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MISSION , ( Thcolog.) la iniffion clans les perfonnes divines
eft éternelle quant à l’origine, & temporelle quant
à l'effet. X. ^77. b. La miffiun dans les perfonnes divines,
cft quelque diofe de notionnel propre à certaines perfonnes ,
& qui neft pas commune à toute la Trinité. Les perfumes
ne font envoyées que par celles dont elles procèdent. Deux
efpeces de iniflion pnflive , l’une vifible & l’autre invifible.
AL^Jîo/t, différentes acceptions de ce mot. A . 37®-^-
Million, pouvoir ou commilîlon donnée à quelquiin de
prêcher l’évangile. Les minirtres tics protdlans n ont pas de
inifl'ion. X . 578. O. , . - •
Miffions aux Indes. X . ^78. a. Pretres de la congregation
de la niilfion. On les appelle auffi L.i:^anpcs. Ibid. b.
Miffions des Jéfuites dans le Paraguay. XI. 900. b. — 902.
a. Société de la propagande en Angleterre pour la con-
verfion des Indiens. XIII. 4^9. a , b. . ht
MISSIONN.MRES , premiers iniffionnaircs Chinois. 111.
34(1. a. Millionnaires qualifiés notaires apoftoliques. XL 240.
a Réflexion fur les mitfionnaires de M. Grignon de Mont-
fort. X V II . 804. b. . . . V ^
MISSISSIPI, le , ou fleuve S. Louis , ( Geagr. ) fleuve
de l’Amérique feptentrionale. Decouverte de ce fleuve &
du pays qu’il arrofe. Ses embouchures. Obfcrvations fur fon
cours. Sa largeur & fa profondeur. X . 578. b.
Miffljfpi, lauvages du. V llI . 347. d.
M IS S IV E S , lettres. IX. 416-
M IS SO U R I, ( Geogr. ) rivière de l’Amérique feptentrionale.
Obfervations fur fon cours. Origine du nom qu onlu i
a donné. X. 379. a.
Mifuuri.Dckn^ûon de fon cours. 359. a, b. Suppl.
III. 902. b.
MISTICHELLT , ( Dominique ) anatomifte. Suppl. I. 4° 4-
MISUM , {fJifl. nat. Cuifine) liqueur dont les Chinois ou
Tartares tongufiens font une fauce à certains alimens. Comment
on fait cette liqueur. X. 379. a.
M IS Y , {H if . nut.) nom donné par les anciens a unt
fubftance minérale. Q uel eft le mify de la meilleure efpece
felon Diofeoride. X. ^79.^.
M IT A IN E S , voyc^^ Gants.
M IT CH E L L , fes expériences fur Valmant.I. 116. i . 220.4.
M IT E , ( Infetlolog. ) petits animaux de ce nom que l’on
trouve dans le fromage. Deferiptions de ces animaux vus
au microfcopc. Leur génération. X. 579. i'. D iv erfes particularités
curieufes fur les mites. D e la pctitelfe de leurs
oeufs. Voracité de ces animaux. Efpece de mite qui mange
les papillons & les infeftes dans les cabinets des curieux.
Moyen de les prévenir. Différences qui caraéléiifent les di-
verfes efpeces de mires. Mites vagabondes. La mite elt
extrêmement vivace./iiV. 580. 4 .Mites vivipares. Réflexions
fur les infeéles exceffivement petits, fie fur la petitelTe de
l'homme lui-même dans cet univers. Ibid. b.
Miles, qui rongent les livres. Suppl. HL 764. b.
Mites, hirbe aux ( Bot. ) VIII. 146. b.
M ITH RA , feu s de, OU fêtes mithriaque. ( ^nliq. rom.)
Conjeélure de Plutarque fur l’origine du culte de Miihra
dans Rome. Q u el eft le plus ancien monument du culte de
Mhhra chez les Romains. Cette divinité long-tems inconnue
en Egypte. X. 580. b. Anciens auteurs eccléfialViques
qui ont parlé. Détails fur quelques cérémonies pratiqué«
dans fes myfteres. Diverfes inferiptions anciennes où il eu
fait mention de ce dieu. Noms qu’on donnoit aux hommes
& aux femmes dans les myfleres de Mithra. E)es epreuves
que les initiés étoient obligés de fubir. Les déguifemens fous
la forme de divers animaux pratiqués dans ces myftercs &
dans ceux d’Ifis. Ibid. 581.4. llfem b le que fous les enfans
de Conftantin, le zele fe ranima pour la célébration des
fêtes Mithriaques. C e culte proferic à Rome en 378. Repré-
fentarion de l’antre facré de Mlthta, 8c de ce dieu. Le culte
de mithra n’avoit nul rapport avec celui du dieu Mihir des
Perfes. Origine des fêtes de Mithra. Auteur à conftilter.
Ibid. b.
Mithra , royc^ MiHlR : obfcrvadon fur ce dieu des
Perfes. X ll. 422. b. Explication de quelques mots trouvés
fur un marbre antique confacré à ce dieu. X IV . 853. b.
C e dieu figuré par un ferpent. X V . 109. b. Taureau de
Mithra. 940. a . Fêtes en l’honneur de ce dieu , voy«^;Mithriaques.
MITH R IAQ U E S , fêtes en l’honneur de Mithra. IX.
391. b.
M IT R ID A T E , {Pharm. 6* Mm. médic.) fa préparation felon
la pharmacopée de Paris. Le mithriclate efl le plus ancien
de tous les remedes officinaux trés-compofés. Opinion commune
fur fon origine. Paffage de Serenus Sammonicus fur
le vrai remede de Mithridate, roi de Pont. Pourquoi celui
que nous connoiffons eft intitulé du nom de Damocrate. X.
582. 4. Principales vertus attribuées à cet antidote. Ibid. b.
Mithridate IV , roi de Pont, aflîege Sinope. X V . 214-
L Etymologie du mot Mithridate, X . 500.4.
M I X
M ith r id a t e V , roi de P o n t , répare Sînope & y meurt.
X V . 215.4.
M ith r id a t e V I , roi de Pont. Ses guerres contre les
Romains. V IL 916. b. Rigueur dont il ufa envers les habi-
lans de Chios. X IV . 796. b. Sa défaite par Luculle. 267.
4. La ville de Vifpe miférablement faccagée par les Romains
dans leurs guerres contre Mithridate. XVII . 357.
b. Portrait de Mithridate. XIII. 75. b. Son goût pour les
arts & les fciences : fes malheurs. X V . 215. a , b. Vafes
d’onyx qu’il poffédoit. X L 488. a
M IT lG E R , .r^t/oucir, (5y/J0/;.)I. 145.4.
M IT O T E , ( Hiß. mod. ) defeription d’une danfe de ce
nom qui fe ffiifoit dans les cours du temple de la ville de
Mexico. X . 582. b.
M IT O Y EN , mur.{JiiriJpr. ) Principe touchant le mur m itoyen
, tiré du droit romain. A. 582. b. Autres maximes fur
fujet établies par les coutumes, fie finguliércraent parcelle
de Paris. Ibid. 585. a. Voye:^ MuR.
M IT R A IL L E , ( A n ill.) Charger à mitraille , vcy^jCHARGER.
M IT R A L de V ien n e , {lurîfpr.) X V I . 8 7 3 .4.
M IT R A L E S , valvules, Anatom.) Deux valvules dn
coeur. Leur ufage. X. 583.4. Foye^CdUR 6- V a l vu le .
M IT R E , {L in ér.) forte de coèffure particulière aux dames
Romaines. Sa defeription. Cet ornement dégénéra peu-
à-peu , de forte que les femmes qui avoient quelque pudeur
n’oferent plus en porter. X. 583. a. Bizarrerie de la mode
qui tranfporte quelquefois des ornemens facrés à des ufa-
ges profanes, & réciproquement. Auteur à confulter. Ibid. b.
Mitre. Echelles à mitre. V . 252. b. Mitre que les vierges
d’Afrique portoient fur la tète. X VH. 3 29. a.
M i t r e , {H if l.e c c l.) ornement de tête donc les évêques
fe fervent dans les cérémonies. Sa defeription. D e l’ancienneté
de l’ufage de cet ornement. L’ufage de la mitre a toujours
été dans l’églife , mais autrefois tous les évêques ne la
portoient pas , s’ils n’avoient à cet égard un privilege particulier
du pape. X. 583. b. En occident, quoique l’ufagc de
de la mitre ne fût pas commun aux évêques même, on
vint enfuite à l’accorder , non-feulement aux évêques Sc aux
cardinaux , mais encore aux abbés. D e la forme de cet orne-
meft. Ibid. 584. 4.
Mi t r e , ( .S/u/àn ) ornement pontifical. Comment la mitre
eft repréfentée dans les armes des évêques fie des abbés.
Suppl. III. 939. é. Etymologie du m o t . 940.4.
M i t r e , (^Archit.) angle de 45 degrés. Inftriimens que
les ouvriers ont pour décrire promptement ces angles. A u tre
acception du mot mitre, X. 584. a.
M IT R É , cA4/7üine.III. 138.4.
MITRER , ( /«riypr. ) efpece de peine ignominieufe défi-
gnèe par ce mot. La mitre, qui eft ordinairement une marque
d’honneur, eft en certains cas une marque d’ignominie.
X. 584. 4.
Micrer 8c prêcher un criminel. V . 253. 4.
M IT T E H D A R I I , ( Antiq. rom. ) efpeces d'officiers ou de
commiftaires envoyés dans les provinces. X. 584.
M ITÜ , ( Ormthol. ) oifeau du Biéfil du genre des faifans.
Sa defeription. X . 584. b.
M IU Lw O Y -D IW O R , {Comm.) marché de Pétersbourg.
Defeription de ce bâtiment. X . 584. b.
MIÛRE ou Myure , Mêdec. fémêiotique) efpece de pouls
dont le caraélere diftinéfif eft d’aller toujours en diminuant.
Cette forte de pouls fe diftingue en deux efpeces. X. 584. b.
Origine du nom miure. Pronoftic fur cette forte de fymp-
tôme. Sentiment de Galien fie celui d eM . de Bordeu. Ibid.
585. 4.
M IX T E , ( Matkim. ) Raifon ou proportion mixte. X.
585. 4.
M ix t e , ) Corps mixte. Définition qu’en donnent
les fcholaftiques. Diftinélion qu’ils font des mixtes en parfaits
8c. imparfaits. X . 585. é.
M ixte & M ix t io n , {Chymie) deux différens fens fous
îefquels les chymiftes prennent ce mot. Diverfes confidéra-
tions fur ce fujet. 1°. Différence entre les mixtes & les ag-
erégés. X. 585. b. 2®. La mixtion rre fe fait que par aclhé-
fion fuperficlaire de principes. 3°. Elle n’a lieu qu’entre les
parties folitaires , uniques, individuelles des principes. 4''. La
mixtion eft un afte naturel fpontané. 5°. L ’aile de la mixtion
eft foudain 8c momentané. Ibid. 586. a. 6°. La cohé-
fion mixtive eft très-intime. Q u el eft le moyen le plus efficacement
employé pour furmonter cette cohéfion. Ce lien ,
ce noeud, eft irès-fiipérieur dans le plus grand nombre de
cas à la cohéfion aggregative , qui eft ractrafifion de co-
héfion des pl^ficiens. H arrive cependant quelquefois que
certains menftrues obéiffent davantage à la force de cohéfion
aggregative, qu’à la force de mifeibiiité. 7®. Dans la
mixtion chymique , les propriétés particulières de chaque
principe , périffent, ou du moins font tellement fufpendues,
que le mixte eft une fiibftance vraiment nouvelle. Ibid. b.
0". Les principes qui concourent à la formation d’un mixte,
y
M O C
r concourent dans une certaine proportion fix e, qui conf-
liiiie dan.9 les mixtes artificiels, ce que les chymiftes appellent
point de faturation. Non-leuleiiicnt la fouftiaélion ou
la fiiraddition d’une certaine quantité de tel ou tel princ
ip e , cliangeroic l’eiTcnce du mixte, mais l'excès d’un principe
quelconque eft de fait inadmilfiblc dans les mixtes ,
fie la foiiftiaftioii d’une portion d'im certain principe , clt
la dclh iiiftlon chymique d'une portion du mixte. Ibid. 587.
4. Toutes les unions de divers liquides aqueux font de pures
aagregations. Une certaine quantité déterminée d'eau
s’unit p.ir le lien d’une vraie mixtion à une quantité déterminée
de fel ■, mais toute l’eau qu’on peut l'urajouter à cette
leillvc proprement dite, ne comrade avec elle <[iie l’aggré-
gation. Les différences fubftances métalliques, s’alliant aulfi
lans aucune proportion , ne forment qu’une efpece d’aggré-
gation. Ibid. b.
Des mixtes ou corps formés p.tr l ’union de divers principes
élémentaires ou fimples. Tous les fiijets chyiniques diftingués
par Becker en mixtes compofés, fiiicompofés, dccompoJtt.i,
fie ceux qu’il appelle fuper dccompofita. Explication de cette
dodrine. Incxadicude 6c inutilité de cette nomenclature./Ait/.
588.4.
Alixre. Des principes des mixtes. XIII. 375. a. Du mélange
des mixtes, MÉLANGE. Comment la confufion
diftti'C (le la mixtion. 111. 862. a.
Mixte. l^Jurifpr. ) Corpsmixccs. Droits fie adions mixtes.
Servitude mixte. Queftions mixtes. Statuts mixtes.X. 588. A.
Mixte ou A/é/é , (A/t//^.) Modes mixtes. X. 588. A.
Mix t e , {P e in t.) peinture oii l’on fe fert du pointille-
mciit fie de la touche libre. X, 588. A.
M IX T IO N , ( Chym.) difference entre mixtion Sc compo-
Çlûon. Suppl. II, 535. A. Co.MBINAISON , MÉLANGE ,
Mixte.
M IX T U R E , {Ph.trmncic) trois efpeces de mixture dlftiii-
guées par Gaubius, Qualité commune de ces fortes de remèdes.
X. 588. A.
A llX T U R A àc tribus , ( Plurrii. Al.ir. médic. ) recette de la
pliarmacopéc de Paris. Obfervations fur cette recette. Propriété
fie ufage de cette mixture. X. 589.4. M N
M N A A N IM , {Mtifiq.inflr. des Hébr.) divers femimens
fur ce qu’étoit ccc inftrumcnt de mufique. Suppl. UI.
940. m
MNl ME CÉ PH AL IQU E , baume. Efficacité qu’on lui attribue
h l’égard de la mémoire. Manicrc de le préptuer fie
d’en faire ulage. X. 589, a.
M N EM O SY N E , {Alychol.) déefle do la mémoire. F ictions
des poètes fur cette déefle. X. 589. a. M O
M O A B , fils de mon perc , ( Hiß.facr. ) il naquit do l’incefte
de Loth, avec fil fille aînée, fie fut pere des Moabites. Capitale
de ces peuples. Leur hiftoire. Suppl. III. 940. a.
MO ABITES. Hiftoire de ces peuples. Suppl. II. 193. A.
194. 4. Idole qu'ils adoroleiu fous le nom de chamos. III.
74, A.
M O A T A Z A L IT E S ou Alurai^alitcs , feéle de la religion
des Turcs. Leur doélrinc. Sefte qui leur eft la plus oppofée.
X . 589. A.
M O A -T IC K , {B o tan.) efpece de bambou. I. 773.
MOAVTE , {H iß . des Califes) califes de ce nom. Suppl.
I. 280. 4 , A. 281. 4. Suppl. IL 126. A. 127. a , b. ï 28. J A.
M O B IL E , {AIéeh.)X. 589. A.
Mobile , ( Aßron. ) Premier mobile felon les anciens afti o-
nomes. Heure du premier mobile. Suppl. 111. 940.4.
Aiobilc. Du premier mobile dans le fyftême de' Ptoléméc.
X llL 289. 4, Heures du premier mobile. Suppl. III. 369. A.
Mobile , {Aiufuj. anc.) cordes ou fions mobiles. Suppl. III.
940. 4.
MOBILES,yi7i\f, ( Calcnd. ) X. 589. A.
Mobiles ,Jétcs , erreur fur la maniéré de les compter, corrigée
par le pape Grégoire. IL 553. A. Ufage du cycle lunaire
dans l’ancien calendrier , pour faire trouver les fêtes mobiles.
IV. 587. A. D e l’ordre de ces fêtes. VI. 571. 4. f'üycr
Pasques.
AIo b il e , {Horlog.) X. 589.A.
MOBILIAIRE. {Jurifpr.) Aiftion mobiliaire. I. 123. 4.
Epave mobiliaire. Y . 755. A. Hciitier mobiliaire. VIII.
164. 4. Snifie mobiliaire. X IV . 5 27. A. Succeftion mobiliaire.
X V . 5f,(j.
MOBILITÉ , ( Aßron. ) décifion des coinmiffal res nom-
f V , pour examiner la queftion de la
mohihtedelatcrre. X. 590. 4.
M O CH A 04 M O K A , '{Geosr.) ville d’Arabie. Qualité
du climat. Commerce de Moclia.'X . sgo. 4.
Tome II. ' ^
MO D M7 Aiocha. Caffé de Moclia tranfporté en Amérique par li.««
Hollaiidois. 11. 206. 4. Voyei MoKA.
Mocha , {Géogr.) iile de l’Amérique méridionale. Ses
Irabitans. Sesproduéiions. X. 590. a.
M O C K A ,pierres d e , ( Liiholog. ) belles agates heriiorifécs,
ninfi nommées par les Anglois. X. 590. 4. Origine de ce non».
Ulage qu’on fait de ces jiierrcs. Ibid. A.
MOCT.'^DER , calife. Suppl. \\. 131. 4.
M O D E S , { Philojoph. & Logiq.) on donne quelquefois
le nom d’accident à ce que nous ap|>cllons modes , in.iis
cette cxpreflîoii n’eft pas propre. Les modes ont leur caufe
dans quelque mode antécédent , ou dans quelque être different
de celui dans lequel ils exiffent, ou dans l’iin & l'autre
enfemble. Il ne finit pas confondre avec les modes leur
poflibilité. Des qualités néceffaites au fujet pour recevoir
le mode. Cette [»offibiÜré do recevoir un mode di/lingiicc
en prochaine 6c en éloignée. X. 590. A. La juailibiliié de
modes éloignés peut être attachée ou dciacliée du fujec fans
qu’il périfl'e ; mais les poOibilités procliaines font inl'épara-
blcmentanuexées au fujet. IL-iJ. 591.4.
Alodcs. La plupart des qualités des corps que le phyfi-
cicu regarde comme des modes, font des fubffances réelles,
que le cliymifte fait en féparer. LU, 419. A. Différence entre
qualités cffentielles, attributs fie modes. 1. 856. A. Quelles
font les qualités appellées modes. X V . 583. A. Nous ne con-
noilTons des fubftances que leurs modes, 5S4. A. Sur les modes
des fubftances, vuye^ Suppl. I. 113.A.
Mode. {Logiq.) Des modes fie des figures des fyllogif-
ines. Par la doihiiic des combinaifons, 4 termes, comme À ,
E , I , O , étant pris trois à trois, ne peuvciU être différein-
inent arrangés que de 64 maniérés. Mais de cos 64 il ae
reile que 10 modes concliians. Ibid. 591. 4, Il n’y a que
4 ligures pollibles. Explication de ces figures. Deux règles
de logique fur la premiere figure. 1". U faut que la mineure
loit affirmative. 2“. La majeure doit ctre univerfdle.
Il ne reffe dans cette premiere figure que 4 modes, deux
affirmatifs, deux négatifs , exprimés par ccs mots ; b.irb.ua
celaienc d.irii ferio.
Deux règles pour la fécondé figure : une des deux prémices
doit être négative. La maj'eure doit être univerfclJe,
Ibid. b. Modes appartenans à cette figure, deux généraux,
deux particuliers , exprimés par ces mo ts, cefare Civneflies
fejïmo biiroco.
Deux regies pour la troineme figure. La mineure doit
être affirmative. L’on n’y peut concUire que paniculiére-
ment. Modes appartenans à cette figure , trois affirmatifs ,
trois négatifs , exprimés par ces mots, D .i rapt:. Belapion.
D i fa mis. D.itifi. Bocardo. Fejifon. ibid. 592. 4.
I r o is règles pour la quatrième figure. Alodes qui lui ap-
parriemient. Mors artiheids qui les expriment. Ibid. A.
Mo d e , {Gramm.) a n c i e n n e m e n tD e u x fortes d’ac-
cidens remarqués dans les verbes , les uns communs aux
v erb e s, ceux-ci font les tems Sc les modes. X. 592. A. Com-
parail'on des modes des verbes aux cas des noms. Rcclier-
ches fur la nature des modes, i". On lemarque dans les langues
deux efpeces générales de modes; les uns p erfonnels,
fie les autres impon'omiels. Explication 8c ufage de ces modes.
2^. Entre les modes peil'onnels, les uns font direéis ,
les autres incUreéis ou obliques. Ibid. 593. .1. Les modes dl-
rcéts font l;s leuls dans lefquds le verbe fert à confliiuer
la propofition princip.ile. 3". Modes dircéis en françois, l'indicatif,
rin)[)éi a t if, fic le l'iippofitif. Los Grecs ni les Laiins
n’ayant pas le fuppofitif, en fuppléoient la valeur par des
circonlocutions que l’ellipfe abrégeoit. 4'’ . Nous n’avons de
mode oblique en françois fic dans quelques autres langues
modernes, que le fubjonélif. /Ai./. A. Les G recs avoienr encore
l’optatif. Différence entre ces deux modes. 5". Il n'y
a dans toutes les langues que deux modes imperfonnels ,
l’infinitif fic le participe. C e font deux modes différons, puif-
qii'ils préfeiitem la fignificution du verbe fous différens af-
poéls. Ibid. 594. a. Syftàne figuré des modes. Trois modes
purs qui fe trouvent dans tomes les langues ; l'indicatif ,
fic le participe. Quatre mixtes , l’impératif, le l'iippofuif, le
fubjoiiiftif, fic l’optatif, qui ne fe trouvent point univer-
fcllemem , comme les modes purs. Raifons que SaiiéUus
allégué pour ne point reconnoitre de modes dans les v erbes.
Examen de chacune de ces raifons. Ibid. A.
Alodes. Ce qu’on entend par ce mot ; quatre principaux
modes. 111. 879. A. Les modes diftingués en modes finis Sc
en infinitifs , "VI. 817. a. en porfoiancls 8c imperfonnels.
V IIL 594. a. Modes peifonnels. X ll. 433. 4. Les modes
diftingués en direéls & obliques. XL 306. a. Mode fuppo-
lltif. X V . 677. A. Origine des différens modes. X V i l. 50.
a , b. Pourquoi Sanéliiis a cru qu’il ne falloir [»oint admettre
de modes dans les verbes. X. 761. a. Comparaifoa des
modes du verbe aux cas du nom. 757. a.
Mo d e , {Mufiq.) définition. Différence entre le mode Si
le ton. Les cordes efTemielles au mode font au nombre de
tro is, qui forment enfemble un accord parfait. Mode ma-
O 00