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RkpoS , ( Tigris. ) n6ccfl‘ité pour les terres 8c les vég étaux
(le le rcpoler. X IV. 140.
Repos , échappcmcni à , i^Hüdog.') Comment s'opère la
fufpenfion du mouvement de la roue de rencontre dans les
échappemeiis à cylindre. X IV . 140. a. Autre échappement
à repos , appelle échappement à virgule. Echappement à
ancre & à repos dans les pendules. Ibid. b.
K tPÜ SO IR , décoration d’architedure pour les procef-
Hons de la fête - Dieu. Nom ([u’oii donne à la troifieine cuve
qui 1ère à la préparation de l'indigo. Repofoir du bain dans
l’ancienne ardnteilure romaine. X IV . 140. h.
RE POUSSOIR, (C/iir.) inliruinent deüiné à arracher les
chicots des dents. Dcl'criptiou & ulage. RepoulToir d'arrète,
autre inhtumcnt dont on voit la del'cription au mot Can-
NULE. X IV . 141. a.
Repoussoir , ( Terme d'ouvriers 6> nrlif. ) Dcfcription 8c
nl'ages des innniiucns de ce nom. X IV . 141. a.
Repotißoir, tenue de bijoutier , de gainier, de maréchal-
Icric, & de peiiitmc. X IV. 141. b.
R E PREND RE, Reprinunder , (^Synonym.') Différences
«bas la fignificntion ik l’iiiage de ces mots. X IV . 141. h.
Reprendre , figuifications de ce mot employé dans quelques
arts & métiers. X IV . 141. b.
REPRÉSAILLES , ( Droit politiq. ) Q uel ell le but de
cette forte tVhoflilité. Sentiment de Grotius fur le droit de
repréfailles. Ou prétend généralement que ce droit cft une
fuite de la coiillitution des fociétés civiles , & une application
des maximes du droit naturel à cette conllitution.
Raifons qii'oii en apporte. X IV . 142. a. Claiifes qu’on met
aux repréfailies. Il n’y a que le fouverain qui puiffe les exerce
r légitimement, li laut que le tort qui les occafionne foie
confidérabie & manifefle. Il n'y faut recourir qu’après avoir
tenté toutes les voies amicales polfibles. Les fujets qu’on fai-
fit par repréfailies ne doivent point être maltraités. Comment
on doit ufer des biens failis par repréfailies. Quelles
font les perfonnes qui ne doivent jamais être objets de re-
préfailles. Sentiment de l’auteur contre l'ufage de ce prétendu
droit. Ibid. b.
R eprésailles , lettres de ^ ÇDroit politiq.') X IV . 14^. a.
Voye:^ LETTRES. IX. 426. a.
REPRÈSENTANS , {^Droit polit. HIß. mod. ) Dans un état
defpotique , le chef de la nation eff to u t , la nation n’ell
rien. Tels font les gouvernemens de l'Afie. Mais en Europe ,
les habitans plus belliqueux que les Afiatiques , femireut
lie tout tems l'iitilicé qu’une nation lut repréfentée par quelques
citoyens. Origine des affemblées connues fous le nom
de diete , états généraux , parlemens , & c. Repréfentans clans
les états démocratiques , ik les monarchies. XIV. 143. ,j.
Corps des repréfentans en Angleterre, en Suède , en A llemagne.
Affemblées nationales qui repréfentoiem autrefois
la nation françoife. Forme de gouvernement des anciens
Germains. Origine de tous nos gouvernemens modernes.
Source de cette prétention de la noble/îé (jui s’arrogea
long-tems le droit de parler, exclufivement à tous les autres,
2U nom de la nation. Ibid. b. Introduilion du clergé aux
affemblées nationales. Oppreflion du peuple fous l’ancien gouvernement
féodal. Ce ne fut que iorf^que les rois eurent
long-tems fouffert des excès de la nobleffe , 8c des einre-
prifes du clergé , qu’ils donnèrent quelque influence à la
nation dans les affemblées générales. Amélioration des gouvernemens
depuis cette époque, 144. ij. Fondés d’abord
par la force, ils ne peuvent pourtant fe maintenir que par
des loix équitables qui affurent les droits de chaque citoyen ,
& le mettent à couvert de l'oppreffion. Diverfes confulé-
fations qui montrent la néceiTité que le peuple ait des repréfentans.
Dans les états defpotiques , la nation ne peut
être repréfentée. Mais dans tout état modéré, il eff de l’intérêt
du fouverain qu’elle le foie. Ibid. b. Comment devroient
être compofées les affemblées nationales , pour être utiles
& Julies. Confidéraiions qui doivent y faire admettre le
clergé , la nobleffe , la magillraiure , le négociaii it & le
cultivateur. Ibid. 143. a. Si la conllitution d’un état per-
mettoit à un ordre de citoyens de parler pour tous les
autres, il s'introduiroic bientôt une ariffocratie fous laquelle
les intérêts de la nation & du fouverain feroient immolés
à ceux de quelques hommes puiflans, qui deviendroient les
tyrans du monarque & du peuple. Pour que le fouverain
connoiffe les befoins des différens ordres de l’éta t, il faut
qu’ils puiffent fe faire entendre par des repréfentans dont
les intérêts foient indivifiblemem unis aux leurs par le lien
des poffdTions. D ’ailleurs un état n’d l heureux que lorfque
le fouverain maintient entre les différentes claffes de citoyens
, un julle équilibre , qui empêche chacune d’entr’elles
d’empiéter fur les autres. Ainli chacune a droit d'expofer
fes befoins , ou de fe choifir des repréfentans qui les ex-
pofent. Ibid. b. Un repréfencant ne peut s’arroger le droit
de faire parler à fes confliruans un langage oppofé à leurs
in té rêts ; 8c ceux-ci ont toujours le droit de démentir 8c
révoquer des vegréfemans qui les trahiflenr. Un ambitieux ,
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un avare , un prodigue , un débauché , ne font point faits
pour repréfenter leurs concitoyens. Mais fi ceux-ci n’apportent
pas dans leur choix l’aitention la plus férieufe, ils invitent
leurs repréfentans à les trahir , & perdent le droit
de sen plaindre. Ibid. 146. a. Ajoutons que nul ordre de
citoyens ne doit jouir pour toujours du droit de repréfen-
ter la nation. Ibid. b.
Repréjeniant. Les anciens ne connolffoicnt point de gouvernement
fondé fur un corps légiflatif formé par les re-
prefentans d une nation, XIV. 1 30. b. Des repréfentans dans
la chambre des communes en Angleterre , voye^ C hambre
& Pakle.ment d'Angleterre. Repréfentans de l'empereur
& des princes à la diète de l’empire. IV. 974. a.
REPRÉ SENTAT ION d’une piece de théâtre. M. Hecle &
d’autres prétendent que c'cfl au théâtre feulement qu’il faut
juger d’une piece, & non à la llmple Icélure. XIV. i4 6 .f .
Repréfentauon. Plaifirs dont fe privent à la repréfentation
d’une piece les froids critiques & les vains raifonneurs. Suppl.
IV. 640. b.
Rcpréfeniation. Pieces qn’on fait repréfenter dans les colleges.
111. 636. a. IV. 692. a. XVI. 320. b.
ReprÉ-SENTAt ion , (Jurifpr.) en matière de fucceffion.
En quoi elle différé de la tranliniflion. En quel cas elle a
lieu. Eflets de la repréfentation. Ouvrages à confultcr. XIV.
146. b.
Rcpréfcni.uion, fuccejjlon par. XV . 60O. a.
Réprimander , ( i ’y«oH.) X IV . ly t.b . REPRISE, (j7«r/ypr. ) /vp/i/é d'inßance , lorfqu’im héritier
reprend une conteflation qui étoir pendante avec le défunt
A d c par lequel fe fait cette reprife. On reprend quelquefois
une caufe dans laquelle on écoit déj.à partie, lorfque
dans le cours du procès, on acquiert quelque nouvelle qualité
en laquelle on doit procéder. X IV . 147. a.
Reprife, lettres de. IX. 418. u.
Reprife, en fa it de compte, ce que le comptable a droit
de reprendre fur la dépenfe. X IV . 147. a.
ReprifedefieJ.KlV. a.8c f ie f de reprife. Ibid. b. ( royc{
V I . 714. b.)
Reprijes ,CQ que la femme a droit de reprendre fur les
biens de fou mari. Différence entre les reprifes & les conventions
matrimoniales. Autre fens du mot reprifes. X IV .
14-’ . b.
Reprise, ) La reiirife ell la troifieme partie d'un
compte. X IV . 147. b. Voye^ ce mot.
Reprise, ( Comm. de mer ) P'oyei Recousse.
Reprise, ( Muftq. ) Explication des différentes acceptions
de ce jnot. ICpriie dans les notes, la gtande & la petite.
Attention que doivent laite par rapport aux reprifes ceux
qui notent correffement. X IV . 147. i. 5«y/’/. III. 368 b.
Reprije , terme d’eferime, d’architeélurc, d’hydraulique,
(le jardinage, de manège, de fauconnerie, ikd u jeu du lanf-,
quenet. XIV, 148. a.
Repii/c d eff'al, h h monnoic. X IV . 148. a.
R E P R O B A F IÜ N , (Théolog.) Deux fortes de réprobations,
lune negative, l’autre pofiiive. Divers articles de
(loélrine fur la réprobation, regardés comme de foi dans
1 églife cacholiqtie. Ardde s fur la réprobation abandonnée
a la difpiite des écoles, i '’. Si la réprobation ell un aéle réel,
abfolu en dieu, ou une fmiple fufpenfion d’aéle. Sentiment
des tbomilles. 2". Quelle ell la caufe ou le fondement de
la réprobation négative , tant des anges que des hommes.
Réponfe des thomiffes. XIV, 148. b. Celle des défenfeurs
de h fcicnce moyenne. Celle des aiiguftiniens. Celle de
Calvin. Ibid. 149. a.
REPROCHES , ( /ar/y^r. ) Moyens des témoins, pour empéciier que le qjuu’ogne pnr’aojpoouftee cofonit ràe
leur depofition. Diverfes maximes de jurifprudcnce fur ce
fujet, foit en matière civile, X IV . 149. a. foit en matière
criminelle. Ouvrages à confultcr. Ibid. b.
R E P R O D U C T IO N , {H ifi.n a t.) obfcrvations fur la ré-
produélion des membres des écreviffes de mer & d’eau douce.
Ouvrages à confultcr. X IV . 149. b. Voye^ RÉGÉNÉRATION.
Reproduction animale , ( Phvfiq. ) animaux appelles
loop/iyies, qui ont plus de rapport avec les plantes que les
autres animaux. Phénomènes finguliers que préfentent les
polypes à bras, leur mukipHcation 8c reproduéUon. Suppl.
IV . 606. b. Animalcules découverts dans différentes infii-
lions. Du fiege de l'ame des polypes. Ihid.Coy. a. Simplicité
de leur organifation , qui rend moins étonnante la facilité
avec laquelle ils fe reproduifoiit. Précis des expériences
de M. l’abbé Spallanzani fur les reproduélions animales.
Orgamfation mcrvcillcufe du limaçon des jardins , connu
fous le nom d’efeargor. Ibid. b. Scruffure & ufage de fes
cornes. Singularités remarquables dans la régénération de
ces cornes , & même de la tête de l’animal , lorf(|ue ces
parties ont.été coupées. Obfcrvations fur une brochure
dans laquelle on a prétendu démontrer que MM. de Réaumur
& Trembley lé font trompés en regardant le polype
comme un véritable anùnal. Ibid. 608. a. Suite dos phéno-
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...Ciics que préfente Ja reprocluflion de i.i tête du lim.açon.
Régénir.iiion de la falamancirc aqua:l((uc. Cette régénéra-
lioii (lautaiit plus étonnante , (juc cet animal, d’une
llfuéiuic plus compofée cpie les iiiieétes , appartient à la
ci.dlJ des quadrupèdes, oc (e trouve organifé comme eux.
Ib/d. b. jMcrvcilles obfcrvées d.ins la reproduffion des ver-
icbics c»: (les autres parties dont fa queue cil compofée ;
particuliérement dans la régénération de fes jambes, de
Lin., os , de leur chair & de leurs vaiffeaiix. Ibid. 609. a.
Cette regeneration parfaite de quatre jambes Sc de la queue
lied (JUC 1 affaire de peu de jours. On peut en réitérer
loxperiente fur le même iiulivithi plulieurs fois confécu-
livcs. Preuve de la grande force reprodiiélive de cet animal,
Détails fur la manière dont on voit .s’opérer cette re-
jiroduélion , en quelque endroit qu’on coupe une jambe,
la reprodiiétion donne conffamment une partie égale 6c
feir.bl.ible à celle qui .a été retraiicliéc. Les mâchoires, les
dents 8c les pièces qui les compofent fc régénèrent avec la
meme Incilité 6e précifion que les extrémités. Ibid. b.
Aep.-oduclio/i (les os des grenouilles, crapauds, falaman-
tlrcs, de ceux des chiens, des pigeons 8c des hommes. Suppl.
l y . 943. />_94y. a. Age auquel la force rcproduélrice effplus
.active dan.s les animaux. 943. b.
R E P R O U V E R , [C rn tq .fic r .) .acceptions de ce mot dans 1 écriture. X IV . 130..?.
RHPTILES, { I lifi.n a t.) découvertes que les naturalides
ont laites fur le mouvement progreffif des reptiles. X IV . 130.
Oblervation liir le mouvemcm 8c la vie queparoiffent con-
ferver les punies coupées de ces animaux , long-tems après
leur léparation. Ibid. b.
_ Reptiles, plantes ik fruits qui rampent à terre, ou fe marient
a <i autres plantes. X iV . 1 30. i. Reptiles repréfentés vol. VI
des planches, Rcgnc animal, planclic 27 8c 28.
^ R E PU B L IQ U E , {Gouvern. Roliciq.) républiqucdcmocra-
tique , ariffocratique , fédérative. Républiques anciennes les
plus eéiebres. Les anciens ne connoilfoicnt point le gouvernement
fondé fur un corps de nobleffe, ni le gouvernement
fondé lur un corps légiflatif formé par les repréfentans d’une
nation. Avant que les Romains euffent englouti toutes les républiques
, il n’y avoir prelque point de roi nulle part. XIV.
150. b. Emploi que les riches failbicnt de leurs biens dans les
républiques grecques. Des républiques modernes. Dans celles
d Italie , le peuple cft moins libre que dans les monarchies,
8c le gonvcrnemenc a hefoin pour fe inaimenlr , de moyens
aiiffi vioiens que le gouvernement des Turcs. Dans une grande
république, il y a peu de modération dans les cfprits ; le bien
commun y cft facrifié à mille conflderations, Caufe qui fit
fubfiftcr fl long-tems Lacédémone. Objet de l’ambition d’Athe-
iies 8c de Lacédémone. Maux à craindre dans une république.
Jbid. 1 31. rf.
République. Idée que les anciens attaclioicnt au mot ref-
publica. X IV . 1S6. a. Examen du femiment de Momcl-
qnieu , que la verni eft le principal reffort des républiques.
VIII. 288. b. D e la vertu dans les anciennes républiques
grecques. XVII . 839. b. Efpeces de paffions qu’il faut exciter
dans les gouvernemens républicains. V l l l . 287. a. Principes
de l’amour de la patrie & tic la pureté des moeurs
dans les citoyens. 289. a. Pourquoi les vertus font plus
éclatantes dans les républiques que dans les antres gouver-
nemens. Ibid. b. Des moeurs de la république. X. 6 1 1 . b. Autorité
que les peres doivent y exercer fur les cnfaiis. XIII.
236. a. D e la frugalité dans la république. V i l . 335. h.
Du principe d’égalité. IV . 817. b. 818. a. V . 413. b. La
république n’eft une que dans le cas du droit univerfel
aux premieres dignités. V IL 849. a. L’envie cft la ruine des
républiques. V . 733. a. Des graces dans les républiques.
XII. 920. b. 921. a. Des féditions dans les gouvernemens
populaires. X IV . 886. h. Un petit état doit être républicain
, de même q^n’un peuple qui habite un pays peu fertile.
IX. 337. a , b. Cependant l'autenr de l’article OEconomie
fo l it iq u e , prétend que le gouvernement républicain n’eft
point fait pour l’homme. XI, 380. é. Faux principes fur Icf-
qucls les premieres républiques de l’Europe furent fondées.
Ibid. Défaut du dilemme par lequel un philofophe vouloit
prouver qu’il ne falloic point fe mêler des affaires de la république.
IV. 1006. b.
République d'Athènes , ( Gouvem. aihcn. ) commence-
niens de cette république. Précis de riùftoire d’Aftienes jiif-
qu’au tems où elle hic occupée par les Turcs en 1433.
X lV . 131. b. Etat préfent de cette ville. Tableau du gouvernement
de l’ancienne Athènes. Ibid. 1 32. Divers genres
de magiftrats (le cette république. Symboles de la grande
magiftrature. Princes fouverains qui achetèrent le droit de
bourgeoilie chez les Athéniens. Affemblées du peuple. Sénat
des cinq-cens. Ibid. b. Formalités 8c cérémonies obfcr-
vecs dans les affemblées générales. Comment fe formoituii
decret. Jugement des caufes criminelles. Ibid. 133..L Con-
fideration dont les orateurs jouiffoient dans Athènes. Couronnes
donc les At/iéniens récompenfoien: ceux qui avoiem
Tome //,
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I rendu quelque fervicc important à l’état. Couronnes (jiie les
I peuples étrangers envoyoienr par reconnoiliânee à quelque
titoyen d’Acheiics. Revenus de cctie république du tems
de Démoftiiene. Son commerce maritime. lb:d. b. P.iffage
de Xenophon lur ce flijet. Décadence de cette répubiietue.
/i’ll/. 134. a. l'article ATHENES.
R i-PUBLIQUE rom.r.nc, ( Gouvern. de Rome) précis des réflexions
de M, de Morndquieu fur les caufes de hK^randeur
^ de la decadence de cette république. XÎV. 134..: , b. Foyer
Ro.ME 6- IlffMAINS. ^ ^
Ré p u b l i q u e , (Get/v. PoTulq. ) maniéré d’affo-
ciarioii qui a tous les avantages intérieurs du goiiveriie-
ment républicain , & la force cxiévicurc du inonarebique.
Les affüciations des villes étoient autrefois plus néceffaircs
qu’elles ne le font aujourd'hui, Avain.age fie certe forte de
république pour le maintenir dans fa granfleur , fans que
rintérieur fe corromjie, X IV . 138. b. R.'puNique fédérative
d’Allemagne. Oblérvations fur celle de Hollande, 8c fur
raneieime ré])ubliqiie cleLycie , qu’on peut coiifidérer comme
un modele de belle république fédérative. H.:rangue finf^u-
llerc par laquelle un envoyé do Byfance engagea les Atliéniens
.à contraifter avec fa lépnblique une alliance lédérative contre
Piiilippe. Ibid. 1 59. a. Foyc^ Confédération.
RLPUBL!QUE./r Platon , ( Gouv. Politiq. ) moyen de la réa-
liler à jrlufieiirs égards. XIV. 139. b.
République de Pl.iiori. Etat tlcs célibataires dans cette république.
II. 802. Pourquoi les poètes en étoient bannis, 111. 204. a. Le mode lydicu en étoit auffi exclus. Suppl. 111.
817. U. Plotin voulut la réaiifer , mais l’empereur Galien ne
le lui permit pas. V, 273. b.
R É PU D IA T IO N , ( Jurifpr. ) de la répudiatioi'l d’une
femme. Répudiation d’une fucceflion. X IV . 1 39.f>.
Répudiation , ( Droit canon ) exemples de répudiation
dans le treizième lieclc. Claufe fmguliere dans le contrat de
mariage de P ierre, roi d'Aragon , de l’an 1204. XIV. 139,. b.
Repudiation , ( Crhiq. Jacr. ) mot fynonyme à divorce.
Préceptes de notre (âuvetir touchant la répudiation. Il paroit .
que la plupart des pcrcs ont mal entendu ces préceptes. X iV .
i î 9._i.
Répudiation, lettre de, ( Crhiq.fier.') loi de Myi'fe fur
ia^ répudiation. Notre fcigneiir a dit que cette loi fut donnée
aux Jiufs à caufe de la dureté de leur cccuv. (-c qu’on
doit entendre par ccuc dureté de_cccur. Le privilege de
donner la lettre tic répudiation n’etoit accordé qu’au mari.
Cependant Salome , foeur d’Hcrode, s’arrogea cedroit contre
fon mari Coftalîare.XlV. 160. a.
Répudiation, { I lifi. rom.) celle par laquelle les fiançailles
cliez les Romains pouvoient être rompues. Caufes
de divorce admifes chez ce peuple. Premier exemple de
divorce. X IV . 160. a. Képonfe d'un Romain à fes amis qui
lui reprochoient d'avoir répudié un« femme belle , flige , féconde
, &c. Formules du libelle de répudiation, & du libelle
de divorce. Ibid. b.
Répudiation. Difference que les Romains mettoient entre
divoriiuni 8c repudium. Formule ancienne du repudiurn. rV.
1083. />.
RÉPU D IÉ , (/«Xypr. ) femme répudiée. IV. 1083. h. Les
fomme-s romaines répudiées pour adultere dévoient porter
la toge des hommes. X V I . 369. a. bucccffion répudiée. X V .
600, a.
RÉPUGNANCE , X/Nijp.tt/nc, Haine, Avcrfion,(^Synon.')
1.3 II. U.
PiÉPULSIF , ( Phyfiq. & Médian. ) force réptilfivc. Les
obfervaiions ne permettent point de douter qu'elle n’exiffe
quant à fes effets. Force réptilllve des rayons de lumlcre
nipérieure à celle de tout autre corps. Caufe de leur viteffe inconcevable.
XIV. 160. b. L’élafticité eft , felon Newton , tmc
fuite (le la répulflon. Ibid. 161. a.
RÉPULSION ; où Pattraffion ceffe , l.i rcpullion commcnce.’-
Exemples de répulflon, felon quelques phyfleiens. Dans plti-
fleurs phénomènes, la répulflon feinble pouvoir s’expliquer
par une attraiftioii plus forte vers le côté oit le corps paroit re-
pouffe. XIV. i6 i .d .
Répul/ion confiderée comme princljie d’expanfiblliré. V I .
274. b. Répulflon de raimant. 1. 213. b. De la réptilfloti
produite par le fluide éleftrique. V I . 279, b. 617. b. 621.
a , b. 622. a. Foye^ ElecTRICITÉ & ElECTRO.METRE.
R É P U T A T IO N , Confidération, (Synon.) différence d’i-
déesque donnent ces deux mots, felon madame de Lambert.
X IV . 161. <z.
Réputation, {Morale) c’eft une forte de problème
dans la nature, dans la pliilofophie, & dans la religion ,
que le foin de fa propre réputation. Cependant la contrariété
des maximes que nous tirons de ces trois l'ources n’eft
qu’apparenté. Nous ne devons point naturellement être in-
fciiflbles .à l’eftime des hommes 8c à notre honneur. Mais
nous devons être indiftérens à l’honneur que chaque particulier,
conduit fouvent par lapaffionou la bifarrerie , accorde
ou refufe à la vertu de quelques-uns, ou à la nôtre ea
I l l ü i i
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