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il'im nouvel inftriiinent dc ceite efpece , qui paroit avoir
ties avantages Cur celui de ScuUet , 6c. les autres quon a
inventes jiilVjirici. /i/iJ. b. Manière de porter ia lumière ait
tond dll vagin- Opérations chirurgicales qu’on peut taire
dans ce canal par le moyen du nouveau fpeculum. îbïd.
S22, a.
SPEERV ISCH, efpecc depoiiron.5K;>/7. II. 80. b.
SPEISS, ( ) matière qui te dépolc au fond des
creufets oil l'on a fait vitrifier le cobalt avec la fritte du verre.
l'oye^ l’anlcle Sa f fr e . Obfervation fur la propriété de colorer
, qu’a cette matière. X V . 449. b.
SP E L L O , ( Géogr. ) bourg d'Italie dans l’Ombric. Révolutions
qu’lia etTuyées. Ruines qui montrent que ce lieu écoit
autrefois une ville florilfante. X V. 449./’.
SPCNER, ( Hijl. eccl.) fondateur de la feéte des piéfitles
parmi les réformés. XII. 603.
SPERBERG, ( /«/«) X VI. 238.
S P E R G U L A ^ (^Bocan.) cfpece de morgeline. Sadeferip-
tloii. Cette plante cultivée par les Anglois. Son utilité pour les
bertiaux en hiver. X V . 430. a.
SP ERM A T IQU E, ( Armeom. ) les anciens divifoient les parties
du corps en l'pcrmatiques Si en fanguines. Defeription des
vaitTeau.x fpermatiques. X V . 430. j . Exemples de quelques
jeux de la nature dans ces vaitTeau.x. Ouvrage à conl'ulter.
Ibid. b.
Spermatique. Defcripiion de quelques parties qui portent
ce nom. Cordon t'perniatiqne. Arteres fpermaiiqiies. Suppl.
IV . 622. a , b. VailTeanx iperinatiques : leur grande dilatabilité.
Leurs valvules. VailTeanx lymjihaiiques dans le tcflicule Si
dans le cordon. Nerfs qui rendent le cordon fenfible. Ibid.
823. a. Moyens qui concourent à diminuer l’abondance dc
la fecrétion de la liqueur fécondante , plus encore dans
l’homme, que dans le plus grand nombre des animaux. Sages
vues du créateur dans cette diminiiiion. Ibid. b.
Sperma t iqu e , ( Anar. & Chirurg. ) veines fpermatiques.
Suppl. III. 867. b. Tumeur variqueule des vaitTeau.x fperniati-
ques. Vm .38 8 . m
Sp e rm a t iq u e s , vers, (P/iy/îolog.) leur découverte par
Hartioeker, Lemvenhoeck , i!ÿc. I. 473. a , b. XIV. 939.
a. VII. 363. b. Maniéré de répéter les obfervations qu’en a
faites Leuwetihoeck. X IV . 939. a. Syftèmes auxquels la
découverte de ces animalcules a donné lieu. VU . 363. />, Sic.
SPERM A TO CE LE , ( Chir. ) forte de tumeur des tefliculcs
8i des VailTeanx détérens. Etymologie du mot. Traitemeat de
cette maladie. X V . 430. b.
SPERMATOPÉES, rcmedes de ce nom. 5tf/i;>/.I. 483. ii.
SPERME de Baleine , {P/uirmacie) fiibtlance préparée avec
une huile qu’on trouve dans la tète d’un pollTou cctacé.
Comment cette préparation fc fait. Carafterc du fperme qui
n’etl point falfifié. Aticmion qu’on doit avoir en le confervnnt.
Son iitiige en inétieciiie. Bougies faites avec cette fubftauce.
X V . 431. a. Tuyc3;BALElNE & C a CHELOT.
SP i'J lO N I, poete pndouaii. XL 741. a.
SPERTISSi , illuftrcs Lacédémoniens. Suppl. II. 83. b.
S P E E , Brochet de mer, Hautain, Outin, ( Ichlhy. ) defeription
de deux efpeces de poitlbns de ce nom. Qualité dc
leur chair. X V . 431. a.
SPEÜSIPPE, philol'ophe platonicien. X II. 749. b.
S P E Y , / j , ( Géo^r. ) riviere d’EcolTe. Pêche des laumons
qui fe fait fur la S p e y .X V . 43 i./i.
SPHACELE , ( Chir. ) étymologie de ce mot. Mortification
totale dc quelque partie. En quoi le fphacele différé de la
gangrene. Caraélercs du fphacele. Ses caiifes. D e l’amputation
d’un pié fphacele. X V. 43 i.b.
SphaccU de la matrice. X V II . 338. a. 5PH A C T ER 1E , ( Gèogr. anc. ) ille du Pélûponnefe aulTi
nommée Siuigia. Evénement qui l’a rendue remarquable. XV.
432. J.
SPHÆR.US le Boryflhénite , difciple de Zenon. X V .
532.
SPH EN O ID A L , ) apophyfe Sc fente fphénoïdale.
Sinus fphénoidau.x. X V . 43 2.<2.
Sphenoidale, future. X V . 706. a.
SPH tN O ID E , oj , ( Anatom. ) Timrement os baflaire ou
cunéifonne , os du crâne. Sa defeription. X V . 432. a. Jeux de
la nature qui fe remarquent dans les finus de ect os. Ibid. b.
Shénoide. Cornet fphénoîde. Suppl. IV. 101. a. Sinus de
cet os. II. 787. a. Suppl. IV. lo i . a , b. Ses apophyfes. III.
SPH EN O , ( Anat. ) Noms de differens mufdes. Sphério-
palaiiu. Sphéno-pharyngien. Sphéno-pterygo-palatin. Sphé-
no-falpingo-pharyngien. Sphéno-falpingo-llaphyliir, ou péri-
flaphylin externe. Sphcno-tlaphylin. X V . 432, R
SPHERE, ( Géom.) génération de la fphere. X V . 432.
h. Ses propriétés. Le diamerre d’une fphere étant donné , méthode
pour trouver fa furface & fa folidité./i/V/. 453.(2.
Sphere. Proportions de la fphere & des cinq corps réguliers
qui y font tiifcriis. X IV. 41. b. Diameire d'une fphere.
IV . 942. a. Une fphere cll les deux tiers du cylindre
S P H circonfcrlf : obfervations fur la maniéré de le démontrer par
la méthode des indivilibles. V i l l . 683. Segment d’iiiie
^)here. X IV . 889. b. Projeftions de la fphere fur line fur-
face plane, X ll. 708. b. XIU. 440. .2, b. Projeélion tléréo-
graphiqne de la fphere. XV. 310./». Voye:^ Sphérique,
Sphere d'aüivité d'un corps , ( Pliyfiq. ) XV. 433. <2.
Sphere, (^Afhon.'^ fphere du monde. Le diamètre de
l’orbite de la terre elt tl petit , quand on le compare au
diametre de la fphere du monde, que le centre de la fphere
ne touflre point dc changement fenfible, quoique l’obfer-
vatcur fe place fuccctTivemciu clans les difl'érens points de
l’orbite. Cercles imaginés dans le ciel pour déterminer les lieux
que les corps occupent dans la fphere. X V . 4 3 3..2.
Sphere , ( Giogr. ) les cercles que l’on conçoit fur la fur-
face de la fphere du monde, ont été transférés par analogie
à la fiirtace de la terre. Corrcfpondance dc ces cercles
terreflres & célefles. Uf.iges de la fphere. Trois différentes
pofuions de la fphere , difliiiguées par les noms de fphere
droite , dc fphere parallèle, 8c de fphere oblique. Effets de
ces trois pofltions. X V . 433. i.
Sphere. Tranfpcrt des cercles de la fphere , des deux à la
terre. IL 833. b.
Sphere armillaire ou arc’ficielle , {Afronom.) inftrument
afTronomiqnc. Pourquoi on l’appelle armillaire. Différence
entre le globe & la fphere. Deux fortes de fpheres armil-
laires ; celle de Ptolémée , Sc celle de Copernic. X V . 454- U.
Sphere armillaire, I. 696. h. vol. V des planches , A g ro nomie
, planche 2. Cercles de la fphere. II. 833. a , b.
Uf.ige d-es mots fphere Sc globe. VII . 707. a. Sphere droite.
V . 114. b. Dans cette pofition de la fphere, les crépufcules
font plus courts que dans toute autre. IV. 436. a. Cercle
d’occultation perpétuelle dans la fphere oblique. XI. 332. <2.
Sphere paiallele. 906. a. Solution de divers problèmes aflro-
nomiques par le moyen dc la fphere ou du globe. VII. 7 1 1 .
^ — 714. b. Problèmes alTronomiques fur les zones glaciales,
réfolus par le même infiniment. X V II . 730. L Sphere mou-,
vante. VIII. 303. i. Sph é r iq u e .
Sphere, ( X V . 434,
Sphere , ( Miroiterie) XV, 434. h.
SPHÉRIC ITÉ , (^Phyfiq.) caillé de la fphérîclté des cailloux
, des fruits, desgraines,des gouttes,des bulles d’air dans
l’eau , &e. X V . 434. b.
SPHÉRIE, ( Geogr. anc.) iflo du Péloponnefe, auffi nommée
iflejacrée. Origine de ces deux noms. Temple de Minerye
Apaturie, bâti dans ce lieu. X V .454. b.
S PH ÉR IQ U E , ( Gêom.& Aflron. ) angle fpherique. Mcfiire
de cet angle. Triangles fphériqiies. Leurs propriétés. X V .
454. b. Ouvrages à coiifulter fur la trigonométrie fphérique.
Jugement de l’académie fur la trigonométrie fphérique de
M. Deparcieux. Aflronomie fphérique. Géométrie Iphéri-
que. Trigonométrie fphérique. Ibid. 43 3.
Sphérique. Angle fphérique. I. 462. b. Compas fphérique.
III. 737. *2. Nombre fphérique. XL 204. a. Problème fur
les corps fphériques rangés en pile. XII. 618. b. Quartier
fpherique, en marine. XIII. 686. u. Des triangles fnhériques.
X V I. 613. U, i.
Sphérique , ( Géom.) doélrine des propriétés de la fphere,
conlidérée comme un corps géométrique , Sc particuliérement
des différens cercles décrits fur fa furface. Principaux
ihcorèmcs des fphériques. X V . 436. a.
SPHÉRISTERE, {Gymnaf iq.) lieu confjcré à tousles exercices
dans lefquels on employoit la balle. Sphérillcrcs bâtis
chez les Romains : ceux de Vefpafien , d’Alexandre S-évere ,
de Pline le jeune. X V . 436. b.
SPHÉRISTIQUE , ( Gymnafiq. ) la fphérifLque compre-
noit tous les exercices où l’on fe fervoit d’une balle. Ancienneté
de fun origine. Combien les Grecs s’appliquèrent .à
pcrfeélionner ces exercices. Témoignage que donnèrent les
Athéniens de l’enime qu’ils en faifoieiu. Defeription des
balles dont ils fe Icrvoient. Inflrumens qui fervoiem à les
poulTer. X V . 437. a. Quatre principales efpeces de fphé-
rilliques chez les Grec s, dont les différences fe tiroiciit de
la groiTeur Sc du poids des balles. 1°. Details fur l'exercice
de la petite balle , qui étoit le plus en ufage parmi eux.
On doit rapporter à l'exercice de la petite balle , trois autres
fortes de ]Cux\-\omn\Ss aporrhaxis, ourani.i Scharpafon.
Leur defeription. Ibid, b. 2". Exercice de la grofTc balle.
3". Exercice du ballon ; 4“. celui du corycus ( l-'oyei Co -
r y COm a ch ie ). Divers avantages pour la fauté , que les
médecins attribiioicnt à ces exercices. Ibid. 458. a. D e la
fpiiérillique en ufage chez les Romains, Quatre fortes de
fphériftiques connues parmi eux ; le ballon, la balle ou
paume appellee trigonalis, la paume villageoife Sc ^har-
pafum. Defeription de ces jeux. Ibid. b. Conjeilures fur une
forte de fphériftique , qui coniiftoit dans un jeu de balle de
verre , qui ne nous a été connue que pai' une infeription trouvée
à Rome en 1591. Ibid. 43 9, »2.
SEMÉROIDE . {Géomèt.) deux fortes de fphéroïdes; la-
S P I voir le fphcroïclc alongc , Sc le fphéroïde applati. Rapports de
CCS fpheroides avec la fphere. X V . 439,.2.
Sphéroïde alongé ou applati. I. 288. b. Rapport du f])hc-
roide formé par une elUpfe autour de fon a x e , à la fphere
qui auroit cet axe pour diameire. V. 318. <2. Spli-éroide
formé par une fphere fluide , dont les parties pefeioient
vers le centre , Sc feroient outre cela pouflées perpuidi-
culaircniem au rayon, felon une propoitioii donnée. V [.907.^.
SPHETTUS , ( Gèogr. anc. ) bourgade de l’Attique. Le
vinaigre y étoit tiés-piquant , Sc les perfonnes fbit fatyri-
qiies. Infcriptioiis où fe trouve le nom de ce lieu. X V . 439, b.
SPHINC TER, {^Anatom. ) efpcce dc mufcles. Etymologie
de ce mot. Splùnéler des le v ie s , O rbiculaire.
Spliiiiéler du vagin. X V .439. i. Voye^ Vag iN.
SphinHerdc l ’anus, fa defeription. XV. 439. É
SphinÜer de l ’anus. Avantages de ce nuifcle. Il épargne à
l’homme le defagrcmcnc infiipportablc dc v ivre dans l'ordure.
Defeription du fphinfler extérieur , Sc du fphinélcr interne.
Ufagesdece mufde. Suppl. IV. 823. b.
Sphinder dc l.i veffie. Situation Sc defeription dc ce muf-
clc. X V . 439. b. Principales connexions de la vciTie dans
l ’homme Sc dans la femme. Le fpliinéter fert à fermer l’ouverture
de la velTie Sc à retenir l’urine. Caufes qui l'obligent
à lailler un libre paflage à l’urine. Ibid. 460. a.
SphinHer Je la veJJ'ie , fon ufage , XVII. 206. b. fes maladies.
207. b.
SPHINX , {^Myihol.) le fphynx célébré dans la fable eff
celui dc Thebes. Comment on le repréfentoit. Son hifloire.
Explication de la fable du fphinx. X V . 460. <7. Etymologie
du mot fphinx. Rien u'écoit plus commun que la figure de
fphinx dans les moiuimens égyptiens. Oracles que les prêtres
failoient rendre à leur célébré i'phinx. Grandeur énorme de la
tête. Ibid. b.
Sp h in x , (B la fo n ) defeription de ce monrtre fabuleux.
Enigme qu’il propolbit. Caufe de fa mort. Suppl. IV. 824. a.
Sph in x , Antiq. L h i.) idole des Egyptiens donc parle
Pline, élevée dans le voifinage des pyramides. XIII. 59 7.é.
Sphinx, figure lymbolique. X V . 734. a.
Sphinx , (^Sculpt.) ouvrage de fculpture. Sphinx de
bronze déterré à Rome. Comment les Grecs ont repréfeiué
le fphinx fur quelques pierres gravées & fur les médailles. X V .
460. b.
Sph in x , {Hiß. nat.) c-fpecc de papillons, vol. V I des
plaiich. Regne animal, planclic 81. Foyc:^ Papillons 6’ Le-
pidopteres.
S PH O N U IL IU M , {Botan.) voye:^ BerCe. Efpeces de
ce genre. Defeription de la plus commune. Ses propriétés.
X V . 461. (2. ■
SP ICA , {Chirurg. ) forte de bandage. Les fpica pour la
luxation de ,'luimcriis , X V . 461. pour la fraéliirc du bout
externe dc la clavicule , pour le bubonocele , Sc pour la
luxation de l’os de la cuiffe , font décrits dans cet article. Ibid. b.
SPIEGEL , {Adrien) anatomifle. ,9/2/>p/, I. 396.*2.
SPIELM AN , phyfiülogifle. 5(2p/>/. IV. 364.2.
SPIERRE , ( François ) graveur. V IL 870, a , b.
S P IN A , {Geogr. anc.) ville d’Italie au voifiuage de Ra-
venue. Diverfes ohfervations fur cette ville. X V . 461. E
S P IN A F EN TO SA , {Chir.) carie interne des os. Defeription
de cette terrible maladie. Origine de fon nom. Sa
caul'e. Ailleurs qui en ont écrit. X V . 462. a. Traitement de
ccite maladie. Ibid. b.
SPINAL , adj. ( Anat. ) artcrcs fpinales. X V . 462. b.
SPINHU YS, {Econom. polit.) maifons de force établies
fous ce nom en Hollande. X V . 463. .2.
SPINOLA, Hifloire dc cette famille génoife. Suppl. IV. 7 1 1.
h. Siillon Spinola.712. a , b.Foycç^ planches d'archttedure , Suppl.
SP ÏN O SA , philofophie de , ( Hifl. de la philojoph. ) Spinola
eft le premier qui ait réduit l’athéifiue en lyllème : mais
d’ailleurs fou femimeiu n’cft pas nouveau. Le fyfléme de
Straton, philofophe péripatéticicn, approchoit beaucoup du
fpinofilmc. Le dogme de l’anie du monde cfl dans le fond
celui de Spinola ; avec cette dillérence , que les floi'ciens
n’ütoienc pas à Dieu la providence , comme il paroit par
deux paffages de Séiieqiie ici rapportés. X V . 465. <2, Caractère
de Spinofa. Analyfe de fou premier o u v rag e , in titulé:
Traité théûlogico-poiuiquc. Second écrit de cet auteur, Sa
morale. Les faflareurs du fpinofifme font eu très-petit nombre.
Ibid. b. De tous ceux qui ont rclutc le fpinofifme, il
n’y a perfoiine qui l’ait combattu avec tain d’avantage que
Bayle. La fuite de cet article ne renferme que le précis
dc lés raifonnemens. Expofition du fyfléme do Spinola. Il
fe réduit à cette propofition : il n'y a d'autre Jubfance dans
l'univers que Dieu _/««/. Réfutation du fpinofifine. 1". 11 efl
impoflîblc que l’univers foit une fiibflance unique. Ibid. 464.
a. C ’efl réduire la divinité à la coiuliiion de la nature la
plus v ile , que de la faire matérielle. 3”. Contradiflions renfermées
dans le dieu de Spinofa. 11 efl de la plus inconcevable
abfurdiic , qu’un fujet Ample & unique foit modifié en même
tc;us pi\v les pciifées de tous les hommes ; Ibid. b. 4°. 6c cette
S P I 7 0 3
abfurcllté devient une abomination exécrable quand onlacon-
fuiere du côré dc la morale. 3'’ . Le dieu de Spinofa cfl fuji.i à
tous les malhi-urs du genre luimain. Ibid. 465 L. Raili.nsai-
Icguécs contre ceux qui prétendent que nos amts font une
portion de Dieu. 6". Il fuit des principes du fpinofifme, qu'il
efl ridicule de vouloir détruire des erreurs & enfcigncr des vérités,
6c Spinofa c ille j)rciiiier en comradiélioii avec fes principes.
Ibid. 466. a. Los apologillcs de Spinofa ne pouvant défendre
fou fyliem e , fe font rédiiiis à dire que fon fentiment
n eft pas tel ([u’on le fuppofe. Afin donc qu’on voie one
peilbimc ne fauroit difputcr à fes adverfaiies Lbonueurdu
triomphe, l’auteur prouve ici qu'il a enfeigné ei'iéélivement
ce qu’on lui impute, Sc qu’il s’efl contredit grofliérement,
Sc n'a fu ce qu'il vouloir. Spinofii railbnnoit contre fes propres
principes, lüvfqu’il a nié rexiflencc des démons & l’apparition
des eiprits , Ibid. b. Sc lorfqu’il a traité de chimérique
la peur des enfers. Ibid. 467. a. Les difputes des
Ipiiiofifles fur les miracles ne font qu’un miférahle jeu de
mots , Sc ils ignorent les conféquenccs de leur fyfléme, s'ils
cn_ nient la polTihilité. Ibid. b. Réponfe de Bayle à ceux
(|iii ont prétendu qu’il n’avoic nullement compris la doiTirine
de Spinofa. Ibid. 468. a. Lxamen du feus que l’on doit donner
dans le fyfléme dc Spinofa, au mot modification de Juif-
lance , Ibid. b. Sc au mot étendue. C e qu’il y a eu d’ébioiiif-
fam dans le (yfleme de Spinofa, c’efl fa méthode litédeufe
qui piocédoit à la manière des géometies. Ibid. 469. b. E.xa-
men de la définition qu'il donne de la fiiblitince , du fini Sc
de rinrini, Ibid. b. de fes axiomes, Sc des prmcijndes pro-
pofitions qui forment fou fyfléme. Ses deux principaux
a.xiomes font : que la connoijjance de l'effet dépend de l.t'eon'
noffancc de la caufe , & la renferme néceffairanent ; que des
chojcs qui n ont rien de commun entr elles, ne pcuvc.nt jervir à
fe faire connoitre mticuellcmau. Ses propofitions font les fiii-
vaiues. Deux fubflances ayant des attributs différens , n’ont
rien de commun entr elles. Ibid. 471. a. Dans tes chofes qui
n’ont rien dc commun cntr'elles, l'une ne pan cne la caufe de
Cautre. Deux ou ptujîcurs chofes diflinPes font difiinguces entre
elles, ou par la diverfité des attributs des fubfianccs, ou par
la diverfité dc leurs accidens. Ibid. b. I l ne peut y avoir d.ins
l ’univers deux ou plufieurs fubfianccs de même nature ou de
même atiribut. Une Jiibfiance ne peut être produite par une aune
fubfiance. Ibid. 472. a. Autre réfutation du principe fur lequel
s’appuie Spinofa , ü n'y a 6- ne peut avoir qu’une feule
fubfiance. Ibid. b. Evidence de la propofition contraire, il y
a plufieurs fubfianccs. Le mouvement n’étant pas efléntiel à
la matière, il luit d e là, nécelLiremcnt, qu’il y a quelque
autre fiibflance qui le lui a imprimé. Réflexions contre l'cn-
chaînemem des caufes 6c des cflets jufqii’à l’infini. Ibid.
473. a. Le monde n'a pu fe faire par le feul mouvement
de la matière. La confidér.ition des fins de cet tmivers renferme
le fpinofifme. C cn c doflrine méprifee par les plus
grands mathématiciens. Ibid. b.
Spinofa. Son fyfléme fur l'amc. I. 33a. a , Réfutation
dc cette doélrine. 333. a , i — 337. b. Son fentiment fur la
création, réfuté. IL 480. b. Hypoihefe de Spinofa fur ta
lih cité , IX. 462. b . Sec. fur les miracles. X. 361. a. \'ice
du fyfléme de Spinofa. VI. 131. b. Tous les femlmens des
anciens fur la naiiire de Dieu tenoiun heaiieoiip du Ipino-
fifme. 1. 327. b. Spinofifme des anciens Grec s, 330. 2 .des
Orientaux modernes , Ibid. b. d’une fefle m.ihométane.
XV II . 717. b. Parallèle de la philofo[)hie de Spinola avec
celle de S traton, 1. 661. b.Sc avec celle de Jordan-Brun. V I IL
882. b.
S p iNOSA, {J ean ) auteur efpaguol. XIV. 297, É
SPINOSISTE. Différence entre les anciens lpinofifles& les
modernes. X V . 477, a.
SPINTHÉROMETRE ou Mefure - éiincclks , ( Phyjîq. )
Defeription de cet inflrimient : fon ufage dans les expénerees
d’élcéliidté. V, 4 8 1 .2 , É
S P IRÆ A , ( Botan. Jardin. ) noms de cette plante en
diftérenies langues. Son caraftere générique. Suppl. IV.8 24 .
2. Enumeration de douze efpeces. Ibid. b. Lieux où elles
croilTent. Leur defeription. Maniéré de les cultiver. Leurs
qualités & iifages. Ibid. 823. a , b.
SPIRALE , ( Géom. ) génération de la fj)irale d’Archimede.
X V . 474, 2. Propri étés de cette elpece de courbe découvertes
par le même mathémailcien. Par le fecours des nouvelles
méthodes, les démunllr,nions de ces propriétés ont été fort
fiiuplifiées 6c étendues à d’autres propriétés plus générales.
Ouvmge à confiilter. Ibid. b.
Spirale. Inllrumens de Hooke pour décrire des fpiralcs.
XVII . 613. 2. Spirale parabolique , VIII. 102. 2. logariih-
nnqiie , IX. 634. 2. loxodromique. 707. b.
SviRAL ,Rcffort,{ Hüilog. ) réflexions fur la nature & les
cflets de la force élallique. X V . 474. b. De l’cxécmion 6c ap-
plic.nion desrelîbrts, en qualité de force-motrice. Ibid. 473. a ,
b. De rexécuiion du reflbit fpiiai Sc de fon application tn
qualité de force réglante. Dc l’applicaiion du rclTort Ijriial
.111 balancier. Ibid. 476. a. Les relTorts Ipiraux ne perdent