864 V I N V I N
jncm clans cettc fu’ u r e , opcrè par rinfufion des y eux d ccrc-
vilTc dans \c vinaigre. Figures cjuc preientent les fels de
diffévens vins. X V ii. 304- .
V in a ig r e , {Crhiq. fa cr.)\is Oricmnuxsen fervoient pour
,fe ratraichir. Le nior vlnjl^re fe prend quelquelbis metapho-
liquemcnt pour afHiilbon. X V ll. 304. b.
V lN .A IG R ltR , { A n méchamij.) communauté des vmai-
çriers de P,iris. Leurs principaux iLicuts. XVII , 304. b.
rinaïpier ^ Ibii moulin à moutarde. X, 817. u- Son preubir.
XIII. 33a-Z’ - Les vinaigriers prennent la qualité de maîtres
fanciers. X IV . 706. b~ A rt de faire le vinaigre. X V l l .
303. U. rînaî^ricr, vafe de ce nom. X V II . 303. <j.
V IN A L E S , (A'//?, anc.) fêtes qu'on taifoit à Rome en
l’homieur de Jupiter, pour obtenir une vendange abondante.
Leur origine. Solcmnité de ces têtes. Cérémonies oblervccs
dans les vendanges, & avant que de goûter du v in nouveau.
X V I I . 303. rt.
V IN A SS E , { A r h ) produits de la dillillation de cettc
liqueur. Son ufage pour le verd-de-gris. X V l l . 303.
VINCENNES , ( GJopr. ) maifon royale , à une lieue de
Paris. Etymologie du mot J incermes. X'V i l. 303. <j. En quel
tems ce bâtiment tut conftruit. Übiérvatious fur quelques
rois qui ont tîni leurs |Ours au chateau de Vincennes. Louis X ,
dit Hiinn. Charles IV , dit le Bel, Charles V . Cliarles ÎX. Ibid. b.
Le cardinal Mazarin mourut aufli à Vincennes. Parallèle de
ce miniflre avec le cardinal de Richelieu. Ibid, joô.a.
Jlncennes , colk-ge de Silvain, autrefois établi dans le bois
de Vincennes. X V . 198. U.
V IN CEN T , /yZc bb;,-n-( GJogr. ) X IV . 313. a , b.
Vin:cr.i de Lerir.s, religieux du monafterc de ce nonh
X V I . 448. -r.
V IN C I , ( léonard de) peintre. V . 317. b.
V lh 'D A L U M , {Geosr. anc. ) X V 1 1.3 79 -A
V IN D A S , {M eekan.) voye^ C a b e s t a n , T o ur iSc
T reuil. Eftimation de la force d’un homme appliqué à la
niaiiivolie d’un vindas. \ IL 123. u.
V IN D É L IC IE , {Géogr. anc.) contrée de l’Europe, au
nord des Aljie s , Si au midi du Damibe. Origine de Ibn nom.
Divers peuples voifins des Viiuléliciens. Bornes de l’ancienne
Vindélicic. Défaite des Vindéliciens par Drufus. Etat
de leur pays lorlqu’il eut été fubjugué par les Romains.
X VU . 306, b.
VINDEMIALES , ( Anùq. grecq. & rom. ) fête des v endanges
en l'honneur de Bacchus. 3 eux célébrés dans ces fêtes.
X V I I . 306. b. Virgile fait moins de cas des dons de Bacchus
que de ceux de Cé rès , de P.ilés & de Pomonc. Cependant il
ne veut pas pour cela que fa fête foit négligée. Cette fête fut
même beaucoup plus célébré que celles des autres dieux.
Ibid. 3 0-. , ,
V IN D IC A T IF , ( Gramm.) il ne faut pas appeller vindicat
if celui qui fe rappelle facilement l’injure qu’il a reçue. Il y
a dans rcfprit de vengeance quelque chofe de plus que la
mémoire de l’injure. En quoi confifte le caraftere vindicatif.
Réflexions fur le caraélere dominant. X V II . 307. a.
V IN D IC A T IO N , ( ) ou Revendication. Origine
du mot. Il y avoir trois fortes de vindications, celle de la
propriété, celle des fervicudes, 6c celle du gage. XVII .
307. b.
V lN D îC T AM U S , médecin. X. 291. A
V IN D IC T E , (Jurifpr. ) une des maniérés d’affranchir les
efclavcs chez les Romains. C é to it la plus parfaite de toutes.
Origine de Ton nom, Auteurs à confiilter. X VU . 307. b.
V indicte publique, {Jurifpr.) à qui elle appartient en
France. XVII. 308. a.
VindiRe publique, à qui elle appartenoit chez les Romains.
I. 91. a. 92. b.
VrS'D lU S , { Geogr. anc. ) montagne de rEfpagne Tarra-
gonoife. Elle n’a aujourd’hui point de nom particulier. Def-
cription de la chaîne de montagnes qui portoit ce nom. XVII .
308. a.
VIN D O BO N A , {Geogr. anc. ) ville de la Pannonie fiipc-
rieure. XVII . 308. j . Elle ne fiibfifloit pas du teins de Tibere,
ou du moins elle n’étoit pas alors confidérable. Mais dans la
fuite elle devint une place de quelque importance. Diflérens
noms qui lui furent donnés. Ibid. b. I^oye:^ V ienne ln A ut
r ic h e . y jN D O N IS S A , ( Geogr. anc. ) voyq WlNDLSCH.
V IN E Æ , ( Lang, latin. ) fignification de ce mot. XVI.
823. b. Suppl. IV. 238. .1.
V IN E U X , toutes les plantes rendent une liqueur vineiife ,
qui peut être convertie en vinaigre par la fermentarion. Eau
de la Tamife changée dans des tonneaux en efpece de liqueur
vinciife. Caufe de ce phénomène. X VII . 309. a.
V ineuse, fermentation , ( Chym.) X V ll. 283. b.
V IN G T , ( Ariihm. ) Vingt pour cent. Vingt-un pour
vingt ; droits qui fe paient en Fiance. X V ll. 309. a.
yifiGT-quatreJeudu , ( A kx ) loix de ce jeu. XVII . 309. a.
V IN G T IEM E , impojïtion, ( Econom. politfq. ) il paroit que
les impôts des Perfes éroient énhlis dans ime certaine proportion
avec leurs revenus. Les tributs fe Icvoicnt à Aihencs
dans la propoition du produit des tcircs : ce peuple y étoit
divilc en quatre dalles pour la répartition iks tributs. A
Sp.arte il ne talloit point d’impôt. Jurqu’à Conflaiitin , les
tributs , dans l’empire romain , confilleicm principalement en
taxes fur les fonds. Dans prefquc tons les états aélucls de
l’Europe, la plus grande partie des impôts cll également
aficdéc lur les terres. X V ll. 833. a. Impofitions établies en
France. ÉtablilTemenc du vingtième en 1750. — Réflexions
générales fur la nature 6c l’obligation des charges publiques.
833. b. 1". Les charges publiques font fondées fur les con-
vemions foetales : 1 exillencc 6c la confervation des fociétés
en dépendent. 836. a , b. 2'’. Elles font un tribut que lui
doivent tous les citoyens, des avantages donc ils jouilTcnt
fous fa preteéHon. Ibtd. b. 3”. Elles ont pour objet la fiireté
6i le bien général de la république , 6c le bien individuel de
chacun de ceux qui l.i compofeiit. 837. a , b. — 861. a. 4“. Ne
pouvant fe gouverner par elle-même, la fbciété a befoin
d’une puiirance toujours aiLve qui la repréfciuc ; cette puif-
fancc ell le gouvernement ; 6c chaque citoyen , en lui foiir-
nillaiit la contribution particulière des forces qu'il doit à la
fociété , ne fait que s’acquitter de fes obligations envers elle
6c envers Uii-niémc. 861. a , b. 5“. Entin la fociété ou le
güuvetiiemenc qui la tepréfonre , a droit d'exiger en fon nom
cette contribution. Mais l'a meiiire doit être l’utilité publique
6c le plus grand bien des particuliers, fans qu’elle piiilfe être
excédée fous aucun prétexte légitime. 861. b. — 864. a. On
trouve dans les loix burfales, que les revenus publics font
ceux du prince, 6c que fes dettes font celles de l’état ; réflexions
fur cette maxime. — La vie 6c les biens des citoyens
ont été des objets de l.i plus liante importance , fous les
princes qui ont le mieux mérité du genre humain , 6c fous la
république romaine dans les beaux jours de fa liberté. 864.
a. — C e l l une vérité démontrée par l’cxpê-ricnce, que plus
l’adminifli-ation générale le clivile , plus elle s’aft'oiblit, moins
l’état efl bien gouverné, 6c plus les peuples ont de vexations
à lupporter. ibid. b. — Réflexions fur ta vénalité des charges
de judicature. Ibid, a , A 865. a. Surclmgo que caufe r, la
fociété rétabliiTement du laccrdoce 6c des corps religieux.
865. a. Précautions prifes par divers princes contre I’cfprit
d'ufurpaiion 6c l'avidité de ces corps. Bien de l’état qu'ils
polfedent dans les lieux même où l’on a le plus oppofé
d’obflacles à leur avidité. Ibid. b. 866. a. Superflition du
peuple qui adore la caufe de fes mlfercs, 6c fe prolberne
devant la main qui l'écrafe. 866. a. — Conditions qui rendent
légitimes les impofitions cjiie les citoyens doivent fuppor-
le r ,— Pourquoi de toutes les parties de l’adminilbration publique
, celle de la levée des fubfidcs , devenue la plus importante
, a été la plus négligée. — Des impôts dans les
républiques de la Grèce , chez les Ronmins & fous le gouvernement
féodal. 866. b. 867. a. — Sous les premiers rois
de France', jufqu’au régné de Çliarles V I , le peuple ne
connut de charges publiques, que les dons extraordinaires
qu'il faifoit dans les cas urgens, & les fouverains ne pou-
volent lever aucuns deniers extraordinaires fans l’aveu dés
trois états. Ce ne fut que fous Charles V I , dans le defordre
6c les c^alamités d’une invafion étrangère , que la taille par
tête s’introduific. — Les édits qui fe publient en Europe n’oiiE
rien laiflé d’affranchi fur la terre pour les hommes. Une forme
de percevoir les impôts qui aniamiroit cette diverfité funefle
d’im pofitions, ôc rcmédieroit au defordre dans lequel s’ea
fait la le v é e , feroit par cela feul un grand bien : c’eff fur
cet objet que vont rouler les réflexions fuivames. 867. b.
On difiingue trois fortes de taxes ; les impôi.s, qui font le»
taxes fur les terres; les contributions, qui font les taxes per-
fonnelles ; les droits ou laxes fur les marchandifes. Après avoir
donné l'ur la matière de l'impôt les femimens des politique»
les plus éclairés , 868. a. l’auteur préfente ici le fien : l’impôt
fur les marchandifes cfl celui qui convient dans les étatSi
dont le fol ne produit rien , 6c qui ne fe foutiennent que par
le commerce. L’impôt fur la terre eft le plus naturel, 6c le
feul qui convienne aux états agricoles. Les taxes par tète
conviennent à la tyrannie 6c ;i des elclaves. L’auteur ne fo
propofe de parler ici que des impôts de la fécondé efpece.
C ’cll tine cliimcre de croire foulagcr les cultivateurs par des
taxes fur d’autres objets : on démontre ici que cliargcr les
rentiers de l’é ta t, c’eff charger les terres ; 868. b. & que les
taxes par tête portent également leur effet fur les cultivateurs.—
^’oici le fophilme par lequel on a coutume de vouloir
réduire le mal qui réfiilte de fe.'écès des tributs, « Le
» gouvernement, dit o n , ne théfaurife point. Tout ce qu’il
» levé fur les peuples, il le dépeufe. Donc la multiplicité des
” tributs ne peut produire qu'un mal loca l, ou fur quelques
n particuliers : mais la fociété en général n’en peut être
»> moins riche , les terres moins cultivées , le commerce
» moins floriffanc ». Refutation de ce fopliifme infidieiix.
869. a ,b. — Réflexions fur le luxe qui confillo dans l’ufage
de> nyiùetç.s étrangères qui fs jrayaj^jent 6i. fe confomment
<1.1113
V I O dans l’étal. 870. a , b. Effets que produit le comniefce extérieur
des objets de lu x e , ou la réexportation des matières
étrangères, après qu’elles ont été fabriquées. 8 7 1 . a. Confi-
dérations fur le commerce d’économie des républiques, qui
par leur fituation fom obligées de le faire. Ibid. Obfer dations
fu rie s réglemens de commerce de Colbert. 871. b. 872../.
Principes bien différens du duc de S u lly , fous Henri-le-
Grand. 872. a , b. Toute nation qui peut aVoir un abondant
fuperflu des matières de premiere ncceÜué, ne doit fe procurer
les marchandifes étrangères qui lui m.inquenc, que par
l’échange de celles qui excédent fes befoins. Ibid. b. Suite
d’obferviitions fu r ie commerce d'échange. 873. a. — Tout
impôt, quelque part oii il foit mis, retourne fur la terre ;
ceiix-mèmes auxquels on affujeitiroit les marchandifes de
luxe , quoiqu’elles foieiu étrangères , auroient cet effet. Ibid. b.
La perception des impôts fur les terres a cet avantage,
qu’elle fe fait d’une m.anierc fimple Sc nauivelle, au lieu que
celle des autres fe fait avec des incommodités , des dépen-
fe s , des embarras, 6c une foule de répétitions étonnâmes.
Les taxes fur les pauvres font des doubles emplois de celles
fur les riches. 874. a. Il n’y a que les propriétaires 8c les
confommateiirs inoccupés qui fupportent réellement les tributs.
— Maux qu’entraîne la perception des droits fur les
confommations. 874. b. La ruine du commerce eft le produit
néceffaire ties impôts fur les marchandifes. 873. a , b. La
plupart de ces droits étant indéternynables , il cft impoftible
de les régler ; 6c ceux qui en font la perception doivent iié-
cefliiircment tomber dans l’injiiftice, 6c niénie quelquefois
dans la cruauté. Ibid. b. Préjudices qui réfultenc de la nécef-
Jité de les affermer. 876. a. Injuftice attachée à ces impôts
même ; préjudice qu’ils canfent au fouverain, Biens aufti
nombreux qii’ineftimables qui rcfultent de l’établiffement des
impôts lur les terres, & de la ftmpliclté de leur perception.
876. b. 877. a. Réponfes aux objeflions fuivames fur l’éta-
bliffemeiit de cette unique forte d’impôt. Premiere objcBion.
Il faudroit que le propriétaire en fit l’avance. 877. a. Seconde
objeâion. Cette avance feroit pénible aux cultivateurs. 877./>.
TrciJIeme objeBion. Tous les impôts étant réunis en un fe u l,
6c portés fur la terre, il ne fiibfifte plus de dift'érences dans
le prix des denrées ; d’où il réfuhera que toutes les chofes de
confommation feront également cheres par-tout, quoique le
mix^du travail ne le foit pas. 878. <z, é. Qiiairieme objeBion.
Elle dérive des privileges que s’attribuent certains corps 6c
6c certaines provinces, de ne devoir point contribuer aux
charges puhliques, ou de pouvoir le foire d’une autre maniéré
que leurs concitoyens. S78. b. 879. a. De l’exemption
des nobles. Elle fut inconnue à Sparte, elle l’eft encore au-
jourd’luii à Venife. 879. a. Et à Rom e, l’exemption n’avoit
lieu qu’en faveur de la pauvreté. Celle donc y jouiffoient les
nobles n’avoit lieu , que parce qu’ils étoient chargés de tout
le fervice de l’état. Ibi.i. b. Des exemptions des gens de
main-morte. 880. a , b. Réponfe à cette partie de l’objeiftion,
que certaines provinces ont un droit inconteftable de s’admi-
niftrer elles-mêmes d elà maniéré qu’elles le jugent à propos,
6c que c’eft la condition à laquelle elles fe font foumifes au
gouverneriient. Ibid. b. Cinquième objcBion. Il feroit à craindre
que tous les impôts que réiiniroit celui qu’on étabJiroic fur
les terres feules , ne fouent rétablis fucceffivement par la
fu ite , tandis qu’ils fubfifteroient dans celui-là. — Api es avoir
fatisfait aux objeflions précédentes, il refte à montrer que,
ralfietce de cet impôt n’eft pas impraiiquable. Pour cet effet,
on indique piemicremeut le moyen d’acquérir la connoif-
fance de tous lesbiens de l’é ta t, de leur quantité exafte ,
de leur valeur réelle. 881. j , A On donne enfuite un exemple
des opérations qui viennent d'ètre propofées. Opérations
primitives concernant la vérùication de la paroiffe de **■ *.
881. b. Premiere opération, concernant le tarif des grains.
a. Seconde opération, concernant la viflcc génér.ale des
maifons. Troifieme opération, qui confient la vifite générale
du ban, faifon par faifon, 6c contrée par contrée. Ibid..b..
Dénombrement général des tonds compofant ’le finage de la
paroiffe de par nature, qualité, 6c fuivant leur fituation
locale. 883. a , b. Quatrième opération : évaluation générale
des différentes efpeces 6c qualités de fo'nds qui compofenc.
le fiuagc de la paroiffe de réfultante de la quantité des
denrées qu’ils produifent, 6c du prix defdites denrées, fiii-
vant le tarif tonné fur ceux auxquels ils ont été vendus
pendant vingt années, 6c déduélionfaite de leurs frais. 884.,
a y b— 886. b. Cinquième opération : évaluation gétiérale des
mêmes fonds, réfultante des prix auxquels ils font affermés
fuivant les baux. 887. a , b. 888. a. Sixième opération : com-
paraifon des produits des biens affermés , fuivant la qti.Tinité
& valeur des denrées qu’on en recueille , 6c des produits des
mêmes biens, Inivant les redevances en grains 6c en argent
auxquels ils font affermés. 888. a , b. Septième opération:
comparaifon de la quantité des fonds compris dans le déiiom-
breniynt général , qui fait l’objet de la quatrième opération ,
avec celles déclarées par les propriétaires, pour fervir à
conftater l'exilfonce réelle .de ces quamhés. 888. b. 889. a.
Tome II,
V I O 863
Réfumé général. Tableau fuivant lequel font cempofes en
général les fonds du finage de la paroiffe de Application
de cet exemple 3 la queftion traitée. 889, a , b. Conchi-
fion. 890. a , b.
VLNNlUb , ( Arnold ) jurifconfultc : fes inftitutes. V I IL
801. a.
• F lN O V lA , Vinonia , Viconia , ( Géogr. anc. ) ville de la
Grande-Bretagne , aujourd'hui Bi/uejlcr. Ruines 6c autre»
iiionumcns de cette ville. XVII. 309. A
V lN S L OW ,fa d i fp u te avec M. L émery, fur la production
des inonftres. X. 671. b.
V IN T IU M , ( Geogr. anc. ) ville des Alpes maritimes,
aujourd'lnii Vcnce. Infcriptions trouvées dans cettc ville.
X VU . 310. a.
VIO , ( Thomas de ) célébré cardinal, connu fous le nom
de Ca/etan. V IL 423. b.
V IO L , Vïolemcnty Violation, { Synonym, ) différences
dans la fignification 6c l’iifagc de ces mots. X V ll, 3 10. a.
V i o l , {/uri/pr.) circonftances qui caraéléril'ent le viol;
Peine de ce crime, plus ou moins rigoureufe, félon les tir-
conftances. XVII . 3 10. a. Preuves du viol. Trait fmgulier qui
prouve combien les preuves font équivoques en cette matière.
Ouvrages à confiiltcf. Ibid. b.
Viol. Rapport foit par des matrones de leur vifitc d’une
fille de trente ans, qui avoit été forcée 6c violée. Rapport
de la vifite d’une fille de dix ans , qui avoit été violée , 6c
avoit en même tems contrafté la vérole. XIIL 803. b,
V IO LA T IO N . Voyci V io l .
V IO LE , ( Mufiq. ) on appelle ainfi dans la mufique italienne
cette partie de rempliffage , qu’on appelle dans la
mufique françoife quinte ou taille, bon ufaec. Suppl. IV .
988. b.
V io l e , {Lutherie ) différentes fortes de violes. XVII .
3 10. b.
V iole bâtarde , ( Luth. ) efpece de baffe de viole. Sa def-
cription. Suppl. IV . 988. b.
V iole d'amour, (Lw/i. ) defeription de cet inftrument.
Défaut dans la figure qu’on en a donnée dans les planches de
Lutherie , vol. V. Suppl. IV . 988. b.
Viole , efpece de viole , appellee lyra dio hracc'io. Suppl,
III. 820,
V io l e , baffe de , ( Infr. de Mufiq. ) defcriptioiî de cet
inftrument. XVII. 311. <j. Figure du m.anclie de la viole j
avec les noms des tons que font les cordes , étant touchées
aux endroits où ces noms font écrits. Ibid. b. Tablature de la
baffe de viole. Maniéré d'accorder cet inftrument. Maniéré de
le ten ir, de placer fes doigts, 6c de gouverner l’archet pour
jouer. Ibid. a , b. Ces regies fur l’art de conduire l’archet
peuvent fervir pour le violon, 6c les autres inftrumens qui
lui reffeniblent, en changeant feulement le mot tirer en pouffer
, 6c le mot poujfer en tirer. Quatre genres de pieces qu’on
peut jouer fur la viole. Dos agréinens qui fe pratiquent fur
cet inftrument. Manière de les exécuter. Ibid. 3Ï4. b. Trois
fortes de violes connues en France; favoir, la baffe de viole
qui a fept cordes ; le deff'us 6c le par-delfiis de viole qui
en ont fix. Alto viola & tenore viola des Italiens. Viole
d’amour. Grands viole. Viole bât-rcle. Viola di br.rccio.
Viole premiere , fécondé , tro.fieme , quatrième. Petite viole. Ibid. 313. il.
Viole, Baff'e de viole. II. ïiS .a . Suppl. I. 823. b. Diffus de
viole. IV . 896. a.
V IO LEM EN T , voy^^ViOL.
V iO L E N C E , ( Mythol. ) fon temple à Corinthe , conjointement
avec la néceffué. X ( 'll. 3 1 3. j .
V io len c e , {Junfpr. ) commilfions chez les Romains touchant
la violence publique ou particulière. IX. 2 1, .j.
V IO L E N T , Emporté , {Synon.) différence entre ces
mots. X VU . 313. A
V IO L E T , {Teinture) teinture en couleur violette, des
foies , des laines 6c des fils. XVII . 3 13.
V io l e t , ( ) pour le papier, marbré, X. 74. a. pour
la porcelaine de la Chine. X l l l . 1 1 1. u. 1 12. i>. Encre vioktte.
V . 633 d.
. V IO L E T T E , {Botan.) caraâeres de ce genre déplanté.
Deferipcion de la viulette ordinaire. Lieux où elle croit.
Nombre des dift'érentes efpeces de violettes connues de
Tourneforc. Différence entre les violettes du C h ili, ce celles
d'Europe. XVII . 313. b. Efpeces de plantes auxquelles les
anciens donnoient le nom de violettes, 6c de vioiiets. Ibtd.
316. a.
V io le t te , {Mat. médic.) propriété purgative des différentes
parties de cette planté. Analÿfe de fes fleurs. Leur
ufage en infufiun. Préparation du fyrop'de violettes. Moyen
deconferver aux violettes toute leur couleur dans la déification.
X VU . 316. U. Propriétés 6cufagesdu fyrop de violettes.
U fages des feuilles ou des femences de cetie plante. Con-
ferve de fi-urs de violettes. Miel violât. Différentes compofi-
tions dans ietqueÜes les partiesde cette plante font employées.
K K K K K k k k k k