78z T L A T O G
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enols affe£lint d'étalcr aiifTi des tirres longs & taAueux. o.
Tuns des princes exprimés dans les médailles frappées
en leur honneur. IX. 348.-^, b , & c . Titres d’honneur
<iu’on accordoit, dans la décadence de 1 empire, a ceux
qui fe dirtiiignoient par leur nailTance ou par leur charge.
V m . b. Obfervations fur le titre d’altelTe, 1. 304. b.
d’excellence, V I . 217. n. d’illuftre. V l l l . 5>i7- b. La faci-
liié de fe donner des titres, regardée comme nuiftblc au progrès
desarts &; desfcicnces.V. 389-é.
T i t a E , {^Jurifpr.') diftcrentesacceptionsdeccmot.AVI.
3^9. é.
T:tre, aélc qui établit quelque droit. Titre apparent. Titre authentique
» Titre debéiiéhce. X V I . 360.1/.
Tares ^ voyi'i DIPLOME. Des moyens de cliflinguer les
titres fuppofés ou altérés d’avec les titres autliemiques. IV.
1C18. b. Contrôle des titres. 15t. rf. Suitut publié en An-
glcrerre, portant ordre de produire le titre en vertu duquel
on jouit d’un privilege. X I ll. 729. b.
Titre clérical ou jacerdotal. Conciles qui ont fait des ré-
glemens fur les titres des prêtres fans bénéfice. Uu béné-
hcc peut fervir de titre clérical , pourvu qu'il foit de revenu
fuffifant. Variations dans la quotité du titre clerical.
La conlhtutinn de ce tin e ne peut être altérée par aucune convention.
Ouvrages à confulter. X \ 'l. 360. a.
Titre coloré , conlVuutif, titres de la couronne, titre déclaratif,
éiionciatif, e.xécutoirc, titres de famille, XVI, 360.
a. titre gratuit, lucratif, nouvel , o n .reu x , prclumé , pri-
jnitif, tranfiatif de propriété , titre viciuix./éief. b.
T itre , {H :(l.ccc l.) un de> anciens noms donnés aux
églifes ou temples des premiers chrétiens. X V i . 360. é. O rigine
de ce nom. Ulasie qui le pratiquoit lorfque la maifon
d'un particulier étoit conhlquée au domaine de l'empereur.
Formalités qu’on obfervoit alors ions le nom iXimpoJitum du
litre.Ibid. 3 6 1 .n.
T it r e , {Poéf. e'/-j/«./r. )inllruélion qui fe mcttolt à la tête
des pieces de théâtre, qui apprenoit dans quel tems & à
quelle occafion elles avoient été jouées. On ne mettoit de
titre qu’aux pieces tjui avoient été jouées pour quelque
grande fête. H ne nous refle point de titre entier d’aucune
piece grecque on latine. Les Giecs marquoietu , dans les
titres , les honneurs qu’on avoir faits aux poètes. Titre tronqué
de l’Andrienne de T erence. X VI. 361. a.
Titre, terme d'imprimeur , terme de manufaélure, X V I .
3 6 1 . é.
T it r e , {à la Monnoic') l'or des orfèvres doit être à 24
carats, éc leur argent à 12 deniers. But de c-tte loi impo-
fée aux orfèvres. Tolérance en leur faveur lorfque leur argent
ell de 6 grains au-defTcus du titre. Cette indulgence efl
apptllée remede. Deux fortes de remedes, le remede d’a-
loi & le remede de poids. Foiblage d'aloi & foiblage de
poids. Degrés d’alliage où les métaux prennent le nom de
billon. X V i. 361. é.
Turc de l’argeru.!. 641. a. IX. 739. h. De l’o r & de l’argent.
XI, 526. a , b. Ufage du mot Jcmelle pour exprimer le
titre de l’or & de l’argent. Suppl. IV. 769. a.
T it r e , C / u fe ) X V I ' ^ 6 \. b.
T IT Y R E S , { Antiq. rom. ) tityres de la troupe bachique.
Bergers appdiés tityres. X VI. 362. a. Foye^ F aune.
T IT Y U S , ( Myihol. ) fils de la terre, dont le corps étendu
couvroit neuf arpens. Hiftoire de» ce géant, felon Homere.
Explication de la fable de Tityus , felon Str.ibon. XVI.
362. a. Sens moral de cette fable. Ce Tityus recevoir un
culte dans l’Eubée , & il étoit puni dans les enfers. Ibid. b.
T i v o l i , J« , ( Hijl. nai. ) fes carafteres. XVI.
362. b.
T i v o l i , autrefois Tibur, (Géogr.) ville d’Italte dans la
campagne de Rome. Son état préfent. Son évêché. Cafeades
de Tivo li. XVI. 361. b. Obicrvations fur un lac à deml-
lieue de Tivoli, llles flottantes de ce lac. Antiquités de
Tivo li. Révolutions de cette ville depuis la chute de l’empire
d'O ccident. Diverfes raifons qui ont engagé les Romains
, en différens tems, à bâtir des maifons de plaifance
prés de Tivoli. Ibid. 363. ./. Ouvrage de Nonius-Marcel-
ius, grammairien , né dans cette ville. Ibid. b.
Tivoli. Temple de Vefla dans ce lieu. X V I . 81. A
T IX IE R , (A ^ / i) lu té r a te u f.X lV .yH .i.
T L
T L A C H T L I , ( Hift. mod. ) efpece de je« d’adrelTc , aflez
femblable au jeu de la paume , qui étoit fort en ufage chez les
Mexicains, lorfque les Efpagnols en firent la conquête. X V I .
363. b.
T L AM A T L ou TLcimatl, ( Botan. ) plante de h Non-
vellc-Efpagne. Sa defeription & fes propriétés. X V I . 363. A
TL A N H Q Ü A C H U L , ( Omith.') oifeau du Brcfii, d e là
nature du héron. XVI. 363. A
T L A P A L E Z PA T L I , l^Boian.') grand arbriffeau du Mexique.
Venus attribuées à fon bois. X V l. 364. a.
T L A Q U A T Z IN , ( Zoolog.) efpece d'écureuil de la Nou-
vclle-El'pagnc. Sa defeription. X V l. 364. a.
T M
TM E S IS , figure degr.ammaire. VI. 769. .î , V l l l . 401. i.
TM O LU S , {Gcügr.onc.) montagne de Phrygic. Scs v ignobles.
Le fleuve Paéfole avoit fa fource dAns cette montagne.
La ville de Sardes étoit bâtie fur un de fes côtés.
Ville nommée Tmolus, renverfo.t par un ircmblcmem de
terre arrivé fous le regne de Tibère. X V l . 364. b.
T O
TODTE , livre de, ( Criii^.facr. ) auteurs de ce livre. Ses
traductions. Les Juifs ü les chrétiens, généralement, le regardent
comme une véritable hifloire , à la réierve de certaines
circonllances évidcmineiu fabuleufes. ülages moraux
qu’on en peut tirer. Obfervations fur les verfions latines
que S. Jérôme a faites des livres do Tobie & de Judith.
XVI. 365. a. La verfion du livre de Tobie canonifée par
l’eglife de Rome, malgré fes imperfections. Ibid. A
Tobie: (on hofpitalité. VIII. 315. <1.Traits de Cü \ie. Suppl,
IV. 364. A 373. é.
TO BITA , ( ) grand arbrifleau du Japon. Sa defeription.
X V l. 363. b.
T O B O L , le , ( Géogr.) riviere de Sibérie.Son cours. X V I .
366. a.
TÜ BO L S C , ( Géogr. ) ville confidérable de l’empire ruf-
fien , capit.ile de la Sibérie. Sa fituaiion. Ses habitans. Vice-roi
dont elle efl larefidence. Archevêque de Tobol. Effets du vent
du nord à Tobol. X V I . 363. A
Tobolsch. Obfervation fur le climat de cette ville. VII.
687. ‘1.
TO BU L B A , ( Géogr. ) ville d’Afrique au royaume de
Tunis. Elle fut bâtie pnr les Romains. Ses révolutions. Hofpi-
talité que fes habitans exercent envers les étrangers. X V I .
366. a,
T O C , i^Jciidu) defeription de ce jeu qui eft une efpece
de tnélrac, X V I. 366. a.
T O C A T ou Toccul, {Géogr. ) ville de la Turquie afîati-
que dans l’Amafie. Sa defeription. Elle efl comme le centre
de l’Afie mineure , pour les caravanes. Hifloire de cette
ville. Végétations de pierres d’une beauté Airprenantc, qui
fe trouvent dans la campagne de Tocat. Riviere qui pafle
dans cette ville. X V I . 366.é.
T O C K A Y , ( ) ville de la Haute-Hongrie. O b fervations
fur le vin de Tockai. Etendue de terrein qu’occupe
le vignoble qui le produit. Sep de ce vignoble , autour
duquel s’efl entortille un fil d’or natif. XVI. 367. a.
T o CKAY, terre de, {Hifl.nat.) XVI. 367. u.
T O C -K A IE , (Zoolog.) efpece de léfard commun daiisle
royaume de Siam. Defeription & hifloire naturelle de cet animal.
X V I . 367.^. FoyeivoL V I des planch. Regne animal ,
planche 2t .
T O C K E N B O U R G , ( Géogr.) comté de la Suifle, dépendante
de i’abbaye de S. Gall. Defe^ption de ce pays.
Ses habitans. Les deux religions catholique & réformée y
font réunies par un ferment folemiiel, que les Tockenbour-
geois font tenus de faire. Gouverneinent du Tockenbourg.
XVI. 367. A
T O D D A -V A D D I , (Botan.) efpece cio fenfitive du Ma-
lab.ir. Particularités fur cette plante, ap^ellée tantôt chafte ,
tantôt dormeufe , à raifon des phénomènes qu'elle préfente.
Lieux qui lui conviennent. X V I. 368. j.
T O D D I , (jHiß.nat.) liqueur fpirimeufe que les habitans
de rindoflan tirent d’im arbre. X V l. 368. a.
T Ö D 1ER de S. Domingue, ( Ornitk. ) oifeau repréfenté
vol. V I des planches, Regne animal , planche 36.
TO E B E L , ( Géo^.".) abbaye & abbé de Toebel. 5///’^/. IV.
323. d.
TO G A TÆ comedhe, ( Litt. ) III. 669. b. XVI. 369. a.
T O G E , ( Hijl. des hubus rom.) robe longue , allant juf-
qu’aux talons, fans manches, & qui fe mettoit fur les autres
vêtemens. Recherches fur fon origine. Togutus làcroma-
nus étoient deux termes tellement fynonymes, que Virgile
appelle les Romains gens logata. Partie de la Gaule qui fut
appellée Gallia togaia. X V l. 368. b. Pièces de théâtre dif-
tinguées en logacce & p.ilhatce. Différences dans les toges.
Celles des femmes. Les femmes répudiées pour adultere
étoient obligées de porter la toge des hommes, Toga preetexta ,
inventée par Tullus-Hofliüus , pour diflinguer les gens de
qualité. Les enfans des patriciens la prennient à 13 ans, &
la qnittoienc à 17 ans pour prendre la tog<* virile. Toga
candida, celle que les candidats revetoient dans les brigues
des charges. Les nouveaux mariés portoiciit aiifli une toge
blanche. Toga pulla ou atra, elle marquoit le deuil & la
pauvreté. Défenfe de fe trouver au tliéatre ou à un feflin
avec cette robe, Ibid, 369. a. Toga piSa. Toga purpuica.
T O I Tog.t p.i!nuu.s. Les triomphateurs la porroient feulement le
jour du triomphe- Les empereurs la prirent pour eux. Toga
rafa. T g a pexa., Boga trabca. Tog.i regia. Toga vitrea. Toga
forenßs, celle des avocats. Les jeunes avocats portoiciit 'la
toge blanche. Mais ceux qui s’étoienc acquis im rang ciiftin-
gué la ponoient de pourpre. Ils la relevoient infenfibicment
eu prononçant leurs harangues. To^a miUtaris. Ibid. A Tog.c
do/nefeica , celle qu’on ne portoit que dans la maifon, La
forme en changea fuivaiit les tems. Différence entre la toge
des riche-. & celle des pauvres. Indignation de l’empereur
Augufle , de ce que le peuple u’affiftoit à fes harangues qu’en
petite tunique brune. Ibid. 370. a.
To"!; des Romains. V l i l . 12. A
TÔ G R U L -B E G , chef des Turcs , fes conquêtes. IX.
868.,/.
T O IL E , (Tijferand) fabrication des toiles. XVI, 370. a.
T011.V. d'amiante, (Antiq. ) 1. 339.«.
Toile d'Hollande. X V I. 370. a.
Toile de demi-hollande. C ’eft à Harlem que fe fait le plus
grand négoce de ces toiles. Les plus belles fe font dans la
province de Frife. Largeur Ôc longueur des pièces de ces
toile.s. X V I . 370. <î. Autres fortes de toiles ejui fe fabriquent
en Hollande. To iles demi-hollandes qui fe travaillent en Picardie.
Ibid. A
T o ile peinte des Indes , (H iß . des inventions) ce qui fait
le prix & la valeur de ces toiles. Préparations que l'on fuit
à la toile avant que de la peindre. X V I . 370. b. Manière
de dcflîner, Ibid. 371. a. Hc de peindre ce§ toiles. Ibid. A
Toiles peintes, imitées des indiennes , qui fe fabi iquent en
Europe. Les plus belles toiles viennent de Perfe Ôc des Indes
orientales. C ’ell une erreur de croire qu’on ne peut en
faire en Europe de la beauté de celles-là. Ibid. 374. a. Pourquoi
celles qu’on fabrique en Hollande & ailleurs, ne font
pas de la beauté de celles des Indes. Maniéré de foire une
toile peinte à fond blanc où il y a des fleurs de deux ou
trois nuances, des fleurs violettes & g risdc-lin, desfleurs
jaunes, le trait des tiges n o ir , les tiges & les feuilles v ertes.
Préparation de la loile. Engnllage. Manière d’imprimer
la toile. Ibid. b. Maniéré d’employer la couleur. Compofi-
tion du noir. Manière d’appliquer le rouge. Mordaiis pour
le rouge. Ibid. 373. a. Manière de laver la toile. Maniéré
de taire bouillir la toile en grappe ou grappée. Ibid. b. Com-
pofition du mordant pour le rouge clair. Mordant pour le
violet. Mordant pour le gris de lin. Second bouilliffage. Maniéré
d’hetber la toile. Cirage de la toile. Ibid. 376. a. T roi-
ficme bain pour le bleu, pour les nuances. Apprêt de la
toile. Ibid. b. Diverfes maniérés de travailler les toiles qui
ont un moindre nombre de coukurs. Ibid. 377. a , b. Des
toiles dontle fond efl de couleur. Ibid. 378. a, A
Toile. Maniéré dont les Egyptiens faifoient des toiles peintes
ou teintes. XII. 278. h. Batiment de Conftantinople oii
l ’on peint les toiles de coton. X V i l. 371. b. Sur l’art de
teindre les toiles en différentes couleurs, les articles
de CCS couleurs.
Toiles. Sur la maniéré de les blanchir, voye:^ B l an ch is serie.
T oiles. (Broder.) Quelles font les plus propres à être
brodées. 11. 433. b.
T oile noyak. (Marine) Toiles de fobords ou de dclef-
tag. XVI. 379. a.
T o ile , ( Blanchijferie ) Piece de toile dont lès bords font
élevés. Maniéré dont elle fe monte. C ’efl fur ces toiles ou
qiiarrés qu’on expofe la cire à l’air XVI. 379. b.
T o ile , draps en. (Draperie) XVI. 379. A
T o ile . (Peinture) Manière de pré])arer les toiles imprimées
à l’h uile, dont on fc fert dans la peinture ordinaire.
VII I. 630. a. Epoque de la peinture fur toile XII. 274. A
Secret trouvé pour tranfporter fur une nouvelle toile les
ouvrages de peinture qui dépérilfent fur une vieille. X ll.
277.
T oile. (Peinture) X V I . 379. b.
T o ile. (Plombier ) X V I. 379. A
T oile en foie. ( Soierie ) XVI. 379. A •
T oile d’or ô- d’argent, (Soierie) une des étoffes les plus
délicates de la fabrique. Defeription de cette étoffe, 8c de
la maniéré de la travailler. X V l. 379. b. Démonflracion de
l’annure de la toile d’or. Ibid. 380. a.
Toile du velours. X V l. 380. a.
T o ile. ( Toilerie) Toile blanche. T o ile cirée. X V l. 380.
a. T o ile écrite. Toile à tamis. T o ile à voile. Toile en coupons.
Ibid. b.
Toiles de différentes fortes : baffetas’, IL i i . A banne,
39. A batifle, 142. b. blancaid. 272. a. T o ile d’ortie qui fe
fait à la Chine. IV . 3^4. Coutil. 410. A Grès. 438.
a. T o ile d’emballage. V. 349. a. Toiles de lin , dites gui-
b e r t , VII. Î004. a. ^brionne. Suppl. II. 34. a. Toiles de coton
, dites guinée. V i l. 1009. a. hainan, VIII. 33. A kitai-
k a , Suppl. III. 687. A mauris. 868. b. Toile faite avec la
filaffe de houblon. VIII. 322. a. Petit-olonc. XII. 463. A
T O 1 783
Sanas. X IV . 603. é. Toiles peintes, dites féronee XV
106. A treillis, X V I . 378. turban. 749. A Toiles de mouf-
fehne. X. 813. A io ilc que font les habitiuis de Mindanao
Oi de Sangir, avec les fils cju'ib tirent d’une efijcce de bn-
nzntic. Suppl. \. 783. Toile des Philippines, appellee mau-
drenaque. Suppl, l i l . 838. A
T o ile , Uvres en. (Relieur) IX. 60s a
T o il e s . . ( C hajj'e) X V L 38:. a.
, > ( ra a / ,- . ,f a cf|,ecc de tapiffcrie qui
bordoit le theatre des anciens. Elle étoit attadtée par le bas
& on la baiflbic au commencement des pieces. Vers d 'ü -
y id c , dans lequel il a ])eint mcrveilleufement cette maniéré
d’ouvrir le théâtre chez les anciens, & en a fait ufoge pour
une des plus belles ôc des plus brillantes comparailbns. X V I
381. û.
TOLLÉ. (Blondicr) XVI, 381. a.
T oilÉ d’une dentelle. (Ouvr. au fufeau) XV\. 381. a.
TOILERIE. ( Cornm. & Mannfad.) Djii'ércnce entre toile
s , toileries ôc étoft'es. X V I . 381. b.
T O IL E T T E , (terme de Manuf.iH.) morceau de toile qui
fort à envelopper les draps, les forges, ÔCc. Cc:> toilettes,
font de différentes couleurs, plus ou moins précicules, ÔCc.
Marques que l’on foit fur les toilettes. X V i . 3S1. A ’
T o ilette. (A A ù« ) X V I. 382.^.
Toilette. Pieces de linge qui en dépendent. Suppl. III. 754- ‘Z, A
T oilette , marchande 'à la. (Commère, des modes) XVI;
382. a.
T oilette. (Littéral.) Ilneparoît pas que du tems d’Ho-
mere les miroirs fiffeni une partie elTentielle de la toilette
des dames. X. 371. a.
T oilette des dames romaines. (Antiq. Rom.) Dans les
fiecles de luxe , leur toilette ctoit fournie de tout ce qui
peut réparer les défauts de la beauté , & même ceux de
la nature. Defeription faite par iVlartial, de la toilette d’une
dame. Les dames romaines paiToient du lit dans le bain. D e
là elles reniroient dans leur cabinet de toilette , vêtues d'une
ro b e , où le luxe & la galanterie avoient jeiié leurs ortie-
mens. Une femme à fo toilette ne perdoic point de vue fon
miroir. X V I. 382. a. Elle emp'oyoit la main des coèffeurs
qui vivoient de ce métier. La vanité des coquettes foifoit
quelquefois un crime de leur manque de beauté à leurs
coèflcufes , Ôc ces fortes de femmes fe portoient contr’elles
à des violences , au lieu de s’en prendre à la nature. Dans
la fuite, le luxe muliiplia le nombre des femmes qui fer-
voient à la toilette d’une clame , Ôc fe diliribuoient emr'eües
différentes fqnélions. Epigramme d’Addlilbn , contre les dames
françoilés, ik à la louange de la conuefle de Mànclieiler,
que fon mari, ambafiadeur à Paris, y avoit menée avec
lui. Ibid. b. Les aiguilles d’or ou d’argent, Je poinçon , les
lers étoient d’un grand ufage à la tiailerce. Reproche que fait
TertuUien aux dames de fon tems fur la diverficé & les bizarreries
de leurs coeffages. Fers dont elles le fcrvoient.
Les boucles le formoient en roulant les cheveux , Ôc on les
arrêtoit par le moyen d’une aiguille ordinaire. Faux cheveux
qu’elles employoiem. Difleremes formes qu’elles donnoient
à leurs coeflures. Noeuds de cheveux : poudre éclatante :
poinçons garnis de perles, dont elles fe fervoient, Ilnd. 383.
a. ürnemens donc Sapho s’étoit dépouillée à l’abfence de
Phaon. Le vifage ne recevoit gucrc moins de façons que
la chevelure: voye^ Fard. Soins que les dames prenoieni
de leurs dents. Comment celles qui avoient les y’cux enfoncés
tâchoient de réparer cet enfoncement. Les hommes
efféminés avoient aufli leur toilette. Celle d'Oclion./Aù. A
TO ISE. (Arc/ür.) T o lfe courante. T o ife cu b e , folide ,
ou mafliVv. T o ile d’échantillon. Toife de roi. Toile quar-
rée, ou fuperficielle. XVI. 383. b.
Toife , étalon de France. III. 7. a. Table des valeurs des
millièmes de toife en pouces, lignes, 8cc. Suppl. IV . 886.
figure fyinbolique. XV. 730. a.
TOISÉ. (Archit. civil. 6 'milit.) En quoi confifle l’art du
toifé. Mefure particulie.-e du toifé de la charpente : la fo-
live. X V L 384. m
T oisé des bajjîns : (Hydraul.) trois fortes de toifés ; le
toile courant, le toifé quarré, ôc le toifé cube. Regies fur
la maniéré d’exécuter ces dift'érentes fortes de toifés. X V I .
384. a. Maniéré de roifer dift'érens réfervoirs ; un réfervoir
quarré, un réfervoir rond, un réfervoir o v a le , un canal
cintré dans fes extrémités, un baflln oftogone. Ouvrage à
confulter. Ibid. b. — Foye^ I a v GLR.
Toifé. Maniéré de mefurer le contenu d’un quarré de potag
er, de parterre, de bo is , de boulingrin, ôc d’en avoir
la figure 8c le plan. X V L 383. a .— Foye^ Mesurer.
TOISER. ( Archit. ) Toifer à toife bout avant. Toifer
aux us 8c coutumes. X V I . 383. a. Toifer la couverture.
Toifer la taille de pierre. Toiler le bois. Toifer le pavé.
Ibid. A
TOISEUR. ( Fortifie. ) Fondions d’un toifeur. X V L
,8 ; . l.