a. Peu d’é-
nulation qu’elle a trouvée en Italie. 4 3 2 .3 , />. Son peu de
fuccès chei les autres peuples d’Europe. 433. h. Son fuccès
chez les Anglois . 436. a. chez les Allemands. Ibid. b. Poème
ijTique , O de. Celui que les anciens appelloient épode.
V . 823. a , b. Différence encre la tragédie lyrique 6c le ballet.
IL 43. a. Articles fur les drames lyriques. XI. 494. a , k. XII;
823. b. Suppl. IV . 152. J , b. De la coupe de ces poèmes. IV.
347- 3 ** 3 L D u ffyle lyrique. X V . 552. é. Poètes lyriques.
X ll. 843. b. Théâtre lyrique , voye^; T hÉATRE 6*
O pé r a . Dauleules introduites en 1681 fur ce théâtre. IL
43. U.
L Y S , ( Géogr. ) abbaye deBernarclines , clans le Gatinols,
clioede de Sens. Sa fondation. Diverfes obfervations fur ce
monaffere. Suppl. 111. 827. a.
L Y SAN D K L , ( Hiß. me. ) général lacédémonien. Principaux
événemens de fa vie. Suppl. III. S27. u.
Lyjmdrc. Les trente tyrans établis par lui dans Athènes.
X V i. 784. b. Pla.nte des prêtres de Jupiter Ammon fur Lvfan-
dre. VIH. 33. b. Suppl. !. 366- b.
L Y SE R , (jV/a/id) anatomiffe. 1.397.«.
L Y ScRU S , yPotycarpe) chéologicii. XVII , 626. b.
L Y S iA R -yU E , {Hiß. une. ) ancien magiffrat de la province
Lycij. Conf'eil dans lequel il était créé. Fondions de ce magiffrat.
IX. 780. « LVCIARQUI.
L Y SIAS , orateur aihémen. XI. 360. a. X V . 770. a.
Ly s ia s , fcuipieur. XIV. 821. b.
L Y S lM A C F liE , (Botm.) defeription de la grande lyfima«
chie jaune, qui eff la principale de ce genre. IX. 780. j . Lieux
qui lui conviennent. .Ses vat iétés. Origine de fon nom. Fautes
que les botaniftes ont commifes dans l’application du nom lyß~
muchie. Ibid. b.
Lyßrnachie, efpcce de ce genre , appellee nummulaire. XI.
284. J.
L Y S IM A Q U E , ( Hiß. anc.) l’un des généraux de l’armée
d'A lexandre. Principaux traits de fa vie. Suppl. III. 828. ,i.
Ly’simaque , fils d'Ai iffidc. Largcffc que lui rirent les Aihé‘
niens. b'«»/;/. III. 828. b.
L Y S IO D E , {H iß . me.) I". efpece de flûte ; 2°. forte
de comédien , aulfi appelle magode , voye{^ ce mot. Suppl. 111.
828. b.
LYSlPPE,cl'Egine, peintre, X IV . 821. L Infcriptlon d’ un cic
fes ableaux. XU. 239. é.
LYSIS , de Tarente. X V . 822. a.
L Y SIST R A T E , fculpteur. X IV . 812. .1.
LY SO N , fculpteur. X IV .822. a.
L Y S P O N D T , ( Comm.) forte de poids. Ses variations dans
plufieurs villes d’Europe. IX. 780. h.
L Y S S A , ( L iu .) divinité qu’Eiiripidc met au nombre de«
furies. Ses fondions. IX. 780. h.
157
M
( Gram. ) L ’articulation de cette lettre
eft labiale 6c nafale. Lettres labiales
qu’elle attire 6c avec lefquelles elle
eff commuable. Propriétés de 1’/« con-
fidérée comme nafale. Differentes prononciations
de l'/rt marquées par Prif-
cicn. Pourquoi cette lettre écoit fujette
à l’éJifion à la fin des mors , lorfqiie le
fuivant commençoit par une voyelle.
Cicéron 8c Quinfilien donnent à entendre que m à la rin
éioit le fignc de la nafalité. IX. 783. a. Juffifîcation de notre
ortographe nouvelle , qui repréfente les voyelles nafalcs par
la voyelle ordinaire fuivie de l’une des confonnes m ou n.
La lettre m à la fin d’un mot eff en françois un ffmple figne
de la nafalité de la voyelle précédente. En quels cas m au
milieu des mots eff un figne de nafalité. Ibid. b. D u fon de
Y ni dans les mots contemptible, e.xcmption, tedemption, 6c
rédempteur. Ibid. 784. u.
M , lettre numérale. IX. 784. a.
M , dans les ordonnances des médecins. IX. 784. a.
M , fur les monnoies de France. IX. 784. a.
M , maniéré de la former dans l’écriture. IX 784, b.
M , mécijanifme par lequel on prononce cette articulation.
IX . 144. h. M A
M A A R A , ( Géogr. ) ville de Syrie. Suppl. T. 369. a.
MABIL LÜN , ( Jean ) précis de la vie 6c des ouvrages
de ce favant. X. 843. a , b. Son ouvr.age intitulé de rc di-
plom.iticâ. IV . 1020. -J, b. Sa dilTertation fur les petites heures.
VIII. 194. «.
M A BO K , efpcce d’arek. Suppl. I. 348. b.
M A B ü U Y A S , {H iß . nat.) lézard des Antilles. Origine
de ce nom; fa defeription; pourquoi on le craint, reyc-T
L ézard. IX. 784. b. ^
M A B O Y A , ou Mabouya , {Thcolog. C.tr.ff'ii; ) efprit malin.
Culte que les Caraïbes lui rendent. Petites figures qn’üs
fabriquent en fon honneur. Les Caraïbes fe Ærvent du
mot rnabouya. pour exprimer tout ce qui eff mauvais. IX
784. b.
M A B Y , ( Dicte ) boilTon rafraîchifiante en ufage en
Amérique. Comment on la fait. Qualités de cette bciiTon.
IX. 784. b.
M A C A N D O N , ( Bot. exot. ) arbre du Malabar. Sa def-
criprion. Ufage médicinal du fu it . IX. 783. a.
M A C A O , { 0 .-nir/i.{ trois différentes cfpcccs de perroquets
de ce genre. IX. 783. a.
Ma c a o , {Géogr.) ville de la C h in e; établiffemeiit que
les Portugais y ont formé. Cette v ille déchue de fon ancienne
puiffancc eft entièrement à la direéiion des Chinois.
IX. 783. a. *
M A C A Q U E , efpece de finge, vol. V L des planch. Rcc’ iic
animal, pl. 21. °
M A C A R É E , ( Mythol. ) fils d’Eole. Son hlffoire. IX.
783. b.
MACARESE , ( Géogr. ) étang d'Italie. Sa defeription.
IX. 783. b.
MACARIEN S , ( Hiß. ceci. ) tems où le confui Macarius
fut envoyé pour ramener les Donatiftes dans le fein de l’E-
ghfe. Réflexion de l'auteur fur cette miffion. IX. 7S3. b.
M A C A R O N I , {Econ. domeß. Cieif.) erreur dans cet arti-
d e de I’Encyclopcdie. Qualité de la pâte des macaronis.
Marnera Je les faire. Ragoûts de macaronis. Surpl. iH
029. U.
M A C A R O N ÏQ U E , ou macaronicn , ( Litt. ) efpece de
poéfie burlefqué. Origine de cette poéfic 6c du nom qu’on
Un a donné. IX. 783. b. Exemples de cette forte de ffyle.
Q u i en a été l’inventeur. Ouvrage intitulé Mucaronea ari-
minierißs. Autre ouvrage publié fous le nom de Merlin Coc-
caie. Le ffyle macaronique imité par Rabelais. Autres livres
en ce genre publiés en Italie. Ceux qui ont paru en France.
Ikid. 786 U. Les Anglois ont peu écrit en ffyle mnenroni-
quc. L Allemagne 6c les Pays-Bas ont eu leurs poèmes en
ce genre. Ibid. b. ^
h lA C j^ S A R , {Géogr. ) royaume des Indes dans l’Hle de
cicbcs. Ubtervations météorologiques fur ce pays. Ses pro-
l\n M y Gouvernement & religion
tion dec Gervaife fur ce royaume. Deferip-
786 b " Sa fuuatioii. IX.
M A C
ce royaume. IX, 6S0. b. Efpecc de maléfice employé par
Es Macalîarcspour nouer l’éguülettc. 316.-7. Leurs jiivelits
Supp 1 423. Leurs poignards. Suppl. II. 199. b. 816. a.
^ois^quils vont tirer des moiiiagncs pour orner les palais
de fct„5 pnnee,. I. 4,3.
lefqucls ils portent 6c coiifeivent l ’eau. 760. «. Retranchement
qii’ils font à la giieire. 772. u.
desM kAdCesA XocOciCdeOntIaLle, s( .,ß otrfè,7s/-;.e fcfAim-aér. ) ddeefse rEiputrioonp éednes .c eU ffiriugiet
fruit '’‘■'S cendres lîu bois de l'arbre qui porte ce
IV . 363. b.
vr<^ ^ JaerJe ) quatre lions
ce nom, Du ffyle 6c de la langue en laquelle le
premier fut écrit. Titre qu’il portoit auuefois. D e l’auteur
de ce livre. Premiere verfion Grecque qui en fut faire Ob-
Icrvanons fur le fécond livre des Macchabées IX 787 a
Sur les diverfes pièces qui le compofent & fur fon auteur*
Erreurs qu il renferme, ’ bid. b. En quoi il paroit que ces dcu.x
piemieis livres font de différens auteurs. Verfions fyri-'ques
de ces deux livres dans les polyglottes de Paris 6c de Londres.
Oblervaiions fur le trolfieme livre des Macchabées.
Le nom de Maccliahécs donné par les Juifs à cciix qui Icuf-
froient pour la caufe de la religion. Le troificme livre doit
etre place pour l’ordre des tems avant les deux premiers
de Ion auteur. Ibid. 788. «. Fautes dans la traduffion fyria-
que. Anciennes copies de c a ie traduaion qui exifient encore.
On ne l’a jamais mis dans la vuigatc latine, Oblcrva-
tions iur la vérité de l'i-iftoirc qu’il Vair.imc. Ouvrages
autiientiqucs qui font mention de ce troifiemc livre. Du
quatrième livre des Macchabce.s. Ibid. b.
Maeebubées dmrence entre les dates du premier 6i du
fécond livres des Macchabées. V . 902. b. Obfervation fur
un palfagc des Macchabées, concernant Antiocluis. XIT. 426.
b. Sur 1. Macchabées cb. XIII. f . ,7 , I[. s „ 7 ,(.5
princes Macchabées, voyc^ Juda s, Mathatias 6cc.
M A C C H IA , {Peint. Sculpt.) terme italien qui fignifie
une premiere ébauché. Pourquoi ces premieres efquilTes
connoiffeur. IX. 7S8. b.
M A C C IO , {Sibaßien ) littérateur Italien. X V i l. 48-’ b
MAGE , fou recueil d’effanipes. V. 321. b. '
M A C E D O , fameux iifurier du tems de Vefpaficn. IX
7S9. b.
jefuite : fécondité de ce: auteur,
IX. 606. b.
paysd'Euro-
’ ^ Alle 6cd A frique , conquis par Ale.xandre. IX.788. A
Macedoine, ( me. & mod.) roj-aume entre la
Grèce & 1 ancienne Thrace. D ivers noms qu’il a eus. Ses boi -
nes. Foibleffe de ce royaume dans les commencemens. Ori-
gine de fes rois. Agrandiffèment de ce royaume fous Philippe
U Alexandre. Etendue de la Macéd-inc moderne. Sa
capitale. Nom que les Turcs lui donnent, Eglifes fondées en
Macedoine par S. Paul. IX. 789. a.
Muecdoine roy.2urric de , X IV . 421. m Comment il finir.
VIL 915. b. Figure fymbohque de la Macédoine. X V 732
a On a füuvcnt découvert des os foffiles dans ce pays*
Suppl. III. 189. a. ^
Macédoniens, {H iß . anc.) Comment ces peuples pu-
mlToient le crime de lefc-majeffé. XII. 433. «. Poiirquoi ils
n élevülent point de trophées après leurs viaoires! X V I .
703. b. CocfFiire & armure de tête des Macédoniens. X V I I .
761. é. Soldats Macédoniens nommés argyrafpicles. I. 649
a , b. Phalange macédonienne. XII. 483. b. Année macédonienne.
I. 390. a. Mois macédoniens. X. 621. b. 623. a.
Macédoniens , ( Hifl. ecd. ) hérétiques du quatrième ficelé.
Hiffolre de Macédoniiis leur chef. Sa doffrine. IX. 78g.
.7. Condajîinatioii qu’elle ftibit. Ibid. b.
M.icédonicns. Voye^ fémi-ariens. X IV . 943. b. Pourquoi
ils furent appelles tropiques. X V I . 708. b.
Macédonien, {Jurifpr.) fénatus-conffilie Macédonien.
Pourquoi il fut appelle de ce nom. Ufures de Macedo ù
l’occafion duqiic-1 il fut rendu. Lieux de la France où la
difpofition de ce décret eff encore obfcrvée. IX. 789. b. Voyez
Senatus-Consulte.
MACE.VL\JM., {Hntiquit. rom.) marché de Rome près
de la boucherie. Comment il eff peint par Terence. Médaille
de Néron où l’on voit la forme du Macellum. Defeription
de cette médaillé. Explications différentes qu’en ont donnée
Erizzo 6c le P. Hardouin. IX. 789. b. Celle de ce dernier
rejettee. Ibid. 'jt)o . a.
Mjccllum-magnurn , voye^ fur ce fujet. II. 330. b.
MACER , \H iß . nat. des drogues.) Ecorce médicinale
R r