lîî'i
Il •
840 VER cette ftatiie , dont Cofmc de Mcdicis fit l’acquifition. X V lï.
37. Proportions d e là Vernis de Médicis , trente-huitie-
nie planch, de defiin, vol. HI.
V ÉNus, fin ile {Amiq. rom. ) elles coinmençolcnt le premier
jour d’avril. Delciipiion de ces fêtes. X V ll. 37. a.— P'oyci
A phrodisiennes , A nagogies & Catagogies.
VÉNUS , ( Art numijmat. ) ces médailles nous prefentent
deux Vénus, la céldle & celle de Paphos. Comment elles
(biu repicfentées. Temple élevé dans Athènes à Vénus la
populaire. XVII. 37. b.
VÉNUS, ( /t'H.v de hafard des Romains) venerius jaSlus ^
coup qui arrivoit au jeu des oficlets, quand toutes les façades
des oll'elers étoient différentes. Ce coup déclaroit le
roi du féllin. XVII . 37. b.
VÉNUS , pierre de ( Hiß. nal. ) ramethyfie. XVII . 37. b.
VÉNUS, coeur de (^Coiichyl.) Suppl. II. 469. b. Conques
de Vénus. 550. a.
VÉNUS, (Géop-. anc.) lieux qui portent le nom de cette
déeffe. XVII. 2. b. 3.
VÉNUS, ( Chyrn. ) le cuivre. X VII . 37. b.
Venus, régule de venus. I. 307. a. Safran de venus.
1 . 135. b. IV. 345. b. Vitriol de vénus. IV. 343. b. XVII.
364. a. Eaux qui en font cliargées. II. 812. b. Teinture de
vénus. IV. 346. b. X V ll. 564. a. Eaux qui en font chargées,
II. 812. Ä. Teinture de vénus. IV . 346. b. Reinede
chymique appelle ens veneris. V . 707. b. Huile de venus.
VIII. 338. a. Eijjrit de venus. XVII . 38. a. 302. b. Cryf-
taux de venus. 38. a , b. Voyei^ C u iv r e .
VÉNUS , ( AléJec. ) conficlératlons fur les plaifirs de
l'amour relativement à la famé. XVII. 37. b. — Voye:^
A mour.
V E X U S IA , {Géo^r. anc. ) ville d’Italie , aux confins
de la Fouille & de la Lucanie, ville des Samnites, dont
ils furent dépofi’édés par les Romains, qui y envoyèrent une
colonie romaine. Portrait d’H orace, prince des lyriques
latins, nés à Vénufe l’an de Rome 689. X V ll. 38. a. Strophes
tirées de l’ode 34. lib. i. Exemples du fiibliine auquel
la verve lyrique s’élève quelquefois. Eloge de fes poéiies. Ibid. b.
VÊPRES , ( Hiß. eccl. ) partie de l’office divin dans l’é-
glife romaine. On diilingue pour les fêtes , premieres &
fécondés vêpres : cet office paroît avoir été inftitué dès la
premiere antiquité. Comment on le célébrolt, félon l’auteur
.des conflitutions apoftoliques. X VII . 38. b. Vêpres des moines
d’Egypte , au rapport de Caffien. En quoi confiftoit cet
office dans les églifes de France & d’Elpagne. Dans quel but
les vêpres ont été inftituées. Ibid. 39. a.
VÊPRES Siciliennes ( Hiß. mod. ) maffacre qui fe fit en
Sicile de tous les François, le jour de Pâques de l'an 1282.
Matines françoifes ou inaiîacre de h S. Barthelemi en 1372.
Matines de Mofeou en lôoo. X V II . 39. a.
Vêpres Siciliennes. XI. 19. a.
V E R , {_H:ß. nat.) Comment la nourriture fe difiribue
dans les vers. Suppl. III. 698. a. Ouvrage de M. Muller fur
les vers. Suppl. IV. 364. b.
V er aquatique , [ InfeBolog. ) Sa defcription. C e qu’il a
de fingulier , c'eft que fa tête & fa queue font toujours dans
l ’e a u , 6c le relie de fon corps ell toujours fur terre. Ce fI
aulTi le milieu de fon corps qui avance le premier vers
l ’endroit dont l’animal s’approche. Et comme l'es piês font
attachés fur le dos , il marche continuellement renverfé.
Comment il attire fa proie. Divers mouvemens qu’il exécute.
X V ll. 39. b.
V er à queue de rat, ( /«/«éFô/og-. ) infefte aquatique; fiii-
gularités fur la queue de cet animal. X V ll. 39. b.
V er-A-soie, mkrofeop.) Ouvrages à coofulter
fur ces animaux. XVII. 39. b. Les yeux , la bouche, les
dents, les ornemens de la tête , fe dülinguent beaucoup
mieux dans la peau que les vers à foie ont abandonnée , que
dans ces animaux même. Une bonne obfervation des chan-
gemens du ver-à-foie, peut donner une idee générale des
changemens de toutes les chenilles. Animalcules dans la
femence du ver-à-foie mâle. Ibid. 40. a.
V er à fo ie, ( Hiß. nat. ) hifioire naturelle de cet in-
fefte , l’article Chenille 8c X V . 268. b. Il mange en
un jour autant de feuilles pelant, qu’il pefe lui-même. III.
292. a. Filiere d’où fort la foie qu’il file. Ibid. Obfervation
microfeopique de la toile d’un v er à foie. Poids 8c longueur
du fil contenu dans une coffe de ver. X L 723. a. Attelier
des vers à foie. 840. a. Sur l’entretien des vers à foie ,
voye^ les planches d’économie ruftique. 1. vol.
V er de bois. Vernis qui fert à en préferver. Suppl I
583. b.
V er-A-t u v a u , efpece de vers marins qui donnèrent
l ’alarme à la'Hollande en 1731 8c 17 3 2 , en rongeant les
digues. Leur defcription. X V ll. 40. a. Formation de leur
tuyau. Ouvrage à confulter, voye^ Suppl. IL 721. b.
V er-DE-FIL , { Hiß. nat. des infedes. ) ver aquatique
Sl terreftre, de la grolTeur d’un fil ou d’une foie. X V II .
VER 40. h. Les chenilles en nouniffent quelquefois dans leurs
entrailles. Ibid. 41. a.
V er de Guinée, {^Médecin.) cfpecc de v e r , auquel les
negres font fujets. 11 croit entre cuir 8c chair, s’infinuant
inlénfiblemcnt dans toutes les parties du co.-ps, où il occa-
fioiine des enflures 8c des douleurs : traitement de cette maladie.
.Sa caufe.XVTl. 41. a. ^-oye^plus b as, V er MACAQUE.
iK de terre, { Infeêîolog.) Sa defcription. X V l l . a.
Son mouvement progreffif. Ibid. b.
V ers de terre, înfeBoloe^. & Jard.) Comment s’exécute
leur mouvement progreffif. XIII. 787. a. X IV . 130. u. XVI.
330. a. Propriété de la houille pour détruire les eros vers
VIII. 234. b. ^
V ER luifant, ( Infedolog. ) petit infefle dont il a 'y a que
le ver femelle qui brille dans l’obfcurité. La femelle ne fs
transformejamais, Sc le mâle fubit un changement de forme
total, 8c devient un fearabée aîlé. Defcription do l’eu oc de
l’autre. Les vers femelles ne luifent que dans les tems chauds.
Ouvrages à confulter. XVII. 41. b.
Vers luifant. Ceux qu’on voit dans l’eau de mer. X. 363.'
b. 364. a. Vers luifans de Surinam. XVII . 261. b. Vers Itii-
fans repréfemés , vol. V L des planch. Régné animai, pl. 73.
'Wi.K-macaque, {Hifl. nat.) ou ver-Jhioe, le ver de Guinée
ell nommé ver-macaque à Cayenne. Sa defcription. Maladie
qu’il caufe. Remede à cette maladie. Origine de ce ver.
X V l l . 41. b. Voyei> ce qui en ell dit d-delfons, 44. b. 8c
ci-dtffus. V er de Guinée.
\E-K palm ife, ( IiiJèBolog.) defcription 8c hifioire naturelle
de ce v e r , très-commun dans plufieurs des ifies A ntilles.
Efpece de mets qu’il fournit aux habitans de la Martinique
& de l'ifle de (irenade. X V ll. 42. a .— Voye:^^ Palmiste.
V ER folitaire , vo ye z Tccnia Sc Solitaire.
V'ers marins, { Pêche )tsrm s ufité dans l’amiraiité de
Saint Valery-en-Somme. Sorte de vers qui fervent d’applc
aux lignes ou cordes des pécheurs. Defcription de la pêche
qu’ils font dans des gobdettes à la ligne armée d’épines
au lieu d’aitis de fer. Maniéré de chercher ces vers marins.
X V ll. 42. a. Leurs différentes efpeces. Ibid. b.
V ers , ( Chajfe Pêche ) ceux qui fervent à la nourriture
des oifeaux 8c à la pèche. I. 93. b.
V er s, (^Chajfe) vers qui s’engendrent entre la nape &
la chair des bêtes fauves, qui fe coulent 8c vont le long dii
col aux cerfs , aux dains 8c aux chevreuils, entre le tiuffa-
cre 8c le bois. XVII . 42. b.
V ers, ( Maréchal. ) Ceux dont les chevaux Sc les ânes
font comme farcis. III. 303. b. Dift'éreiues fortes de vers
qui s'engendrent dans le cheval. Suppl. lil. 393. a , b. 394.
a. Tranchées que certains vers lui caufent. 421. b.
Vers, maladies des oifeaux de proie. Signes auxquels on
la reconnoic. Comment on y porte remede. X V l l . 42. b.
V ers fpermaiiques, {Phyjîolog.) voye^ SPERMATIQUE.
V ers, qui naijfent dans le corps humain. (^Mcdec.) vers
qui naiffent hors des intefilns , 8c dans les inteftins. Vers
encéphales ou qui naiffent dans la tète. On en difiingue qimre
fortes. 1®. Les encéphales proprement dits, maladie caufée
par ces vers àBénévent. Comment 011 en trouva le remede.
X V l l . 42. b.
2“. Les rinaires, qui s’engendrent à la racine du nez.
Exemples de la maladie qu’ils caufent. 3°. Les auriculaires
qui s’engendrent dans les oreilles. Exemples de cette maladie.
4°. Les dentaires qui s’engendrent aux dents. Ibid. 43. a.
Vers pulmonaires, des malades en ont jette quelquefois
en touffant. X V II . 43. a. Vers hépatiques, qui fe trouvent
dans le foie , lorfque ce vifeere eft attaqué d’hydropifie.
Vers cardiaires , de deux fortes , les cardiaires proprement
d it , 8c les péricardiaires. Exemple des morts fubites qu’ils
peuvent caufer. Commentil peut y avoir des vers dans une
partie qui eft dans un fi grand mouvement que le coeur.
Vers fanguins,qui fe trouvent dans le fang, 8c en fortent
quelquefois par les faignées. Exemple. Defcription de ces vers.
Comment on les découvre dans les foies de veaux ou de
boeufs. Pourquoi \\i font hhnes. Ibid. b. Vers véficulaires. Ilsfe
trouvent dans la veffie 8c dans les reins, & fortent arec
l’urine. Leur defcription. Exemples de cette maladie. Vers
fpennatiques. Ils exiftent dans la fcmence. Vers helcophages.
Ils naiffent dans les ulcérés, les tumeurs, les ^ofiumes.
Obfcrvations fur ces vers. Vers cutanés , qui naiffent entre
cuir 8c chair. Ils font de différentes fortes. Les crinons atta-'’
quent lesenfansàla m a m e l l e . 44.^. Les cirons fe traînent
fous la peau 8c y caufent des démangeaifons 8c des ampoules.
Les bouviers fe traînent auffi fous la peau , mais fonp
plus dangereux que les cirons. Les foies ne fe voient point
dans ces p ays, mais font communs dans l’Éthiopie8c dans
les Indes. Les negres d’Afrique y font fort fujets, voyc^
Vers de Guinée. Sa defcription. Moyen de s’en délivrer. 11
vient à la cuiffe des chardonnerets un ver prefque fem-
blable. Le toms viennent aux piés, où ils caufent des tumeurs
douloureufes. On n’en voit qu’en Amérique. Remede
que.
' J'
VER que les habitans du pays y appliquent. Ibid. b. Vers ombilicaux
, qui viennent au nombril des enfans. Comment on
s’affure de la réalité de cette maladie , 8c on y porte remede.
Vers vénériens. Figures monfirueiifes que les vers du corps
de l’homme prennent en vicilliffant. Traite à confulter fur
les vers. Ibid. 43. a.
V ers , ( Médec. ) différentes fortes de vers qui s’engendrent
dans le corps humain. Vers afearides. 1 . y^7. b. Crinons. IV.
471. a. Dragoiuux. V . 98. b. Encéphales. V. 617. a. Péricardiaires.
XII. 336. b. D.ins le coeur. III. 394. a. Dans les
urines. XVII. 313. a. V e r folitaire, voye^ ce dernier mot.
Prétendus vers qui fe logent dans la peau autour du nez.
X V . 887. b. Appétit dèmeuiré caufé quelquefois par los vers.
XI. 623. b. Les oeufs d’infeftes dans les alimens regardés
comme caufe de vers. I. 266. a. Si les alimens doux les engendrent
dans le corps. V . 91. a. Remedes contre les vers.
Üfage de la barbotine. II. 74. a. D e lu racine de foiigere.
V IL 219. a. De la menthe fr.uvage. X. 343, a. De l’iierbe
aux vers. X V . 882. a , Sucre vermifuge. X. 373. a. Poudre
vermifuge. XIII. 188. a. Ufage du mercure. X. 373.
Ä. Spécifique contre les vers. X V . 443. b.'Voye:^ V ermifuge.
V ers , herbe aux ( Botan. ) X V . 882. a , h.
V e r , ( Crliiq. facr. ) l’homme comparé à un ver. Ver
qui ne meurt point. XVII . 43. a.
VER facrum , {H iß. anc. ) printems facré. XVII . 43.
a. M. l’abbé Couture a cru qu’on devoit entendre parla
le VOEU qu’on faifoit dans les grandes calamités, d’immoler
aux dieux tous les animaux nés dans un printems. M.
Boivin a cru que par ver facrum , il falloir entendre les colonies
qui fous la proteéHon des dieux fortoient de leurs pays
pour aller s’établir dans un autre. IbiJ. b.
V É R AC ITÉ ,-•( ) en quoi elle confifie dans le
commerce ordinaire de la vie Si dans les contrats. X V i l.
43. b.
V E R A CR UZ , ( Gèogr. ) ville de la nouvelle Efpagne.
Son commerce. Mauvais air qu'on y refpife. XVII . 43. b.
V E R A G R I, {Géogr. anc.) peuples des Alpe s , dont le
principal lieu écoit OBodurus , aujourd’hui AUnigui. C e pendant
Cellarius croit que l’on doit placer les Veragrï dan.s
la Gaule Narbonnoife , 8i les raifons qu’il en donne ne
font pas fans vralfemLlancc. X V ll. 46. a.
V É R A G U A , {Géogr.) province de l’Amérique fepten-
trionale. Ses bornes. Qualités &c produéUons du pays. Sa découverte
en 1491. & c . XVII . 46. a.
V E R A-PA Z , ( Géogr. ) province de l’Amérique fepten-
trionale. Ses bornes. Q ualité du pays. X V i l. 46, a.
V E R B A L , {Gramm.) des noms verbaux. Ce font ceux
qui n’ont de commun avec le verbe que le radical repréfema-
t if de l’attribut , Si qui ne confervent rien de ce qui conf-
titue l'effence du verbe. X V ll. 4 6 ./i. Différence entre les
noms verbes Si les noms verbaux , entre les adjeéUfs v er bes
8i les adjeéUfs verbaux. Deux fortes de noms verbaux
8 i d’adjeélifs verbaux en latin, Ibid. b. Ni les noms verbaux
en io, ni les adjeftifs verbaux en undus, n’ont pour régime
direél l’aceufatif, quoique les grammairiens le prétendent.
Ibid. 47. 0. Il y a plus : l’aceufatif n’eft même jamais, fui-
vant les principes de l’auteur , le régime que d’une prépo-
fition , 8c celui qui viéiit après le verbe acKf relatif, eft
dans le même cas. Raifons de cette affertion. Ibid. b.
Verbal, adjefiifs verbaux. I. 137. b.
V erbal , ( Jurifpr. ) procès-verbal. Appel verbal. Requête
verbale. XVII . 47. b.
T'crirf/, convention verbale. IV . 164. b. Obligation verbale.
XI. 303. b. Procès-verbal. XIII. 403. b. PromelVe verbale.
443. a. Snifie verbale. XIV. 328. a.
V E R B A S CUM , ( Bot. ) carafiere de ce genre de pLinte.
Ses efpeces. Defcription de la plus commune. X V l l . 48. a.
Bouillon b l an c , MollAine, T hapsum.
V Ê R BE , {Gramm.) mot qui préfente à l'cfprit un être
indéterminé , défigné feulement par l’idée générale de l’exif-
tence , fous une relation à une modification. X V IL 48. a. D e ce
que le verbe eft un mot déclinable indéterniinatif, il peut
fe revêtir de toutes les formes accidentelles que les iifages
ont attachées aux noms 8c aux pronoms, qui préfentent à
l’efprit des fujets déterminés j 8c alors la concordance des
inflexions correfpondantes des deux efpeces de mots , fert à
défigner l’idemité exprimée par le verbe , Sc du fujet
déterminé énoncé par le nom on par le pronom. I.
La premiere 8c la plus frappante des propriétés du verbe
, c’eft qu’il eft en quelque forte l’aine de nos difeours,
8c qu’il entre néceffairement d.ins chacune tics propofitions
qui en font les parties intégrantes. Origine de cette prérogative
finguliere. Ibid. b. C ’eft de-là que vient le nom emphatique
donné, foit en grec foit en latin, à cette partie
d’oraifon. Etymologie du mot Verburn. Ibid. 49. a. L’auteur
de la grammaire générale a défini le verbe , un mot dont le
principal ufage eß de ßgnifier l’aßirmation. Obfervations fur
cette définition. Ibid. b. fl. L’idée de l’exiftence iiitelleftiielle
fous une relation à une modification ( voyc^; définition du
Tome II,
V E R 841
verbe) eft ce qui fert de fondement aux différens modes
du v e rb e , qui conferve dans tous fa nature effcmieile-
Jiient uulcnriiftible. Origine des différens modes, perfon-
nels , direefts 8c obliques. Ibid. 30. III. Nulle autre idée
neft plus propre que celle de l’exiftctice à lcrvir de fondement
aux tems , puilquc ce font des formes deftinées à mrr-
quer les diverfes relations de l’exiftence à une époque.
Jules-Céfar Scaliger croyott les tems fi effenticls au verbe
qu'il les a pris pour le caraftere Ijiccifique qui le dlilinguenc
de tome autre partie d'oraifon , 8c qu’il a donné cette^défi-
nitioii du vorhe-.verburn cjl nota rci /ni'rwporc. Obfcrvations
fur cette définition. Les Allemands appellent le verbe d.zs .
ich-wort, comme fi nous difions le mot du tans. Ibid. b.
IV, La définition du verbe donnée ci-dcfiiis, fe prête encore
avec fuccès aux divifions reçues de cette partie d’orai-
adjeftif ou concret qui ne fe
piaffe dccompolcr par le verbe fiibftaniif ou abftrait être.
Nature de ce v cr’ue effcntiellemcnt fondamental dans toutes
les langues. L'idée de l’exiftence conftiiue la fignincatioii
fpécifique du verbe fubftnmif Ibid. 31. a. O b je a o ii contre
cette derniere.propofition , 8c réponfe; 2®. Les verbes ad-
jeftifs fefoudivifem en aéllfs , paffifs 8c neutres. Cette divifion
s accommode d’autant mieux avec la définition générale du
verbe , qu’elle porte immédiatement fur l’idée acceffoire de
la modification dctcrmince qui rend concret le fens des verbes
adjeftifs. Ibid. b. ü i i en peut dire de même de toutes
les autres divifions du verbe adjeftif, ou en abfoiu & relatif
ou en niigmcntatif, diminutif, fréquentatif, inceptif, imitatif*
&c. Nouvelles obfervations deftinées à juftitier la dé.finition
du verbe donnée au commencement de cet article. Ibtd.
32. a.
Erric. Sa définition. X. 737. a. Obfervations fur celleque
Scahgcr en a donnée. V l l l . 704. a. Dift'érentes vues de l’efprit
énoncées dans le verbe. III. 880. a. 1 1 n’cil point de
langue qui n’ait de quelque maniéré des moyens propres à
déterminer routes les difterentes vues de l’cipiic dans l’ufage
des verbes. VIL 404. b. Les verbes n om en cux-niènics
qu’un fens indéfini. VIH. 669. a. Propriété commune des
adjeftifs Sc des verbes , qui eft de préfenter à l'efjnit des
êtres indéterminés. X. 754. m 733. b. Propriété particulière
au v erb e , celle d’exprimer les tems. 736. b. De la cotmi-
gaifon des verbes. III. 879. a , b. 8cc. Suppl, lîl. 1 2 6 . , b.
Quatre conjugaifons diftinguées en françois. I. 7 1 . a. Con-
jugaifons des latins. III. 879. b. Thème' d’un verbe. X V I.
244. b. Des modes. III. 879. b. X. 392. b. — eoe. b. 7?7.
a. Des tems. III. 879. b. X V I . 96. b. — 117. a. De l’iifaVe
du Alpin ou du participe paflîf dans la conjugailbn des vJr-
faes françois. XII. 97. ^ , b. 98. .2. Des perlonnes. X .je e .
a , b. XII. 431. a ,b . Des nombres. III. 880. a. De la ler-
minaifon numérique des verbes. XI, 206. b. D e l'accord du
nombre du verbe avec celui de fon fujet. 207. a. D e i’u-
fage des genres dans les vcrbe.5. V i l . 390.” *, Genres à obfer-
ver dans les verbes hébreux comme dans les noms. IV,
640. a. Nominatif ou fujet du verl)c. XL 212. b. Régime dû'
verbe. VI. 79t. b. 8cc. X IV . 3. a , b. Sec. Divifion des ver-
bes. X.7 5 7, J. Différentes efpeces d e ve rb ts françois.
III. 125. E Verbes aiVils, 1 . 118. a. 1 1 1 . 870. i." paffifs. I
118. a. III. 879. b. XII. 141. h. Verbes traiifitlfs. I. iiS . .j„
Verbes neutres. Ibid.Sc XI. 118. k.— n i . a. Examen de
la doétrine de Sanèlius qui prétend qu'il n’y a point de
verbe neutre en latin. XIV. 33. b. 34. Verbes déponeiis.
IV . 862. a. V o ix moyenne dans les verbes grecs. III. S 70 .
b. Verbes auxiliaires,!. 905. ,j. anomaux & défeeftifs , I. 487I
a. III. 880. b. communs, 111. 713. b. fréquentatifs , VII.
297. b. ôcc. imitatifs, V lll. 366. é. imperfonnels, VII. 087.
d. V l l l . 393. b. 8cc. inclroatifs , VU . 176. a. VIII, 646. a ,
b. numéraux, XL 208. a. relatifs. XIV. 33. b. Vcriies fub-
ftantifs. X V . 388. b. Verbes fnfceptiblcs d’un fens graduel
comme les adjeélifs 8c les adverbes. 667. b. Lifte des verbes
français irréguliers , les plus communs 8c les plus difficiles. Suppl. III. 128. b.
V erbe ,( Théolog.) le fils unique de Dieu , la fécondé per-
fonne de la fainte Trinité. Dans les paraphrafes Chaldaiques,
ce v e rb e , le logos des Grecs eft nommé Memra. D.ins
la plupart des paffages 011 fe trouve le nom de Jehova les
parapliraftes ont fubftitué le nom de Memra comme ils
attribuent au Memra tous les attributs de la divinité, on en
inféré qu’ils ont cru la divinité du verbe, & que par conGquenc
les Hébreux la croient, du tems que le Targum a été com-
pofé. hü Memra répond au Cachan.i , ou à la fageffe dont
parle Salomon clans le livre des proverbes 8c dans celui da
la faceflê. Philon , qui a vécu du tems de Jofus-Chrift , dit
que Dieu a créé le monde par fon v e rb e , 6c que ce verbs
invifible eft la vraie image de Dieu. Les Sroiciens 8c les
Platoniciens prétendoient que tout a été fait par le /oço.s ou la
raifonSc la fageffe divine. XV II . 23. è. Pour éluder l’autorité
des parnphraftes en faveur de la divinité du Verbe , Grotius a
prétendu que Dieu avoir produit, félon les Juifs, un être
fubaltcrne, dom il fe fervit pour créer l’univers M le Clerc
D D D D D d d d d d ’