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PNF.UMA , ( Crviq. f jc r .) Dillerciucs acceptions du mot
efprit duns l’écriture , &. dans quelques auteurs anciens. XII.
**°PNEUMATIQUE, {Phyß:l.) on Pntumalclopt. Etym.ilo
ce mot. Deux Ibrtcs de Iciences pneumatiques. Quelques
écrivains le'^ardcnc la pneumatique comme une brandie des
méduniquc's , parce qu’on y confidere le mouvement &
les effets de l’air. X ll. 80^. b. J'üyc^ A erometkie, & h
clodrine de la pneumatique aux mots A ir , ATMOSPHERE ,
Pompe , Syph on, Raréfaction , éxc.
Pneumatique, machine, ( Phyßq. ) Hiftoire de l’invention
de cette macliine & de lu maniéré dont la connolffance s’en
cil répandue. Pourquoi elle a été appellee maclilnc de Boyle.
Celle dont ce pliyliden (é fe rv o it, quoique déjà pcrfcdioii-
néc , avoit encore planeurs défauts. Comment il les corrigea.
XII. 806. a. Aune machine plus parfaite que les précédentes
, de riiivention de M. Papiii. Explication des parties
de la machine pneumatique de M. Huuksbée. Autres
changeinens qu’elle a reçus dans la fuite. Ibid. h. Dclcrip-
lion ufage de celle dont on fe feic aiiiourd'hui le plus
communément en France. Ibid. 807. a. Üblervation lur la
quantité d’air qu’on fait fortir du recipient à chaque coup
de pompe , & fur la progreffion felon laquelle diminue la
réfiltancc de l'air qui relie dans le récipient. Experiences fur
la lumière Sc fur le feu , faites par le moyen d e là machine
pneumatique. Ibid. b. Autres expériences faites la plupart lur
différens animaux. Ibid. 808. ;i. Obfcrvntion fur la forme que
doit avoir ia furface fupérieure du récipient. Le fon no fau-
rolt fe répandre dans le vuide. Explication de cette vapeur
qui paroit dans le récipient dès qu’on a commencé u donner
([oelques coups de piiloii. Ouvrages à coufultcr fur la
machine pneumatique &. les expériences auxquelles elle ell
employée. Ibid. b.
Pneumatique, machine , fon inventeur: pourquoi appellee
machine de ß oyle. IX. 795. b. S46. a. Dideientes cipeces
de machines pneumatiques, vol. V des pi. Article Fn tuma -
TIQUE, planche 2. Pourquoi i’eau froide lemble bouillir
dans le récipient de cette machine qu.and on en pompe
J'air. II. 3 57. b. 3S0. b. D n vuide formé par fou moyeu. XVII .
373.é.
Pneumatique , {Médec.') fefle de médecins. X. 269. b.
Sou fondateur. Ibid. & 281. a.
PN EUM A TO C E L E , (CAir«,'g.) étymologie de ce mot.
Deux forte's de pneumatoceles. Efpece de pneumatocele ar-
tiliciel que quelques mendians fe font donné pour exciter la
companion. XII. 808. b. Traitement de cette maladie. Ibid.
Soo- a.
PNEUMATO.M PH ALE, {Chirurg;.) tumeur vcnteiife
de l’ombilic. Etymologie du mot. Signes &. ri.oyens curatifs
de cette maladie. Hernie ombilicale. Manière de la guérir.
XII. 809. *1.
PN YC E , ( Litter, grecq. ) lieu d'A tlienes ouïe peuple s’af-
fembloit. Etymologie du nom donné à ce lieu. Del'cription de
cette place. A ll. 809. u. P O
PO , /<■ , ( Gêogr. ) fleuve d’Italie. Defciipfion de fou
cours.’ Paffages de divers poètes fur ce fleuve. Oblerva-
tionfur le fentimem d’un académicien, qui prétend qu’il y
avoit deux fleuves qui portoiem le nom tHEridan, fuvoirla
Vifliile & le Pb. XUl. 809. é.
Pô. D e la quantité d’eau que ce fleuve fournit a la mer.
V II . 88. b. 90. b. D e celle qu'il fournit dans une lieurc.
Suppl. III. 83. b. Ponts nfilitaires jettés fur le Pô. Suppl. 11.
842^ h. A ncien nom de cc fleuve. 867. a.
PO CH E , terme de cloutier, d'écrivain, de luthier, de
manufaélure , de meunier , de raffineuv, do rôtiffeur, de
tailleur, de verrerie, de chaffe, XII. 810. <1. Sc de pêcherie
Ibid. b.
P O C O C K , C Edouard ) théologien. XI. 728. b. XVI.
^^]^0 CR1N IU M , ( Gèogr. ) emplacement de ce lieu à Per-
rigny-fur-Lolre , d’après les indications fournies par la table
Théodofiennc. Suppl. IV. 422. b.
P O D A L IR E , médecin grec. X. 262. b. 288. a. XIV.
^°PO D E R E , (Crif/^.yher.) robe des prêtres juifs, Robe du
grand-prêtre. Robe des maglflrats. X II. 810.
P O D IU M , ( Hiß. anc.) endroit du cirque ou de l’amphi-
théatre , où les premiers magUIrats de Rome, 6c dans la fuite
les empereurs eurent leurs fleges.XlI. 8 1 1. <1.
P o d ium , ( Géogr. anc. ) lieu fur le haut d’une montagne.
C e l l de ce mot que les François ont fait leur mot puy , qui
veut dire la même chofe. Comment ce mot puy a été corrompu
eu différentes provinces. XU, 811, *r.
P O E
POE C ILE , l e , {Antiq.d'Achen.) le plus confidérable des
poni([Ues qui cmbelliffoicnc la ville d’Aihenes. Tableaux
dont les peintres rcnrichiffoient. XII. 811. a. Zenon y établit
l’école des lloiciens. Autres portiques hors de la v ille , qui
fcrvoientde promenade aux bellesd’Àthenes. Ibid. b.
P lE D lC U L l, {Gêogr.anc.) peuples d'Italie. Leurs villes.
Trois différens peuples qui habitoicnc laP o u ille , favoir les
A p u li, les Poedkuli 6i. k s Calabres.' Langue qu’ils parloicnt.
XII. 811. .7.
POE LE, {Fond. 6 -Poter.) grand fourneau. Ufages des
poêles. X I I .8 1 1 .é.
Poêle. Defeription du poêle fans fumée de M. D akfmc.
VU . 248. 3. d. Fourneau qui feroit le plus approchant
du poêle fans fumée : moyens d’établir des pocks domef-
tiques qui ne fument point. 248. 4. a. Defeription du poêle
à ricalienne : Tes avantages fur le poêle ordinaire. 248. ç.
a. Scs avantages fur k s athanors dont k s apothicaires fe
fervent pour leurs étuves. Ibid. b. Obfervations lur k s
poêles de Keflard. Ibid. c. Des moyens de chauffer phifleurs
chambres à la fois. Ibid. d. Fourmilleiuciu dans l’air qu’oa
apperçoit i'ur uu poêle. 248. 7. a. Du degre de chaleur
qu'on ne doit point paffer en chauffant k s poêles. 331. a.
Defeription d’une cheminée qui fe convertit à volonté en
poêle. Suppl. U. 382. a , b. 6ic. Efpece de poêles appek
lés hypocaujîes. Suppl. III. 483. a , b. Invention deffinée à
conferver la chaleur des poêles. Ibid, a , b. Poeles a v.t-
peurs. Ibid. b. Poêle domeffique repréfenté vol. IX des planches,
Taillandei ie , planche 8.
Po e l e s , {L ut. Antiq. ronuin.) deux fortes de poêles
qu'avolent k s Romains pour échauffer leurs appartcmciif.
XII.
Poêle : moyeu que les Romains cmployoicnt pour chauffer
les chambres. IX 890. b.
PoELE , ( Econom. rujliq. ) pour la confervatloit des
grains, voye^ k s plaiiclies d’économie rulUquc dans le \'0-
V o tiE à chandelles , { Chanddi) XII. 811. é.
Poêle, terme de chauderonnicr , de cirier , uflcnfik de
cuifine , tenue de gaiiikr , &: de peintre fur verre. XII.
S u . . ; .
Poele , ( Plombier ) defeription de dÜféremes fortes de
poêles dont fe fervent les plombiers. XII, 812. a.
Poêle , terme d'églife , efpece de d.iis. XII. S 1 2. ;r.
POELEMBÜRG, ( Corneille) peiiuro. V . 323. b. Ses payfa-
ges, XII. 213. J.
POEME, {Poêjlc) dlvifiou de la poéfie en dcuxefpcc es,
l'iine dramatique & l’autre épique : troifieme efpece mixte.
Autre divifion prifedans la qualité des objets que traite la poé-
fic. A cet égard, fes differentes cfpeces feront l’opéra , la ti^a-
g éd ic, la comédie, la pafforale, l’apologue. Tous k s poèmes
font deflinès à inffriiire ou à plaire. XII. 81 2. é.
PoEME , {Arts de la parole) des différentes définitions
qu’on U données du poème. Suppl. IV . 422. b. Le poète
ik l’orateur produifent des ouvrages qui different pliitôn
en degrés, que par des carafteres cffcntiels , qui en faf-
fent des efpeces réelles. Delà vient qu’on a été embarraffé
de décider fi certains ouvrages appartiennent à l’éloquence
ou à la poéfte. On peut cependant indiquer avec quelque
précifion k s caraéleres propres au f ty k ordinaire, h celui
de l’éloquence , & à cohû de la poéfie , en difant ; que le
difeours ordinaire eff un Ample récit des chofes, pour les
préfenter telles que nous les penfons ; que l’éloquence veuc
plus de circonfpeffion & d’apparat, fon but étant do procurer
la réuffite de quelque deffein qu’on a en v u e ; qu’en-
fin la poéfie s’applique plutôt à exprimer vivement k s
objets qu’elle fe repréfente , qu’à produire certains effets
particuliers fur les autres. Ibid. 423. <7. En déterminant ainfi
la nature de la poéfie, on parvient à en affigncr le vrai ca-
raâcre. D ’abord, k ton du difeours efl: analogue au caractère
du fentiment. Le poète ne fanroit parier d’une ma-
. nicre aulli aifée 6c naturelle qu’on le fait dans le difeours
ordinaire , où k fentiment eft toujours uniforme. Mais
quand un fentiment plus v i f anime , on en marque le mouvement
par une force de rhythme ou de cadence qui en
eff l’effet immédiat. Cependant comme toute forte de dlf-
coiirs peut avoir fon rhythme , k défaut d'une vcrfification
régulière nous met en droit de refufer u un difeours fim-
plemcnt rhyihmique k nom de poeme. Ibid. b. Ajoutons
que la chaleur du fentiment fait chercher k s mots dont le
fon a le plus de rapport avec l’efpece de cc fentiment, &
que k langage poétique a une certaine vivacité d’exprelTion
qui lui eft propre. Comme k poète eft tout livré à la contemplation
de fon objet, fon état reffemble à celui des fon-
g es , qui rendent préfens les objets abfens ; il ne met point
de différence entre le paflo 6c l’avenir, entre le réel & l’imaginaire.
L’expreffion poétique exige encore l’emploi des
figures 6c des images. Tout ce qui feroit purement idéal,
ü'^k revêt de matière, êc à chaque matière il donne k s
couleurs, fa figure, & s’il eft poÛiblc, fon ton 6c fes pra-.
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^riétés fenfibks. Ibid. 424. a. De la manière propre au poëte
de traiter les fujets fur lefquels peut rouler te difeours. Ou
le poète fc propofe de peindre fon olqec, ou de peindre
Je fentiment que cet ob;et excite en lui. Dans le premier
cas , il n’a d’autre vue que de rcprél’emct (bn objet tel
que fon imagination forcement aftcélée k lui offre, l;ms le
louder même de k repréfcnter d’une manière ex.néte. Ibid,
b. Dans le fécond cas, il dit intelligiblement ce qui l’a jette
clans k tranfport de quelque ])alTion ; d’autres fois il le laiffe
iculemenc deviner ; mais toujours l’on difeours differc-t-il
de celui qui n’e/l pas poète par la vivacité du fcmimeiu ou
par le feu de la verve. Comme il exifte plulieurs poèmes
qui ne font que de pures imitations, 6c que k poète s’cll
mis a la gène jjour paroitre dans I’einlioufiafme , cela cil
caille que bien foiivenc de tels ouvrages n ’ont qu’une écorce
poétique, 6c que ce font de limples difeours empnimés
du lang.age ordinaire , traveftis en poéfie par des verlifica-
teiiis. Ibid. 425. a. 11 fuit delà que la verve poéiiquc eft
la foiirce naturelle 6c unique de la pocfie. Mais pour que
le poème ait quelque prix, il faut que cette v erv e foit excitée
par im objet conflclcrabk , qu’elle foit foiitenue par
l ’éloquence. Si accompagnée de la beauté du génie 6c de
la fülidité du jugement. A l’aide des principes qifon vient
de pofer , il lera allé de conclure qu’un jKicine parfait eft
une chofe très-rare 6c très-précieufe , 8c un homme intdli-
geiu fera en état d apprécier les poéfies qui fourmillent chez
le . peiiples où rognent les beaux ans. D i la di(lmllion des
differentes cjpcccs de poêfcs. Ün n’a pas encore bien pu s’accorder
fur le principe qui k rviio it à déterminer le ca-
laélcre de chaque elj>ece._ Ibid. b. Übfervaiions fur la divifion
qii Arillüte en a faite. Principe propofé pari’auieur,
au moyen duquel on pourroit donner une divifion pins fa-
tislaifanic. Les principales compofitions poéiiqiies rangées
fous quatre d a lle s , lavoir le genre lyrique, k genre dramatique,
laclalTc épique, & k genre didaéHque. On peut
rapporter à cctrc divifion tout ce qui eft réellement paré des
vrais caraéleres du poème. Ibid. 416. a.
Poeme. Du choix du fujet pour un poème. Snpol. IV ic
^ A r t d’mtcreffer dans ce genre d’ouvrage. VH'l. 819. a.
Qualités particulières que doit avoir I c 'lly le de chaciue
genrede poème X V . 554. b. D e la vraifeinblance dans un
|roeme. X V ll. 484. a , b. Principale caufe du bon ou du
mauvais fuccès des poèmes. X V . 555. b. Rapports entre
une galerie de pemturc 6c un poeme compote de différentes
parties. VJI, 444. a. Oblervations fur quelques
efpeces de poèmes qui ne font plus de mode. Suppl. I. 762.
b. De la moralité d'un poème. Suppl. III. 961. a , b. S'il eft
vrai que l’emploi des couleurs poétiques décide du fuccès
d’un poème. SuppL.U. 635, b. 6>mment k s anciens chan-
toieiu leurs poèmes. Suppl. IV. 586. a. 589. b.
PoE^E cyclique {P o ê fe ) trois Ibrtes de poèmes cycliques.
XU. 812. b. Le premier, lorl’que k poète pouff’e fon
i.,|C, dcp.,,s un ,„,,S un -.,noo. Les m ia -
morpholes d Ovide en font un exemple. Le fécond lorfquo
k poete prend un feiil lujet 8c une feule aaion pour lui
donner une étendue raifonnable. Le troifieme , lorfque le
poète traite une hiftoire depuis fon commencement juf-
qu’à la fin, Cette derniere efpece blâmée par Arillote. Ibid.
i^OEME didaüiqiie, {Poéfie) le fonds naturel de ce poème
eft l’inflruftion. XII. 813. u. Ouvrages en cc genre. On peut
définir le poeme didaélique, la vérité mife en vers, 6c par
oppofition , l’autre efpece de poéfie , la fiélion mife en vers.
Mais entre k didaélique pur, 6c le poétique p u r , il y a
une infinité de milieux. Différentes efpcccs de fujets que
le poeme didaélique peut traiter. Toutes ces efpeces de
poèmes ne font pas tellement féparées , qu’elles ne l’c prêtent
quelquefois un fecoursnumicl./iiù. b. De la forme du
poème did.iélique. Regies générales de cette forte de poeme.
i ‘\ Les poètes didaét:qucs cacbent l’ordre jufqu’à un certain
point ; 2". ils mêlent dans leurs ouvrages des chofes
étrangères à leur fu je t , qui n’y tiennent que par oc-
cafion ; y \ ils s'arrogent tous k s privileges du ftyle poé-
tiqiiCi/i/ù. 814. a. 4'’, ils fcment icur.s vers d'images qui
peignent des objets touclians, 6c emploient tou-, k s moyens
qui font en leur pouvoir pour rendre leurs poèmes iiité-
reffans. Les georgiques de Virgile citées en exemple. Les
poemes qui ne font qu’inflruire loin peu lus. L’efprit ne
lauroit jouir deux fois du plaillr d'apprendre la même chofe ;
mais le coeur peut jouir deux Ibis du plaifir de femir la
meme émotion. Parallèle entre le poeme de Lucrèce de naturd
rerüm , 6c l’Encide de Virgile. Ibid. b. f 'oyci D id a c t iq u e .
VOEUE dramatique, {Poéfie) étymologie du mot drama-
*pue.^ Ladion dramatique eft foumile aux yeux , 6c doit
le peindre comme la vérité : or le jiigcniLni des veux ,
en lait de fpeélade , eft infiniment plus redoutable que celui
des oreilles. Trois unités du poème dramatique. Obfer-
vations fur le caraaere 6c les embclliffcmens du lieu de la
Iccnc. Il faut que les moeurs des aélcmsfoient peintes dans
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k feene même. Caraaerc de la tragédie 8c de la comédk
A il. «15. Progrès delà ))oéfu- dramatique dans le dix-fen-
tiunc iiede. Ibtd. b. Voye^ D rame.
Poeme épinkion, ou pour un vlftoire. V, 8o8,.7.
entre le poème épi-
que 6c liuffo.re. Du choix du iujet. Le pocte doit commencer
par (e propofer un but oii le portent tous les cffbns
c tçiix quil .au agir. Libcité avec laquelle il tlifpofe de
011 lu ,e t , quoique lue de l’hiftoire : manici e dont 11 drelfe
le ])ian de tome l’aélion. Ibid. b. Après liiivocation i! de-
vient lin autre homme , ou plutôt, c’eft un dieu , qui fait
le citad e sd ieu x. Tonmajeftueux qu’il prend. Obfcrv,nions
(le M. de Voltaire lur k poeme epirpie. Jbid. 816. .7. Ihàn-
cipales règles que la nature dlcle iur ce genre de poéfie à
toutes les nations qui cultivent les lettres. Ln quoi ces
nattons diffcieni (ur ce même fujet. Différences entre les
anciens 6c les modernes, qui doivent néccff'airemciit influer
(ans la compofition do leurs poemes épiques. Jbid. b. Ob-
jenaiions Jur Homac. En quel tonis il vivoit. Les Grecs
navoiem alors que des pocics pour hiftoriens 6c pour iiiéo-
logiens. Juftificatioii d'iin tel uflige. Les poéfies d'iloniere
k chantoiem par morceaux détachés qu’on nommoit rapjo-
dies. Ci: fut 1 ififtratc qui ridkmbla ces morceaux 6c forma
les deux corps de l’Iliade ÔC de l’Odyffée. Editions f.imcu-
Ics qiion en ht. Peu de connolffance qu’on a I'ur la per-
lünne 6c la vie d’Homerc. Ibid. 817. a. C e poète jullifié
de quelques reproches que l’on a faits à fes ouvrages. Eloge
de les_poemes. Ibid. b. De Virgile. En onvraïufcs poèmes,
nous fentous que nous entrons dans un monde éclairé, que
nous jommes chez une nation où règne la magnificence 6c
k gout. Ibid. 818. a. Caraélerc de ce poète. Obfervations
lur fon Enéide. Honneurs qu'elle lui aitiia durant fit vie.
t lo g e des plus bean.x livres de ce poème. Jugement que
Virgile portoit liii-nicme de fon oiivr.age, k/;/. b. De quelques
aunes poètes épiques. Si.ice ; Siluis luhcus ;Lucairi-
originalité de Ion génie. Précis de fa vie. llul. 819. r/ Ob-
Icrvations fur la Pluirfale. Ibid. b. Le TnJJin {Je.in George),
ne a Vicciice en 1478. Obfervations liir fon imème épique
mmule : Iialia liberata. Ibid. 820, Le Camans (Z/;;.',).
Rcmarquesliir fa vie 6c fur Ibn poème, inriiiilé :1a Lufiade.
Le Tajje , 116 à Sorrento en 1^44. S.i fupénoriré I'ur k Ca-
inoens, dont il craignoit cepauium la rivalité. Ibid. b. Mal-
lieurs qui le pourUiivùciu. Honneurs qu’il reçut cnfultc
Oblervations (ur fa Jcruflücm délivrée. Ibid. 821. a. Sur
la fin du feizieme f ic c k , l’Lfpagnc produifit un poème
epique , célébré à piulkurs égards. Lvénemens de la vie
du poète don Alonso d Ercilla y Cunég.i , qui domicreiu
heu au poeme épique, par lequel il voulut s’immortalifer.
Examen de cet ouvrage Ibid. b. Milton ( Jean ) , ne à Londres
en 1608. Son nom doit augmenter la lifte des grands
hommes perfécutés de la fortune. Obfervations fur fmi Paradis
perdu. Ibid. 822. a. M. de Voltaire. Réflexions fur fa
Henri,,,le. JbiJ * 813. . . ( A , , , , ) , ,,é en ,5 ,3 .
Obfervat.ons fur fon pod,„a do h l'aceüe. Æ J. S a ,, a. iur
le poeme epique, voye^ Epique.
PoimetUf iaque. V, 484. b.
/•’oè/ne appelle épithalame. V. 818. a, b.
Poèmes appelles épodes. V . 823. si, b.
Poème généthhaque. M I . 578. b. XVII, 79t. b.
Poème héroïque. Vlll-, 180. b.
Poeme historique , {Po éfu) Exemples de cette forte
de poèmes. XU, 823..7. Caraélere de cette poéfie. En quoi
k poète diffère ici de l’hiftorien. Ibid. b. ''
Poeme lyrique, {L in .) ou opéra. Tout art d’imitation
elt tonde fur un menfonge. L’imitation de la n.iturc par
le chant a dû être une des premieres qui fe foient offcites
à l’imagination. Origine du fpeftacle de l’opéra. XII. 823.
b. Il y a lieu^ do croire que le caraélcie du fpeélacle en
mulique a été connu de l’antiquité. Le poème lyrique ne
repréfente pas des êtres d’une organifation cliffèrciitc de la
n ô t re , mais feulement plus parfaite ; ils s’e.xpiimem dans
une laiigne qu’on ne fauroit parler fans génie, 8c qii’on ne
peut entendre fans un goût délicat. Avantage de la langue
du imificien lur celle du poète. Secours que le premier
tire du fécond. Ibid. 824. a. Foiiélirins du miificien dans
la compofition du poème lyrique. Cette langue imiverfelle
qui naît des inflexions muftcales , frappant immédiatement
nos organes 6c notre im,agination, eft aulli, par fa nature
la langue du fentiment 6c des paffions. Le drame en niufi-
qiie doit donc faire une imprelfion bien autrement profonde
que la tragédie 8c la comédie ordinaires. Deux niomciis
diftingués dans k drame lyrique, ie moment tranquille 6c
k moment palfionné. Ibid. b. Dc-là , deux genres de déclamation
que le compofiteur doit ménager à propos , l’im
porte le nom de l’air, aria, l’autre celui de récitatif. Regies
fur cette derniere forte de déclamation. L’air 6c le chant
commencent avec la pnIRon j dès qu’elle fe montre le
muficicii doit s’en empârer avec toutes les relTources^ de
fon art. Exemples de la maniéré dont k récitatif 6c l’air