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qvi’i! ne fniit pas confondre avec une tifiire arbitraire Sc
préjudiciable à *toiit mi peuple. Ibid. b. On peut conclure
de tout ce (jul précédé , que ceux qui nous objeéleiu les
prophètes dé les pères , lc> conlîitutions des papes, & les
ordonn.iiiccs des rois , les ont lus fans principe , n’en ont
vu que tics lambeaux , de les citent fans les eiiteiiclre , Sc
fans en pénétrer ni l’objet ni les motifs : & qu’enfui pour
peu qu'on Veuille dilliuj'uer les tems Sc les ulàgcs, on ne
conlbndra plus l’ulure exorbitants qu’on exigcoii autrefois
des plus pauvres, avec un prêt de lucre modéré t[iii ne
regarde que des gens qui ont ou des talens ou des resources ;
on recoiinoîcia que ces prêts font très-miles au corps politique
i ibid. 553. a. de qu’entiii fi la iégillaiion approiivoit
reitenunr le pict de lucre au taux lé ga l, die ferait le bien
gonérrd de la fociété. Auteurs à confulter. Ibid. b.
UsuitE, i^Jurijpr.'^ profit que l’oji tire du prêt. Diflinc-
tion de clcu.x fortes de prêts, lavoir : le curnrno.iutum ou prêt
à ufage qui devoir être gratuit, & le mutuum, dont le
profit qu'on appeiloit Jm.uus, (jauji Jattus f<u p jn u s, fut appelle
ujur.i. On voit dans l'Exode, ch. X X l l , que le piét
gratuit étoit ulité. Mais dans le ch. X X I il du Deuter. 11
étoir défendu de prêter à ufure à fon frere. X V Ii. 533. b.
Aulli S. Ambnùfe peuie-t-ii qu'on ne peut exiger l'ufure du
prêt que de ceux qu’il cil permis de tuer. La lc>i de l’cvangile
iléiend de prêter à ufure meme à fe-, ennemis. Lu: ,
L e s conciles dé les papes l'e font auifi fortement élevés contre
les prêts à ufute. Ciicz les Romains, rufiire iucranve
n'étoit défendue, que lorfqu’elle étoit cxcefiive. En France,
on a difiingué aulli l’ufure licite de celle qui ne l’cfi pas.
Elpcces li'uinreadnfife«. En quels cas I’nlnre lucracoirc a lien.
Oiivr.ages à confuîtor. Ibid. 534. j.
Ufure b.jJ'.iU, ch-z les Rosnains. X V II . 554. j . Ujurc cenUfme. W l l 354.
UJurc ch'i!:. X \ i l . 534 b.
Ujure compcnj.uoire. X'd A. 534. é.
Ujitre convemionnelU. X V II . 334, b.
Ujure dàirce. X V ll. 334. b.
Ufure ucx:.:uCc. A \ I I 354. b.
Ujure doar.inte. XVII, 334. L\
Ufure UcuU. X M l. 334. b.
Ujure lemum:. X V ll. 534. b.
Ujure U c W I I . 333. <r.
Ljurc m.:ru:tr.i. XVII , 333. a.
Ljure mentait. X V ll. 333. j .
Ujiirc punhoirc. W W . 333. j .
'Ùjurc quadr.iiue. XVII . 353. a.
Ujure qutnqui . X V ll. 5 î 5- Ujure réelle. XV'll. 333.
X V ll. 555.
Ujure fcpiuncc. XVII. 335. a.
U jm J m n tc . XMW. i s ; . ü.
Üjurc férni-unclalc. X V ll. 333. x,
Ujitre irleritaU'. XV'U. 333. u.
Üj'ure unciale. X V ll. 333. b.
Ujure. Origine de l'intérêt Sé de l’ufiire. V . çtSa. a. De
Tufiire dans les gouveniemcns defpotiques. IV. 8S7. n. Ce
que nous devons pcnlcr du prêt à ufure que les peres ont
condamné. XII. 349. b. Nom adouci dont on fe fervoit autrefois
prur déguifer une ufure. X V ll. 833. b. La refti-
îuiion des iilurcs ordonnée par les Mégariens. XL 786.
a. Loix romaines contre l'ufure. Loi duellia, IX. 639. h.
Loi ixtoria. 664. <2. SénaïU'-confulte macédonien , contre
les ufures. 789. b. Intérêts uûiraires que les Juifs exigent
dans le Levant, des nations chrétiennes qui ont bc-foin de
leur arg-nt. VIII. 813. j . Commifi'aires du roi contre les
ufurec. lU 709. h. — Sur l’iifiire, v o y e ^ le mot Intérêt.
UoL'IllER , ( Jurijpr.) ufurier public. Ordonnances de nos
rois , qui ont défendu le prêt à ulure. X V IL 333. b.
Ujuriers qiiil y avoit a Rome. VII, i. a. Vexations qu’ils
ont exercées chez les Juifs 6é chez les Romains contre leurs
débiteurs. X V ll. 348. b. 349. et. 331. b. Les ufuriers n’ayant
aucune aftion contre les enfans de famille & les mineurs, ne
leur pretoient qu’à gros intérêt. 328. b. Vers d'Horace fur
l’ufuri..r Fufidiu-.. 7 é/y/. Ufure des Juifs 8é des Lombards dû
tems de S. Louis. 332. a.
U SU R P A T IO N , ( Got/vfm?/n. ) envahifiement injufie de
l’autonié. Différence entre la conquête & l’ufurpation du
gouvernement. XVÜ. ^33. b. Quiconque entre dans l’exercice
de quelque partie an pouvoir d'une fociété par d’amres
voies que celles que les loix preferivent, ne peut prétendre
d’etre ob éi, quoique la forme du gouvernement foit confer-
vée , 8é ne fauroit avoir une domination légitime , jiifqu’à
ce que le peuple y ait donné fon aven. Ibid. 336. a. Foyer
T ïu a n m e .
USURPi R , Envahir, s’Emparer, (^Synonym. ) différence
entre ces mots. XVII. 336. a. U T .U T, clé d‘ ( Mufiq. ) III. 516. 4 , b.
V U E Ut , { Lang, latin. ) obferv.uions fur cette conio.nélton.
X IV . 61. a , b.
U T .A C K , roi des Akins. 5 u/ip/ I J..4 ,j
U TEN BO G A . R T , ( Jean ) XVIl.Vb^. b.
U 1 É a INc, , Lierre, ( Htjl. nat. ) elle fe trouve dans l’Amérique
cfpagnole , bcc. Ses caraéleres & fe> iifu-es. X V ll.
336. a. O • •
Utérin, ( Ânat. ) remarques fur les vaifilaiix iirérins.
Suppl. III. 899. b. Attere uccrme. 483. a. 867. a. Veine ucé-
line. 867. b.
Utérin , {Mèdec.'j remedes utérins. V. 370. a. X VIL
337. h. 338. a , b. Suppl. 1 . 538. a. Fureur uiérine. VII.
3 7 7 -
Utérin , ( Jurifpr. ) freres utérins. V I I 300. a. Leurs
droits de luccefiion. II!. 901. h. V. 7 3 , 7 6 , 77. Soeur utérine.
XV. 267. a. Nobleife utéiine. XI. 180. a , b. 181. a.
U T E R U S , ( Anal. ) Matrice. X V ll 336. a
U t ÉRUS , maladies de l ( Medec. ) (triiélu re de cette partie.
Sun ct.it dans les femmes enceintes. Des m.dadies [)ropres à
l’uiérus : k . maladies relatives à ce qui cll eontcnii dans fa
cavité J 2“. à fon orifice , formé ou reifen é , ou trou ouvert.
XV II . 336. é ; 3°. à l.i pofition ; 4''. à G figure i 3^, aux affections
qui viennent de caufe externe. Ibrd. 3 3 7 . O'", à celtes
de toute fa fubflance ; 7°. à l’augmoiuation de f.i malfe, fon
enflure provenant de tlifVérontes caufesj I’creiypele. le fplia-
celc , le tkirrhe & le cancer de la matrice. Ibtd. b. 8 '. à fa
diniiniiiion. Ulcération & corruption de I’liteuis. Ibid. 338. a.
f’ . A fon aélion trop fuibie. Sp.ifme ou convulfioii de t’utérus.
ffets des maladies de l’urcru.'fur la machine cr.tiercj i'o°. Enfin
à fes êv.icuaiions. Ibid. b. — Foyc^ Ma t k ic *'.
U TILE , ( Junjpr. ) ae<l ion utile , chez les Romains. D o maine
utile. Jours unies. Propriété utile. Seieneiir utile.
X V ll. 338. L
Utile , condition utile , î î l . 839. a. do.mainc utile , V. 20. b.
droits utiles du clergé, 111. 528. b. droits utiles des fiefs.
VI, 697. a.
Utile , ( Moral: ) ditfcrens fcnciinens qu’excitent en nous
un être qui ne nous eft utile que comme moyen , fk un être
qui nous efl utile par lui-même. II. 319. é. J réfcience qu'on
doit donner à riionncte fur l’utile. VIII. 286. b.
U T IL ITÉ , Profit, Avantage, ( Syno/i. ) différences entre
ces mots. X\ II. 338. b. A vantage.
Utilité générale, ( Mo'ale ) pourquoi nous devons y
contribuer. XL 304. a. Foyeij B ien pu b l ic .
U T IN O , {Léonard de) X \ l 866. a.
U T IQ U E , { Geogr. anc. ) colonie des T y r ien s , ville qui
fut bâtie 184 ans après la prife de T io y e . C e ft aujourd’hui
Biferte , dans le royaume de Tunis. Après la niino de Carthage
, elle devint la capitale de la province. Augulle donna
à fes hablians le droit de citoyens romains. iMédailles de
Tibeie frappées dans cette ville. Elle ell à jamais célébré par
la mort de Caton , à qui l'on donna par cette raifon le nom
d’Utiqtie. Brutus ouvrit l’âge de la liberté romaine , en cliaf-
fant les rois, & Caton le fernia 473 ans après, en fe donnant
la m on. Ibid. 339. a. Eloge que Velleius Paterculus fait de
ce romain. Obfervations fur fon caraélere & fur fa vie. Ibid. b.
U T R E C H T , ( Geogr.) ville des Pays-Bas, capitale de la
province de même nom.Hifloire de cette ville. Sa defeription.
Magillratiire d'Utrecht. Evénemeiis qui ont rendu cette ville
remarquable. Üüfervations fur Hadrien V I , né à Utrecht en
1439 , & élevé à la papauté en 1 322. X V ll. 361. a , />. Et fur
Henri V , mon à Utrecht en 1123. Ibid. 362. a. Savans
nés dans cciie ville. Jean & Otio Heurniiis, pere fk fils.
Ibid. b. Jean Lculden. Henri de Roy, Martin Schoockiiis.
Ibid. 363. a. Les freres Corneille, Jacques & Alexandra
Tolliuj. Jean Utenbogaert. Ibid. b. Julie Van-Elfen. Ibid.
364- Utrecht, anciennement Trajdîum. X V I. 324. b. Obfervations
fur la fréquence de la foudre dans cette ville. VII.
214. d. Proportion des jours fees Sc des jours pluvieux à
Utrecht. Suppl. IV. 417. b.
Utrecht , Seigneurie d’ ( Geogr. ) l’une des fept ProvinceS-
Unies. Scs bornes. Forces de ce pays. Qualité de l’air. Gouvernement
de cette province. XVlI. 364. a. Ses révolutions
dans le dix-feptieme fiecle. Ibid. b.
U TRICULAIRES , freres. Suppl. I. 813. b.
U TRICULA.R1S , ( Ichihy. ) efpcce de coffre. Antidote
contre fon poifon. Suppl. I. 899. a. V U
V U , { Jurifpr.) les jugemens fur procès par écrit, oot
trois parties ; les qualités, le vu , & le difpofiiif. Requête en
vu d'arrêt, XVII , 564. b.
VUBAR.'^N A, {Ichihy.) poiflbn qu’on prend d.ins les
mers d'Amérique, excellent à manger. Sa defeription. XVII .
363.
V U E , {Phyftolog.) avantages gc délices que nous pro-
V U E V U I cure ce fens. La ru e eft une efpece de toucher qui s'exerce
à de grandes dillances. XVII . 365. a. Eftimation de la portée
de la vue. La diftance à laquelle on peut voir le même ob jet,
eft affez rarement la même pour chaque oeil : peu de gens
ont les deux yeux également forts. A v e c deux yeux égaux
en force , on voit mieux qu’avec un fe u l, mais d’une trei-
xieme partie feulement. Quel efl le fens de la vue au moment
de la naiffance. Ibid. b. Expérience aifée à faire, Jk qui prouve
que nous voyons réellement tons les objets doubles. Ibid.
566. a. A ve c le feul fens de la vue , nous nous tromperions
lur les diftances ; & fans le toucher , tons les objets nous
p.iroiiroient être dans nos yeux. Pourquoi nous nous trompons
fur la grandeur des objets, lorfque l’intervalle de la
diftance où nous fommes d’eux n'eft pas pour nous dans la
direélion ordinaire ; par exemple , quand au lieu de la mefu-
rcr horizontalement, nous la mefiirons du haut en bas, ou
du bas en haut. Ibid. b. Lorfque par des circonftances particulières
, nous ne pouvons avoir une idée jufte de la diftance ,
& que nous ne pouvons juger des objets que par la grandeur
de l’image qu’ils forment dans nos y e u x , nous nous trompons
alors nécelfairenient fur la grandeur de ces objets. D'où
vient la frayeur & l’efpece de crainte intérieure que l’obfca-
rité de la nuit fait feniir à prefqiie tous les hommes. Sur quoi
eft fondée l’apparence des figures gygantefqiies Sc épouvantables
que tant de gens difeiu avoir vues. Ibid. 3O7. a. Ré-
ponfe aux principales queftions qu'on fait fur le fens de la
v u e ; 1®. comment nous jugeons de la grandeur ik de la
diftance des objets, de leur forme , de leur mouvement, du
lieu qu'ils occupent, & de leur nombre; 2". pourquoi on
voit les objets droits, quoiqu’ils foient peints renverfés dans
les yeux. Ibid. b. 3'’. Comment on voit un objet fimple ,
quoique fon image faife imprelîion fur les deux yeux , &
pourquoi on le voit quelquefois double; 4’’ . pourquoi on
voit diftiu'ftemenr, quand les objets font 3 la diftance que
comporte la difpolition de l’oeil ; 3". pourquoi la vue eft
foibiemenc affeélée , quand les objets font dans un grand
éloignement; 6®. pourquoi les objets qui font trop prés paroi
ifent confus; 7°. comment on voit les objets diftinilement.
Jitd. 368. a. 8 ‘. Pourquoi les objets paroiffent obfcurs, quand
on va d’un lieu éclairé dans un lieu fombre ; 9°. pourquoi
l'oed trompé voit les objets plus grands dans les brouillards ,
pareillement la lune à l’horizon plus grande que dans le
refte du ciel ; lo^apourquoi un charbon ardent, une meche
allumée , tournée rapidement , nous fait voir un cercle de
feu ; 1 1 “. pourquoi on voit des ciincelles fortir de l’oeil ,
lorfqu’on le frotte avec fo rce , qu'on le prefTe , ou qu’on
le frappe. Ibid. b. 12®. d’oii vient la vue claire; 13®. d’où
vient la vue diftinfte; 14®. la vue courte; 13°. la vue longue.
Ibid. 369. a. 16°. d’où vient que les vieillards voient de
lo in , & cefîent de voir dlftinftement de prés ; 17°. d’où
dépend la perfeélion de la vue. Ibid. b. Ouvrages à confulter.
Ibid. 370. a.
Flie. Comment fe fait la perception des objets par la v u e ,
felon l'hypothelé des anciens, V . 933. b. felon les modernes.
936. a. Réfutation du l'yftême des anciens, Ibid. b. des erreurs
du feus de la vue. X V . 23. a. 26. b. La faculté de juger des
objets par la v u e , eft un art qui s’acquiert par l'ufage &
l’expérience. 27. a. Avis aux gens qui lifent &. qui écrivent
long-tems de fuite, fur les moyens de ménager leur vue.
1 1 1 . 388. a. Diverfes obfervations par rapport aux illufions
de la vue fur les couleurs. Suppl. II. 636. a , b. &c. Avan-
i.age du verd pour la vue. Suppl. III. i i , Z>. Rétreciflement
de la prunelle, par la néceflicc de mieux voir un petit objet.
Suppl. IV. 630. a. Pourquoi, lorfqu’on n'expofe à la lumière
que l’im de fes yeux , la prunelle de l’autre en foufti e également
un rétreciffement. Ibid. Quel eft le plus petit angle
qu’on peut découvrir à l’oeil nud. X V ll. 614. a. Gens à vue
fl perçante, qu’ils voient à travers les pierres ik dans les
entrailles de la terre. 689. a. De ceux qui prétendent voir
l'eau au travers de la terre. Suppl. 1 1 1 . 478. b. Moyen de
déterminer jufqu’où la vue d'un homme peut s’étendre, en
fuppofant la terre fans inégalité. VII I. 298. a. Foye^ VISIBLE
, V is ion .
VUE , léfion de la , { Patholog. ) dénombrement des caufes
qui afi'eélcnt les dift'érentes parties de l’organe de la v u e , &
nutfent à l’exercice de ce fens. XVII , 370. a.
Fue , léfion de la. Des vues des myopes & des presbytes,
voyr^; ces mots. Oftufcation de la vue. 1. 3 22. b. Maladie de
k v u e , appellee nuHalopie. XL 29t. j , h. Exemple liiigulier
d’im homme qui voyoit de jour 6: étoit aveugle de nuit.
Suppl. IV. 631. b. Maladies de la vue dont la c.aufe ell dans
quelque vice de la rétine. XIV. 205. b. Recettes pour éclaircir
& fortifier la vue. é'urpf. IV . 116. a , b. Foye^ Y e u x , maladies des.
V u e , j'eco/ide, {flij}. mod.) propriété de voir les cliofcs
qui arrivent, on qui le font eu des lieux fort éloignés de celui
oil elles font apperçues ; elles fe repréfcutenc .à l’iinagination
comme fi elles étolent dcv.ant les ycii.x. Cette propriété extraordinaire
, attribuée par un très-grand nombre d'auteurs Tome JL
889
dignes de f o i , à pluficurs des habitans des ifles occidentales
de l’EcolTc. Détails fur ce fujet. XV II . 370. b.
V ue , ( Archil. ) ouverture par laquelle on reçoit le jour.
Vue d appui. Vue ou jour de coutume. Vue à tems. Vue de
côté. Vue du profpeél. Vue dérobée. V u e de terre. Vue
droite. V u e enfilée. Vue faitiere. Vue de fervittide. XV II .
371. a. Vue de fouffrance. Vue , afpeft d’un bâtiment. Vue à
plomb. V u e d’oifeau. Ibid. b.
V ue , ( Archit. & Pcrfpcbhv. ) voye^ JouR , A spect. Point
de vue. XII. 872. b. 873. b. Point d’où l’on jouit le mieux de
la vue d’un bâtiment. Ibid.
V ue , lettres à , ( Comm. ) IX. 430. a.
V ue , ( Marine ) vue par vue , & cours par cours. XV II
571. b.
V u e , ( Cornni. de change) lettre payable à vue. XVII .
371. b
_ U V É E , ( Anat. ) la troifieme tunique de l’oeil. Etymologie
du motnvR. Defeription de cette partie de l’oeil. X V ll,
371. b. — Foyci Suppl. IV. 1 10. U , b.
Uvéc, fes maladies. X V II . 370. b. Chiite de l’iivéc. X IV ,
4 9 3 ;
N U ID AN G E , ( Archil. ) vuidange d'eau , de forêt, & de
terre. X V IL 371. b.
VuiDANGES, des femmes en couche , ( Médcc. ) Foyer L o -
CHlES.
• V U ID E , ( Phyfiq. & Métapbyf. ) deux fortes de vuides
diflingués par les anciens , le vacuum coacervatum , par lequel
ils entendoiem un efpace privé de toute matière , ik. le v.i-
cuiim dijfeminatum, qui eft celui qu’au l'uppofe être itauird-
Icmcnt placé entre les corps & dans leurs interllices. La premiere
elpecc de vuide a été foutemie par les pythagoriciens,
les épicuriens, &. les atomiftes ou corpufculaires. Diftercnce
de feiuimcut fur ce l'ujet, dans les philofoplies corpufeuiaires
de CCS derniers tems. Argument des Cartéfiens contre le
vacuum coacervatum. Du viiide dliféminé. Argumens des péri-
pateticiens. X V l l . 572, a. Si. des cartéfiens contre cette d'pe-
ce de vuide. Diverfes confidérations par Icfqudlcs les phy-
ficiens corpufculaires prouvent fon exillence aflucÜe; i''. le
mouvement ne fauroit être eticélué fans vuide; 2°. les inou-
vemens des planètes & des comètes démontrent le vuide. Ibid. b. 3“. Newton déduit encore le vuide de la confidéra-
tion du poids des corps ; 4“. de la confidération de leur
chute; 3®. les vibrations des pendules prouvent l'exiftence
du vuide. Ibid. 373. a. 6". la divifibiUtê aétuellc de la matière
, & _la diverficé de la figure de fes parties , prouve le
vuide dill'éminé; 7®. ceux qui nient le vuide fuppofent, ce
qu’il eft iinpoflible de prouver, que le monde matériel n’a
point de limite. Ibid. b.
V uide de Boyle, {P hyfiq.) efp.ace de milieu rare qui fe
trouve dans la machine pneumatique. X V IL 373. b. Principaux
phénomènes obfervés dans ce vuide. La machine pneumatique
ne peut jamais donner un vuide parfait. Conjefttne
de Newton fur la communication de k chaleur dans le vuide. Ibid. 374. a.
Finde , horreur du vuide , principe des anciens. V lI I .
312. b. Diverfes expériences faites dans le vuide par le
moyen de la machine pneumatique. XII. 807. b. 808. u , b.
L'air , dont la pefaiiteur ell diminuée par la machine du
vu id e , eft infuffifant à la refpimtion. Suppl. IV . 61^. b. Etat
des animaux daus le vuide. I. 230. a. Suppl. IV . 619, a.
Caufe de leur l'ufFocation. X V . 636. u. Pourquoi on les voit
fe gonfler. V . 876. a. Phénomènes que préfentent les poif-
fons, X V IL 209. b. 8c particuliérement la carpe. H, 60-. a.
Si le poumon d’un animal mort dans le vuide doit furna'’ er!
Suppl. IV. 618. b. Le ihennometie defeend dans le vufde.
Suppl. 1 . 233.,!. Les oeufi, n’y peuvent éclorre , I. 233.
certains liquides n'y peuvent fe mê le r, I. 130. .1. le feu s’y
éteint. L’eau régale n'agit plus fur l’or. Ibid. La végétation eil
arrêtée. Rien ne fermente ni ne pourrit. 253. a. Pourquoi
une bougie enfermee dans une cloche y laifi'e un vuide
après fon extinftion. Suppl I. 233. a. Pourquoi l’eau chaude
fe refroidit plus vite dans le vuide, 8c le contraire arrive au
•fer. V I. 6ot. .;. Le bois hitlant y perd pour toujours fa
lumière. Les niouehes hiifanies l'v perdent au lli, mais k
reprennent à l'air. Ibid. Eftets du frottement d'un fiilil d'acier
contre un caillou dans le vuide. Ibid. b. Hxpirieiiees d'électricité
qu’on y a laites. \ 'l. 614. é. 613. e. Corps qui brûlent
dans le vuide. 602. h. La glace s'v fond plus vite qu'à l’air.
VIL 683. a. PaiVage des ra}'ons de Imniere du verre d.ans le
vuide. IX. 720. b. Expériences qu'oii y a fitites, avec des
fyphons capillaires. X\ ’. 766. u. Du poids des corps dans le
vuide. XII. 830.--. Trajeéloire des corps peluns dans le vuide.
XVI. 324. a.
V uide , ( Archit. ) ouverture ou baie dans un mur. Efpa-
ccr tant plein que vuide. Trumeaux cfpacés tant pleins que
vuides. Poulfer ou tirer an vuide. Vuides, dans les m.afl'ifs
de maçonnerie trop épais. XVII . 374. a.
V u id e , {M ujiq.) obfervation fur le fon des cordes à
vuide. X \ ’II. 374. a.
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