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■ tifli
provinces (!osl\iys-B.is. Par cpii Ic comté dc Luxembourg fut
éfi£-'‘ eu (liiclié. Nlonumeus aiiciqucs trouvés dans cette province,
IX. ? 7 i . .2.
LuxEMÙoURO , ( Geo^r. } ville des Pays-Bas autrichiens.
Son tüiulateur i les différentes révolutions; fa fitiiution. IX.
771. </.
L uxhmhourg , palais de ce nom dans Paris. XI. 9^3. b.
Peintures de la galerie de Luxembourg. V . 316. b. Suppl. II.
^LuxemhoURG , ( Fninçois-Heriri de Montmorenci , duc de )
viéloito qu'il leinporta fur le prince de Waldeck. III.
^*LUXF.U ouI,uXEUiL,(GJogr.) de l’origine de ce lieu. Son
ancienneté : defeription des bains. Monumens antiques trouvés
dull ce lien, l.uxeuil a été une pépinière de fiints 6i de grands
hommes. Suppl. III. 816. u.
LU YK EN , {Jeun ) graveur. VII. 868. a.
LU ZA R A , (Gcb;’ r .j bourg de Lombardie, au duché de
Manroite. Anecdote fur la bataille de Luzara , livrée en 1702.
Suppl. Ill, 8 !6. b.
LU Z LRN E , {Econ. rujliq.) danger de la laifler paître de
trop près. VI. 654. b. La luzerne confidérée comme nourriture
des chevaux ; obfervations relatives à fa culture. V i l.
249. a. Suppl.Wl. 52. i.U fag e de la hoifille dans cette culture.
VIII, 3 24. a.
I.uzfRNE , ( A/, de la ) évêque de Langrcs. Aéle de généro-
fité de ce prélat. Suppl. III. 703. a. L Y
L Y , {Gramm.") introduélion & ufage de ce mot comme
pronom ou article. I. 7 3 1. U , b.
L Y l’ IE , ( Grtgr. ) pays d’Afrique. Ses bornes & fon
étendue. Sa divifion en deux provinces ; la Marniarique ou
Marcotidc , St la Cyrénaïque ou Pcntapole. Principaux lieux
qu'on y remarquoit. Obfervations liiiloriques fur quelques-
uns. Suppl. III. 816. b.
L y HIE, Pcntapole de , {Géogr. anc.)W \. 3I 5-<?.
LY 'CANTHROPE ou L o Ùp-g a r o u . Deux efpeces de
loups-garoux, felon les démonographes ; ceux que le diable
couvre d’une peau de loup , & ceux qui par maladie s’imaginent
être devenus loups. Comment un homme peut ,
ïclon le P. Mallebrandie, venir à s’imaginer qu’il eft loup-
garou. IX. 771 . b. — Joignez à cet article celui du mot Loup'
^ L Y C.AN TH R O P IE , {Médecine) étym. de ce mot. Efpece
de mélancolie dans laquelle les hommes fe croient rransfor-
lués en loups: defeription & fymptüines de cette maladie.
Lieux oî! l’on dit qu’elle efl affez commune ; exemples. De la
curation de cette maladie. IX. j j i . a .
L Y C A O N IE , {Géogr.anc.) province de l’Afie mineure.
Ses dlverfcs révolutions. IX. 772. a. Situation de la Lycaonie
, qu’on nomme à préfent grande C.iram.inie ou pays de
Cogny. Ses villes principales. Quelle étoit la langue lycao-
nienne. Ibid. b.
L Y C É E , ( Hifl. anc. ) école où Arillote & fes feéla-
teursexpllquoicnt la pliilofophie. Pourquoi cette philofophie
fut appellee péripatéticienne. Origine du nom de lycée. IX.
772. b.
L y c é e s , fêtes d’Arcadie ; leur inffitutciir. Autres fêtes de
ce nom à A rgos. IX. 772. b.
L yc é e , «ont, ( Gitgr. ) montagne du Péloponnefe. Détails
où entre Paufanias fur tout ce qui appartient à cette montagne.
IX. 772. b.
L Y C É EN , ( Littéi. ) furnom de Jupiter. Obfervations fur
le petit canton nommé Crétée , oit les Arcadiens difoient que
Jupiter avoit été nourri. .Autel de Jupiter L ycéen fur la croupe
du mont iv cA . IX. 773. a.
L Y X IA R Q U E , ( Littir. ) grand maglflrat annuel de Lycie.
Confeil oïl il étoit élu. Ses fondions. IX. 773. a. l'oyei Ly -
SIARQUE.
L Y C IE , ( Géogr. anc.) province de l'Afie mineure : fleuve
quUatraverfbit, Origine de fon nom. Diverfesconfidérations
qui l’on rendue célébré. Confédér.ition des villes de cette province.
Nombre des villes épifcopales de la L y d e . Nom moderne
de ce pays. Mer de L ycie. IX. 773. b.
Lycie. Explication de la fable de la cliimere en Lycie.
Ill- 338. b. Obfervations fur la république des Lyciens. 5ü V .
159. U.
L Y C IU M , {Boian.') le vrai lycium cft inconnu aujourd'hui:
diverfes plantes auxquelles on a donné ce nom, II.
460. b. Notre cachou pourroic être le lyciiiin indien de Diof-
coride. 306. a , b. Obfervations c|ui comb.arteiu cette conjecture.
309. a. Lycium de Cappadoce Si des Indes, dont parlent
Galien & Pline. Ibid. Bois du lycium , appcllé thapfos. XVI.
220. b. Plante dont Profper Alpin a cru que le fiic étoit le ly-
ciumindicum des anciens. XVII . 380. u , b. Sur le lycium ,
vqy<.{ Jasminoïde.
L Y COM ED E , roi de Scyros. X IV . 846. u.
L Y C O N , philofophc péripatéticîen. X II. 371. /•.
L V CO PE R S ICO N , {Botan.) POMME d'amour.
L Y C O P O D IUM , {Botan.) vovci Pie A’ loup, & .Mousse.
L Y C TU S , ( Géogr.) ville de CVe-c. Obfervations fur Ido-
métiée dont elle était la patrie. Suppl. III- 817. a.
L Y CU R G É E S , {Jniiq.g-ecq.'jtCics tles Lacédémoniens
en l’honneur de L^'curguc. Tombeau de ce iégiflatcur frappé
de la foudre. Société que formèrent fes parons & fes amis:
Supériorité du légiAataur de Sparte fur celui de Rome. IX.
^^LYCÜRGUE. LéglUateiir de Sparte. V IL 908. é. 909.
IX. 70. b. HiÜoire de'Lyciirgue Si de fa légifiaiioii. IX. 132./!’.
&c. Comment il fe vengea du mauvais traitement qu’il reçut
d'un jeune homme. X ll. 432. a. X V I. 76. b. Loix de Lycurgue.
IX- 648. a. Sorte de gouvernement qu’il crut devoir
établir. VII. 790. a. Sa loi contre les célibataires. II. 802. a.
XIII. 93, a. C e légiflateiir juilifié fur l’établiffemcnt qu'il fit
des danfes des jeunes filles & des jeunes garçons. V i l , 1021.
b. Marque dirtinéHve qu’il avoit établie entre les femmes
èk les filles, Vm . 36. ./• Examen des loix de Lycurgue.
X V . 432. i-, 6>c. Temple qui lui fut érigé à Sparte. 43«-
Fêtes qui furent célébrées en Ion honneur. IX. 774. .u Parallele
de Lycurgue & de Guillaume Penn. XII. 3 14. a. X lll.
630. a. . . . .
Lycurgue , orateur , renouvella les combats littéraires.
X V I. 2IO.<-'. •
LY'CUS , ( Géogr. anc. ) neuf rivières de ce nom dans 1 A fie
mineure. IX. 774. a.
Lycus , liillorien. X IV . 246. a.
L Y D D E , ( Géogr. anc. ) ancienne ville de la Paleüuie.
Miracle qu’y opéra faint Pierre. Liage qu’on fait aujourd luâ
du revenu qu’on tire de cette ville. IX. 774. a.
L Y D I A T , ( Thomas , littérateur anglois. XI. 728. a.
LY^DIE, ( Géogr. anc. ) province de l’Afic mineure. Nombre
de fes villes épifcopales. Auteurs à confulter fur l’hiftoire
de cette province. Le royaume de Lydie détruit par Cyrus.
IX. TPA-'b- '
Lydie , royaume de, XIY^. 420. b. Capitale de ce royaume.
X IV . 630. b. — 633. a. Anetis , déeffe des Lydiens. I.
^ \ V b lE N , ( Hiß. anc. ) mode lydien en muftqne. Jeux
lydiens établis en Etrurle , & introduits à Rome. En quoi ils
confifloient. IX. 774. b.
L y d ie n , ( Mußq. des anc.) mode lydien. Pourquoi Platon
le bannit de fa république. Son inventeur. III. 817. a.
L Y D IU S L A P IS , {Hiß. nai. ) pierre de touche. Origine
du nom de pierre de Lydie. La pierre d'aimant défignée par le
même nom. IX .7 74 . />. r , , ■ f zr n N
L Y G D IN UM MARMO R ou Lygdus lapis , ( Hiß.nat.)
cfpece de marbre des anciens. Sa defeription : lieux où il fe
trouve. Ufage qu’en faifoient les anciens : nature de ce marbre.
IX. 774. b.
LYMÜES, ( Thcolog.) lieu où les âmes des patriarches
étoient détenues , &c. Le nom de lymbes ne fe lit ni dans
l'écritiire-fainte , ni dans les anciens peres. Auteurs à con-
fiiher. On ne connoit pas le premier qui ait employé ce mot.
IX .773.<1.
LYMPP IAT IQU ES , vaijfeaux , {Anatom. ) leur deferi»
ption , leur origine. Glandes de l’abdomen qui reçoivent les
vaiffeaux lymphatiques de cette cavité & des extrémités
inférieures. Nouveaux vaiffeaux lymphatiques qu’elles envoient.
Arieres lymphatiques. Ouvrages à confulter. IX.
773. b.
LymphaTiques , va’ffeaux. Anatomiflcs qui les ont découverts
: on les trouve dans tous les quadrupèdes, dans les
oifeaiix & dans les poiffons ; mais on ne les connoit encore
qu’imparfaitement ; leur defeription. Suppl. III. 817. <2. Re cherches
& expériences fur leur origine. Ibid. b. Liaifon intime
entre les vaiffeaux lymphatiques des quaclrnpcdes à fang chaud
& les glandes conglobces. Ib'td. 818. a. D e rutllitê de ces
glandes par rapport' à la lymphe. Précis de l’angeiologie lymphatique.
Ibid. h.
LYMPHE 6> Lym ph a t iq u e , {Anat. Médec.) des vaiffeaux
lymphatiques. VIII. 263. a. Leur propriété abforbante.
Suppl. 1. 64. .1. Anatomiffe qui les a découverts. 397. b. Vaiffeaux
lymphatiques du coeur , III. 394- Loie. Suppl. III.
78. a , b. De l'erreur de lieu dans les artères lymphatiques.
Suppl.w. 868.<2. Humeur lymphatique. III. 463. é. 464.
a. A lbumineux. Différence entre la férofité du fang &
de la lymphe. X V . 106. b. La lymphe cft au fond une même
fiibflance avec les parties organiques des animaux. 383. b.
Comment on corrige les mauvaifes difpofuions de la lymphe.
II. 367. a.
Lymphe, ( Anat. Phyßol. Chym.) caraélere de la lymphe
des vaiffeaux tranfparens. Partie du fang qui eff du genre de
la lymphe : deux différentes liqueurs de ce genre , que les
Anglois diflinguent dans le fang ; l’ime appellée proprement
lymphe, Suppl- 111. 819. a. Sl l’autre ferum. Leurs caraéleres Sc
propriété. Cette férofité ne paroît être qu’une lymphe moins
155
délayée , Sc qui fe rcfiife un peu plus îoiig-tems à la force
coagulante du feu. Ibid. b.
Lymphe des plantes, ( Botan. ) X V I . 938.
LYHCU RIUS l a p i s , ( Hijl. nai. ) defeription que Théo-
pliralle donne de cette pierre. Divers fentimens de quelques
iKituralilIes fur cette fubflancc. Les anciens en ont diftingué
ptufieiirs cfpcces. IX. 776. a.
LYN X ou LouPcervier, (Zfï/7. defeription de cet animal
: lieux oii il s’en trouve. IX. 776.
Lynx , reprèfenté vol. VI. des planches, Rcgne animal,
plancli. 10.
Ly'nx , f Mytkoî. ) animal fabuleux. IX. y j6.a.
L y n x , ( Aflron. ) conflellation boréale , introduite par He-
velius. Sa pofition, Nombre de fes étoiles. Longitude Ôc latitude
de la principale. Suppl. III. 819. é.
L Y O N , ( Géogr. ) v ille de France. Son nom latin. Fondateur
de cette ville. Son premier nom ; fes agrandiffeineiis. Aiigufle
la fit capitale de la Celtique. Chemins militaires qu'Agrippa
tira do Lyon. Fameux temple d’Auguhe bâti à Lyon. Jeux
& académie famciife que Caligula fonda dans cctcc ville. Loi
fmguliere que le fondateur avoit établie par rapportait prix
d’éloquence qu’on y dilbibucir. IX. 776. b. Lyon détruite
dans une feule niiir par un incendie. Son rétabliffement. Relies
qii’on y voit encore des ouvrages dont les Rom lins l'avoient
embellie. Divcrlès révolutions de cette ville , depuis le tems
des Romains. Tems depuis lequel toute la juflicc de Lyon a
été entre les mains des officiers du roi. Cours de jullice &
tribunaux établis à Lyon. D e I’afcheveche de cette ville.
Avantages de fa fttitation : fa douane. Ibid. 777. .-1. Poftiion de
Lyon. L’empereur Claude né dans cette ville. Gens de lettres
dillingués qu’elle a produits : Sidonius Apollinaris , parmi les
anciens; & parmi les modernes, l'abbé Jean T ena ffoii, l’avocat
Terraffon , Claude Gros de Boze , Jacob Spon , Jean
Mathieu de Chazelles, Tliomas Famée de Ltgni, Ibid. b. Jean
Truchec, le P. Claude François Menciner, le jioere François
Gacon , le poète Jacques Vergier. Obfervations fur ces gens de
lettres & fur leurs ouvrages. Des ariiffcs fameux que Lyon a
i\onnés. Ibid. 778. a.
Lyon. Caufesdcl’affoibliffentent de fon commerce. Importance
d’y remédier. Suppl. III. 820. a.
Lyon. Oblervations fur le mot Lugdunum.lX. 716. T em ple
érigé à Lyon en l’honneur d’Auguile. X V . 139. a. Horloge
do la ville de Lyon. VIII. 300. b. Place du change à Lyon.
IX. 418. h. Sa douane. V . 72. a. Pont exécuté fur la Saône à
Lyon. Vol, II. des planch. Charpenterie, pl. 1 3. Plan , coupe
& élévation de la falle de comcilie de cette ville. Vol. X. des
planch, article Théâtre. Vins de Lyon. X V I I . 291. b. Des ma-
luifaélures de cette ville : leur fupériorité fur les autres. I.
717 . b. Soies qui entrent dans Lyon chaque année. X V . 269.
b. Nombre de métiers en foie qui y font établis. Ibid. D e fes
fabriques de velours. X V I . 901. h. 903. b. Chambre de la
Santé dans cette ville. III. 36. b. Chancelier de Lyon. 102. .i.
ConfervationdcLyon. IV . 39. b. Ses foires. 40. a. Scs paic-
jnens. XII. 210. b. Cour des monnoies. X. 662. b. 663. a.
Concert de mufiqiie établi dans cette ville. 11 y a peu de villes
en Europe où l’on ait tant de goût pour les arts, dont les habi-
tans foient auffi bons cito yens, & où les grands principes des
moeurs foient fi bien confervés. 111. 803. h.
L yo n , ( Ordre des comtes de ) Suppl. II. 336. a.
L Y O N N E T , ( Pierre) anatomifte. Suppl. I. 409. a.
L Y O N N O IS , le , {Géogr. ) province de France.Ses bornes,
fes procluéllons , fes rivieres. Obfervations hifloriques fur les
peuples de cette province. IX. 778. a.
L YO N N O IS E , la , ( Géogr. anc. ) oblervations hilloriques
fur cette anci:nne région de la Gaule. IX. 778. a.
Lyonnais , le. Raj)port trouvé dans pliifieurs villes de cette
province entre le nombre des naiffances, des mariages 8c des
familles, 6c celui des habitans. Suppl. IV, 303. é. Quantité
dont la population s’y cft augmentée en foixante-deux ans.
L Y R E , ( AJiron.) conftellation. IX. 778. a.
Lyre , Conftellation boréale. Comment elle eil repréfentée.
Sesdifférens noms. Celui qu’on donne à fa principale étoile.
Sa longitude Sc fa latitude. Nombre des autres étoiles que cette
conftellation renferme. Suppl. III. 820. a.
Lyre. Moyen de connoitre la claire de la lyre. Suppl. II,
367. b. Heures de fon palfage au méridien. 894. b. Phénomènes
finguliers que préfente l’étoile , de la lyre. 897. a. Etoile
de cette conftellation , autour de laquelle ou a cru voir tourner
une planète. Ibid.
L yre , {Mufiq. anc.) différence entre la cithare Sc la lyre.
Il y a apparence que le luth doit fon origine à la lyie. Varia-
^ n s clans le nombre de fes cordes. Maniéré de les toucher.
Defeription Sc ufage du pleSlnm. IX. 778. b. Des effets de la
lyre. Les poètes n’entendent autre chofe par la lyre que la
rtY i ’ T^- touchante harmonie. Effets de la lyre
dürpliee. Lancienne tragédie grecque fe fervoit de la lyre
cans fes choeurs. Differentes figures (le Ivres, repréfentées
anciens monumens. Du tems d’Ammien Marcellin
, il y avoit des lyres auffi greffes que des chaifes roulâmes
; Sc dès le tems de Quintilicn , chaque fon avoit déjà fa
corde particulière. IX. 779. u .Defcrijuioii de la lyremodenic.
Avantages de la lyre fur le clavecin. Ibid. b.
Lyre , à cinq cordes, XII. 314. .1. à fept cordes. VIII, 138.
a , b. Efpecc de lyre appellée cynura. Suppl. II. 667. b. Des
dianfonsaccompagnées de la lyre. III. 139. b. — rvyc^planch.
de Lutherie , vol. V. Sc celles des Siipplcmens.
L yr e , poiûon. Vol. VI. des planch. Rcgne animal, pl. 36.
L y r e , ( Géogr. ) bourg du diocefe d’E v reux , en Normandie.
Son abb.aye. Obfervation fur Nicolas de Ly re , né dans
ce lieu. Suppl. Ill, 820. a.
L Y R IQ U E , { L u t .) d e là poéfic lyrique. Les anciens en
cto:eiit grands admirateurs. A quels ufages clic fut employée»
Ancienneté de cette poéfte. Ouvrage de M. Barnés fur la poé-
fie lyrique. Caraftere de cette poéfic. IX. 779. b. Rapport intime
de la poéfie lyrique avec la miificjue. Obfervations fur un
difcoiiis de M. de laMo thc , fur l’ode ou la poéfie lyrique.
Ibid.ySo.a. ^ ^
L y r iq u e , {BdUs-lett. Po éf.) le poème lyrique chez les
anciens, étoit non feulement chanté , mais compofé aux
accords de la lyre : le poète étoit muficien. Suppl. III. 820. a.
A cer égard , le poème lyrique ou l'ode , chez les Latins 8c
les nations modernes , n’a été qu’une frivole imitation du
poème lyrique des Grecs: on a dit, je chante , 8c on n’a point
chanté ; on a parlé des accords de fa ly r e , 8c on n’avoir point
de lyre. Nos odes modernes ne faiiroicni non plus être chantées.
Le rôle d’mi poète lyriq u e , dans l’ancienne Rome 8c
dans tonte l’Europe moderne, n’a jamais été que celui d'un
comédien ; chez les G r e c s , au contraire , c’étoit une efpece
de miiiillre public , religieux , politique ou moral. C e fut d'abord
à la religion que la lyre fut confacrée; mais comme la
Grece étoit encore plus idolâtre de fes héros que de l'es dieux,
le poète qui les clianioit le mieux , étoit sûr de charmer,
d’enivrer tout un peuple. Ibid. b. Enfin , ce ne fut pas feulement
à louer l’adreffe ou la vigueur d’un homme que l’ode
fut deftiiiée , mais à élever l’ame des peuples ; 8c dans l’cloge
(In vainqueur , étoient rappelles ions les titre> de gloire du
pays qui l’avoit vu naitre : puilTant m oyen pour exciter l’émulation
des vertus ! D e fi nobles fondions attiroient au poète
la confidérarion la plus diftingtiée. Pouvoir de la poéfie 8c de
la mufique fur l’ame des Grecs. Le poète lyrique n’avoit pas
toujours un caraftere férieux , comme on le voit par l’exemple
d'Anacréon 8c de Sapho ; mais il avoit toujours un cara-
ftere vrai. Ibid. 821. a. Dans l’ancienne Rome, une poéfie
éloquente eût fouvent pu fe fignaler ; mais un peuple long-
tenis inculte , uniquement guerrier , auroit trouvé ridicule
une lyre dans la main des Brutus ou des Gracchus, ou dans
celle de Marius. Quant à l'Italie moderne , l’ode facrée y a
été n ed ig é e , 8c l’ode profane n’y a jamais fait qu’un rôle
fift if, fans objet Sc fans minillcre. En Efpagne , nul encouragement,
8c auffi nul fuccèî pour le lyrique férieux 8c fiibli-
mc , quoique la langue y fût difpoféc. L ’od e , en Angleterre ,
a eu plus d’émulation 8c de fuccès ; mais ce n’eft encore là
qu’ un enrhoufiafme faftice. Si on y veut trouver l’ode antique
, il faut la chercher dans les poéfics des anciens Bardes ;
c’eft Offian qu’il faut entendre. — Tniduiftion de quelques
morceaux de fes poéfies, par lefqueis 011 coniioitra le caraélere
de leurs odes héroi^iiies 8c de leurs odes amoureiifes. Ibid. b.
~ Le grand caraélere de l’ode antique fc trouve particuliérement
dans les poéfies des Hébreux , parce que l’enthoufiafme
en eft fincere , 8c que l’objet en eft férieux 8c fublime. C e f t
cette infpiration que les poètes allemands ont imitée de nos
jours ; mais le vague de leurs peintures, I’aUcgoric continuelle
de leur fty le , font trop voir que leur cnthoufiafmc eft
fimulé. Ibid. 822. a , b. Le feul de ces poètes qui ait donné à
l’ode le caraélere antique, c’eft le célébré Gleim , dans fes
chants de guerre prulfiens : le mérite de ces chants confifte
flans une extrême fimplicité, unie à beaucoup de v erv e ,
d’harmonie 8c de force. — L’ode françoife a de la pompe ,
du coloris , de l’harmonie ; mais elle n’eft jamais rapide 8c
encore moins pafiioimée : c ’eft que jamais nos poètes lyriques
n’ont été animes d’un véritable entlioufiafine. Autre efpece
de poème lyrique , connu fous le nom à'oper.i. Ibid. 823. a.
Les grands fu je is , dignes de l’épopée, font prefentés fur le
théâtre lyrique avec toute là pompe du merveilleux. La poéfie
appellant ;i fon fecours la mufique, la danfe , la p e inm ie ,
no u s y fait voir , par une magie nouvelle, les prodiges que le
poète épique ne fait qu’imaginer. — Dans ce compofé tout
eft menfonge , mais tout cft d’accord, 8c cet accord en fait la
vérité. — Que l’auftere vérité s’empare de ce théâtre, elle en
change tout le fyftéme ; 8c fi du preftige qu’elle détruit, on
veut conferver quelque trace , l’accord, l’illufion n’y eft plus.
Réponfeàla févere critique de l’opéra françois, qui fe trouve
article Poème lyrique de l'Encyclopédie. Cette Critique renferme
les queftions fuivantes : *c Ne fcroit-ce pas une entre-
u prife concraii c au bon fens , que de vouloir rendre le mer-
» veilleux fulceptible de la repréfentation théâtrale ? C e qae
U l’imagination annoblit , ne deviendra-t-il point dans ce cas