54 J ,i;c la I N V J O A J O I J O N 5 5
I) ;
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liaifüii la plus immi;diate des pnitlcs. Exemples de
ces trois .-■ ! rangcmeiis donnes par Cicéron lui-même. féiJ. b.
î'oiinjiioi non e langue préTere cette conllruélion, D.iriiis
que v-ii/tijuir AUx.uuirc, à celle où le nominatif feroit devant
le verbe . . . . L’auteur montre qu’il n’y a point inverfion dans
cet arrangenient . . . . La doélrinc des Grammairiens de pro-
fellion , dont le latin étoit la langue naturelle, 1ère ici de con-
hrmation à ecllcquieft enfeignee dans cet a rticle./iii. 856.
U. PalTages d’Kiilorc de Séville Sc de S ervius; autorités de D onat
ik dePrifeien alléguées en confirmation de preuves. Livres
de ce dernier fur ce Aijei. Ouvrage particulier du même
auteur, qui cA comme la pratique de ce qu’il a enfeigné auparavant
, intitnlé , PrijVu-nï ^ramnuiUci p.iriilioncs verjum
liÆ.ncidos principjüum. Ibid. b. Doitrine de Qiiincilien. Ibid.
857. Conféqiience que tire l’auieur de toutes les obferva-
lions précédentes. L’intliience néceirairc de l'ordre analyti*
<|ue a réglé la fyntaxe de toutes les langues. Elle a encore
déterminé le langage dos Grammairiens de tous les teins. Ibid,
h. M. l’abbc Batteux, dans la deuxieme édition de fon coirs
de bdUs-t<:mcs, fe fait du précis de la doiArine ordinaire une
objedion qui paroit née de-, dillictiltés qu’on lui a faites , ik
ù laquelle il répond en établiilaiit que, d.t?is Us c.is où U s'agit
ds perfu.ider ^ rtmerét doit régler Us rj/iss des objets, (U donner
Us premieres pUces nnx mots qui contiennent l'objet U plus im-
pjit.tut. Obf-rvarions fur cette ré[Jonfe de M. Barteii.x, Ibid.
858. U , é. Réflexions au liijetdu fyllemedecet auteur fur ce
qui concerne l'ordre de l'élocution oratoire. Ibid. 859. a.
Cicértin partage en deux la matière de l’éloquence; 1 “. le
choix des choies 6c des mots, qui doit être fait avec prudence
; ce point eA du rclTort de rintelligence 8c de la raifon ;
a"”, le choix des fo u s , qii’i! abandonne à rorgiieilleufe l'enfi-
bilicé de l’o reille; ce point eA du rellort du goût: ibid. .1.
mais le coeur n’cA conpté pour rien en fait d’eloctition ; parce
que l’éloquence du coeur n’eft point alTujettie à la contrainte
d'aucune regie artificielle. Ainli l'ordre de l'ititcréi ,
loin d’être la regie de l’ordre narmel des mots, eA uite des
caiiA-s de rinverfion proprement dite: mais l’effet que l’in-
v cilion produit alors ('ur l’amc, cA en même teins l'im des
titres qui lu juAiAent. Exemple tiré d'Horace , par lequel on
voit comment un mot placé à propos, à la faveur de l'inver-
Aon , enrichi: fonvent l'élocution. Motif qui femble avoir déterminé
MM. Pluche SC'Chompré , à défendre aux maitres
qui enfeignent la langue latine , de jamais toucher à l’ordre
général de la phrafe latine. Ibid. 860. u. Critique de la méthode
imaginée par ces deux auteurs pour introduire les jeunes
gens à l'étude du !:uin 8c du grec. Eifai que l’auteur en
fait fur un paifage de Cicéron, dans lequel la mere de Sp.
Carviüus adrcAa à fon fils ces paroles : Qjàn prodis, rni
Spuri, ut quoiiefcum.jue gruduni fanes , loties libï tiiarum vir-
tutum veniat in mentcin. Ibid. b.
L’auteur démontre par-là l'indifpenfable néceflite de faire
ce qu’on appelle la cottjlruclion des mots d'une phrafe latine ,
pour en donner l’intelligence aux jeunes gens./éit/, 861. a , b.
Autres obfervations fur la méthode de MiVl. Pluche 8c Chom-
pré. La logique grammaticale eA le feul moyen d’introduire
les commençans à l’étude des langues anciennes. Il cA pof-
Able d’en bannir les difficultés dont elle eA remplie. Ibid.
861. a. Cette harmonie à laquelle M.Vl. Pluche ScCliompré
veulent qu’on facrifte la conflruétion analytique, eA un principe
fotivcnc fort arbitraire 8c dont nous ne l'ommes point
toujours en état de juger. La clarté de rénonciation cA le
feul objet de la grammaire, Sc la feule vue qu'il taille fe
propofer dans l'étude des élémens d'une langue. Enfuite un
maitre habile, après avoir conduit fes éieves à rintelligence
du fens, par l’analyfe Sc la conAméHon grammaticale, pourra
leur faire remarquer les beautés accellbires qui peuvent fe
trouver dans la conArufUon iifuelle. Ibid. b.
Invcrfion, ce qu’on entend par là ; e.xemples. IV. 79. a. 69^.
b. L’inverfion diAingiiée de l'hyperbate, 'V'UI. 401.u , 8c de
ranaArophe , ibid. b. DiviAon des langues en deux efpeces ,
celles qui admefleni r'lnverfion 8c celles qui l’excluent. IX.
2^8. U, b. 263. b. 264. b. 265. a. La langue françoife ne peut
admettre d’inverfion. 166. b. L'inverfton dan-> les v ers, n’en
conAitue point l’cAence, comme l’a prétendu le P. du Ce i-
ceati. X V II . 162. a. Dos avantages attachés aux inverfions
des langues anciennes , Sc que le françois ne peut imiter.
Suppl. IV . 953- a.
IN VEST IR , ( Art. milit. ) inveAir une place. VIII. 862. b.
ïnAruSLons fur la manicrc de faire un inveillAement. Moiive-
mensSc operations qui fiiivem l’invcAiffemem. Ibid.SCx. a.
IN V E S T ITU R E , ( Anj/p. ) Différentes acceptions de ce
mot. VIII. 863. a. Symboles qii’on employoit autrefois dans
les différentes fortes d’inveAitiircs. On gardoit avec foin ces
Agnes d ’invcAitures, Sc fouvent on les annexoit à l’a f le ,
on les rendoit inutiles à ceux qui aiiroient pu s’en emparer
, en les coupant par le milieu. Auteur à conftilter.
Ibid. b.
hivejîhure d e s fe f s .A quoi ferc l'invcAittirc du valTal. VIII.
863. b.
luveßiiures, réception en foi 8c hommage. V i l. 26. l>. Lés
gants en étoient une reconnoiffaiice. 475. é.
In.'cßimre J.-s Dilloruncc entre la mife en nofledion
reelle d un bénéfice 8c l’inveAittirc. VIII. 863. b. La
forme de linvcAitnrc étoit dift'érente felon la dignité des
bénéfices. L origine des invcAitures eccléfiaAiqties eA la
même que celle de l’invcAiture pour les fiefs. Premieres in-
velhimcs données par Pepin Sc Charlemagne. Nos rois, ceux
d Angleterre S cies empereurs, domioient l’inveAiture des
cv cche s , abbayes , par la crolfe & l’anncati. Ce fur en 1078
que comniença la fameufe querelle des iuveAitures pour les
evcches 6c abbayes. HiAoirc de cette querelle. Ibid. 864.
û A l’égard de la France, nos rois n’eurent prefqiic aucun
dcmcle avec les papes touchant les inveAiuircs. Par le concordat
entre Léon X. Sc François 1. le roi cA maintenu dans
le droit de nommer aux bénéfices de nomination royale.
Auteurs à conltilter. Ibid. b. ^
IN V IN C IB L E , le pour Sc le contre d.ans la qticAion fur
la difiérencc du jtiAe 8c de l’injuAe, prouvé à Rome par
un phiiof'ophe Athénien, par des raifons qui parurent invincibles.
VIII. 864. b.
I- 794- Villes inviolables,
A V i l . abo. J , b.
IN V IS IBL E, queAion difficile à réfotidrc , favoir A les
aveugles ont des idées repréfentatives , où ils les ont Sc
comment ils les ont, VIII. 864. b. ’
Invisibles, ( Théolog.) nom que l’on donne à quelques
rigides confelAoiiiAes, Scc. VIII, 865.
IN UIT ABU , efpcce de figuier du Japon. VIII. 012. b.
IN V O C A T IO N , elle cA abfolumcnt ncceiî'aire
dans un noéme épique. La principale cA celle du commencement.
Deux chofes que le P. le Boffii , confidere dans l’in-
vocniion. Invocation de l’Iliade Sc de l’Eneidc. VIII. 863.
^.11 ne faut pas s’imaginer que ces divinités invoquées,
fuient confidéiccs par les poètes même , comme des per-
fonnes divines , dont ils attendent un véritable fecours.
Invocation , cri d ' , ( f f i f . ) dans les batailles. IV .
461. b.
IN V O L O N T A IR E , (^Gramm.) Il paroît que toute la
différence des aftions volontaires 8c des involontaires cqu-
fiAe à avoir été , ou n’avoir pas été réfiéchics. Ma réflexion
confidérée relativement à tous les inAans de ma durée, 8c
à ce que je fuis dans le moment où j’agis , eA abfolumcnt
indépendante de moi . . . . Scc. VIII. 865. b.
IN U S T IO N , {Peinture.) Faye^ ENCAUSTIQUE.
^ IN VULNÉRABLE , comment les chevaliers François
réuffirent à lé rendre prefque invulnérables. I. 687. b. En
quoi confiAe le fecret de ceux qui fe difent à l'épreuve des
armes à feu. 691. a. I O
10 , ( Myth. ) fille du fleuve Inachus, Ses aventures. Suvul.
III. 644-
JOAB , {Hiß.ßzcr. ) fils de Sarvia, foeiir de D a v id , fut toujours
attaché au fervice de ce ro i, dont il commanda les armées
avec fiiccés. Occafions dans lefquelles il fe fignala;
Crime que lui fit commettre fon caraélere impétueux 8c v iolent.
Sa mort. Suppl. III. 644. a.
JOACEIAZ , qui poffede , {Hiß. fier. ) fils 8c fucceffeur de
Jélui, roi d’Ifraèl. Tableau de fon regne, Suppl. III. 644. a.
JOACIIAZ, autrement Sellutn , {H iß facr.) fils 8c Aiccef-
feur de Jofias , roi de Juda. Tableau de fon regne. Supj^.
III. 644. b.
JOACHIM , on Joachin, ou Eliacim , la fermeté du Seigneur
, ( Hiß. f-icr. ) frere Sc fucceffeur de Joachaz , que
Nécliao , roi d’Egypte , détrôna pour mettre celui-xi en fa
place. Reproche Sc menace que Jérémie lui fait de la part de
Dieu. Tableau de fon regne. Suppl. III. 644. b.
Joachim , ( Hiß. fare. ) époux de fainte A n n e , pere de la
fainte Vierge. Suppl. III. 644. b.
JOACHIMITES , ( Téfo/tuf. ) difciples de Joachim , abbé
de Flore en Calabre , Scc. (^uel fut le fort de fes ouvrages
après fa mort. Doélrine des Joachimites. VIII. 865. b.
ApologiAes de Joachim Sc de fa doflrinc. Ibid. 866. a.
JO A CH IM S-TH A L , ( Géogr. ) ville Sc vallée de Bohême.
Mines d’argent qu’on y découvrir an commencement du
feizieme fiecle. Écus d’argent avec l’image de S. Joachim
qu’on y frappa. Tous les écus frappés enfuite felon les loix
monétaires de l’Empire ont été nommés reichs-thaUr, écus
de l’empire, en françois rifdaUs. Michel Néander né à Joachims
Thal , obfervation fur fes ouvrages. V III. 866. a.
JO AN N A , médecin Arabe. X. 287, b.
JOANNITES , ( Hiß. ccd. ) Ceux qui demeurèrent attachés
à S. Jean ChryfoAôme , dans les rems de fa diffirace.
VIII. 866.
JOAS , U feil du Seigneur, {H iß . Jacr.) fils d’Odiofias ^
roi de Juda. Education qu’il reçut dans le temple. Sou ca-.
raRere.Tableail de fon regne. Suppl. III. 644.^.— J’éycjJoÏADA.
JOAS , ( Hiß. fair. ) fils Sc fucceffeur de Joachaz , roi
d'Ifraèl. Tableau de fon règne. Suppl. III. 645. a.
JO A TH A N , rtc/teve, {H tß .fa c r .) le plus jeune des fils
de Géd éon, qui s’échappa du carnage qu’Abimelech fit de
foixnnte Sc dix de fes freies. Difeours qu’il adreffa aux Sichl-
initcs qui avoieiu élu pour roi ce meme Abimelech. Effet
delà malécliélion qu’il prononça contr’eux. Suppl. III. 643, .1.
JoATHAN, {H iß . fie r .) fils d’Ofias OU Azatias, roi de
Juda. Tableau de fon rogne. Suppl. III. 643. b.
JÜB , ( Theoiog. ) livre canonique de l’ancien teftament.
Obfervations fur Job. VIII. 866. a. Recherches fur l’auteur
du livre qui porte fon nom. Langue originale de cct ouvrage.
Caraélere du Ayle dont il cft écrit. De la canonicité de ce
livre. Ouvrages à coiifulter. Ibid. b.
Job, fes connoiA'ances en aAronomie. T. 784. b. Son hof-
pitalité. VIII. 313. a. Sentiment de quelques-uns fur la nature
de füll ulcere. X V I I . i , b. Obfervations fur Job. ch.
X X X I X . 23. V . 2 i6 . i .
J O B E liT , { le p e re ,) ouvrage de cet antiquaire. X V .
652. <7,
JO CH A N AN , auteur du talmud de Jérufalem. IX. 39. a.
JÜ C K O , finge décrit Sc repréfenté. V I. vol. des planch.
Regne animal , pl. 19. auffi PoNGO , O urang-OUTANG
, Homme sauvage.
JO D , {Gramm.) diverfes obfervations fur cette lettre.
Comment on doit la prononcer. VIII. 866. b.
JOD, ( Comm.) poids d’Angleterre. VIII. 866. b.
Jod , mefure de diffancedans le royaume de Siam, VIII.
866. b.
JODELLE , {Etienne) poète. X V I . 313. a. Suppl. IV.
438. b. Comment fes amis le complimentèrent fur la tragédie
de Cléopâtre. IV . 1066. b.
JOL'IURE , ( Hiß. d'Allem. ) vingt-fixiemc empereur d’A llemagne
depuis Conrad I , fuccéda à Robert. Courte durée
de fon regne. III. 643. b.
JO D U T T E , {Myth.) idole des Saxons. VIII. 867. a.
JO E K U L , {H iß . tuu.) hantes montagnes d’Iflande. Dé-
bordemens que caufent les éruptions des volcans de cette
ille. VIII. 867. -7.
JOEL , ( Hiß.facr. ) fiLs de Phatucl , le fécond des douze
petits prophètes. Tems où il prophetifa. Analyfe de fa pro-
jihétie. Suppl. III. 643. b.
JO G IG Ü E LE S , pliilofophes du Malabar. IX. 922. b.
JÜ G U E , ( Théolog.) elpece de religieux païens d.insles
Indes. Diverfes obl'crvations fur ces gcns-là. VIII. 867.-7.
JOHNSON,(Be/7y.7i’/2i»)poètcAnglois.XVI. 316. é .X V I I.
603. b.
Johnson , {Samuel) homme de lettres. XVII. 391. b.
Johnson , ( Thomas) éloge de fon dicHonnaire Anglois.
Suppl. I. 429. 430. a.
JO IA D A , on Joad, fc'iencc du Seigneur, ( Hiß. facr. ) qui
fuccéda à Azanias dans la grande iacrificaturc. Éducation
qu^il donna au jeune Joas. Autres aftes de fa piété. Suppl.
HT. Ö43. b.
JOIE , ( Philo f.Atorale) Définition de Locke. En quoi la joie
diffère de la gaieté. Exemples de quelques perfomies que la
joie a étouffés. V l l l . 867. a. Trait du livre des aftes des apôtres
qui peint au naturel le vrai caraélere d’une joie fubite
8c impetueufe. Caraélere de la véritable joie. Quelle eft
celle que nous lui avons fubffituée. Ibid. b.
Joie, chant de joie. 111. 143. a. Feu de joie. V I . 637. a ,
h. La joie de ce monde eff paffagere. XII, 1 22. .7. Réflexions
fur la joie 8c la triflelTe. 144. a. Symbole de la joie. X V . 731.
a. Etat des cadavres de ceux qui font morts de joie. Suppl.
IV . 836. b.
Joie, gaieté. Différences entre ces deux états de l’ame, VIII.
867. b.
JO IG N Y , ( Géogr. ) ville de champagne fur l’Yonne.
Hiffoirc abrégée de cc lieu. Evéïiemens qui l’ont rendu remarquable
Seigneurs qui l’ont poflédé. Autres obfcrv:ttions
fur cette ville. Auteurs qui en ©nt écrit l’hiftoirc. Suppl.
III. 646. <7.
JO IN T , {Archil. 6» Coup, de pierres.) Dlft'érentes fortes
de joints 8c leurs définitions. V l l l . 869. a.
Joint {Menuiferie.) VIII. 869. a.
Joints , arrangement des joints qu’il eff effentiel d'obfervcr
pour la folidité. IX. 433. b.
JO IN TU R E , ( Anatom. ) tout endroit du corps humain où
les os font joints enfemble pour rexéemion de phificurs fortes
de mouvemens. Différences fortes de jointures. Elles font
afforties aux différens mouvemens des membres auxquels
clics appartiennent, 8c accompagnées de tout ce qui peut fa-
vorifer ces mouvemens. Méchanifme par lequel riiumeur
onélueufe qui les facilite , ne fe répand que dans la jtifte
mefure qui convient. VIII. 869. b. Merveilleux appareil des
organes de notre charpente deffinés au mouvement. Étonnante
flexibilité à laquelle on peut ameiter les jointures par un
confiant exercice. Anecdote fur un Anglois nommé Clarick,
qui avoit trouvé le fecret de déboîter , de tordre , de luxer,
de difloquer la plupart des jointures de fon corps. Ibid.
870. a.
Jointure , voyez ARTICULATION. Défonfif pour les plaies
des jointures. IV. 741. b. Ufage de l'huile médullaire pour
lubrilier les jointures. X. 606. b. XV, 760. b. 761, a , b.
Jointure 8c jointe , {M.iréch.) jointure, groffe, menue,
longue ou courte. V l l l . S70.
JO IN V IL L E ,( Gèo/jr. ) ville de France en Champagne.
Deux diftéremes origines données à cette v ille , d’oii réfiil-
tent deux' différentes étymologies de fon nom. Charles de
Lorraine , cardinal, naquit à Joinville en 1329. VIK. 870. a.
Divers traits qui le carailérifem. Principales anecdotes de fa
vie. Ibid. b.
Joinville , ( Géogr. ) ville de Champagne. Obfervations
i'iir fon châicau. Seigneurs qui l’ont poffédée. Eglife
collégiale de S. Laurent. Fabriques de ce lieu. Suppl. III,
646. a. Qualité 8c prodiiélions cki pays. Ibid. b.
JO L C O S , ( Géogr. .inc. ) ville de Theffalie, Les jeux funèbres
inventés à Jolcos.' Le pays de Jolcos effimé par les
magiciens pour la vertu de fes plantes. V l l l . 871. a.
rO L I , (Gr.77777«.) nous avons pUincnrs traités fur le beau ,'
nous n’en avons point fur le joli. Ce filence a lieu d’étoii-
ncr. Les pliilofophes les plus auffercs ont approuvé te culte
des graces. VIII. 871. u. C ’eff la nature cUc-même qui nous
a donné l’idée des graces, en nous offrant des fpeélaclcs qui
femblcnt être leur ouvrage. Si le beau eff un des plus grands
effets de fit magnificence, le joli eff un de fes plus doux bienfaits.
Notre goût pour le joli luppofe un peu moins parmi
nous de ces ames élevées , que de ces ames délicates, faciles,
à qui la fociété doit tous fes attraits. Caufes de nos avantages
fur les autres nations par rapport an joli. Dés que chez
les Romains, l’intérét de la choie publique ne regarda plus
qu’un fci.l homme, tousles autres ne s’occupèrent que de
leur bonheur 8c de leurs plaifirs: de-!à naquirent le goût & la
délicateffe: il falloir cette révolution aux vers que foupira
Tibulle. Telle eff à-peu près le tableau de cc qui fe paffa
dans le fieclc de Louis le grand. Corneille étonna les efprits.
Voiture parut annoncer les graces: 6c enfin le rérabliffement
de l’autorité, d’où dépend la tranquillité publique, les vit
dans tout leur éclat. Ibid. b. C e ft à de certaines aines privilégiées
que la nature confie le foin de polir celle des
autres. Telle étoit l’ame de cette Ninon fi vantée; telles
étoient celles de phificurs antres perfomies qui l’aide-
rent à dépouiller les paffions, les plaifirs , les arts, le génie ,
les v ertus, de ce refte de gothique qui miifoit à leurs charmes.
Caraélere de la cour dcHenri IL Le germe du joli étoit
alors enfoui fous les obffacles que lui oppofoient l’ignorance,
la barbarie, ou le foulle corrupteur des guerres intefflnes.
To ut concouroit au contraire fous Louis le grand à répandre
fur fes fujets cette fleur d’agréniens qui en firent la plus
jolie nation de rimivers. Les François aiment le b eau, il
triomphe encore parmi eux ; peut-cu c n’y fait-il pas un effet
■ fl grand que le joli , parce qu'il n’eff pas toujours aifé de
s’élever jnfqu’à lui. Ibid. 872. a. De ce qu’on entend pat
jolie femme 8c par jo li homme. Le joli en général ne fc définit
pas plus que le goût, h qui peut-être il doit la naiffance
Sc dans les arts 6c. dans les manières. Le joli ne doit point
être appelle un diminutif du beau. L’enqùi-C de l'un eff
féparé de celui de raiitre. Ils n’ont qu’une regle commune,
c’eff celle du vrai. Ibid. b.
Jo li, beau, gentil ,{Synon.) II. 181.U. XVTI. 796. <z.
lO L lT E , (yVJ/rttVü/. ) ou pierre de violette. XVII . 31-7. a,
JO L Y , ( Claude) homme de lettres. XVII . 6 i. <7.
JOMSBOURG , en lilande. République propre à former
des foldats fondée à Jomsbourg par un roi de Danemarck.
V l l l . 918. b.
JO N A S , Prophétie de, {Théolog.) en quel tems il pro-
phétifa. Sujet de fon livre. Autre prophétie que Jonas avoit
compofée. VIII. 872. b.
Jonas, fort tombé fur lui pour être jette dans la mer. III.
330. b. Difputcs fur ce qu’étoit la plante dont l’ombre rejouif-
foit cc prophète. IX- 643. a. XIV. 283. é.
JO N A TH A N , targurn de. XI. 92O. b. X V . 912. a , b.
JO N A TH A S , Dieu donné, { Hiß. fact. ) fils de Saul. Prin- '
cipaux évéïiemens de fa vie. Son amitié pour David. Son
éloge. Suppl. III. 646. b.
JoVATakS ,Jonatham , ou Johannan, {Hiß. facr.) die
Joïada, auquel il fuccéda dans la grande facrificature. Aélioa
barbare 8c facrilcgc par laquelle U deshonora fa dignité. lU.
646. b.
JONATHAS,furnommé Apphus,{Hiß.facr.)Id$ de Matha-
tiaSjSc frere de Judas Machabée,fiit établi chef du peuple
, & général des troupes après la mort de fon frere.
Principaux évéïiemens de fa vie. Suppl. III. 646. b.
Jonadhis: emploi dont il fut honoré auprès du roi de Syrie.
X. 383.^.
JONATHAS, {Hiß. facr.) fils d'Ananus ou d’Anne , fut
établi grand-prêtre par Vitellins, gouverneur de S yr ie , qui