
3 4 î N D I N D
^ I
rentes & le rcvemi de leurs terres en quatre cas difterens.
Q u els font CCS cas, fiiivant la coiicnme de Bourgogne. Etym.
cl)i mor huhre. Exemple de ce droit levé en 169$ dans le
comté de‘ Cliarolois. Peu de feigneiirscn jouiirenc aujourd hui.
Ouvrage à confidrcr. VIII. 6^3. b.
INDIRECT. Il le prend au phyfiqiie Sc au moral, Différence
entre imiitecl ik oblique dans le fens moral VIII.
6S'5,
INDISCRET. Caufes de l'indifcrérion à révéler une cliofe
conliée. Dill'éicntes maniérés d'etre indilcret. V I ll. 683. b.
L’uiJilcrécion n'cA pas leulemenc relative à la coirfiance ;
autres objets au.xqiiels elle s’étend. D e la dilcrétion eh amour.
Après 1 imlilcrétion des amans heureux, la plus commtuie eff
celle des bienfaiteurs. Ibid. 684. j .
INDISPOSÉ. Deux acceptions de ce mot. Dlfccrnement
entre les fautes qu'on doit punir, 8c celles qu’on doit pardonner,
pour ne pas indifpofer les coupables, au lieu de les
rendre meilleurs. VIII. 684. u.
INDISPOSITION Icserc : ufage des vomitifs en ce cas.
X V II . 466. U.
I.NDISTINCT. La mémoire ne nous laific quelquefois
des chofes éloignées que des notions indillimfle.s. Il en eff
de même des images indilUinffes que le fomineil nous pré-
feiuc. VIII. 684. U.
IN D IV ID U , {Méiaphyf.) Comment on parvient de la
notion de l’efpcce à celle de l’individu. VIII. 684. a. Etym.
du mot individu. Vers latin qui exprime les circonftances d’oh
l’on peut recueillir les propriétés individuelles. En ([iioi con-
fiA e , félon M. L o c k e , le principe d’individuation. D e ce
qui conAitue l’identité dans les créatures vivantes. Ibid. b.
Individu colleAif. I. 731. a.
IN D IV ID U A L IT É , (A féuphy f.) Deux maniérés dont
une chofe peut être individuelle : logiquement on phyfiquc-
nicnr. XII. 43 2. b.
IN D IV ID U E L , {Gram. Logiq.) Des noms individuels. I.
7 2 7 . i>. 728. J. j'^O.b. l^oye^ auîli PrOPR.ES, NOMS. Termes
indivldiieis. Suppl. I. 71 . é. 72. u. Idées individiielics. 66. b. 70.
n , b. 72. ,1, b. Comment nous defeendons de l'idée générale
d’etre aux idées individuelles. I. 728. b. PropoAtions individuelles,
veyr^ SINGULIERES.
IN D IV IS , (Jurifpr.) Acceptions de ce mot. Indivis eA
Ojjpofé à Jivis. Deux voies pour fortir de l'état d’indivis. V I ll.
684, b.
indivife fuccclAon. X V . 599. a.
IN D IV IS IB L E , i^Geomei.) Elémens indivifiblcs. Explication
de la méthode des indiviftbles. Toutes les raifons que
les partifans des indiviftbles ont imaginées pour établir leurs
éJémens , font de purs paralogifmes, ou des pétitions de principes.
Leur méthode n'eAque l’anciemie méthode i\'exhauftion
déguifée. Ce qui a gagné des partifans aux indiviftbles, c’eA
que par leur moyen on abrégé merveilleufemcnt les démonl-
trations mathématiques. L'auteur en donne pour exemple le
théorème d’Archimede, qu'une fphere eA les deux tiers du
cylindre qui lui cA circonferit. V llI . 683. a. Mais il fait obfer-
v er en même tems que cette démoiiAration en a elle-même
befoin d'une autre. Comment les itidivifibiliAes démontrent
que les pyramides de même bafe 8c de même hauteur font
égales. Cette démoiiAration n'eA qu’une pétition de principe.
Les obfervations que l’auteur rapporte ici fur la méthode des
indivifibiliAes , font tirées d’un ouvrage intitulé : Injïituiions
i/egf'omème, Sec, imprimé à Paris, chez D ebure l’aîné en 1746.
Ibid. b. Newton cité fur cette matière. La méthode dont il
s’agit fut introduite par Cavaüeri, 6c adoptée par Toricellî.
Ibid. 686. J.
Indivijlbles, géométrie des. Par Cavalleri. y i l . 631. a , b.
Premiers auteurs qui ont écrit fur la méthode^es indiviftbles.
Suppl. III. 174. b. 175. U.
IN DO CILE , Indocilité. Indocilité des peuples fauvages
& des enfans. Sources de l’indocilité. Il faut la dlAlnguer
tl’une autre qualité moins blâmable, mais plus incorrigible,
qu’on pourroit appeller indocibilité. La fottife des maîtres fait
l'ouvent l’indocUité des enfans. V I ll. 686. a.
IN D O L E N C E , { AloraW) Portrait de l'iionime indolent.
VIII. 686. a. C ’cA à ce calme deAtiiéleur que nous amènent ces
inoraliAes qui attaquent fans celTe les pallions. Indolence de
l'homme fauvage, 8c de celui qui a tout vu 8c tout comparé.
Ibid. b.
Indolence. Nous ne pouvons être heureux dans î’indolcnca.
IL 322. a. Comment les Latins défignoienc un homme indolent.
799. a.
IN D üU S T A N , (Gèogr. ) contrée des Indes orientales.
L ’IndouAan conquis par les Gaznévides, l’an 367 de l'hégyre.
Révolutions ftiivantes de cette contrée jiifqu’au tems des fuc-
ceffeiirs de Tamerlan, qui formèrent l’empire du M ogol. VIII.
686. b.
Indoufîju. Les peuples de ce pays divifés en quatre tribus.
X V . 14 1.-J. Foye^'TRiBV. Claffe d'iiommes dans l’IndoiiAan,
défignée fousle nom de l’oudras.XV. 390.Æ. Claffe d’hommes
Louverainement méprifés dans ce pays. XI. 934. a. Livres
facrés des idolâtres de l’IncloiiAan. X V . 140. b. Voleurs dont
ces contrées font uifeftées. X. 70. a. yoye^ Mo g o l, Coromandel
, Malabar.
IN D U C T IO N , (^Logiq. Gramm.) Paffage de Cicéron fur
cette maniéré de raifonnenient. En quoi elle confiAe. V I ll.
686. b. D ’oii dépend la certitude qu’on peut acquérir par
l’induétion. Erreur où peuvent jetter les iiiduélions incom-
plcttes. Toutes incomplettes qu’elles font, elles font preuve
dans bien des cas. Diftcrencc entre rindueAion 8c l’analogie.
Fréquent iifage que nous faifons de l’analogie dans nos rai-
fonnemens. Ibid. 687. a. Les feiences oh l’on fait ufage de
l’analogie., dtviféesen trois claffts; feiences neceffaires, contingentes
, 6c arbitraires. Ufage que l’on fait de l’analogie dans
les feiences de la premiere claffe , la métaphyAque, les mathématiques
, la logique, la théologie naturelle, la morale.
Cette maniéré de raifonner eA plus fréquente encore dans
les l’ciences de la fécondé claA’e , lavoir celle des efprits crées
8c des corps. Ibid. b. Ce n’eA que par induélion que nous
Ibmmeaffurés de l’cxiAeiiccdes autres hommes, Sc que nous
recherchons les prOTriétés de l’anie en général En phyhque,
toutes nos connoiffances ne font fondées que fur l’analogie.
Ufage de l’analogie dans la grammaire 6c dans la jurifpru-
dence. Il fuit de-là qu’il n’y a que Ample probabilité dans la
plupart de nos connoiffances , puifqu'elles font fondées fur
l’analogie. Ibid. 688. j . Sur quoi eA fondée la confiance que
nous devons donner à la preuve d’induflion. Ibid. b. Suppofez
qu’on ne puiffe rien conclure d’une induAion, l’homme n’auroit
en ce cas plus de regie de conduite , 8c ne fauroit v ivre .....
Il y a de notre faute lorfqiie l ’analogie nous induit en erreur.....
Ibid. 689. U. D e la probabilité qui réfulte de l’indutliou dans
les feiences néceA'aires. La preuve d’analogie eA d’autant plus
fo rte , que l’expérience eA potiffée plus loin. Plus la propriété
qu'on examine eA Ample , 8c plus l’induAion eA forte. Ibid, h.
On peut fe fervir de l’analogie pour découvrir la vérité ;
mais il ne faut pas élever fur un pareil fondement l’cdiAce
des feiences fufceptibles de démonuraiions rigoureufes. Ibid.
690. a. Foyer ANALOGIE.
IN D U LG E N C E , ecd .) L ’églife peut 8c doit en
certains cas accorder des indulgences. La multitude des indulgences
devint autrefois un grand obAacle au zcle de.s con-
feffeurs éclairés, DoArlne de Guillaume, évêque de Paris,
fur les indulgences. Cette doétrine fort différente de celle
des faims évêques des premiers Aecles , qtii avoient établi
les pénitences canoniques. V I ll. 690, a. Maux que produiAc
l’abus des indulgences. Celles qui furent accordées à ceux qui
prtmlroient les armes pour le recouvrement de la terre l’aime.
Ces fas eurs fpirituellcs furent enliiite diAribuées à toutes les
perfonnes qui le mirent en campagne contre ceux que les
papes déclarèrent hérétiques en Europe. Indulgences vendues
par Alexandre VI. Ibid. b. Bureaux des indulgences fous
Léon X. Les yeux des peuples déA'illés enfuite lur le traAc
fcnndaleux des indulgences, Ibid. 691. a. Foye:^ Pardon ,
( Difcipl. eccl. )
Indulgence , ( Morale) L’efprit d’indulgence eA le fruit
de l’â g e , des lumières acquifes Sc de l’experience. L ’envie
8c l'orgueil font fans indulgence. Cette heuretife difpoAtioa
n’appartient qu’à la vertu. V I ll. 691. a.
Indulgence qu’oii doit avoir pour les aAions occafionnées par
des paflions violentes. I. 158. b. Raifon de l’indulgence que
nous devons aux défauts des autres. XVII . 233, b.
Indulgence, { Â n ntmifm.) Comment cette vertu eft
repréfemée dans une médaille de Gordien. VIII. 691. a;
Indulgence d’AugiiAe. Comment elle fut repréfentée. Ibid, b,
IN D U LG E N T , Benin , D oux , Humain, {Synoné) Suppl. I.
873. b.
IN D U L T , {Jurifpr.) grace accordée par le pape à certaines
perfonnes. Induits aélifs. Induits paffifs. On fubdivife l’induit
aAif en ordinaire 8c extraordinaire. Induit du parlement de Paris.
VIII. 691. b. Officiers qui participent à ce droit d’iiulult du
parlement. L’officier qui a droit d’induit peut requérir un bené-
Ace pour lui-même , s’il a les qualités néceffaires pour le
pofféder, ou nommer un ecclcfiaAique à fa place. Diverfes
regies de jurifprudence fur les indultaires, leurs p rérogatives,
&e. Ibid. 692. a. Exécuteurs de l’induit nommés par les bulles
de Paul 111 8c de Clément IX. Ibid. b. Des bénéhccs fujets.
à i’ indult, &c. Ibid. 693. b.
Induit. Bulle du compaA fur les induits des cardinaux. III,
738. a , b.
Induit aflif, extraordinaire, ordinaire , pajjlf. VII I. 693. A
Induit avec ia claufe libéré & licite. VIII. 693. b.
Induits du roi. Exemples de quelques bénéfices auxquels
le roi nomme en vertu des induits. Droits du roi dans les
évêchés de Metz , Toul 8c Verdun. V I ll. 693. b.
Induit des officiers du parlemcnc de Paris. VI. 286. b.
IN D U L T A IR E , {^Jurifpr.) Deux fortes d’indultaires. Un
indultairc clerc peut fe nommer lui-même. Autres obfervations
fur ce fujet. VIII. 693. b.
IN D U R A T IO N , {Clur.) Une des cinq terminaifons des
tumeurs humorales. Cette terminaifoa n’eA pas toujours défa^
I N F vantageiifo. Caufe prochaine de l’induration. C.mfcs clol
gnées. Remedes auxquels il faut avoir recours, loi fqu’on s’ap
perçoit qu’une tumeur fe termine par induration. VIII, 694.^
Induration , inflammations terminées par induration. V I ll
709. b. 717. b. Le troid contribue .t l’induration des tumeurs
X IV . 109. a.
IN D U S , {Géogr.) fleuve d’Afie. Sou nom moderne eA
Stnde. Cours de ce fleuve. VIÎI. 694. a.
Indus. Ses débordeinens. V I . 870. a.
IN D U S T R IA , {Géûgr.) anciennecolonieRomaine. Divers
nionumens antiques qu’on découvrit en 1743 6c 1730 , dans
/ c’eA-à-dire à Montedipô, terre
lur le Po à 16 milles de Turin. Suppl. III, cn^. a.
IN DU STR IE , { Mét.'tpliyf.) Différence entre l’induArie,
le g e n ie , & le goût. Qualités naturelles qui conAituent ces
tacultes. Leurs différens objets. VIII. 694. a. Divers genres
de fcience que ces trois facultés exigent pour en perfeftionner
I exercice. Ibid. b.
Industrie, (^Droic polit. & Comm.) Heureux effets de
induArie dans un état. Néceffité de protéger l’induftrie dans '
les états Européens. Comment on doit l’encourager. Exemple
du gouvernement Anglois.à imiter. L’induAric influe fur le
prix de la mam-d’ceiivrc , Sc contribue ainfi à augmenter la
confominaiion des marchandifes. V I ll, 694. b. Maxime de
M. Melon fur l ’ufage des madiines de l’induArie. La nation qui
poffedera la main-cl’oeuvreaumeilleur marché, 8c dont les né-
gocians fe contenteront du gain le plus modéré , fera le commerce
le plus lucratif. Réponfe .à une objeéHon contre l’utl-
liw des inventions de i’induArie. Nouvelle raifon de la protéger.
Ibid. 693. a. ^
InJujlrie. Ses produélions. III. 690. b. Combien il importe
ue 1 animer dans un état. IV. 446. a. Examen de la qiieltion ,
A les inventions qui font le fruit de l’induArie d’un état
doivent être publiées. V, 647. b. Des travaux & du com-
inerce dinduArie. VU. 826. b. 6-c. L’induArie ne doit pas
ctre taxée. VIII. 602. b. En quel cas l’argent peut être def-
l’induAric. 823. b. Foyer A ht & A rtiste.
IN EBRANLAB LE, Tm/ir, Confiant^\Synon.) IV. 38 h
Voyci Imperturbable.
IN ÉGAL ITÉ , (^yiro;7.) Inégalité optique du mouvement
des planètes. Sur les inégalités du mouvement de la lune
voycç Lune , Syzygie , Q uadratures , 6-c. Inégalités dans
les mouveinetis des fatellites de jupiter. VIII. 693. b.
optique. XI. 319. d , b. Inégalité réelle. Ibid. b.
Hypothefes des anciens pour expliquer les inégalités des
jnouvemens des planètes. 376. a. Ces inégalités expliquées
aux articles Equation du centre, Equation du mouvement des
pLinctes. Inégalité des Jours naturels. VIII. 890. b.
Inégalité. Les fynonymes de ce moi font expliaués IV
1037. rf. ^ ^
Inégalité , ( Droit, nat. 6- Polit. ) Inégalité naturelle entre
les hommes. X V II . 862. a. Danger de l’inégalité des fortunes
dans la république. V. 342. b. L ’inégalité des conditions
n’cA point oppofée au principe de l’égalité naturelle.
413- b Linégalité exceffive des rangs 8c des fortunes eA
une des caufes du dépérifl'emeiu de l’efpcce humaine. XIII.
96. b Les loix contre cette inégalité ont fait la profpérité
des Grecs 8c des Romains. 97. a.
Inégalité, raifon d'. (Arithm.) XIII. 774. b.
, INEPTIE. Caillés de cet état de l’amc. VIII. 696. a.
INERTIE des corps, voye^ FORCE. VII. 110. b.
Inertie de l'arne. 1. 470. b.
INEXPIABLES crimes , dans le chtiAianlfme & le paga-
nifme. V I. 303. b. \ ^
IN EXTIN GUIB LE lampe. IX. 234. a. Inextinguible feu.
VI. 646. a , b.
INFAILLIBILITÉ , ( Théolog.) D e l’infaillibilité de l’églife.
Ueux lortes d'infaillibilités, l’une paffive, l’autre aélive. Les
proteAans en contradiâion avec eux-mémes fur l’infaillibi-
e» faveur de l’infaillibilité aélive de
leglile. L infaillibilité du pape eA une opinion particulière de
quelques théologiens. VIII. 696. b. Foyer Infaillible.
IN FA IL L IB L E , ( Théolog.) On peut être infaillible ou
par nature , cet attribut n’appartient qu’à D ie u j ou par privilege
, c eA ainfi que l’cglife eA infaillible. Doarine des catholiques
lur cetic irttaillibilité. De rinfaillibilitc du pape : d.vcrs
Icnrimens entre les catholiques fur ce fujet. V l i l . 696. b.
InfaïUible. De rinfaillibilité des conciles, III. 8i6. a^ b.
817; De l ’infaillibilité de l’églife quant aux faits dogmatiques.
V . 12. b. Secours divin qui rend l’églife infaillible.
364. Tiige infaillible en matière de doélnne établi fous
^ la nouvelle alliance. 369. b. Preuves contre
iintailhbilite du pap e, tirées de l’IiiAoire. V IL ij. J. 3 1 ,.
b. Motifs à recevoir le dogme de l’infaillibilitc de l’éelile.
VII. 9. Foye[ Infaillibilité.
Dift'érence entre infaillible 8c
' A l^’^-xiAence des futurs comingens
iDres U elt pas moins infaillible que celle des futurs non-libres.
I N F 35
IN F AM A T IO N , {Jurifpr.) Jiigcmens en matière civile
^ en matière criminelle , qui emportent infamation. VUI,
INFÂMES , (Jurifpr^ Quelles font les perfonnes regardées
comme infâmes. Formalités préalables pour que les
condamnations en matière criminelle emportent infamie,
JJroits qui demeurent à ceux qui font feulement in fimes '
lans etre morts civilement. Fondions dont les infâmes font
incapables. VIII. 697. a.
IN FAM IE , {Jurifpr.) Deux fortes d’infamie , celle de
fait 8c celle de droit. Note qui reAe Air ceux qui , ayant
Ote accufes d’im crime g r a v e , n’ont été renvoyés qu’^sw
un plus ‘^mplc informe. Du témoignage de ceux qui font infà-
mes de fut. VIII. 697. a. Ils font incapables d'emplois hono-
rables. C e qu emporte l’infamie de droit. Différentes caufes
ü interdiction de fomftions honorables. AfHons qui croient
réputées infamantes chez les Romains. Condamnations qui
lelon Inflige de France, emportent infamie de droit. Ibid b
Foyet^ FLETRISSURE. ■ ■
IN FAN T , mod.) A quelle occafion ce titre s’in-
trodmfit en Efpagne. VIII. 6<.jy. b.
IN FAN TERIE milit.) Ufage 8c emploi de l’infan-
tene en Europe. Necelfiié de réunir dans les armées deux
dpcces de troupes ; la cavalerie 8c l’infanterie. Utilité de
1 une 8c de l’antre. Abus réfultans d’une cavalerie trop nom-
brcnle. Confiderations qui fervent à établir une jiilL* proportion
entre la cavalerie 6c l’infanterie. VIII. 698. Quelle
etoit ccite proportion chez les Grecs 6c chez les Romains.
Ces dermers n’eurent prefque plus que de ia cavalerie quand
ils furent dans leur décadence. C ’eA la bonne difeipHne qui
peut rendre à l’infanterie fou ancienne fupérioriié fur la
cavalerie , 8c peut-être le renouvellement des piques. Rapport
de lu cavalerie à l’infameric, le plus communément
luivi de nos jours. Quel eA celui que M. le maréchal de
Saxe établit. Ibid. b. SyAéme de M. le marquis de Sanéfa-
Crnx fur cet objet. Des différentes maniérés donc on a formé I infanterie. Ibid. 6tjç). a.
Infanterie , celle des anciens Grecs , voyer MlLiCE DES
Grecs 6- Phalange. Celle des Romains , vuyer Milice
DES Romains, Légion. Armes de notre infanterie. 1 689
a , b. Corps d’infanterie françoife nommé bidaux , dont oii
faiiüitaffezpeu de cas. II, 242. a. Ce qn’étoitl’infancerie françoife
avant la création des franc-archers. VII . 280 a Brigadier
d’infanterie. 1 1 .4 19 .^ , b. Colonel général.III. 648.^ , b. f.n-
feignes. V . 7 H . b. Evolutions. V L 170. a , b — 106 b Feu
de l'infanterie. 624. b. 629. Outils ordonnésdans les compagnies
ri infanterie. VU I. 8. b. Habillement, équipement
armes de l’infanterie. 7. b . S .a , b. 10. b. Jugement porté
8 françoife. Suppl. lU. 967. b. Suppl. IV.
IN FA N T IC ID E , {Jurifpr.) de ce crime. Infanticide
des femmes qui font périr leur fruit durant leur grof-
feffe, DiAinéHon qu’établiffoit à cet égard la loi de Moifc
Autre dîAinaion que faifoient les Romains. Principes de la
religion chrétienne Air le même fujet. VUI. 699. Ùî . Arrêt
prononcé en 1480 contre une mere infanticide. Edit de Henri
II de 1 année 1336. Ce t édit renouvellé de tems en tems
Ibid. b.
Infanticide, étendùe de ce délit, Suppl
i l l . 392. a. Difference entre l'Iiomicide proprement dit 8c
rmfanticide. Caufe de l’infanticide qui le rend moins criminel
„ l e prix qu’on attache à l’Iionncur & la crainte d’une
forte d’infamie. Négligence des gouvernemens à prendre les
précautions néceffaires pour prévenir le crime, & à former
dans ce but des établiffeniens propofés par quelques amis de
rinimiunte. On ne peut appeller précifément jiiAc ou nécef-
faire la punition d’un crime , tant que la loi n’a pas emplové
pour le prévenir les meilleurs moyens pofflbles. Toute femnie
enceinte qui cache fa groffeffe devient fuipecAc. Quoiqu’il
y ait pluficurs maladies dont les fymptômes lémblent le confondre
avec les Agnes de la grolJeffe , ce que la tcmnie
éprouve au bout d’un certain terme Si le louvenir de fa
conduite précédente ne lui permettent pas d’ignorer fon état
Ibid. b. Examen des qiicAions Aiivantes. L’accouchement
pciu-il être affez prompt, pour qu’une femnie n’ait pas le
tems de s’appercevoir qu’elle va enfanter & de prendre le«
précautions néceffaires? Une femme qui vient d’accoucher
peut-elle être cenfée hors d’état de prendre les précautions
abfolument néceffaires pour conferver la vie de fon enfant ^
Ibid. 393. a. Ce tendre mouvement que la nature excite dans
toutes les meres pour la confervation de leur fruit eA une
efpece de nécefllté phyfique inhérente à leur être’ ce qui
fait fentir l’énormité du crime de celles qui lui réfiAent 8c
qui l’étouffent. Ibid. b. Divers objets qui s’offVcnt à l i fois
à la difcuffion des juges dans tous les cas d’infanticide Signes
auxquels on reconnoit, fi l’enfant étoLt capable de vie
apres la nailiànce; s’il étoit mort ou vivant avant l’accon-
chement ; s'il eA né mort ou v iv an t , 8c s’il a vécu après
l’accouchement 3 quelles font les caufes de fa mort avant ou