
8?4 U N I V O c
t (
quelquefois tlansranciciiue tragédie grecque ; & plus fouvent
à . avec plus d’invraifemblance dans la comédie. Confidéra-
tions qui font regarder le cliangement de lieu fur notre théâtre
, comme ne bJclTant en aucune maniéré la vraifemblance,
pourvu qu'il ne s’opère que d’un aéfc à l’autre. Lamefure du
tems que l'on peut donner aux intervalles de l'aéHon, détermine
l'éloignement des lieux où l’on peut tranfporter la Icene.
Les poètes qin ont voulu s’aftreindre à l’unité de lieu rigou-
reufe , ont bien fouvent forcé l'aéUon d’une maniéré plus
oppoféc à la vraifemblance que ne l’eût été le changement de
lieu. Ibid. 992. a. Critique de la théorie de Brumoi fur l ’unité
de lieu. Fautes contre la vraifemblance que les Grecs com-
niettoicnt dans leurs tragédies, pour s’aftreindre rigoureufe-
meni à cette unité. Fauft'e critique de Dacicr fur le lieu où
fe paffe ordinairement l’aftion de nos tragédies. Ibid. b. Le
plus grand avantage du changement de lieu eft de rendre
vifibles des tableaux, des fituations pathétiques q u i, fans
c e la , n’auroient pu fe tracer qu’en récit. Mais il faut bien fe
fouvenir que ces tableaux, s’ils étoient trop accumulés, en
fe fiiccédant, s’eftaceroient l’un l’autre. La regie des unités
peu obfervée fur le théâtre anglois & fur le théâtre efpagnol.
Avant Corneille, I’linite de lieu étoit interdite fur notre
théâtre. Sur l’unité d’aélion dans l’épopée , la queftion a été
problématique indécife jufqu’à nos jours. Examen du fen-
timem de quelques auteurs-fur ce fujet. Celui duTaiTe , de
Gravina, de Lamotte. Diftinélion entre unité collcéfive &
unité progrefljve. Ibid. 993. a. D’oii dépend l'unité d’intérêt
entre plulieurs perfonnages. Défaut contraire à runité pro-
firelïïve de l’aélion. Grande & belle image par laquelle le
Tafl'e a peint l’unité d’aélion. De la liberté dont les poètes
peuvent ufer dans l’épopée , par rapport à ce genre d’unité
& aux épifodes qu’ils peuvent fe permettre. Ibid. b. Idée de
Pope fur le poème épique, trop favorable à-la licence des
épifodes , par lefquelles l’aéHon perd fa ftmplicicé, & l ’intérêt
fe divife & s’affoiblit. Ibid. 994. a.
Uniii dans l’épopée. I. i z i .a , b. Y . 823. b. Suppl. I. 161.
a , b. Suppl. K. 828. a. Trois unités dans le poème dramatique.
XII. 815. J. Unité d’aéfion dans ce poème. Suppl, l. i6 i .
, b. Unité de lieu. X IV . 733. <j. Unité & variété dans une
piece de nuiitque. IV . 891. a , b. De Tunicé de tems & de
lieu à obferver dans l’opéra. Suppl. I. 15 3./ ’. L ’unité de lieu
n’eft pas requife dans ce genre de poème. Suppl. IV. 1 37. a.
U n it é , (P«w;ur,) on doit obferver dans un tableau,
l’unité d’objets , runité de fujeis , Se l’imitè de tems. XVII .
404. Æ.
l/niiè. De l’unité de tems , d’aftion, de lieu , en peinture.
III. 772. b. L’ulage de groupper eft uns fuite du principe
d’unité. V IL 970. a.
U.MIVALVÉ, Conc/iyliolog, ) familles de la clafte des
univ.-:Ives marins, &. de la dallé des univalves fiuviatUes.
Les coquillages terreftres font tous univalves , & fe divifent
en général en animaux vivans & en animaux morts. XV II .
404. a. Oblervations fur les animaux de coquillages univalv
e s , & fur la figure, les couleurs, & l’épailTeur de leurs
coquilles. Artifice à employer pour contraindre ces animaux
à faire fortir quelques parties de leur corps, lorfqu’on veut
deftiner ces coquillages vivans. C ’eft la nuit qui eft le tems le
plus favorable pour les examiner. Comment on les conferve
vivans. Ibid. b. Voyes^ CoQUiLLE.
UNIVERS , ( Phyfiq. ) raifons pour 6c contre l’infinité de
l'univers. XVII . 404. b.
Univers. Voy«i MONDE. Calcul hypothétique du nombre
des grands corps de l’univers , & de fa grandeur. X IV. 790. a.
D e la beauté de l’univers. Suppl. I. 839. a. D e fa perfeélion.
II. 318. rt. Bonté de Tunivers. b .X . z y b . & c . Suppl. II.
13. a. Enchaînement des êtres qui entrent dans fa compofi-
tion. IL 318. a. IX. 454 .-1, t. 4 5 5 - ‘i- Caufe de fa variété &
de^ fa permanence. Suppl. III. 734. a , b. L’ordre &: la beauté
qu’on y remarque prouvent l’exiftence d’un premier être.
IV . 979. b. Comment nous devons juger des prétendus défauts
que nous croyons y découvrir. IL 318. i . Nos jugemens
lur la beauté , l’ordre & la bonté de l’univers , ne peuvent
qu’être très-fouvent faux. IX. 918. ,î . Réflexion fur ceux qui
en critiquent l'ordre. XI. 596.-7. D u vuide dans l’univers.
X V I I . 572. a , b. 573.-7, b. Si la quantité du mouvement
dans l’umvers eft toujours la même. V IL 115. b. X. 834. b.
La fomme des biens 8c des maux à-peu-près en tout tems
égale dans le tout. XIII. 90. b. 91. a. Sur la formation de
l'umvers, voye^ C o sm o g o n ie 8c C r é a t io n . Science des
parties de l’univers tout formé , voye^ C o sm o g r a p h ie ,
Science de fon état aftuel 8c parmanent, voyer C o sm o l
o g ie .
U N IV E R SAL ISTE , ( Tkéolo^. ) pafTages des peres qui
prouvent qu’ils étoient univerfalilles. XIII. 874. a ,b.
LaNIVERSALITÉ, {Gramm.) univerfalité dans le fens
CSS mots : elle eft ou morale on métaphyfique. X V . 10. a.
E ftSAU X , ( Philof. Scholajl. ) Être u n iv e r sel.
VI. 73. b. Cinq claftes d’imiverfaux. Suppl. I. 114. i .
Difpute des philofophes fcholaftiques fur les nnlverfaux. XL
l/N IVERSEL, ( Loglq, ) on diftingue principalement deux
fortes cl univerfcls en logique; l’univerfel in ejj'endn ^ 8c
l ’univerfcl i/i pntdicando. Et ce double univerfel fe divife eu
cinq autres univerfaux, qui font le genre , XVII. 405. <7.
l’e fpece, la différence, le propre 8c l ' a c c i d e n t . E Dif-
putes entre les thomiftes 8c les feotiftes fur les univerfaux.
Ibid. 406. a. Frivolité des queftions qui eu font i’obiet. Ibid. b. . '
Univerfelle, propoßtion. I. 729. a. XIII, 477. ^>. Termes
univerfels. Suppl. L 7 1 . b. Comment l’efprit parvient aux
notions univerfelles. 69. b. Keyeç A b str a it e , idée.
U n iv e r se l , ( Théolog. ) dift'érens feutimens des catholiques
romains fur le titre d’évêque univerfel, que les papes fe
lont arrogés. S. Grégoire 8c S. Léon font ici une exception ,
en ce qu’ils ont refufé ce titre. X V II . 406. b. Voye^ OE c u m é n
iq u e ,
U n iv e r s e l , (P/;y/?j.) inftrumens univerfels pour mefu-
rer toutes fortes de diftances. XVII. 406. b.
U N IV E R S ITÉ , {Belles-Lettr.) dans chaque univerfité, on
enfeigne ordinairement quatre fciénees , la théologie , le
droit, la médecine, 8c les humanités ou les arts, ce qui
comprend aufli la philoibphie. Pourquoi ces écoles font
appellées univerfites. XVII . 406. b. Les univerfttés ont commencé
à fe former dans les douze 8c treizième fiecies. Sur
quel pié ces premieres univerfités étoient établies. Privileges
qui leur furent accordés. Origine de funiverfité de Paris.
Obfervations hiftoriques fur cette univerfité. Ibid. 407. a.
Ses principaux officiers. Commencemensdesuniverfités d’O x-
ford 8c de Cambridge. Ibid. b. Principaux officiers de ces
univerfites. Ibid. 408. a. — A l'égard des degrés que l’on prend
dans chaque faculté, 8c des exercices que l’on fait pour y
parvenir, voyei^ D egr é , D o c t eu r , B a c h el ie r , 8cc.
Univerfitc. Différence entre académie 8c univerfité. I. 52. a.
Il faut un affemblage de plufieurs colleges pour compofer
une univerfitc. III. 654. a. Les univerfites, quoique corps
mixtes, font confidérées en général comme corps laïques.
72a. a. Colleges des univerfites d’Oxford, Cambridge, Paris.
634. -7. Queftions ridicules qu’on traite encore dans les unl-
verfités. IX. 638. a. D e i’univerfité de Paris. III. 94. b. 96. b.
Nations de cette univerfité. XI. 36. b. O rigine du cloétorar en
droit dans ce .même corps. V . 6. b. Ses écoles de droit 8c de
théologie. V . 306. a , b. Son école de médecine. 8. b. Etablif-
femem de trois chaires dont elle auroit befoin ; favoir de
morale, de droit public, Sc d’hifloire. VI. 30:. b. Etat de la
phiiofophie dans cette univerfité. 299. b. (Jonfervateurs des
privileges apoftoliques , 8c des privileges royaux dans les
univerfites 8c dans celle de Paris. IV. 34. a. 36. b. 37. b. Chanceliers
des Iiniverfués. III. 90. a. 94. b. 96. b. 106. b. Vice-
chancelier. XVII. 235. b. Du refteur de l’imiverfité de Paris.
XIII. 866. b. Profeffeurs des univerfités. 425. b. Notaire de
celle de Paris. XL 247. h.
U N IV O Q U E S , termes, ( Gramm. Logiq. ) XVI. i r6. b
UNOV ISTE S , ( Phyfiolog. & Anat. ) branche des phyfi-
ciensoviftes. Obfervation fur leur fyftème. XV II . 408 .î •'
. U N TE R TH A N E N , {Hifl. d’Allem.) hommes de condition
fervile en Allemagne. XVII . 408. En quoi confifte
leur état. Comment un Icigneur acquiert le droit de propriété
fur ces hommes. Réflexions fur ce droit injufte, contre lequel
la nature , la raifon , 8c la religion réclament. Ibid. b.
U NZER, ( J. Augufle ) phyfiologifte. é'a/y/. IV . 360. b. V O
V O A D O U RO U , ou
efpece de balifier de 1 ,(le de Madagafcar. Ufages que les liaW-
tans renreut de ce fniir & de fes feuilles. Divers autres fruits
de i ille de Madngafcar, dont le nom commence par les fvila-
bes vo-7. X V ll, 408. b. e J
VOBERNU.M , ( Géogr. anc. ) ville d’Italie dans la Gaule
tranipadane , appellée aujourd’hui Boarno , village du Bref-
lan. Infcnption qu’on y a déterrée. XVII. 400. b.
V O C A B U L A IR E , (Gramm. ) différence entre vocabulaire,
giüffaire 8c diftionnaire. IV . 969. b. Difficultés attachées
a la compofmon d’un vocabulaire. V 635 b Lû
vocabulaire d’un peuple eft une table affez fidele de toutes
les connoiffances de ce peuple. 637. c. Direftions fur la maniéré
de comjlofer un bon vocabulaire. 6 j 8 .b ,c ,d .~ 640. c.
V C ^ A T L S , ( Géogr. anc. ) peuples de la Gaule Aquitani-
que. Divers fenrimens des auteurs fur le nom moderne du
pays qu'ils liabitoient. XV II . 409. b.
, ) le vocatif eft un cas qui ajoute
H l idee primitive du mot décliné , l’idée acceffoire d’un fujet
à la fécondé perfonne. Conféquences de cette définition •
1°. le pronom ego ne peut point avoir de v o c a t if; 2" le
pronom fui n’eft pas plus fufeeptibie de ce cas; 3». le pronom
d e là fécondé perfonne ne peut avoir de nominatif; 4“ les
adjeftifs tuus 8c vefier, ne peuvent admettre le vocatif- 3» le
VOEU V 0 1
Vocatif 8c lé nom inatif pluriels font toujours femblables
entr’eux , dans les déclinaifons grecques 8c latines , 8c cela eft
encore vrai de bien des noms au fingulier. Quelle en eft la
raifon. XVII. 410. a.
Vocatif y foil ufage. II. 734. b. Il eft appellé cas perfonnel ;
pourquoi il reffemble prelque toujours au nominatif. XII.
4 3 3 - '*•
■ VOCATION J ( Théolog. ) deux fortes de vocations, l’une
intérieure 8c l’autre extérieure. Doftrine des catholiques 8c
de quelques Anglois fur la vocation des pafteurs. XVII.
410. b.
Vocation des Gentils. VII. 603. b.
V o c a t io n , ( Morale. ) il eft honteux de facrifier des
enfans à fon ambition par des deftinations forcées. XII.
‘339- “*•
V O C O N IA , loi. IX. 678. -J.
VOCONTII y ( Géogr. anc. ) peuples de la Gaule Narbon-
noife. Strabon dit quils étoient voifins des Allobroges Sc
libres. Leurs capitales. Obfervation fur Trogue-Pompée ,
qui étoit du pays des V oconcc s, 8c fur fon hiftoire. XVII.
410. b.
V O E T . Obfervations fur Gisbert, Paul 8c Jean V o è t , 8c
fur leurs ouvrages. VUI, 196. a , b. Aceufations intentées par
Gisbert Voèt contre Defeartes. IL 725. a.
VOE U , ( Jurifpr. ) pour l'aire un voe u , il faut être en âge
de raifon, être lib re, 8c avoir la difpofition de ce que l’on
veut vouer. Difpenfc obtenue pour un voeu fait trop légèrement.
Le voeu folemnel de religion difpenfe de tous ceux
qu’on auroit pu faire auparavant. Différentes fortes de voeux
t.xpliqués dans les articles ûiivans. XVII . 4 1 1. 4. Voeu y diftingué du ferment. X V . 99. b.
Voeu ad limina apojlolorurn. XVII . 4 1 1. -7. A qui appartient
la difpenfe de ce voeu. Ibid. b.
Voeu de ckajieté. A qui il appartient d’en difpenfer. X V II .
4 1 1. E Voeu de clôture. Grands vaux. Voeu d'obéijfance. XVII .
4 1 1. b.
Voeu du paon , ou du faifan , le plus authentique de tous
les voeux que faifoient les chevaliers, lorfqu’ils étoient fur
le point de prendre qiielque engagement pour entreprendre
quelque expédition. Cérémonies de ce voeu. Ouvrage à con-
fuker. XVII . 4 1 1. b. Voyet^ Pa o n . Voeu de p.mvreté. Anciennement ce voeu n’étoit fait qu’au
profit de la communauté. Les papes ont même confirmé ce
privilege à divers ordres. Préfememem rémiffion des voeux
emporte mort civile. X V II . 4 1 1. b.
Voeux de religion : ces voeux font ordinairement au nombre
de trois , favoir, de chafteté , pauvreté, obéilfance. Age au-
miel on peut s’engager par des voeux folemnels. D e la formule
des voeux de religion. Par qui ces voeux furent établis;
raifon de leur établiffemem. Indiirolubilhé de ces voeux. D e
la reftitution d’un religieux. Devant qui l’on doit fe pourvoir
pour la rédamation. X V II . 412. a. Ouvrages à confulter.
Ibid. b.
Voeux de religion. Age auquel on les fait. X IV . 78. <7. Il y
auroit un avantage infini que le prince les défendît jufqu’à
l’âge de vingt-cinq ans. IL 806. a. Examen de la queftion fi
les anciens moines faifoient une profeffion 8c des voeux. X.
618. a. Formalités qui précèdent l’admiffioii à faire des voeux.
XIV. 78. a. Emiffion des voeux. V . 567. b. Du voeu de virginité.
XVII. 265. b. 328. b. Voyci C é l ib a t , R eligieuse ,
V oile. Réclamation contre les voeux. XIII. 8 5 5 .4 , b.
Voeu de réfdcnce. X V II . 412. b.
Voeu fmple. XVII . 412. b.
Voeu folemnel. XV II . 412. b.
Voeu de jlabilité. XVII . 412. b.
Voeu de virginité. XVII . 412. b. Voye^YeZV DE RELIGION.
V oeu conditionnel y ( Morale) efpece de pafte où l'homme
fe flatte de faire entrer la Divinité par l'appùt de quelque
avantage réciproque. To ut homme qui fait un voe u , eft dès
ce moment ce que les Latins appelloient vofi rcus ; fi de plus
il obtient ce qu’il demande , il devient damnatus voii. XVII.
412. b. Les païens en général avoient de la Divinité des
idées trop groflieres , pour fentir toute l’indécence du voeu
conditionnel. Nous regardons en pitié le ftupide Africain
qui tantôt porte fon idole en triomphe , tantôt la traîne
ignominieuiement, felon le bien on le mal qu'il croit en recevoir.
Mais l’homme qui a fait un voeu , ne le rend-il pas jiif
•qu’à un certain point coupable d'une pareille extravagance
en privant la EXvinité d’un âfte religieux qu’il croyoit lu
devoir être agréable, 8c dont il Un avoir, pour ainfi dire
fait fête ? Ibid. 413. a. Si plutôt on eût voulu fuppofer que
Dieu n’a befoin cle rien pour lui-même , Sc qu’il aime les
hommes, on eût conclu que les offres les plus cictermin.antcs
qu’on puiffe lui faire , font celles qui fe trouvent lices à quelque
utilité réelle de la foclété. Mais ces réflexions étoient
encore trop fiibtiles pour le commun des païens. Ils croyoient
fur-tout tenter la Divinité par l’appât des vichdTes. De-là ces
tréfors dont regorgeoient quelques-uns de leurs temples. De-là
875
par confèquem l’appauvriffement infenfible des ét.ats ; pour
enrichir quelques lieux particuliers, d’où il n’éioit permis de
tirer en aucun tems des fubfides , pour fatisfalrc aux plus
preffans befoins de l’état. Car pour en faire perdre l'envie à
qui eût pu être tenté de l’entreprendre , on faifoit courir
certaines hiftoires fur les châtimens effrayans qui avoient
fuivi pareils attentats. Enfin, une nouvelle religion ayant
paru clans le monde , les princes firent main-b,iffc' fur ces ex
voto. C e ft ainfi qu’une fefte amaffe 8c ilicfaurife , fans le
favoir , pour fa plus cruelle ennemie. Ibid. b. Si le voeu conditionnel
admet un choix , même entre les chofes qu’on peut
toutes fuppofer agréables à Dieu ; à plus forte raifon exige-
t-il que ce qu’on promet foit innocent 8c légitime en foi. Il
feroit abfurde 6c impie de prétendre acheter la faveur du ciel
par un outrage fait au ciel même. Voeu d'Idomenée. Voeu
qu'avoit fait un avare de ne fe rendre jamais caution pour
perfonne. /6iU. 414. a.
\ oeu , ou ex voto y ( Littér. mod. ) préfent qu’on a voué Sc
qu’on fait à une églife , après qu’on s’eft rétabli de maladie.
XVII . 414. 4.
Voeu ou ex voto. V I . 340. b. XVII. 415, b. Vuye^ VOTIF.
Voeux folemnels des Romains, ( Hifl. rom. ) il, avoient pour
ob je t, ou le falut de l’état, ou la coiifervation du prince &
la profpéritè de l'empire. Jours confacrés pour offrir des
voeux 8c des facrifices. Les chrétiens même faifoient des
prières pour la confervation des empereurs païens. XVII .
414. 4.
Voeux des Romains. Voeux décennaux. IV . 664. a. Les particuliers
s’obligeoient quelquefois par des voeux à ériger des
hermès fur les grands chemins. V llI . 169. a.
V oeu du prinums facré y ( Zitrèr. ) XIII. 3 77. æ
Voeux , ( Antiq. grecq. & rom. ) l’ufage des voeux étoit fi
fréquent chez lc.s anciens, que les marbres 8c les anciens mo-
luimens en font chargés. Objets de ces voeux. Ufage qui
s’établit fur la fin de la république, de fe faire donner une
députation particulière dans un Heu , fous préte.xte d’aller à
quelque temple célèbre accomplir un voeu qu’on feignoit
avoir fait. XVII . 414. b.
Voeux des Juifs , ( Critiq. facr. ) loîx que Mo'ïfe établit à
l’égard de ceux qui voueroient leurs biens, leur perfonne,
leurs enfans, 8c même des animaux au Seigneur. Divers
objets des voeux des Juifs. X V II . 414. b. Voyes^ Présentation.
V oeux de chevalerie , ( Hifl. de la cliev. ) Engagemens généraux
ou particuliers que prenoient les anciens chevaliers
dans leurs entreprifes, par honneur, par religion , 6c plus
encore par fanatifme. Voye^ Engagement. Auteurs à con-
fulter. Exemples de quelques voeux de cette efpece , tirés de
i’Iiiftoire de Bertrand du Guefelin , XVII . 41 <. 4. 8c de Frolf-
farc. Ibid. b.
Vaux de chevalerie. V . 679. 4 , b. Voeu du paon. XI. 833.
4 , b. XVII . 41 1. b.
Voeu rendu, ( Infcript. Antiq. ) tableau qu’on pend dans
les égliles, 8c qui conticm une image du péril dont on eft
écliappé. Les paï-ens ornoient leurs temples de ces fortes de
tableaux, qui prirent le nom d’?A,- voto , parce que la plupart
étoient accompgnès d’une infeription qui finiffoic par ces
mots. Explication des carafteres d’abréviation auxquels on
reconnoifibit la qualité Sc le motif de l’infcription ou du tableau.
Ouvrages à confulter. XV II . 415. b. T a b le au
votif.
Voeux, (Annum ifm at. ) on voit par les monnoies des
empereurs, qu’il y avoir des voeux appellés quinqtunnalia ,
decennaluyviccnnalia. X V II . 415. b. MÉDAILLE VOTIVE.
V O G E L , (A '’. ) fon fyftème minéralogique. Suvpl. III.
92. a.
VO GESUS , ( Géogr. anc.) montagne de la Gaule Belgique,
où la Meufe preuoit fa fouice. Elle .a été égalemèuc
appellee Vogefus Sc Vofegus. XVII. 416. a. Voyer VosGE.
V O G L E R , ( Valentin-Henri) médecin. VU I. 107. b.
V O IC E CH U S , évêque de Prague. Suppl. II. 6. a.
V O IE , ( Critiq. facr. ) différentes fignifications de ce mot
dans nos livres facros. XVII . 416. b.
V oie , Chemin , Route, (Synon. ) III. 275. a. XIV. 414.
V oie Ijücc, (Mythol. ) origine que la fable lui donne.
XVII. 4 1 6 .1'. Voyei G alaxie , ( Afiron. ).
V oies , les premieres, ( Midce. ) ce font i'oefophage , l’efto-
mac, les imeftins, 6c leurs appendices. XM I . 416. b.
Voies y les premieres. Pourquoi le médecin fait beaucoup
d’attention à leur état. V . 168.4. Impureté des premieres
voies. VIII. 635. b. Fievre caulée par les matières viciées qui
y fejournent. \'I. 739. 4 , b.
V oie , ( Jurifpr. ) droit de voie. Vole privée. Voie publi-
qi;-:. XVII . 416. é.
Y 0 \z Minucienne y (Litter.) grand chemin des Romains,
X V ll. 416./.'. que Tiberius Mimicius, conful, fit faire l’an
448 de Rome. Porte de Rome, appellee Minucia. Halle au
b lé , nommée porticus Minucia. Ibid. 4 17. 4.
V oie romaine , ( Antiq. rom. &• Littér. ) les Voies romaines
it
1 1 « . *