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aïo M E N
nité (les anciens envers les vcritaLiles pauvres. Les pauvres
invalides (ccuiiriis chez les Athéniens. Comment Ulyfle fut
reçu par Eurimacpic dans l'équipage de mendinm. Maxime
des Romaifts contre les vagabonds. Tort que Conllaniln fit
à l’état, en pourvoyant .à l’entretien de tous les chréiieps qui
avoient été condamnes aux travaux publics ou auxprifons ,
ck en leur taifant bâtir des hôpitaux fpacieux où tout le
monde fût reçu. Charlemagne interdit la mendicité vagabonde.
Combien il importeroit d'établir en France des niai-
fons (le travail pour y occuper les vagabonds & gens fans
aveu, Obiervation fur la peine des galères prononcée contre
CCS gens-là. IbiJ. 331. b. D e la peine de la prll'on. EcablilTe-
jnent imparfait que l'on forma en France en 1 6 14 , au fujec
des inendians. Mauvais traitemens que reçoivent les malades
dans les hôpitaux du royaume. Confeils de l’auteur pour
améliorer les établifîcmens, foit en faveur des mal.ades, Ibit
à legard des mendians. Ibid. 33a. Voye^ MhndicitÉ.
Maidi.:ns , ne pouvoient anciennement entrer dans les
eglifes. X VI, 81. a. Vûyci V a g a b o n d , G ueu x.
Mendi.ant, { HiJ}. c cd .) Enumération des ordres nien-
dians parmi les rellgieu.x. X. 33;. a.
MenJuns. Obfervations fur ces ordres. X. 617. a. XI. 600.
<1, b. ij’c.
M EN D IC IT É , (Ece/j. P olit.) C ’eft une ebofe honteiife
Sc funefle dans un é ta t , que d’y foufi'rir des mendians. Mais il
faut que les loix qui s’oppolcnt à la mcntlicité foicin précédées
d un appareil de travaux publics qui octupciu l'homme &
le noiirrilTent. Supçl. III. 89(5. b. Le premier devoir du gouvernement
ell (le fournir aux perfonnes difpenfées du irav-ail
par leur foiblelle ou leur caditcité, des afyles contre riiuli-
gcnce , & à tous les autres , des moyens d’exHIer par le
t-avail. Relfourccs que l'état peut employer pour occuper
& pour nourrir cette foule d'hommes qui vivent dans l’oi-
fivcté. Ibid. 897. b.
Mendicité , Mendiant : la mifere plus générale
d.ins les lieux où les établifl'emens de charité font plus nombreux.
VII. 73. a. Exemple donné par la ville de Bayeux
pour bannir I.i mendicité. 73. ,r. La mendicité effet du luxe.
XIII. 102. r.. Les hôpitaux, loin d'y remédier, encouragent
1.1 fainéatuife 8c la licence dans les ames baffes. Ibid.
M EN D O G , ancien chef des Lithuaniens. IX.
M EN D O L E , C'.igjre/, InfoU , Scave , {^Ichthyol.) Def-
cripti(jii de ce poiffon de mer. X. 322. a. Qualités de fa chair
dans le tems du frai. Ibid. b.
AIÉNECHME , géomètre de l’aniiquicé : connoiffance qu'il
avoit des feélions coniques. Suppl. II. 547. b.
MÉN ÉCR ATE de Xanihe en Lycie. XVII , 649, b.
^îcnécr.ite, médecin qui vivoit fous le regne de Tibeie. X.
MÉNÉDEME de Phliontc. Sa livraifon d’amitié avec Afclé-
piade. XII. 320. j.
MEN EHO ULD , fjîr itc, (Gt'cgr. ) ville de France. Ses
différentes révolutions. Sa fituation. X. 33a. b.
MÉNÉLAS. Pourquoi il eil appelle Atride. Suppl. T, 680.
b. Son pilote mort en Egypte. Suppl. II. 213. b. Comment
il témoigna fes dcfirs de vengeance dans le temple que Paris
avoit érige a Venus. \ III. 98. b. X, 4^18. b. X V . 439. b. Lieu
de fanailfance , XII. 66i. b. & de fa fépultufe. X VI. 263. é.
Mcnclas , fouveraiii facriticateur Juif. IX. 787. b.
M EN ER , Rerneuer, Amener, Ramener, Rmmener, Remmener,
{Synon.) Différences entre ces mots. X. 333.«.
MENES, roi d’Egypte : juges qu’ü établit. IX. oo b.
M EN E S TR A T E , Iculpreur Giec. X IV. 822. i
MÉNESTRIER, ( Claude-François ) jéfuiie ; ce qu’il a écrit
fur les jeux de cartes. U. 7 1 t . h. Ouvrage qu’il a publié fur
la ville de Lyon. IX. 778. ,2. ° ^ i-
MÉNE.STR.IeV , {Claude ty Jean-Bapiiße) antiquaires. IX. 778. a.
^ pbyliülogiüe, Suppl. IV . 360. b.
^ MENlANE , ( Arch. rom. ) efpece de balcon on de galerie
avec^ une faillie hors de 1 édifice. Origine de ce mot.
Obfervations fur Menius , premier auteur de cette forte
d'ouvrage d’archiieélure. Colonne ménianne. En quoi elle
différé des colonnes médianes. Petites terraffes que les Italiens
nomment ménianes. X. 333. b. Foyer SIe n ia n v m .
M ÉN IAN T E , {B o t.) Caraiferes de ce genre de plante.
X. 333. b. Jüyq T reffle de marais.
MÉNIANTE , OU Treße d'eau , ( Mat. médic. ) Maladies
contre lefquelles fes feuilles & fa racine peuvent être em-
ployécs. Propriités de cette plante. Extrait & firop Cmple
de meniantc. X. 533. é. ^
^ M E F ilA N U M , ( Hifl. anc. ) balcon. Origine de cette forte
d’ouvrage, Etym. du mot rr^iffianidai Italiens. X. 322. i Voyez
Meniane. ^
M ÉN IL-LA-HO RGNE, ( Géo^r. ) village de Lorraine
près de Commcrci. Obfervations fur D . Auguflin Calmer ’
ne dans ce lien . 6c fur fes ouvrages. Suppl. III. 897 a Sorî
epitaphe TOinpofée par lui-même. Ibid. b.
MENIW {Hifl. rnod.) Signification dtf cc m o t, efpagnol
D origine. X. 334. a, » 1 &
MEN Menin , ( Gèogr. ) ville de Flandres. Ses révolutions. Son
état préfenr. X. 334. a.
M ÉN IN G E , {A n a t .) diire-mere. Defcriptlon de cetfe
membrane , V . 171. ^ & de la pic-mere. III. 374. a. Petits
os trouvés dans la duplicature des méninges d’un jeune homme
de 27 ans. 169. b. Petke méninge. 111. 374. u. XII. 534.
é. Artere mémngienne. Suppl. U. 246. b. Defeription d’une
cfpeite d évoilé qui eft une produéUon de la ple-mere. 407. b.
D e l’infenfibilitc de méninges. Suppl. IV. 778. a , b. Foyer
Mere. -
MÉNINGOPH'VLAX , ( Cbir. ) Inflrument dont on fe fett
au paniemeiit de l’opération du trépan. Sa defeription 8c fon
ufage. Etym. du mot. Autre infirument pour le même pan-
fement. X. 334. a.
MÉNIPPE , phüofoplic cynique. IV . 398. b.
MEN IPPÉE, {L u t.) Satyre menippée-, ainfi nommée de
Ménippe Gadarénieu , plillofophe cynique. Ouvrage de cc
pliilolôphe. Elle c fl auiti nommée viï/'o/n’twic. X . 334. a. Satyres
de Varion. Divers e.xemples de fatyres ménippées parmi les
ancien'«. Deux ouvrages de ce caraélere en françois, favoir
le catholicon , plus connu fous le nom de fatyre menippée, 8c
la pompe fimebre de Voitiu e par San afin. On pourroit ajouter
a ces ouvrages ceux de Rabelais , S-c. Si la plupart des pieces
du doéfeur Swift, Ibid. b.
Minippee fatyre, il en efl parlé. X IV . 690. a.
MENISPERMUM , ( Bot. Jardin. ) Caraftere générique
de cette plante. Enumération de trois efpeces. Leur dof-
cription. Lieux où elles croilTeut. Leur culture 8c uface
Suppl. III. 897. b. ®
M ÉN ISQ U E , {Opiiq.) verre concave d’un cô té ,8 c convexe
de 1 autre. Formule par laquelle on peut trouver le foyer
des rayons. Application de cette formule aux méuifqucs.
Ef'pcce de ménifqiie qui n’cft propre ni à raffembler, ni à
dilperfer les rayons. X. 334. b. Règle pour trouver le foyer
d’im ménifque , c’eft - à - dire , le point de concours des
rayons qui tombent parallèles. Le rayon de la convexité étant
donné, trouver celui qu’il faiidroic donner à la concavité
pour reculer le foyer à une diftance donnée. Ménifqucs e a
géométrie. Ibid. 333. <2.
Ménisques, {Hifi. anc.) plaques pofées fur la tète de«
Itanies. Origine des auréoles des faims. X. 333. a.
MENKEN , ( Les ) pere , fils , 8c petit-fils : leurs ouvrages;
IX. 380. b. XI. 448. a.
M EN N O N IT E , {Hifl. cccl. mod. ) forte de chrétiens connus
en Allein.-.gne 8c dans les Provinces - Unies. Caraélere de
Menno qui donna le nom à cette fbciété. Les Mennonites
perféciités fous Charles-Quint, Affreufe profeription prononcée
contr eux par cet empereur. X. 333. a. Les Mennonites
maltraités par les autres proteflans. Doélrine de ces chrétiens,
Ibid. b.
MENOCHIUS , {Jacques) jurlfconfulte. XII. 196. h.
M EN O LO G U E , {Hifl. e cd .) Etymologie du mot. Martyrologe
ou calendrier des Grecs. En quoi il ccnfifle. X,
335-
S IE N S , {Alyibol.) divinité des Romains. Ses temples à
A quelles occafions ils furent bâtis. X. 336. a.
MENSA1R.e s , {Hifl. anc.) officiers Romaùis. Leur création.
Leurs fon<5tions. Il ne faut pas les confondre avec les
argentarii 8c les nummidarü. Richeffes que chacun alla dépofer
chez les inenf'aires l’an de Rome 342. Menfaires dans quelques
villes d’Afie. X. 336. a.
MENSE , { Jurijpr. ) part que quelqu’un a dans les revenus
d une églife. Tems auquel on commença à diflinguer
la menfe épifcopale & celle du chapitre, lâ menfe abbatiale
, & la conventuelle. La diflinélion des menfes n’eft que
pour 1 adminiflration des revenus. Dans quelques monalleres
il y a des menfes p.irticiilieres pour les offices clauftraux.
Menfes monachales : diverfes obfervations fur ces penfious
de religieux. Des impofitions aux décimes , faites fur les
menfes dans les abbayes. Droit de l'évêque de fupprinier
la menfe conventuelle lorfqu’ell£ efl: infuffifante , 8c de la
defiiner à d’autres ufages. X. 336. b.
M E N S IA , loi. IX. 663. a
M EN SON G E, {Morale) Définition. EclaircifTemens fur
le nicnfonge. Différence entre mentir 8c dire une fauffcié,
X. 336. b. Divers cas où il cft permis d’tifcr de fix io n s ,
8c de déguifer la vérité. Artifice que condamne Cicéron
employé par un Romain pour éluder raccompliffement de
fa promeffe. Il y a dans le difeour-s des fauli'ctés innocentes
quç la prudence exige ou autorife. Ibid. 337. æ.
Menfonge. Différence entre te menfonge , l’erreur Sc la
faiilTeié. VI. 438. a. Des équivoques qu’on emploie pour é viter
le menfonge 6c la vérité. V. 896. a , b.
Menfonge ojflcieux. Bel exemple ci’im menfonge de cette
nature , 8c qui prouve que le menfonge qui procure du
bien, vaut mieux que la Vérité qui caufe du dommage. Ccr
exemple cft tiré du rofarium poluicum de Mnfîadln Sadi. X.
337. a.
Mensonge de^ {Criiiq.facr.) ohkrvüùons fiirceqifi
M E
cft dit ftUE Dieu envoie qoelqucfois nn cfprit de menfonge
, ^-f-Qire l’erreur. X l î l . 4^^-
^"hlENSTRUES , ( Mcdcc. ) raifoii fiii.ffe de la fuvabondance
deVan" (Uii arrive aux femmes: malignité que quelques-uns
•imibiien: au fan? menflruc!. Fauffeté de l’opinion de ceux
mii attribuent les” meiiflrues à une influence de la lune. Ex-
pofitioii du fentiment du doffeur Bolm Sc du doéteur Freind ,
qui prétendent que I'evacuation menllruclle cft umquemenc
feffet de la pléthore. X. 3 37. b. Pourquoi, felon ces doacurs,
les femelles des animaux ne font pas fujettes aux menftrues.
Pourquoi, felon Boerhaave , les femmes ont des menftrues
Sc non les hommes. E.xplication des différens périodes que
fuiveiit ces évacuations en differentes perl'onnes. Ibtd. 338. a.
Ifhypothefe expofee ci-deffus , combattue par le doélcur
Dr.ake. L’écoulement des menftrues attribue par quelques auteurs
à la fermentation ou à une forte d’effervefccnce du fang.
Le dofteur Drake enchérit fur cette opinion , 8c prétend que
c-rte efpece de ferment a un rélervoir particulier. Il penfc
que la bile cft ce ferment, 8c que la véficule du fiel en cft le
rofervoir. Ibid. b. Développement du fyfteme de cm auteur.
Pourquoi , félon Drake , les femelles des animaux n’ont point
de menftrues. Principaux remedes pour faire venir les regies.
Ibid. 339. a. Menstruel 6-REGLES.
Menstrues, {Phyflol.) cette évacuation eft effcntielle 8c
commune à toutes 'les nations. Autre efpece d’évacuation
utérine , muqueufe Sc quelquefois fanglaine, à laquelle les
animaux font fujets en certaines laifons. On a (ht que les
fingcs femelles font fujets aux mêmes écoulemcns périodiques
naturels à la femme. Individus dans notre efpece qui ne
les éprouvent point. De l'époque où ces évacuations paroif-
fent. Du rems où elles ceffenr. D e leurs irrégularités : leur
cell'jtion dans la groffeffe.5ü/’f/. III. 898. a. Incommoditésqui
annoncent dans les filles l’époque des menftrues, Leur durée
à chaque retour, Qualité du fang évacué : d’où il fort. D e la
caille de cet écoulement. Examen des hypothefes imaginées
pour en rendre raifon. Ibid. b. Caufes qui accélèrent les menf-
mies: moyens de les rappeller. Caufes qui les retardent ou
les fuppriinciir. Eftets des regies fupprùnées. Ibid. 899. a.
Toutes les obfervations prouvent que cette évaciuioii dépend
d’une pléthore générale, q u i, déterminée à la matrice , y fait
fes principaux efforts pour fc décharger. Pourquoi cette pléthore
eft déterminée à fe faire jour plutôt par les vaiffeaiix
utérins, que par toute autre ouverture. Caufe de la pléthore
générale du fexe. Pourquoi elle fe détermine à la matrice
vers le tems de la puberté. Ibid. b. D ’où vient que les animaux
8c les hommes ne font fujets à aucune évacuation fem-
blablc. Caufe qui la fait ceffer dans les femmes greffes Sc
après un certain âge. Rèponfc aux principales objeélions qu’on
peut faire contre le fyftéme de l’auteur. Ibid. 900. a. Foye:^
Réglés.
Menstrue , {Médec.) on ne doit faire ufage d’aucun reme-
de aélif pendant qu’elles durent. Suppl. III. 900. a. Exceptions
à cette regie , dans les fievres algues , inflammatoires, Sc dans
les cas d’inflammation de quelques parties intéreffantes à la
v ie. Des vomirifs employés malgré les menftrues dans les
maladies putrides. La faignée employée daus les mêmes cir-
conftances. Piaifons 8c expériences qui en autorifont l'ufage
dans certaines maladies inflammatoires. Toutes les fois que la
maladie exige une évacuation confidérable , il feroit ridicule
de compter liir celle qui fe fait psr les lochies ou les menftrues.
Quantité de fnng que chaque nicnftrue emporte dans les différons
fujets. Ibid. b. Voyc:^ REGLES.
Menstrue 8c AÜion rncnflrudlc, ou Dijflolvant 8c Diflolu-
tion, ( Chym. ) le mot menflrue emprunté du langage alchy-
mifte. Ce qu’on entend par dlffolution chymique. X. 339. a.
Obfervations que fournit la faine cliymie , propres à expliquer
la théorie des menftrues Sc des diffoliitions. 1'^. Ce qu’on
entend par corps agrégés. 2°. L’écac d’agrégation ftibfifte fous
la confiftance liquide , 8c même fous la vaporeufe. 3'’. Dans
toute diflblution , les parties du corps diffons s’uniffem au
mcnftruc jufqu’au point de faturation , 8c font retenues dans
leur union par une force que les chymiftes appellent union
mixiive ou de mixtion. 4". La (liffolucion ne peut avoir lieu
entre deux corps naturellemem immifcibles. 3". La diffolution
a lieu , foit iorfque le corps appelle à diffoudre cft concret,
foit lorlqu'il cft en liqueur , foit lorfqu'il eft dans l’état de vapeur.
Ibid. b. 6“. Il eft indifférent à l'effence-dc la diffolution
que le corps diftbus demeure fufpcndu dans le fein de la liqueur
diffolvame , ou foie réduit dans l’état de liquidité. 7”.
11 eft des corps qui ne pcuvoiu être diffons tant qu'ils font en
maffe folide; 8c d’autres qui , même dans l’état de liquidité ,
ombefoin, pour obéir à l’affion d'un menftrue , d’avoir été
déj.à dlvifés par une cliffoUitioii précédente. Idée vraie de
U diffolution. Les explications mècbaniques de la diffolution
données article Chymic , tombent par les obfervations
précédentes. Ibid. 340. a. Caufe évidente de la diffolu-
tion. Moyens de vaincre la réfiftance oppofée à l’aélion du
mcnftruc, par l’union agrégative des parties du corps à divifer.
1 “. Que 1 un des fujets de la diffolution foi-t au moins fous la
MEN 2rx forme liquide. Comment la liquidité comrilnic à la dlfiblution.
Différentes fortes de liquidités , Sc leurs effets. Ibid. b. Procédés
par voie humide 6c procédés par voie fcchc. Tous les
agrégés de la nature font capables d’exercer l’aiftion incnf-
triiclle , 8c cette aélioii eft abfolumcm réciproque. Pourquoi
les chymiftes ont diftinguc le corps à cliffoiulre 8c le diffol-
vant. Acception commune du mot menflruc. Menftrues fous
forme concrerte. 2'^. Pour faciliter la diflblution , Je mcnftruc
doit être plus ou moins cchauflé par une clialeur artificielle.
Comment le feu agit dans l’aflaire de la diffolution. Ibid. 341.
3", Il faut quelquefois lâcher le lien agrégatif des liquides
faillis, en les afloiblift'aiit. 4°. Il faut quelquefois fecoucr,
battre , agiter, avec une fpatule , le liquide dilfolvant. 3“. Lc î
corps concrets doivent quelqueiois être difpofés à la (liffoiu-
tion en les pulvérifaut, grenaillant, 6’ r. Trois cfpeccs de dif-
folutions dillinguées parles chymiftes; fovolr , la diflblution
radicale , la diffolution emicre ou abfoluc , 8c la diffolutiou
partiale. Ibid. b. Divers ufages des diffolutions. Autres acceptions
(lu mot difl'olution en chymie. Ibid. 342. a.
Menflruc. Conditions fous Icfqiicücs un ineiifiruc peut diffoudre
un corps. 1. 832. b. Le menftrue Sc la chaleur font les
deux agens généraux en chymie : loix felon lefquelles leur
aftion fe complique. III. 417. b. Vapeurs qui fe tlétaclicnt
des nienftrue.s agiffans avec cftorvefccnce. 333, a. Menftrues
appelles inexaélcmetic corroflfs. IV . 2-’ 3. <7. Monitniespoiir les
décodions pharmaceutiques. 697. b. L’eau confidéréc comme
menftrue. V . 189. b. Menftrue univcrfel , voye^ A l kahe s T.
Menftrues fees ou fondans. \ 1. 915. *î , b. Menftrues employés
pour les infufioiis. V llI . 741. b. Des menftrues qui
ngiffent fur les métaux. X. 428. b. Diffolution mcnftruclle,
fuivie de la précipitation. XI. 300. a. Différences fortes de
menftrues. X V . 328. b. Menftrue qui a la propriété de diflou-
dre toutes les fiihftances méiallicpies. 401. b. L'cfprit de v ia
employé comme menftrue, XVH. 287. b. fVyci^DissoLVANT
& Fondant,
MEN STRU EL, {Econ. ) fang mcnftruel. Malignité
que quelques anciens lui ont attribuée. Chez les Juifs, une
femme étoit impure tant que ce fang couloit. Quand il ne
peut couler par les voies ordinaires, la nature lui ouvre des
routes nouvelles 8c fingulieres: exemples, X. 242. a. Loix
des Juifs, relatives à l’impureté du fang menftruel. Autres
nations qvii l’ont regardé comme une fouillure. Formalités
qii’obfervenc les filles du royaume de Congo , Iorfque leurs
infirmités lunaires commencent pour la premiere fois. Juge*
jnent qu’on doit porter des récits de filles nubiles à 4 ou 3 ans ;
ou de femmes qui ont leurs regies à uu âge très-avancé. Ibid,
b. Menstrues 6-R.EGLES.
Menstruelle , analyfle , {Chym. ) ou nnalyfe par conbi-
naifon , par précipitation , par extraélion , par intermède.
Exemple de cette analyfc à l’article Végétai. X. 342. b. Avantages
de cette méthode moderne fur l’emploi du feu fe u l, que
l’ancienne chymie mettoit en oeuvre pour l ’cxamcn des vég étaux
8c des animaux. Régularité de la marche 6c de la méthode
de l’analyfe mcnftnielle. L'analyfo , par la violence du
feu , atteint, au contraire , tout d'un coup les derniers ordres
de conibinaifon. Ibid. 343- a.
MENTAGR.A. , {Médec.) dartre lépreufe, qui parut pont
la premiere fois .à Rome fous le régné de Claude. Defeription
(le cette maladie. Quelles perfonnes en furent atteintes. Mé-
thode cu’on faivo'u pour la cure. X. 343. a. Somme pour laquelle
Manlius Cornuius, gouverneur (î’A([uitainc , compofa
avec le médecin qui entreprit de le guérir. Pefte violente qui
ravageaRomc fous le pape Pelage, 8c qu’on avoit confondue
avec la menmg/vz. Origine de la coutume de dire à celui qui
éternue, Dieu vous benijje. Ibid. b.
MENTEL , imprimeur. VIII. 627. b.
M EN TH E , caraéleresde cegenre déplanté. Defeription
de la menthe la plus commune de nos jardins. X.
343. b. Menthe frifée ou crépue ; menthe à épi Sc à feuilles
étroites; menthe aquatique; aqiiatica major ; menthe aquatique
à larges feuilles ; mendie fauvage. Principes cou tonus dans
toute efpece de menthe. Ibid. 344. a.
Menthe , ( Chym. Pharm. Mat. médic. ) menthe crépue des
jardins. Huile ellentielle qu’on en rire. Eau diftillée que fournit
la même opération. Principes volatils auxquels la menthe
doit fes qualités mcdicamemeufes. Ufage de la menthe en
qualité de ftomacliique, 8c celui de fon eau_ diftillée. Ufage
extérieur de cette plante 8c do fon huile eflentielle. Propriétés
de l’huile par infufion. Vertus de firop fimple de menthe. D ifférentes
préparations dans .lefqiieiies la menthe ou fes différens
produits font employés. X. 344-
MENTHE/ùzn'/jge ( Mat. médec. ) fes propriétés 8c ufages.
Vertus qu'on lui attribue contre les vers. Préparations dans lefquelles
elle eft employée. X. 343. a.
Menthe-c o q , {Botan. ) efpece de ranaifie ; fes autre.?
noms ; fa defeription. Eau diftillée 8c huile par infufion qu’on
en tire. X. 345. a.
Menthe-coq , ( Mat. méd. ) fon analyfe avec la tanaifie
ÔL l’abrujihc. Huile de baume, à la piéparation de la.-