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SlLENE, (.Afyf/;.) 11 étüit nc cle Mercure ou de P.in , &
cVvmc nyuiplie. Figure , car;ii5lc ie ùc moeurs de ce nourricier
de Baccluis, Eglogiic de Virgile l'iir Silene. On voit
que ccvieill.ii ci avoir éié tout eiifemlile buveur , capitaine ,
chantre & philofophc. Lucien efl celui qui en a taie le portrait
le plus naïf. X V . l y i . l>.
Silcrif. Du lieu oil il fut enterré. X V . 193. h.
Sii-tNESj (Myt/).) les plus eonfidérabks éc les plus âgés
dos fatyres. X V . 193. a.
S IL È K , (i>’uf. ) plante que les auteurs latins ont dcfignce
par ce nom. X V . 193. a.
SILÉSIE, ( GJo^r. ) contrée d'Allemagne. Ses bornes 8c
fou étendue. Dell; iption de ce pays. Son hitloire. XV. 193.
,7. Ecrivains de l’iiidoire de la Silefie. Savans qui en ont
donne l’hiltoirc naturelle. Ihid. h.
bsUfic. Du duché de ce nom. IV. (I5. b.
SILEX , ( Minéral.') la pierre à fiifil , & particuliérenient
Li noire. Voyc^ Ca il lo u . Nouvelles obl'ervations fur cette
pierre. Etat tlaiis lequel on le trouve dans le fein de la
terre. Quelques auteurs ont penlé que la craie n’étoit produite
que par la décompofiiion du caillou; d’autres ont l'e-
gardé le caillou comme une production de la craie : examen
de ces deux fentimens. Expérience qui prouve que
l’acide vitriolique de l’air agit fur le filox. ü n trouve des
caractères dans cette pierre, qui indiquent qu elle a dù être
molle dans fon origine. XV, 193. b. Il paroit que la matière
donc cette pierre s’eft formée a été dans un état de
vifco fiié , ou d’une el'pece de gelée. Caiife cie fon opacité,
des couleurs dont elle cft chargée, &. des mamelons qui fe
trouvent fréquemment, foil à la furface , foit à fou inre*
rieur. Expériences qui prouvent que les acides agilTem lur
les verres formés par le mélange d’une terre calcaire ou de
la chau.x , avec de ravgille on du caillou. Ibid. 194. n. i\I.
Sunb, auteur de ces expériences , préfume que le caillou
pourroi: bien être produit par la coinbinaifon d’un acide minéral,
avec une terre calcaire modifiée & élaborée par ta
nature d'une façon particulière. Moyen de faire des filex
artificiels qui feroient fcmblables aux n.uiirels , Si qui n’atii-
reroient point riiumiciité de l'air. Utilité des expériences de
M. Suab , pour conduire à la connoilfance des pierres. Ibid. b.
S ile x , ou pierre à fufil. XII. 383. b. Lieux oii l’on trouve
CCS pierres. Suppl. IL 108. a. Liquor jUicum. U. 336. a.
SILHON , ( Jean ) un des premiers membres de l’académie
françûife. X V . 382. b.
SILIG O : ( Bot. Littèrat. ) ce mot fignifie le plus pur froment.
Erreur de quelques auteurs lur le fens de ce mot.
X V . 193. a. — V o y ez Suppl. I. 9 14. <r, b.
SILIC^UE, {Bohm.) ou Gouffe. Silique fimplc, double,
compofée. X V . 193. a.
Sil iqu e. {Monnaie) XV. 195. é.
S IL IoTR iE , L.ich.t de. {Htjl. mo.L) X V , 81. 51LIUS Uulicus, homme confulaire. Poeme qu’il a com-
pofé. V I lL 932. b. XII 819. a.
SILLE , ( Poéjie precq. ) efpece de poème faiyrique des
Grecs. Différence entre les filles des Grecs &c les fatyres des
Romains. X V . 193. b.
SILLER , terme de marine, de maréchallerie & de fauconnerie.
Dans ce dernier article, l’aiucur enfelgne la maniéré
de file r ou de coudre les paupières d'un oifeau de
proie , afin qu'il ne voie goutte , ik qii'd ne fe débatte pas ;
ce qui le fait pour dreffer ces fortes d’oiieaux. XV. 193. b.
S iller , ( ALirir.c) fimation des rames pour que le vaifleau
fille vite. X llI . 7S2. b. Indrumeni au moyen duquel on
tient compte du filiage 8c de la direéfion du vaifl'eau. XIV.
103. b. l'oye^ aulTi lok 8c trochometre. Des moyens de modérer
le tangage du vaiffeau, s’il elf trop v i f , ou de l’accélé
re r , fl cette accélération eft utile au fillage du valfl'eau.
X V . 883..7.
S IL L O N , {uégricult.) regies à luivre fur la maniéré de
tracer les filions, fur la profondeur 8c largeur qn’on doit leur
donner, félon la difpofition du terrein 8c la qualité des terres
qu’on laboure. X V . 196. a. Maniéré de labourer les différentes
cfpcces de terre. Ibid. b.
Sillon, terme d'hilfoire naturelle, d’anatomie, de fortification
, de filage. X V . 196. h.
Sillons de la peau. V . 790. a.
Sillon, h c d’Irlande. X V . 196. b.
SILO , ( Géogr. f.icr. ) ville dans l’Acrabatene. Conjeélures
fur le lieu où le demi-dieu Silene a été enterré. Tombeau de
Samuel à Silo. X V . 196. b.
S ILO É , {H ifl.fdc r.) fontaine ai .1 pié des murs de Jénifii-
lem , dont l’eau couloit dans la ville. Divers paiTages de
l’écriture qui fe rapportent à cette fontaine. X V . 196. è.
SILPHÎUM , ( Botan. ) racine de L y b ie , aux environs de
Gyrene. Cas particulier que les anciens faifoiem de fon fuc.
Du rems de P line, le filphium de Cyrenen’étoic plus connu
a Rome. Obfervatlons fur le fcmlment de quelques modernes
, qui ont cru reconnoitre le filphium de Cyrene dans
notre aj]d jixtidu. X V . 197. <1. VoycTq^z^ dernier mot.
S ILV AIN , {Myihùl.) dieu champêtre des Romains. Son
origine cfi peu connue. Trois dieux de ce nom, felon Ma-
crobe. XV. 197. <1. Manière dont on repréfentoit Siivain. Ce
dieu particuliérement honoré en Italie 8c à Rome. Ses prêtres
6c fes facrificcs, on offrandes, ü n faifoit peur aux enfans de
Silvaiii comme du loup. Dieux champêtres , appelles Silvains.
Ibid. b. Voyc^ F aunes.
SiLVAiN , college de, ( Antiq. rom. ) le college de Sllvaiii
étoit du nombre dos facrés; 8c s’appcUoit le grand college.
XV. 197. b. Pierre trouvée au bois de Vincennes, où l’un
voit une infci iption touchant le rét.ibÜffement de ce college ,
fous l’empereur Marc-Aiirclo. Ce fut ajiparemmcnt peu de
tems après que les Gaules furent réduites fous la puiffance
des Romains, que ce college de Siivain fut établi dans le
bois de ^’incennes , à riinication de celui de Rome. Les t-em-
ples 8c autres lieux conlacrcs à Süvalii, étoient ordinairement
dans les forets. Fameux antiquaire qui a donné au
jniblic la counoiffancc du grand college de Siivain , établi à
Rome. On y gardoit les dicu.x Lares 8c les images des empereurs.
.Membres de ce college. Ihid. 198. a. En quelles occa-
fioiis il s’alfembloit. Ouvrage à confulter. Ibid. b.
SILV AN ECTES , 8c Silvanefium, { Géogr.anc.) ville de
1.1 Gaule Belgique, ü n ne fait fi les liabiians font les Ulmane-
tes tie Pline, ou les Sumaneétes de Pcolemée. Dans ce dernier
cas, la ville Auguftomagus des anciens itinéraires, feroit
la meme que Senlis, aiilfi nommée Civitus SilvaneSum. Origine
du nom Silv.meiles , felon M. de Valois. XV. 198. b.
S IL V E S TR E , ( Ifraél) graveur. VII. 870. a.
SILURES , les , ( Géogr. une. ) peuples de la grande Bretagne.
Villes qu’ils occiipoient. Ils paroiffent être venus de-
l'Efpagne. Car.iélacus, leur roi , envoyé cliargé de chaincs
(levant l’empereur Claude , après avoir été vaincu par Oflo-
rius. XV. 199. a. Difeours qu’il lui tint, & qui lui mérita f.i
liberté 6c celle de fa famille. Suite de l’hifioire des Silures.
Lorfqu’on voit un peuple brave préférer la mort à la fervi-
tude, le coeur le plus lâche s’intérelTe à fon fort. Alors on
quitte le parti des Romains, 8c l'on s’enrôle parmi les honnêtes
gens. Ibui. h.
S IM A R O U B A , { Boun. exot.) écorce d’un arbre inconnu
jufqu'à préfent, qui croit dans la Guiane. Delcription de
cette écorce. Ses propriétés médicinales. Elle ne nous eft
connue que depuis 17 13. Maladie dans laquelle le fimarouba
convient particuliérement. Maniéré de l’admiiiifirer. XV.
200. U.
S IM B LEAU , tracer au , ( Archit. ) XVI. 303. a.
S IM B LO T , ( Munufadure ) détails fur les ficelles qui portent
ce nom dans le métier pour les étoffes figurées, 8c fur
leur ufage. XV'. 200. b.
SIMßO R , ( Botan. ) plante fingulicre des Indes orientales,
qui reffemble aux cornes d’un élan. Lieux où elle croit. Sa
defeription. Propriétés de fes feuilles. XV. 200. b.
SIM ÉO N , qui eji exaucé, {Hiß.facr. ) fécond fils de Jacob
8c de Lia. Uilfoire de ce patriarche. Obfervations fur fe*
defeendans. Suppl. IV . 793.0.
SlMÉON , ( Hifl. facr. ) aïeul de Matathias , perc des Ma-
cliabées. Suppl, IV . 793. a.
SlMÉON , ( Hifl. jdcr. ) homme juRe , qui reconnut le
Sauveur du monde , lorfque Jofeph 8c Marie le préfenterenc
dans le temple. Suppl. IV. 793. a.
SlMÉON JoCHAiDES, auteur d u Z o h a r , où font renfermés
les myrteres de la cabale. Son hiffoire mervcilleufe.
IX. 4 ! . b.
SIÀIIA , ( Chymie) nom que les Arabes donnent à la partie
de la chymie , qui traite de la préparation des métaux 8c des
minéraux. Ils donnent auffi ce nom à un autre a r t , qui a
pour objet les noms 6c les nombres dont on tire une eijjecc
de divinaticm. Etymologie du mot ßmia. Inventeurs de la
fimia 8c de la kimia, ou chymie , felon les Arabes. X V .
201. a.
SI.MILAIRE, {Ariihm. Phyftq. Anatom. ) nombres fiini-
laires. Corps fimilaires. Lumière fimilaire. X V . 201. a. Parties
fimilaircs en anatomie. Ibid. b.
S IA I IL E , ou à ßm ili, ( Litiér. ) lieu commua par lequel
on tire des argnmens de la convenance que deux ou ptufieurs
chofes ont entr’elles. Exemple tiré d’un argument de Bour-
daloue , en faveur de la providence. X V . 201. h.
S IM IL ITU D E , ou rejemblance, ( J^ctaphyßq. ) identité
des chofes qui fervent à diRinguer les êtres enrr’eux. Diffé-^
rence encre égalité 8c fimilitude. Définition des chofes fsm-
blables , par Leibnitz. X V . 201. b.
Similitude , ( Arithm. Géométr. ) XV. 202. a.
Sim il itu d e , {Rhétor. ) figure par laquelle on tâche de
rendre une chofe fenfible par une autre toute différente.
Ufage de cette figure. Regies fur la maniéré de l’employer.
X V . 202. a. Exemple tiré des pfeaumes de Godeau. Il paroit
que dès que le langage fut devenu un art , l’apologue fe
réduific à une Rmple fimilitude : on chercha à rendre par-là
le difeours plus concis & plus court. Enfuite la fimilitude a
produit la métaphore, qui n’eR qu’une fimilitude en petit.
Rien
S I M
Rien n’eR plus ordinaire dans les écrits clcS prophètes , que le
Iaiîg.age entremêlé de fimilitudes 8t de métaphores. Ibid, b.
Voye^ Comparaison.
SIMILOR , ( Commer, ) cfjiece de compofition métallique.
Manière dont on la tait. Poudre avec laquelle on lui donne
le poli. Suppl. IV . 793. b.
SIMIO , ou Simios, ( Géogr. ) iRe de l’Archipel. Sa fitua-
tion 8c fa grandeur. X V . 202. b. Pêcheurs qui l'habitent.
Efpece de frégates qii’ou y conRruit pour le commerce. Ses
produétions. Ibid, 203. u. Voyci^ Syme.
SIMLER , ( Sofias ) miniRrc de Zurich. X V II . 747. a.
S IM M EN TH AL , ( Géogr. ) vallon fitué dans le canton
de Berne. Son étendue. Occupations 8c moeurs des habitans.
Prociuétions du pays. Suppl. IV. 793. b. Cette contrée parta-
g-ic en (leux ch.âtellenies. Différens feigneurs qui ont poffédé
la partie inférieure. Ses lieux principaux. Curiofiiés naturelles
que préfciue ce pays. Defeription de la partie haute. Ouvrages
à confulter. Ibid. 793..7.
SÎM O IS, ( Gcùgr. rf/nr, ) fleuve de i’Afie mineure. Antres
fleuves de ce nom, l’im en Sic ile, l’autre en Epire. D e feription
des fleuves Xanthe 8c Simoïs de la petite Phrycic.
X V . 203.
S IMON I , ( Nifi.facr. ) furnommé le Jufie , grand-prêtre
des Juifs, fils & fucceffeur d'Onias I. HiRoire de fon facer-
dpee. Suppl. IV . 793. a.
Simon U juße travailla le dernier à compofer le recueil
des livres facrés. XI. 83. b.
Simon Alucchabcc , {H iß .ß ic r . ) fils de Matathias, fur-
nommé Tlufi , fut prince 8c pomife .des Juifs. Principaux
évéïiemens de fa vie. Suppl. IV. 793. b.
Simonie m.igicien. Son liiRoire. IX. 27. b. 831. i . 832. a.
Sa doRrine. X'V'’. 204. a. Groflicre méprife où quelques peres
de l'cglifc font tombés fur Simon le magicien. V I . 688. a.
Simon, (lifciple de Socrate. X V . 263. u.
Simon S iy 'iic , {S am t) X V . 337. a.
Simon , ( Richard ) pere de l’oratoire. Son fentiment fur
i’infoiracion des -auteurs facrés. V . 363. b. VIII. 793. b.
SIMONICUS , précepteur de l'empereur Gordien : fa
bibliothèque. II, 231. <r, b.
SIMONIDE , de Céos , poète. X V II . 710. a. Tems où il
fleiirilToit ; fragmens de fes ouvrages recueillis. IX. 37. a.
CaiaRere de fa mufe. V . 488. a. Aventure arrivée à Simo-
n:dc , fur laquelle on lui a attribué l’invention de l’art
mnémonique. 1. 719. a. Autre p o e te , nommé Simonide. X.
537. a.
SIMONIE , ( Jurifipr. ) crime de ceux qui trafiquent des
chofes facrées. XV . 203. a. Origine du mot fimonte. Simonie
mentale , conventionnelle 8c réelle. Rerributions que les
ininiRres de l’cglife font en droit d’exiger. Peines de la fimo-
nie. Juges qui connoiffent de ce crime. D e la difpcnfe de
flmonie. On dit communément que la confidence cit la fille
de la fimonic , Confidence. Auteurs à confulter.
Ibid. b.
S IMO NIENS, ( Hifi. eccl. ) hérétiques feRateurs de Simon
le magicien. DoRiinc de ce Simon. Moeurs de fes feRateurs.
Durée de cette l'eRe, que les Samaritains embrafferent. X V .
204. a.
Simoniens, appellés Emichites. V . 723. a. SeRe de Simo-
niens, appellés Cléobiens. 111. 3 22. b. Evangile des Simoniens.
V I . 117. b.
S IM O N N E AU , ( Charles ) graveur. V IL 870. a,
SIMPEQUIRS , frégates de ï'iRe Siniio. X V . 203. a.
SIMPLE , {Gramm.) fignifications 8c ufages de ce mot.
Plantes défignées par cc nom. X V . 204. b.
Simple, U ni, Plain, ) XV II . 380. b.
Simple , ( Gramm. Rhétor, ) motsfimples. V IL 17 1. b. Pro-
pofitions fimples. XIII, 473. <7.480. a. Du genre fimple. V.
530- a. Style qui lui convient. VII . 393. <r.
SiMPLL, { Alétapliyfiq.) il ne convient proprement qu’à
l’éire intelligent d’etre fimple. Né.amnüins on emploie quelquefois
ce terme à l’égard des corps, par analogie aux efprits.
X V . 204. b.
Simple. L’ame eR un être fimple: preuves de cette vérité.
I. 318. a.
Simple , ( Algebr. ) équation Rmple. Multiplication 8c divi-
fion fimples. X V . 204. b.
Simple, {Jurifipr.) fimple paRe. Simple propriété. X V .
205. a.
Simple : fief fimple. V I . 713. E Gage fimple. V IL 418. a.
Garantie fimple. 480. b. Hommage fimple. VII I. 236. b. Lettres
fimples. IX. 429. a.
Simples, {Mat. médic.) Foye^ Plantes médicinales.
S IM P L IC IT É , {^ r t oral.) manierede s’exprimer pure,
facile , naturelle , fans ornement. La fimplicité d’expreifion
n’ôre rien à la grandeur des penfées , 8c peut renfermer fous
un air négligé , des beautés vraiment précieufes. E lle fe trouve
même dans l’ode avec dignité. Exemples tirés de Malherbe.
La fimplicité noble efl d’aiiflî bonne maifon , fi l’on peut parler
ainfi, que la grandeur même ; 8c fi elle retrace de graii-
Tomc JJ.
S I N 681
des images, elle ne différé pas du fublimc. X V . 203. a.
Exemiilc tiré de l’Anciromaque de R.acine. Ibid. b.
S implicité , ( Synon. ) différence entre la modcRie 8c la
fimplicité. Suppl. IV. 794. b.
, aRronome. Scs tables, Suppl. IV . 879, a.
Sf.MSON, ( Thomas ) anatomiRc. Suppl. I. 407. a. & pJiy-
fioloijiRe. Suppl. IV. 336. b.
SllVlULACRE , ( Hiß. de Tidolâtr. ) origine de l’idolâtrie
8c des fiimilacre.s, on Ratiies religlcufes. X V . 203. i. Contrées
où l’idolâtrie naquit Sc fe répandit. To ute l’idolâtrie du
monde fut partagée entre deux fcRes ; fiivoir, les Sabéens Sc
les Mages. Ibid. 206. <1. Voyc^ IdOLE.
SINAI , ou Sina, {Géogr. anc.) montagne de l’Arabie
Pétréc, au levant de celle d’O reb , fur laquelle elle rJomiiic.
XV. 206. a. 11 ne faut point la confondre , comme l'ont fait
quelques voyageurs, avec le mont Cafius, voifm de l’Egypte,
ERampe où le profil du motit Sinaï a été repréfenté. ôb fer-
vations fur les rochers , 8c la qualité du roc de cette montagne.
Ibid. b.
Sinai. Pourquoi l'écriture confond cette montagne avec le
mont Horch. VHI. 297. a.
SINAP ISME, médic. ) forte de médicament externe.
Son ufage. X V . 206. h. Voye^ Rubéfiant.
Sinapißne. V o y e z fur cette forte de véficatoire. X VIL
199. a , b.
S IN C ÉR IT É , {Mor,ile. ) la finccrité dans IcsaRions égare
les médians , parce qu’ils croient qu’on ne fait rien fans artifice.
Sorte de fincérité dont on fe pique dans le monde. Si
nos âmes étoient de purs efprits, il ne fcrolt pas néceffaire
de faire un précepte de la fincérité. La loi naturelle qui vent
que la vérité regne dans tous nos difeours, n’a p.is excepté
les cas où notre fincérité pourroit nous coûter la vie. Mifé-
rables prétextes par Icfquels on croit pouvoir fe d<fpenfer de
cette vertu. X ’V. 207. a.
Sincérité : elle eR néceffaire au bonheur de la focléré. IV.
1048. b. Elle eR effentielle à un prince. XII. 918. b. Diverfes
caufes qui portent les hommes à paroitre différens de ce qu’ils
font. VIII. 409. b.
S incérité , Franchißt, Naïveté, Ingénuité, ( Synon. ) Différences
entre ces mots. X V . 207. a.
S îN CIP IT AL E , ancre, ( Anal. ) Suppl. II. 246. b.
SINDE , ( Géogr. ) nom moderne du fleuve Indus. VII I,
694. a.
S IN D O , doRrine japonoife. VII I. 437. b.
S IN D O N , ( Hifl. eccl. ) terme latin, qui fignifie proprement
un linceul , mais qu’on trouve employé dans l’écriture
6c dans les anciens, pour exprimer diverfes fortes de vète-
meiis. Exemples. X V . 207. b.
SINES, ( ) port de mer en Portugal, fur la côte
de rERiamadure, Obl'ervations fur V afco de Gama, né dans
ce lieu , ÖC fur fes voyages , qui rendirent les Portugais
maîtres du cotnmerce du monde. X V . 208. a.
SINGE. {Zoolog.) Oblervations générales fur les finges.
Leurs rapports avec l’homme. Divilion des finges en cinq
races, par M. BvilTon, Race premiere. Ceux qui n’ont point
de queue, 8c qui oncle mufeaii court. L’homme des bois,
ou l’ourang-outang. Le finge de Ceylau, Race ßeconde. Les
finges qui n’ont point de queue , 8c donc le miifcaii cR
alüugé. Le cynocéphale : le cynocéphale de Ceylan. X V .
208. b. Race troifieme. Les finges qui ont une queue très-
courte. Le babouin. Race quatrième. Les finges qui ont la
queue longue 8c le imifeau court. Les fapnjous, brun, noir,
cornu , à queue de renard. Le petit finge negre. Le finge
de Guinée. Le finge mufqué. Le fapajoii jaune. Le finge
varié. Ibid. 209. a. Le tamarin. Le petit finge lion. Le petit
finge de Para. Le finge à queue de rat. Le f^oiiin. Le
finge à queue de lion. Ibid. b. Le finge-lion. Le finge verd.
Le grand finge de la Cochinchine. Le finge de Guinée à
barbe jaunâtre. Le finge rouge de Cayenne. Le finge de
Guinée à barbe blanche. Le finge barbu. Le finge barbu à
queue de lion. Le finge noir d’Egypte. Le finge dit Mexique.
Le beizébut. Ibid. 210. a. Race cinquième. Le cercopithèque
cynocéphale. Le makaque. Le mâgoc ou tartarin.
Particularités fur les finges d’Amérique. De la diffeRion 8c
anatomie du finge. Ibid. b.
Singes, Proportion du cerveau de quelques finges, avec
le poids du corps. Suppl. IL 299. b. Obfervations fur leurs
dents. IV. 839. a. Poches qu’ils ont aux deux côtés de la
mâchoire. VIII. 427. a. CaraRere de leurs paupières. XIL
206. a. Des menRrues des femelles des finges. Suppl. III.
898. a , b. Différentes efpeces de finges. Babouins, voyt^
cc mot, Singes de Borneo. IL 336. <i, b. III. 78. a. XL 472.
b. Singe coaïta. Suppl. IL 476. a , b. Singe de l'ifle de G o r gone.
V lI I . 923. b. Singe appellé ouarine, Suppl. IV . ao8.
a. ouifliti. n i l . b. Singes ourang-outangs. XL 7 i i.< i . Singe
d’Afrique que Hannon prit pour des hommes fauvages. X lL
373. J. X I IL 2 3 .L Efpeces de finges auxquels on a quelquefois
donné le nom de fatyres. X IV . 697. h. Singe de l’ifle
K K K K k k k k
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