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croient revêtues de pierres Se de cailloux jnaçonnés avec du
fable. L’intendance en était coniinife aux foins des cenfeurs.
Si. des confuls même ne déd.aignorcnc pas cette fonélion.
Dans la fuite on partagea l’infpcétion. Celle des rues de Rome
fut affei^ée d’abord aux édiles, Sc puis à quatre olHciors,
nommés viocuri. Il y avoit d’autres oiîîciers publics pour la
campagne, cur.itorcs viurum, Mais leur nombre n’cil pas aifé à
détenniner. Le peuple romain crut faire honneur à Augufle
eu l’étnblUTant coininiffaire des grandes voies aux environs
do Rome, & les empereurs fiiivaas fe drent gloire de remplir
la même charge. X V ll. 417. ,1. Voies de traverfe, appellées
viit vicinales. Elles fe faifoient par les comiminaiicés iiiiércf-
fées. Les voies militaires fe faifoient aux dépens de l’é tat, 8c
les commUraires publics en diiigeoient la condruélion. Des
particuliers employoienc eu.x-mèmes, ou léguoient par leur
tedament une partie de leurs biens pour cet ufage. Matières
qu’on omployoii pour la conftruétion des voies. Jhid. b. D é tails
fur cette conÜruélion. ibiJ. 418. a. Toutes les voies militaires
du ccenr de l’Italie ne fe terminoicnc pas aux portes
de Rome , mais au marché , forum, au milieu duquel ètoit la
colonne milliaire : c’ell de cette colonne que fe comptoionc
les milles. Et dans toute l’étendue de l’empire romain , on
voyoit de ces colonnes miltiaires. Infcriptions qu’elles por-
toient. Différentes largeurs des voies romaines j félon leurs
dificrentes efpcces. Ouvrages dans Icfquels toutes les voies
militaires , 8c même quelques-unes des voles vicinales , ont
été confervées dans un dét.iil très-précieux. Divifion des voies
militaires par milles. Indications propres à nous faire recon-
noitre ces grandes voies dans les lieux où elles exiftetu encore.
Ibid. b. Obfcrvations furies principales voies romaines,
dont les noms font fréqiicns dans l’hiftoire , 8c dont la con-
noiffmee répand un grand jour dans la géographie. Voies de
la ville de Rome. Voie Æmllienne. Voie d’Albe, Voie d’Amé-
rie. V^oic Apicnne. Ibid. 419. a. Vo ie A rdéatine. Voie Aiiré-
lienne. Voie Caffienne. Voie Ciminia. Ibid. b. Voie CUu-
dienne ou Qodienne. Voie Domiiicnne. Voie Flaininienne.
Voie Gabienne. Voie Gr-liicane. Voie Herculienne. Voie
Hignatienne. Ibid. 420. u. Via lata. Voie latine. Temple
de la fortune qu’on trouvoir fur cette derniere voie. Epitaphe
remarquable qu’on y lil'oit. Infcription que les antiquaires
y ont trouvée. Voie Laureuiine. Ibid. b. Vole Nomen-
tane. Voie Oitienfe. Voie Poftumiauo. Voie Proendtine. Voie
Quinélia. Voie Salariennc. Voie Serine. Voie triomphale.
Vote Valerienne. Voie Vitellieme. Prolongation des principales
voies romaines , d’un côté , jufqu’aux extrémités orientales
de l’Europe ; de l’autre, jufqu’en Afrique 8c aux confins
de l’Ethiopie. Les mers ont bien pu couper les cheinins entrepris
par les Romains, mais non les arrêter. Etendue de
chemin qn’occupoient les voies qu’ils avoient conftrulies en
Sicile, en Sardaigne , en Corfe, dans les illes Britanniques,
en A lie , e, n Afrique, ibid. 421. a. Voyei^ C hemin.
P'oie romaine. V o y ez les articles particuliers des voies ci-
deffus indiquées , en les cherchant dans l’ordre alphabétique,
fous le nom propre qui les diûingiis. Voie lavicane. IX. 14^.
a. Voies qui tendoient à Alife. Suppl. I. 282. b.
V oie d'eau, {Marine) W W . a.
Voie d'caii. Moyen de trouver l’endroit du vaîffeau qui fait
vole. IL 3 28. h.
V oie , ( Comm. ) voie de bois à brûler. Voie de charbon de
terre. Voie de plâtre. Voie de pierre de taille ordinaire. Détermination
de ces mefures pour Paris. XVII. 421. é.
V oie de calandre, ( ) X V ll. 421.
V oie de chardon , ( Lainage ) X VII . 421. b.
V oie de famercaux , ( Luih. ) X VII . 421. b.
V o ie , ( Sclase) ouverture que fait la feie dajis le bois.
X V II . 421. b.
o iz , Mvyen, (Sy/jon.) fignifications 8c ufages de ces
mots. X VII . 421. b.
V o ie , {Jurifpr.) voie canonique, civile, criminelle, de
droit, extraordinaire, de f;nt, de nullité, d’oppofiiion, de
requête civile , parée , de faifie. X V II . 421. b.
V OIE ( dtymie ) voie feche, voie humide : ce que les Cby-
mUIes entendent par-là. X V i l. 412. a.
Voie, féparation par vole feche. X V . 61. a, b. Départ par
voie humide. IV . 851.11,^. VIII. 3^2. a. Granulation par
voie feche 8c par voie humide. V IL 937. b. Procéder à la
diffolution d’un fujet chymique parvoie humide. \ I I I . î <2.*j.'
V O IE R , ( Jurifpr. ) Voyet;^ VoYER.
VO IE R IE , {Jurifpr.) lignifications de ce mot. Volerie
que la ville de Paris a au dehors pour chaque quartier. ' De
la police des chemins, exprimée communément par le terme
de volerie. X VII . 422. a. Comment il en eff parlé dans les
anciennes chartes. Deux fortes de voieries dillinguées dans
les coutumes, la grande ou greffe, Sc la petite ou baffe 8c
fimple voierie. Juftices auxquelles ces jurifdiéUons étoient confiées.
En quoi confiftent en général le droit de vo ie rie , fes
différentes prérogatives, fes charges 8c fes revenus. Ibid. b.
A qui appartient l'exercice de ce droit. Loix à confultcr. Ibid.
423. a. Voyei Chemin, Péage, Places, Rues, Foyer.
V O l V oierie , Code de la {Jurifpr. ) III. 385. b. Fondions de
la police fur cet objet. XII. y n , b. 912. a.
VO IL A , voici ( Gramm. ) obfcrvations fur les mots latins en, ecce, VIII. 828. é. 829. a.
VO IL E , ( Hiß. & Criciq. facr. ) les anciens Romains ren-
doienc leur culte aux dieux la tête couverte 8c voilée. C e pendant
ceux qui facrifioient à l’Honneur 8c à Saturne, 6c
qui offroient leurs prières devant le grand autel d’Hercule,
avoient la tête découverte. XVII. 423. a. Lçs mages avoient
dans leurs cérémonies un voile qui leur couvroit la tête Les
facriticatcurs juifs couvroient leur tête d’une tiare. Prêtres
modernes qui officient la tête couverte. Précepte de S. Paul
fur ce fujet. Moyen qu’on employa pour engager les filles a
faire voeu de célibat, 8c à prendre le voile. Différentes explications
queTertullien 8c Clément d’Alexandrie ont données
de ce précepte de S. Paul, que la femme doit porter un voile
dans l’églife à caufe des anges. Ibid. b. Quelques traits tirés
de l’hifloire de France, concernant le v o ile , pris dans le fens
figuré, pour l’état de religieufe. Dans le quatorzième fiecle,
on donnoic le voile à des filles de l’âge de huit ans. Daus
le douzième fiecle, S. Hugues, abbé de Ciiini, enjoint à
fes fucceffeurs de ne point Ibuffrir qu’on reçoive dans l’abbaye
de Marcigni aucun fujet au-deffous de vingt ans. Autre
ufiige qui remonte jufqu’au douzième fiecle , on exigeoit que
les religieufes appriffent la langue latine. Ibid. 424. a.
V oile, {Myth. Hiß. & Litùr.) Voile des divinités cé-
leftes appelle peplus. XII. 324, a , b. Voile de Junon. X V I.
202. a. Voile qui clans les médailles, couvre la tète des
princes Sc princeffes. 201. b. Voiles de théâtre des anciens.
230. b. Voile dont on couvroit la tète des jeunes filles
le jour de leurs noces. VI. 842. a. Voile que les anciens
metiüienc aux portes de leurs maifons. XIII. 13^. b. 147.
b. Voile dont les Juifs fe couvrent pour prier. X V . 883- n.
V oile du palais, {A n a t.) fa deferiprion. Suppl. 111.810.
b. Ses inufcles, vaiffeaiix 8c nerfs. 811. a , b. Son uface. Ibid. h.
V oile i/? religieufe, {Draperie) XVII. 424. a.
V oile des religieufes , {H iß. eccl.) XVII . 329. a , b.
V o y e z Célibat, Virginité, Vierge , Vau.
V cile , {M arine) Dcs noms des voiles. Leur forme.
Leurs dimenfions. Voilure d’un vaîffeau de grandeur ordinaire.
XVII. 424. a. Remarques fur la forme 8c l’ufagc
des voiles. D e l’origine de la voile. Explication d’une médaille
qui paroît avoir été frappée au fujet de cette origine. Ibid. b. Différentes formes 6c matières dont étoient faites
les voiles des anciens. Différentes couleurs dont on les
peignit. Noms par lefqiiels ou diftinguoit les voiles d’un
vaîffeau. Comment elles étoient attachées. Ibid. 425. a. Explication
de quelques façons de parler au fujet des voiles.
Définition des voiles qui ont des noms particuliers. Ibid. b.
Voile. Toile à voile. XVI. 380. b. Aiguilles pour coudre
les voiles. I. 209. b. Suppl. 1 . 231. a. Cargues des voiles.
IL 684. a. Ecoutes des voiles. V . 352. , b. Patte de
voile. XII. 188. J. Voile appareillée en oreille de lievre.
XI. 622. b. Petites voiles nommées bonnettes. II. 328. a ,
h. La grande voile ou cape. 625. b. Voile d’artimon. Suppl.
I. 624. a. 625. a. Voile de fortune. VII. 207. a. Voile
appellée hunier. VIII, 354. a. Voilure chinoife. X V I . 80Ó.
a. Planches relatives à la voilure. Vol. VII. Marine, pl. 21.
V oile , ( Charp. ) On appelle ainfi en Lorraine ce qu’on
nomme ailleurs des trains qu’on fait flotter fur les rivières.
XVII. 42^. b.
V oiles, (Jardin.) X VIL 426. a.
V oile, {P eint.) crêpe fin 8c ferré dont les peintres fe
fervent lorfqii’ils veulent faire quelques copies. Maniéré dont
ils en font ufage. XVII . 426. a.
V O IL IE R , {H iß. anc.) officier à la cour des empo-
reurs romains, qui avoit fon pofte derrière le rideau, dans
l’appartement du prince. Ces voiliers avoient un chef t!e
même nom qui les commandoit. Infcription où il en eft
parlé. X V IL 426. a.
V oilier , petit , {Ichthy.) Suppl. I. 883. a.
V O IR , Regarder, {Synonym.) différences dans la Cgni-
fication 8c l’ulage de ces mots. XV II . 426. b.
V oir , {Critiq. facr.) fignification de ce mot dans récriture
fainte. XVII . 426. b.
V O IS IN , { la ) empoifonneufe. III. 48. a. X V . 372.
V O IT U R E , {Gramm. ^ Comm.) Voitures particulières.
Voitures publiques. X VIL 426. b. Voitures par eau. Voitures
par terre. Animaux dont on fe fert en différens pays
pour traîner les voitures ou pour porter les marchandiles.
Ibid. 427. a. Voiture s’entend quelquefois des perfonnes 8c
des marchandifes tranfportées. Quelquefois on entend par
ce m o t , le droit que chacun doit payer pour être mené
en quelque lieu. Voiture d’argent. Vofture de fel. Ibid. b.
Voiture par terre plus coûceiife pour les marchandifes que
par eau. III. 697.
Vaiture publique appellée cockt, yoyt^ ce mût.
Voiture,
V O I V o it u r e , lettre de {Comm.) IX. 429, b.
V o it u r e , {H ijl. 6' A irs) Voitmes j)0riatives des Romains.
IX. 592. A Voiture nommée palanquin , d’ufage en
Afie. X L 77Î- a. Voitures appellées bafternes. II. 12^9. a.
Suppl. I. 826. h. Brouettes. II. .144, b. Chaifes de pofte. III.
14. a , b , &c. Voiirftes. X V ll. 473. b. Berlines. II. 209.
h. Calèches. Suppl. H. n 6 . a. Veitures des Romains nommées
veredum , rhedum S" cefiiim. Ibid. Obfei vations fur les
roues des voitures. X IV . 386. b. 389. b. Corps de v o itures
reprefentès vol. VII. des plnnch. Mcinilfcric en vo itures
8c vol. IX des pl. Sellier, C.irrolfier. Ferrures de v o itures.
Vol. IX. des planches. Serrurier, pl. 43. — 43.
V oitu re qui marche JeuU. ( Médian. ) Defcviption de cette
machine ingénieufe repréfemée pl. 2 de méclianiqiie. Suppl.
IV . 994. a.
V o itu re ou chaife roulante, avec laquelle un homme
qui a perdu l’iifage de fes jambes peut fe mener lui-même
lans cheval fur les grands chemins. ( Médian. ) Cauiê qui
a donné lieu à l’invention de cette machine. Sa deferip-
tion. Suppl. IV . 994. b. Voyez-en la repréfentation pl. i.
de méchanique. Suppl.
V o itu re . {Vincent) Lettres de cet auteur. V . 816. b.
Affe6l.at;on dans fes écrits. Suppl. I. 180. b. 181. a.
VO ITU R IE R , {Comm.) Réglemens de police 8c de
commerce auxquels font aftreints les rouliers. X V ll. 417. b.
Voituriers o\.\ rouliers. X IV. 413.^1. Déclarations des vo ituriers
de marchandifes. IV. 693. a. Obligations des vo ituriers
par rapport aux bureaux des douanes. V. 72, b.
Feuille qui leur tient lieu de lettre de voiture. V I . 656. a ,
l>. Voituriers dans les états du grand feigneur. H. 7 7 s . a.
V O ITU R IN , code. {Jurifpr.) III. ^85. b.
V O IX , {Phyfiolog.) Voix articulée. Voix non articulée.
Méchanifme 8c orgaiiifation des parties qui prodiiifent
la voix. Syftéine de M. Dodart fur la formation de la voix.
X V I I . 428. a. Caufe qui produit les différens tons. Ibid. b.
Caufes qui doivent concourir pour que la voix fe forme
aifément. D'où vient la différence de la voix pleine 8c de
la voix de fauffet. Caufe de la voix fauffe. IbtJ. 431. a.
Pourquoi des perfonnc.s qui ont le fon de la voix agréable
en parlant, l’ont défagréable en chantant, ou au contraire.
Syftême de M. Ferrein fur la formation de la voix. Ibid. b.
Voix. Idée générale de la méchanique de la voix. IV.
52. a , b. 687. b. Galien croit que l’ jpiglotte en eft le principal
organe. V . 792. b. Influence du nerf récurrent fur
l’organe de la voix. Suppl. III. 709. b. La voix humaine
eftunconipo lè de pliifieurs fons liarmoniqucs. 6'//pp/. I. 11^.
b. Deux fortes de mouvemens dans la voix ; l'avoir la parole
8c le chant. Suppl. 1 1 1 . 970. b. Recherches fur la cor-
refpoiidance entre les parties de la génération 8c la voix.
V I . 159. b. 6cc. Caufes de la différence de voix des hommes
8c des femmes, des enfans Sc des adultes. IX. 297. b. La
voix change avant que la barbe parolffc. II. 70. b. Changement
de la voix dans l’homme. VIII, 258- b. De grandes
maladies prodiiifent quelquefois des changemens dans la
voix. VI. i6 t . a.
V o ix , {P liyfq.) Singuliers effets de la voix dans les
cabinets fecrcts. II. 492. b.
\o ix d e s animaux,{ Phyjiolog.) Caufes du fon que rendent
différens iiifeélcs. Ciiant du cygne. Trois efpeces de
voix. i'^. La voix fimple : c’eft un fon uniforme qui no
fouffre aucune variation , telle qu’eft celle des ferpeas ,
des crapauds, des lions, des tigres , des hiboux , des roitelets.
11 faut remarquer que dans toutes les iiifiexions du
chant des oifeaux , il ne fe trouve point de ton. XVII .
432. a. Organes de la vo ix fimple. Produftion du fon de
la voix dans les o ies , les canards & les grues. 2“. Voix de
quelques animaux qui ri’eft articulée qu'imparfaitement.
3 oix articulée qu’on appelle parole, particuliere à l’homme.
La parole dans l’homme, dépend moins des organes, que de
la prééminence de l’étre qui les poffede. Grande dift'érencc
entre la langue du perroquet & celle de l'homme. Ibid,
b. Dilpofitions différentes de la trachée arcere dans les animaux
, proportionnée à la diverfitè dé leur voix. IbiJ.
433. a.
V o iX des oifeaux, ( Anat. comparée ) Organes qui contribuent
à la former. X V ll. 433. ,1. Méchanifme de la pro-
duéUon de leur voix. Ibid. b.
Voix des quadrupèdes , ( Anat. comprarée. ) Les quadrupèdes
peuvent fe divifer à cet égard en deux
clalTes ; les uns ont l’organe de la vo ix aifez fimple , les
autres l’ont fort compofé. Organes d'où dépend le henniffe-
ment du cheval. Singularités remarquables dans l’organe de
la voix de l'âne. XVII. 434. a. Organe de la voix du mulet
engendré d’une âne & d’une jument. Méchanifme de
la voix du cochon. Ibid. b.
V o ix , ( Mèdec.féméiotiq.) Trois différentes manières donc
la voix s’éloigne de l’état naturel. XVII. 434. b. Prognoftics
tirés I®. de la voix rauque , aigue , grêle , entrecoupée,
plaintive , tremblante. 2". De la foibleflé de la voix. 3“. D e
Tume II,
V OL > 7 7
l’exiin-ftlon de la voix ou aphonie. Ibid. 43 <f. a. Les c;is
oil cette aplionie eft moins dangereufe , font lorfquc lc>
fiicurs ou la fievre furviennent. Obiérvarions pour le traitement
des maladies où ce fymptomc le rencoinre. Ibid b.
4". Pronofiies tirés de raugmc.ntaiion de la voix dans certaines
maladies. Ibid. 436. a.
Voix. Pourquoi le ton grêle de la voix paffe pour un pro-
noftic de la confomption. XIV. 184, b.
V o i x , maladies di. la {Alcdcc.) Caufes du défaut de voix
dans différentes maladies. Rcmedes à employer dans le traitement
de cet accident. XVII. 436. ,1.
Voix , maladies de la. Privation de la voix. I, ^24. b. S y-
rop de velar pour la rétablir. XVI. 877, a.
V o i x , {A rt oratoire) ilifi'ércntes modifications de voix
qui forment l’accont. 1 . 63. b. Elévation 8c déprcfiion de
la voix , plus fenfible chez les anciens que parmi nous, I. 64.
b. Examen de la voix par rapport à la déclamation. IV.
688. b. Exercices chez les Grecs pour former la v o ix , 8c
où l’on difputoit pour la rupétloiité de lu voix. XII. 523.
b. Ailion de la voix dans l’orateur. XIII. 436. b. Vo y ez
Ton , Déclamation , Prononciation.
V o i x , {Mufiq. ) Différences qualités de la voi.x. X \ ’1 L
436. a. Etendue d’une voix mediocre qui chante fans s’efforcer.
Les voix de même étendue n’ont pas pour tela le
meme diapafon. De toutes les voix aiguës , il n’y en a nulle
d’efpece comparable à celle des femmes pour l’étendue 8c
la beauté du timbre. Tous les diflérens diapafims réunis forment
une étendue d'à-peu-près trois oélaves , qu’on a di-
vifées en quatre parties. Le fyftême général des voix qu’on
fait paffer trois oélaves , ne devroit renfermer que deux
oétaves 8c deux tons. C ’étoit en cft'et .à cette étendue générale
que fe bornèrent les quatre parties de la muliquc ,
long-tems après l'invention du contre-point. Pour pouffer
le (yftême vocal à l'étendue de trois oétaves , il faiidroir
fix parties au lieu de quatre. Ibid. b. L’ufage contribue betoi-
coup à former les voix fur le caraftere qu’on veut leur
donner. Le trop grand éloignement des parties enir'clics,
qui leur fait à toutes excéder leur portée , oblige foiivent
d’en divifer plufieurs en deux. Mais dans cela , les com-
politeurs n’ont rien de fixe , rien de déterminé par les
regies. La taille , partie fi naturelle à l’homme , eft déjà
bannie de nos opéras. Ibid. 437. a.
Voix , {M u fq.) Différence entre le fon qui forme la
parole 8c celui qui forme le chant. 1 1 1 . 140. b. IV. 687. b.
688. a. Suppl. III. 970. b. La vo ix cil un compofé de plu-
fleurs fons harmoniques. Suppl. !. 115. b. Etendue de la
voix. VI. 46. a , b , 8cc. Suppl. IL 882, b. Difference entre
le corps de voix 8c l’étendue de la voix. 612. a. Force de
la voix. S'üy/j/. III. 86. a , b. Forcer la voix. 87. a. Moyen
de donner à fa voix plus de force 8c d’étendue. 43. b.
Timbre de la voix. Suppl. IV. 23. b. Volume de la voix.
995. a. Effort de la voix dans le chant. V. 410. a. Egalité
dans la voix. 41^. b. D u choix des voix pour l'cxprcf-
fion muficale. Suppl. IL 913. b. D e la léimion des voix
8c des iiiftnimens. Suppl. 1 1 1 . 618. a , b. 619. a.
V o i x , ( Gramm. ) Voix attive , voix paffivc. XVII . 437.
a. Ce qu’on a coutume de regarder en hébreu comme differentes
conjugaifous d’un même verbe , eft plutôt une fuite
de difl'érentes voix. Ibid. b.
loix. Signification de ce mot en grammaire. III. 879.
a , b. Voix aélive 8c pnffive. Ibid. b. Voix moyenne chez
les Grecs. Ibid.
V o i x , ( Ciitiq. facr. ) Significations de ce mot dans les
auteurs facrés. X V Ii. 437. h.
V o i x , {Jurij'pr.) avis, fufrage. Egalité de voix en matière
civile 8c en matière crimmeile. Celui qui prèfule la
compagnie recueille les voix , Sc donne la ftenne le dernier.
Voix aélive 8c paffive en matière d’éleélion. X V ll.
437. b. Voix concluftve , confuhative , délibérative , excitative
8c honoraire ; paffive , du peuple , publique , par
fouches , voix mi-parties, voix uniformes. Ibid. 438. a.
Voix délibérative. A quel âge les [uges obtiennent ce
droit. Dans les conciles, les évêques l'&als ont voix deliberative.
IV'. 782. a.
V o ix . {Marine) A la voix , donner à la voix. XVII .
43^;
V o ix , {Jeux d’orgue) Voix angélique. Voix humaine,
X V ll. 438. 3Î.
V o ix du cerf. {Vénerie) On connoit à la voix des cerfs
s’ils font v ie u x , & s'ils ont été chaftes. X V ll. 438. a.
V O L , ( Droit natur.) La punition du vol doit être réglée
fulvant fa nature, les circonftances 8c la qualité du
voleur. Il eft permis pour défendre fon bien 8c fii vie de
tuer un voleur de nuit. Pourquoi le vol étoic permis à
Sparte. Chez les Scythes , nul crime n'étoit plus grand que
le vol. XVII. 458. b.
V ol , ( Critiq. facr. ) Loix des Hébreux fur le v'ol. Il ne
paroit pas en général que parmi eux le vo l emportât uns
infamie particulière. XVII. 438. b.
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