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fcrpcns, & c. qu'on a protenclii avoir fubi le meme changement.
Ibid. 469. rf. La péti irication de quelques animaux marins
ou de quelques-unes de leurs pai d e s , 'cA un f.iit beaucoup
mieux couA.ité. iMais l'on ne doit cepcuJaiu pas donner
le nom de pétrification à toutes les coquilles ou corps marins
qui fe trouvent dans le l'em de la terre. Il leroit à propos
(le dillinguer même les pierres qui font venues fe mouler
clans l’intérieur de ces corps, ék les iuerullitions pierreufes
qui fe forment à l’entour de quelques liibllances, des vraies
pétrifications. On ne peut non plus donner le nom de pétrifications
, ni aux empreintes qui fe trouvent fur quelques
pierres, ni aux pierres à qui des circonfiances fortuites ont
fait prendre des formes bifarres. Quelles font les vraies pétrifications.
Ibid. b. Exemples de certains fruits à coquille
pétrifiés. Quelques namralitlos ont cru que la counoifîaiice
du tems que la nature emploie à pétrifier une fubftancc ,
fervoit à faire connoUre rantiqiiité dti monde, mais il pa-
roit que cette voie fevoit très-peu lùre. Ibid. 470. u.
Pctrijicjcion, différence entre la lapidification & la pétrification.
IX. 284. a. Immenfe variété Ck qtiaïuiié de pétrifications
foPnles. Suppl. H. 627. b. Origine des pétrifications
félon Henckel, Suppl. IH. 93. .2. felon Linnæus. 94. u. Leur
dirtribiiiion. 96. u. Ouvrages à comulter fur l’origine des
pétrifications. 97. Efpece de pétrification formée par tine
limple croiite pierreufe. V l i l . 6^7. b. Afiroïtes pétrifiées.
1. 779. rf. Didorentes efpcces de pétrifications appellees con-
chites, III. 804. b. Encrimis. V . 634. u. Ichthyolite. VIII.
482. b. Dent de lamies. IX. 229. b. Ornitholites. XI. 65S.
û. Ttiy.iii chambré. XVI. 771 . u. Zoolite. X VII . 744. u.
Cornes d’Ainmon. A m.mon. Feuilles pétrifiées. Suppl.
111. 32. b. iiibftanccs des pétrifications qui repréfencent les
empreintes de végétaux ou d’animaux. VII. 633, a. Village
de L y b ie , que Us anciens croyoieiu avoir été pétrifie. Suppl.
III. 192. b. Dei’criptioii d’un pays pétrifié , dans le défert de
IBarca. Suppl. IV'. 209. .2. Autres pays d’Afrique où l'on trouv
e des pétrifications remarquables. Ibid. b. Pétrifications qui
fe trouvent dans l’ifle Maurice. Suppl. III. 668. b. Ourfins
de mer pétrifiés. Suppl. IV. 2 tz . .1 , i>. Pétrifications repré-
fentées, vol. VI. des planch. Rcgne minéral.
PÉTRIFIER, ( ft.2f. ) lac d Irlande qui a la propriété
de pétrifier les corps qu’on y jette. IX. 699. b. Fontaines
de la Natülie, dont rime pétrifie , ik l’autre diifoiit les pierres.
Suppl. II. 10. *2. Fontaine pétrifiante à Clermont. 466. b.
Rutileaii en Angleterre qui a la vertu de pétrifier U houx.
Suppl. U l. 460. >2.
P É T R IR , ( Éü2i/*222^. ) but du pêtrifTage. Comment fe forment
les yeux du pain. Cattles de ces bulles qu’on voit fe
former à la pâte en la peirilfant. XII. 470. b.
Pétrir du levain. Suppl. III. 734. a , b. Ce qu’on doit
ob fe rv e r, pour que le pain fuit aiifh blanc qu’il peut l’être.
■ 738. <2. Toyrç Path.
PÉTROiiUSLENS, ( Hifl.ecd. ) hérétiques qui parurent en
France veis l’an 1:26. Chefs de cette fe éle , auiri appellee
HcmicUns. Voyc:^ci mot. Erreurs desPétrobufiens. Ces hérétiques
aceufés de Manichéifme. Branche de cette feéfe nommée
CoccrCiiiix. XII. 470. b. Voyi^CQ mot.
PETRO-JUANITES , { Hiji. ecd. ) l'eéiaires afTez obfcurs
du douzième iiecle. Erreurs de leur chef. XII. 471. a.
P É TR O L , {_/Jiil.ujt. ) huile minérale. Robes trempées dans
le péirol qui cauferent la mort d’Horcule , Sc celle de Glaii-
cée. Njciirc infiammublc du pétrol ou napthe de Babylone.
Noms du pétrol chez les anciens. Etymologie du mot napthe.
Efpeces de naphtes dont U eft parlé dans l’écriture. Celui
dont les murs de Babel ctoient bâtis. XII. 471. a. Noms que
les Grecs 6c les Latins ont donnés an pénol. Scs noms dans
les auteurs modernes. Le pétrol eft une huile naturelle. On
en trouve aux Indes , en A fie , en Perfe , & c. Abondance
de cette huile dans le Modénols. Ibid. b. Celle qu’on retire
près du village de Gabian, dans la Guyenne. Maiivaife qualité
de celle qu’on retire près de Clermont en Auvergne.
Examen du pétrol de Modenc. Trois clifférciues fortes de
pétrels qui coulent près du mont Gibbiiis , dont les Italiens
n’envolent hors de chez eux que la plus maiivaife, ik même
en la falfifiaiit. Odeur forte de ces pétrels. Obfervations de
M. Bouldiic fur ces huiles : leurs diverfes propriétés. Ibid.
472. a. Rêf’.iltac de leurs dlAillations. Du pétrol de Plaifance :
lieu d’bii ou le tire. Comment on s’y prend pour fe le procurer.
Ibid. b. Origine du pétrol. Examen du prétendu pétrol
d’Angleterre. Comment on fépare cette matière bitu-
mineufe de la pierre qui la contient. Son ufage. Choix à
faire dans les d'ivers pérrols, particuliérement en médecine.
Ibïd. 473. a. Autcius fur le pétrol. Ibid. b.
Pétrol. Huile de pétrol en Altâce. I. 760. b. Efpece de
pétrol appelle huile de Gabian. VII . 413. a. Sources du pétro
l de Modene. X VII . 696. a. Voye:^ N a ph t e .
P ETROMANTALUMy {Géogr.) polition de ce lieu (t-
Ion rifméraire d’Aiuonin. C ’ellMagni ou Magni-tot dans le
.Vexin français. IV. 312.^.
PETRON E, ( Ptironiiis Arbiter ) obfervations fur ce poète
P E U
Si fur fes ouvrages. X. 157. b. XVI. 364. b. 363. a. Dépenfe
qu’il fit pour acquérir un vafe myrrhiiJ. X V I .8 3 3 .E
P E IR O N IA , loi. IX. 667. b.
P E T R O a , {Robert) ingénicur.5K/’p/.lII 840.4.
P ET S, (Gétigr. ) ville de baffe Hongrie. Etat floriffant où
elle fe trouvüit autrefois. Sa décadence. Suppl. IV^. 312./'.
PETTEl.A , ( Mufiq. une. ) la mélopée divifee en trois parties
, appellees par les Grecs lep/îs , mixis & chrefes ou pet-
ici.i. Définition de ccitc derniere. Etymologie du motpetteia.
XII. 474. <2. V o y ez ce meme article dans le Suppl.
P E T T Y , ( Guillaume ) écrivain anglois : Ibn arithmétique
politique.!. 678. b. Obfervations fur fa vie 6c fes ouvrages.
XIV. 3 33-i’. 336. .2.
PÉTUL.A, ( Géogr. ar.c. ) village d'Iialic. Il occupe la
place de l'ancien village oii naquit Virgile. Eloge du caraitere
moral de ce poète. XII. 474- a.
P E TU N T SE , {Minéral.&Arts) caraéleres de cette pierre
dont les Chinois fe fervent pour la porcelaine. Foyei^OK-
CELAiNE. Pierre femblable trouvée en France. On pofl’cde
aiiffi dans le royaume une terre de même nature que le
kaolin, que les Chinois mêlent avec le pétimtfe pour la com-
pofition de leur porcelaine. Elj)ece de pierre a chaux qui
rcffemble extévieurement au pétiintfe. Caraélcres qui le u
diffinguent effentiellement. Erreur de M. H. T . Scheffer fur
le pétimtfe.XII. 474.
Pèiunife. Coinparaifon du grès 6c du pètuntfe. XIII. 119. a.
Article fur cette forte de terre. 107. a.
PEU , ( Langue franc.) obfervations fur ce mot. I. 734. a.
P EU C ED A N E , ( Botan. ) carafteres de ce genre de
plante. Ses efpeces. Dcfcripcion de l’efpecc la plus commune
qui eff la peucedane d’Allemagne. Lieux où elle croît.
Propriétés & nfages de fa racine. Xll. 473. 4. Voye^ Q ueue
DE Po u r c e au .
FEUILLES , {àlamonnoie) efpeces cffajrées pour conffa-
ter le tin e de la fonte. Quatre dift'erens eliais pour chaque
fonte. XII. 473. b.
PEU PLE, (Gtiuv. politiq.) rang diffingué que fenoit le
peuple, chez les Grecs & les Romains , dans les affaires
publiques. Il einroit à milliers dans Rs valfes theatres de
Rome & d’Athenes. Il n’efl pas ahfolument fans pouvoir
dans quelques-uns de nos goiivernemcns modernes. XIL
473. b. Autrefois enF ranc e,le peuple étoit regardé comme
la partie la plus utile , la plus précieufe , ik par conféqueiu
la plus refpeilable de la nation. Les idées ont change ,
même la clalfe des hommes faits pour compolcr le peuple,
fe rétrécit tous les jours davantage. Les gens de loi , les
gens de lettres, les arciffes, les ncgocians, les financiers,
fe croiroiem fort deshonorés aujourd'hui, d’être confondus
avec le peuple ; Sc par leur maniéré de v ivre & leurs
moeurs, ih ont pris grand foin de s’en diAinguer. Portrait
des hommes qui compofent ce que nous appelions le peuple.
Ibid. 476. 4. Quelqu’un a ofé affurer que de tels hommes
ne doivent point être à leur aife , ü l’on veut qu'ils
foient induArieiix & obeiffans; maxime d’ un politique, infâme
amant qu’elle eA faiiffe. Q ui ne voit au contraire,
qti’accüblés par les taxes , ils tomberont dans le découragement
& lé borneront au foutien d'une vie toujours abandonnée
fans aucune efpece de regret ? Quant à l’obéiffance,
on ne trouve dans l’hiAoire aucun irait qui prouve qu’un
peuple à fon aife ait été moins fournis aux loix , 6c au prince
qui le rend heureux. Ibid. b.
Peuple. Ce que les Celtes entendoient par ce mot. Suppl.
II. 286. b. Premiere ciivifion des anciens peuples du monde.
Suppl. III. 482.4. Trois fortes de peuples; les cluff'eiirs ,
les pafteurs & les agricoles , voyez ces mots ; mettez au
rang des chaffeurs, les pécheurs ou ichthyophar.es , coii-
fiihcz leurs articles. D e la population de ces dift'éreiis peuples.
Suppl. I. 31. 4. Du caraélere des peuples, voye^ C a r
a c t è r e . Avantages qu’un peuple peut retirer de la culture
des beaux-arts. Suppl. I. 389. a. C ’cA dans le peiqile
que refide effemiellemeiit la fouveraineté. I. 898. a , b , 6cc.
VII. 789. 4, b. Du peuple dans les démocraties. IV. 816.
b , 8cc. Examen de la quefiion, fi les maglArats appartiennent
au peuple, ou le peuple aux magiffrats. V . 339. a.
Par tour où le peuple aime fon pays , refnefte les lo ix , 6c
vit Amplement, il rcAe peu à faire pour fon bonheur. 344. 4. Moins un peuple eA éclairé , plus il eA ftifceptible des
foibles de l’efprit ; plus un peuple eA p o li, plus i! eA fiif-
ceptible des foibles du coeur. VII. 27. b. Le pouvoir fou-
verain retourne toujours au peuple dont il eA émané. 789. 4. Le bien du peuple doit être le premier but de tout gouvernement.
790. 4 , b. Philofophes qui ont cru que la v é rité
n’étoit pas faite pour le peuple. XII. 963. a. Diverfes
raifons qui engageoient les légiflateitrs 8c les pliilofophes à
laiffer le peuple dans l’erreur. Ibid. Capacité naturelle qu’a
le peuple de difeerner le mérite. XIV. 152. 4. Si le peuple
peut fc fouffraire à l’autoritc d’uii tyran. X V I. 783. b.
fl le peuple a jamais droit de punir fon prince ou fon fouve-
rain. X v ll .6 2 6 .4.Le falut du peuple eftla loifuprême. 838. b. ‘ P euple
P F I
P euple romain : phbs romana, ( Hifl. rom. ) en quoi il
cofiiffoiu Les habitans de la campagne tenoient le premier
parmi te peuple. Occupations du peuple de la ville.
La populace de Rome , qu’il ne faut pas confondre avec
le peuple proprement dit, ctoient des vagabonds , toujours
prêts à exciter des troubles 6c à commettre des crimes. XII.
477. n. P euples , ( Géogr.) voye^ N a t io n , H um a in e espece.
Pe u p l e , ( /4rdi4. ) XII. 477.4.
PEUPLIER, ( .5of44. ) caraiSeres de ce genre de plante.
XII. 477- P e u p l ie r , (/4rd//2.) defeription de cet arbre. XÎI. 477.
a. Terreiiis & pofiiions qui lui conviennent. Maniérés de le
multiplier. Comment on le multiplie de bouture. De la taille
du peuplier. Ibid. b. Qualité 6c ufage du bois de cet arbre.
Suc vilqueux du peuplier qui fen en médecine. Différentes
efpeces ou variétés de peupliers, i. Le peuplier noir. 2. Le
peuplier noir , que l’en nomme communément Vofter blanc.
3. Le peuplier noir de Lombardie. 4. Le peuplier da Canada.
Ibid. 478. 4. 3. Le peuplier noir odorant, le bau-
mier , &c. Ibid. b. 6. Le peuplier noir de la Caroline. 7. Le
peuplier blanc à larges feuilles. Ibid. 479. a. 8. Le peuplier
blanc à petites feuilles. 9. Le peuplier blanc à petites fcuil-
ies panachées. 10. Le tremble, i i . Le tremble à petites
feuilles. Les deferiptions de ces différentes efpeces font accompagnées
d’oblervations fur la maniéré de les cultiver 6c fur
leurs ufages. Ibid. b.
Peuplier. Son caraflere générique. Enumération de douze
efpeces de peupliers. IV. 3 13.4, Lieux où ils croiffeiit.
Leur defeription. Leur culture , qualités & ufages. Ibid. b.
Peupiur. Propriété qu’il a de produire des champignons.
III. 83. 4. Culture de cet arbre en pépinière. XII. 323. a.
Sa multiplication de bouture. Suppl. IL 48. 4.
P e u p l ie r , {M at.medic.) Peuplier noir. Ufage qu’on tire
en médecine des yeux ou bourgeons de peuplier. XII. 479.
b. Compofition de l’onguent populeum. Son ufage. Médica-
mens oIficin.'.ux à la compofition defquels cet onguent eA employé.
Ibid. 480.4.
l^EUIl , Frayeur y Terreur, {Synon. ) différence entre
ces mots d.insleur fignification & leur ufage. Heureufe application
de ces mots à divers tiatts de l’hiÉoire romaine. XII.
480.4.
P eu r , Alarme , Terreur , Effroi , Frayeur , Epouvante ,
Crainte, Appréhenjîon, ( Synon. ) I. 277. b.
P eur , ( Médcc.) fymprômes de la peur. X V . 32. a. Danger
de la peur dans un enfant. V. 399.4.639. b.
Peu r & Pâleur, {Myth. Medail. Lut. ) divinités qui avoient
des temples chez les Grecs 6c les Romains. A quelle occa-
fion le roi Tullus leur confacra des autels. Deux médailles
où ces divinités font repréfentées. Effets de la peur. Lucrèce
applique ingénieufement à la peur les mêmes effets que Sapho
attribue à un violent amour. X ll. 480. b.
P e u r , {Myth.) chapelle confacrécàla peur dans Lacédémone.
V. 774. h. Pourquoi les Romains lui avoient confacréun
temple. VIL 466. b.
PEUTIAS , fculpreur ancien. X IV .823.4.
PE'WTER , ( Méiall. ) alliage doutl’étain faitla bafe. Mon-
noie de Pewter trappée par Jacques II. Autre compofition d’étain.
XII. 480. b.
P EU X , ; f , ( Z4Hg. yr42?c. ) obfervations (iir Je peux Si je
puis. XVII . 318. b. 3 19.4.
PEYER , {/.Conrad) fon ouvrage fur la rumination.
XIX. 436. 4. V o y ez fur fes ouvrages, I. 400. b. Suppl.
IV . 3<;2.i.
PEYRERE,(//Î24c ta ) fa relation du Groenland. VII. 93 i . i .
PEYRESC , { Nicolas-Claude-Fabri , feigneur de ) voys^
P.îIRESC.
P E YRO N IE , {François Gigot de la) anatomlAe. Suppl.\.
408. 4. Son fentiment Air le lieu de l’ame. I. 342. a. Ses
obfervations fur le corps calleux. Suppl. IL 140. a , b. Eloge
de cet anatomlAe 8c de tout ce qu'il a fait pour la gloire de fon
art. X. 689. i.
PEZELIUS, ( CliriJJophe) théolog'ien. XII. 734. b.
P ÉZÉN AS , {Géogr.) voye^ PÉSÉNAS. College tenu par
les prêtres de l’oratoire. Obfervations fur le poète Jean Sar-
razin, mort dans cette ville. S'«/»/»/. IV. 314.4. Elle eA la patrie
du P. Polinier. Ouvrage qu’il a publié.
P E ZG A L LO , poiffon-coq y {Ichthyol.) defeription de ce
poiffon do la mer de fud , que les François appellent demoifclle
ou éléphant. XII. 481.4. Voye^ DEMOISELLE.
P EZRO N,( P jü/) fa chronologie.III. 394. a. Obfervations
fur ce favantdc fur fes ouvrages. VIII. 13 1 .4. P F
PFEFFERS, {Géogr.) abbaye de la Suiffe. Source d’eau
thermale près de cette abbaye. Tems de l ’année où elle celle
decouler.XII. 481.«.
P F IN , ( Géogr.) ville de Suiff«. Place que Iss Romams
Tome II,
P H A 429
y avoient bâtie. Monumens d’antiquité qu’on y a trouvés.
ÎDifféreiis maîtres auxquels elle a app.trtcnu. XII. 481.4.
P FORT ZHEIM, {Géogr.) ville d’Allemagne. Obfervations
fur le lavant Jean Reuchllii, né à Pfortzheim , 8c fur fes
ouvrages. X l l .481.4.
PFULLINGEN, {Géogr.) ville d’Allemagne en Soiiabe.
Objets d’hiAoirc naturelle qu’on remarque dans fon bailliage.
Suppl. IV . 314. b.
PfuUingcn.Grotiç fameufedaiisfon voifinagc.XI.67.é. P H
VH , {Gramm.) \<2 ph,\<i v , $c l e / , font au fond une
même lettre : les Grecs ne prononçoient le ph qu’avec af-
piration. VI. 341. a. Comment les Latins diAingiioient l e pk
afpirc de l’/qui ne l’étoit pas. Ibid.
PHACÉÈ , qui ouvre , {Hifl.facr.) fils de Romélie , général
de l’armée de Phaceias , roi d’Ifraël, qui ayant conf-
piré contre Ion maître , le tua dans fon palais , &c fe fit
proclamer roi. Principaux événemens de fon rcgne. Suppl. IV. 3M-É
PHÆ A C IE , ( Gf'egr. 4nc.) îAe de la mer Ionienne, aujourd’hui
Corfou. Du tems qu’Alciuoüs regnoit dans cette
iA e ,la brillance jeunelTe n’y rcfpiroit que la volupté. Corn-
paralfon que fait Horace des dclbrdres des Romains avec les
moeurs de courtifans d’Alcinoüs. XII. 481. b.
PHÆ S TUM y ( Géogr. anc. ) ville de l’ille de Crete. .A.11-
tres lieux de ce nom. C ’eAàPhæAe de l’iAe de Crete que naquit
Epiménide. Comment quelques auteurs expliqu.m la fable
de fon long fommeil. Epiménide regardé par les Atliéniens
comme le favori des dieux. Lettre d’Epiménide à Solon. Ob-
fervation fur fes ouvrages. Vers de ce poète cité par S. Paul.
XII. 482. 4. Epiménide mis par quelques-uns au rang des fept
fàges. Autres auteurs anciens du même nom. Ibid. b.
PHAÉTO N , ( Myihol. ) fttsdu Soleil Si de Cllmene. Vers
d’une tragédie d'Eiirypide fous le nom de P/i4«.'i>/i, traduits
par Defprcaux. E.xpllcation de la fable de Phaéron parles mythologues
moraliAcs. Explication hiAorique de la même fable.
XII. 482. É
Phaéton, lieu où il tomba. V. 478. b.
PHAGÉD ENE , ( Chirurg. ) forte d’ulcere. Etymologie du
mot. Ces ulcères fouvent guéris avec la fiente des brebis.
Eau phagédénique ; maniéré de la préparer. V o y ez fon
ufage fous le mot E ju&l l’article M e r c u r e . Ükere phagédénique.
XII. 483. a. J-oyeçULCERE.
PHA LA IA , ( Chym. ) remede univerfe! felon Bafile Valentin.
Quel étoit ce remede. Ce mot employé dans un autre
fens par Rolfiukius. X ll. 483.4.
PFIAL.ANGE, ( Anat. ) partie du doigt. Defeription des
phalanges. X II. 483.4.
P h a l a n g e , / . ; , {A nm ilit.) defeription des phalanges
grecques. Philippe s’appliqua à en former un corps régulier.
Caufe de la défaite * de cette phalange par les Romains
dans la guerre contre Perfée. Ouvrage à confulter. XII.
483. b.
P h a la n g e , ( A n mille, des Grecs) longueur Sl hauteur de
la phalange. Suppl. IV. 3 t4- b. Ce ternte ne devint que fous
Piiilippe , le nom diAinflit d'un corps particulier. Ce qu’on
entendoit par former les rangs & les files. Ailes de la phalange
aufli nommée la tète 6c la queue. Centre , bouche ,
force de la phalange. Difpofition des gens armés à la légère
Sc de la cavalerie dans ce corps. Proportion de différentes
efpeces de troupes qui le compofoiem. Nombre total
de la phalange. Noms particuliers qu’on donnoit aux différentes
troupes que les décuries fervoieiit à former. Ib’d.
313. a. Defeription de ces corps de troupes. Dilochic. Te-
trarchie. Taxlarchie. Syntagme. Pcniacofiarchie. Chiliarchie.
Mérarchie ou Téléarchie. Phalangarchie ou phalange fim-
ple. Phalange double. Phalange quadruple, qui retenoit le
nom de phalange. PoAes dt-s principaux officiers 6c autres
chefs de la phalange. Ibid. b. Des diAniices ou intervalles.
Principales armes de la phalange. Qualités qu’on exigeoit
des décurions. Ibid. 316. a. Des foldats qu’ils plaçoient au
premier 6c au dernier rang. Difpofition des fix rangs de
piques de la phalange macédonienne à laquelle elle dut cette
force étonnante qui la caraétérifoit. De remploi de ferre-
file extraordinaire. Soldats armés à la légère qu’on plaçoic,
en avant du front fur les ailes ou la queue. Noms des
troupes particulières dont la réunion fornioit le corps entier
des vélites. Ibid. b. Officiers de ce corps. Phalange oblon-
gue ou tranfverfe, oblique, droite, amifiome ou à deux
fronts par la tète 6c par la queue. Ufages de cette dernier®
ordonnance. Phalange ampliiflome ou à deux fronts par les
flancs. Quel en étoit l’objet. Phalange doublée amifiome.
Cas où l’on employoic cette difpofition. Ibid. 317. a. Phalange
doublée amphiftônie ou périAome. Son ufage. Phalange
homocoftome. Double phalange homocoflome. Phalange
hétéroftome. Ibid. b. Phalange creufe ou recourbée en
avant. Son ufage. Phalange recourbée en arriéré. But d«
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