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les progrès ([u’on auroit pu atrèndre deux. V II . 637. h.
Danger de la méthode lynihétique , lorfqu elle eft employée
par 'les phyi'u;!*.'’^- 4i6. b. Préjugé où les pliilolbplics
cnc é té , qu'il talloit commencer par les Idées générales &
defeemire enfuite aux particulières. IV. 747. j . En quel
cas la méthode lynthetique peut être employee avec fiiccès:
fesavamages. V .4 9 Î . u. Foyc^ M éth ode.
.SYNTHESE, {G nm m .) figure de conftruélion appellee
comintinétueiit JylUpie > mais qu il ne faut pa.s conlondre
avec un trope particulier qui porte déjà ce nom :
Syl let .se. Elle lert lorlqu’on fait la conftruéfion lelon le
Cens, ix non pas félon les mots. Obi'crvations fur la définition
que M. du Marfais a donnée de cette figure. La fyn-
thefe n’efl qu’une forte d'ellipfe; ce qui paroic en ce que
pardefmiples fupplémcns d'ülipfe, la conilniétion lyntlié-
tique rentre dans les a g io s , & de la conllruélion analytique
& de la fyntaxe ufuellc. Excmple.s. X V . 764.U. Etymologie
du moi fynihefe. Ibid. b.
Synthefe , voyc' fur çette figure de grammaire , IV . 78. h.
VI.768.'/>.
Syn th è se , ( Chh.') toute opération par laquelle on réunit
les parties qui ont été fcparces.XV. 764. b.
SYNTHESE, { Ufa^e des Rom.) efpece de robe que pre-
notem les Romains au fortir du bain , avant que de le mettre
à table. X V . 764. b.
Svnthcfc. i l ell parlé de cette efpece de robe ou manteau ,
V I I I 13 .U .
S YN T O N IQ U E , ( ) épithète par laquelle Ariftoxene
diftingiie l’une des deux cfpcccs tlu genre diatonique
, dont il donne l’explication. Syntonolidien , nom d’un
des modes de l’ancienne nuifiqite. X V . 764. b.
S YN T Ü N IQ U E ou'Dwr, Mujiq.des j/ ic.) genre fynto-
nique d’Ariftoxene , de Ptolcmée , de Dydimc. Quatre
principales efpeces de fymoniques. L’harmonie fyiuotiique
étoit propre aux joueurs de flûte. Suppl. IV. 857. b.
SYNU SIASTES , ( Hijl. ecd. ) fefle d’hérétiques. Leur
d o é lrine .X V .76 î..i.
S Y PH A X , {Hijl.de Numidie) ro\ Acs MalTefyliens, peuple
numide. Il fut tour-à-lour re'niicmi & l ’allié des Romains.
Hifloire de fa vie. Suppl. IV. 858. a.
S Y PH O N , {Hydiaul.) defeription & ufage du fyplion.
E.xplication de Ion effet. X V . 763. a. Propofition de Héron ,
de tranfporter Veau au moyen d’im fyphon , par deilus le
fommet des montagnes , jiifques dans les vallées oppofees :
rcxccutiun en ell impoinble fi la liauteur du fyphon doit
palTer 31 pieds. La hgtire du fyphon peiit être varice à
volonté. Ibid. b. Übfervations fur les typhons capillaires.
Ces fyphons s’étant arrêtés dans le vmde', recommencent
à couler d’eux-mémes quand on les remet a l’air libre. Si
pour cette exjjcriencc , on emploie des liqueurs qui contiennent
plus d’air , ou de l’air qui fe dégage plus facilement,
les fyphons s’arrêteront plutôt dans le vuitle. Do
même, tout le refie étant égal. Us doivent s’arrêter plutôt
en lùver qu’en été. Ibid. 766. a. DifHculté que propol'e Keife-
jius contre la théorie tics fyphons. Autres expériences faites
avec ces inlliumens. Ibid. b.
Syphon. Fontaine ciirieufe qui joue par le moyen d’un
fyplion. V i l . 102. b. Syphon à deux brandies inégales ;
expérience faite fur le mercure avec cet inflruinent. Suppl. IV.
98 1. b.
S'SVi^O'S deWinemherg, {Hydr.nil.) defeription & ufage
de cet inftrument, inventé par J. Jordan , bomgeois de
Suitgard. Syphon iémblable, exécuté par M. Dionis Pa|)in.
Le lecret du fyphon de Wirtemberg publié par Rcifelius. X V .
766. b.
SV R A CU SÆ , {Giogr.anc.) ville do Sicile. Elle fut fondée
par Archir.s de Corimlie la fécondé année de la onzième
olympiade. Scs iiabirans devinrent cxnêincmenr opulens par
la fertilité du pays üe la commodité de fes ports. Et lorfqu’ils
eurent recouvré leur liberté, fouvent ravie par les tyrans,
ils délivrèrent les autres nations du joug des barbares. Defeription
que Cicéron donne de cette ville. X V . 767. Autres
auteurs anciens <[ui en ont fait la defeription & l’éloge.
Iflc de Syraeufe appellee N.ijfos ou O^tyfie, partie de la ville
la plus importante. IbiJ. h. Autres quartiers appelles Achr.i-
dine, Tyqué, Epipole Oc Néupolis. Efpace qui iéparoit la ville
de la riviere Anape qui en étoit disante d’une demi-lieue.
Château appelle Olympic \ cinq cens pas de la villp. Ports
de Syraeufe. Cette ville réduite par .Marcellus fous lajiuif-
fance dn peuple Romain. On difoit des Syraeufains qu'ils
étoient les meilleurs hommes, quand ils fc tournoient à la
vertu , & les plus méchans lorfqu’ils s’adonnoient au vice.
Loix fomptuaires qu’ils établirent parmi eux. Ibid. 768. .1. Leurs
funérailles. Forces confidérablcs de tiuir république. Confrai-
rie qu’ils avoient de ininiflres de Cérès & de Proferpine.
Malheurs qu’attira toujours à Syr.icuio , ou la licence ou l’op-
prefTion. Service qui. Marcellus lui rendit apres l'avoir fou-
inife aux Romains. Mort d'A rchimède à la prife de Syraeufe.
Jb’d. b. Oblcrvations fur le tombeau 'de ce géomètre. Découvcrtc
qu’en fit Cicéron dans un tcnis où les Syraeufains
l’avoient oublié. C e p euple, autrefois palFionné pour les
Icicnccs , croit tombé cians une profonde ignorance, par une
fuite de tant de révolutions qu'il avoir éprouvées ; & la domination
des Romains avoir achevé d'abâtardir leurs efprits.
Oblcrvations fur un pallage d.c’Cic.éiüii , où ect orateur romain
parle d’A rdiimedc. Ibid. 769. u. Ouvrages de ce géomètre.
b. M ic!iine,s ([u'il invema. Remarques l'ur quelques
autres hommes célébrés, nés à Syraeufe j Epidiarme,
poète pliiloloplic ; Ly fns , orateur ; Mofehus , Ibid. 770. ./•
Théocrite , poètes bucoliques 3 Pliilillus, IiiAoriui : appui
qifii pvét.t aux deux Denis pour alfermir leur autorité.
Ibid. b. Jugement de Denys d'Hailcarnallé fur fon HUloire de
Sicile. Auteurs à confultcr fur Pliililhis. Flavius Vopifeus,
bilforicn latin, I b id . j j i . .1.
Syr.:a//è. Suppl. IV. 19 1 ../ . b. Port de cette,ville. XIII.
130. b. Ifte d'Ortygle près de Syraci .ifo. XI. 675. b. A r chontes
ou magiürats (pii la gouverneront. I. 377. a. Loi
de Hiéron qui rcglou' le paienieni des dixmes. IX, 662. b.
Efpece d'oUradfme établi chez Içs Syraeufains. XII. 460. a.
Ere de Sytaculc. V. 902. b. Forces avec lesquelles Marcellus
ait.iqua cette ville. Suppl. IV. 716. a.
SvRACU.SE, ( Géo^r. mod. ) S a r a g o s a .
Sà R IA Q U E , ( Litt. Tàéulog. ) caniéleres fyriaques, vol. II
des planches, C.aiaéleres , planche a. Bibleslyriaques.il. 125.
b. XVII . 1Ô6. b. Nouveau teilament fyiia([ne^ XVI. 193. b.
Edition epren a donnée Widmanftadiiis. X V I ! . 374. b.
S Y R IE , (Getfgr. aric.) grande coinréo d’Alte. Bornesßc
étendue de ce pays. Les Syriens font appelles Araméens dans
récritui e : éc lorfqu’clle deligne les provinces de S yr ie , c ’efl
ordinairement par la ville capitale de ces provinces. Les géo-
graplies partagent ce pays en Syrie propre , ou haute Syrie ,
Syrie balle ou Célé-Syric , tSc Syrie Palelline. Royaume de
Syrie formé après b mort d’Alexandre le grand &. réduit en
province romaine, par Pompée, ajtrès avoir duré 249 ans,
lotis 27 rois. Suite des révolutions de la Syrie. X V . 77 1 . b.
Obfervaiions fur PubliusSyrus , célèbre poète mimique, qui
naquit dans la Syrie propre. Ibid. 772. a.
Syrie. Montagnes de ce pays. X. 677. u. Ancien royaume
de Syrie. XIV. 421. a. Tétrapole de Syrie. X V L 212. u.
Vent brûlant qui regne dans ce pays. Suppl. IV . 719.
b. Principale divinité des Syriens, Suppl. 1. 660. u , b. Prol-
titurion des femmes en fon honneur. Ibid. b. Rois de S y r ie ,
ligne qu'ils portoient à la ciiilTe. X V .. 729. h. Péage iinpofé
aux marchands chrétiens en Syrie. II. diô . Année lyiicnne. I. 39<3. b.
S y r i e , rois de.. ( A n numïfm.u. ) découvertes de M.
Vaillant dans l'InHoire des rois de S y r ie , par leurs médailles.
Ouvrage qu'il a publié lur ce fiijet. X V . 772.42.
SYRIENNE , la décjj'e , ( Mythol. ) merveilles que Lucien
raconte du temple de cette dcelièdausla ville de Sérapoiis,
& de la llatiie qui lui étoit confacrée. Oracles qu’Apolloii y
rendoir. Singulière façon de rendre des oracles , dont les prêtres
de la declîe Syrienne étoient les inventeurs, au moyen
de deux vers qu’ils appliqiioicnt en réponfe à toutes les demandes
([u'on adrefioit à la déclfc. Cette déelTe é toit, felon
VoUius, la vertu generative que l’on déligne p a r le nom de
mere des dieux. X V . 772. b.
SYRIEN S, ( Hiß. eccl. gn-cq. ) chrétiens grecs rép.2ndiis
dans la S y r ie , &c. & qui fuivoient les .erreurs d’Eutychès.
Doftrine & pratiques particulières à ces chiétiens. X V :
772.7-.
Syriens : leurs liturgies. IX. 598. a. Evangiles félon les
Syriens. V I . 117. b.
S y i i lN G A , {Büt.tn) caraftcrcs de ce genre de plante.
Defeription de cet arbrilfeau. Sa culture Sc fes ufages. Variétés
de cette plante. L e lyringa ordinaire. Le fyringaà Heur double.
Le fyringa à feuil!e.s panadices. Le fyringa nain. Le fyriiiga de
la Caroline. XV . 773.42.
Syringj. Noms de cette plante en différentes langues.
Suppl. IV. 858. .2. Son caraélere générique. Defeription de
trois cfpcccs. Lieu.x où elles croiilcm. Manière de les ciilii-
ver. Ibid. b.
Sy r in g a , ( Geogr. anc.) ville de l’Hyrcanie. Ses fortifications.
X V . 773. b.
S YR IH GÆ , ( Geogr. anc.) lieu d'Egypte près de T h e bes.
ColoH’c qu’on voyoit auprès de ce iioii , &. qticCambyfe
fit brifer. Tous les joursau lever du fo le il, ü fort tm fon de la
partie fubfirtaiitc de cette llaïuc, fi l’on en veut croire Paulà-
nias. MaisStrabon aime mieux en attribuer la eau(e à la Ihper-
clieric des gens du pays. Sdou Ammien Marcellin , on entend
par fyringes certaines grottes, fur la muiaillj defquelles étoient
gravées desfigures hiéroglyphiques pour conlerver le fouvenir
des cérémonies religlcufes.XV. 773. 0.
S Y R IN G E , {Mujiq. i-ßr. des une.) on appelloit anciennement
fyrinx '0 lifflet de ])an. Syringes à fept & à onze .
tuy.iux. Les Gaulois le fervoienc beaucoup de cec indrument.
La fyringe étoit aulR la cinquième partie du uoine Pyihicn.
Suppl. IV. 839. U.
-SYS
Sy r in g e , (A/yM-) i>dlet de Pan. Suppl. II, 299. b. Suppl.
m . 38. b. 39. rf. yoyei Sy r in x & Sifitlet. Efpece do,
fyringe connue cle.s Hébreux. Suppl. IV. 988. j .
S Y R IN G O ID E , pierre., {H iß . r u t.) efpecesdc pierres de
ce nom compolces de tuyaux. X V . 773, b.
SYR lN G O TO iM E , ( Chir.) efpece, de bidouri. Etymologie
du ,mot. X'V. 773.7-. Comment la chirurgie moderne a per- ■
ftdionrié cet Indrunieiu. Son ufage dans l’opération de b filtule
à l’anus. On .s’en fçrt raremenr. /‘7-/47. 774. u.
S Y R IN X , ( Vnt. & Mythol. ) flûte du dieu Pan. Son origine.
Vers d’Ovide qui en conciènnent'l’liidolre. X V . 774. a. Voye^
Sifflet Syr in g e . ' * .
S YR IU S , ( ,4(/?ren.) SiRiÙS.
S V R M Æ A , {Mut. médit-, dès anc.) différentes fignifica-
tions de ce mot. X V . 774. ,
SYRO -GAL ILÉÇ ^S , éaruélfres, vol; Il des planch. Ca-
ra£lcres,pbnd]C5.'1
S Y R O P , ( Phanji. Thérusyut. D icte ) point de faturatlon
entre le fnerc & l'eau pure. C t gu’on chtencl par fyrop.blanc.
Différentes fubdances.quiTpécih^nt Jcsliqucgrs jqueufes employées
coinnninémcm à la préparation des fyréps. Selon que
cli.tcime de ces matières occup^pWs on moins d'eau , la proportion
de fiicrc pour la faturac.oh'de la llquc,ur aqueufe déjà
chargée de cette ïiib'dance doit varier. Méthode des artiiRs
pour donner à leur liquide la conlidancc fynq)eufe & le
pointdc faturation (bits tous les cas. X V , 774, i. Autre m.!-
nicre (le procéder à la compofition des fyrops , propres aux
liics acides, aux fîtes alkalis volatils, aux eaux dillillées aromatiques,
& aux teintures délicates des fleurs. Tioificme
manicre de préparer le lyrop , doflinée à ceux qui font faits
avec des matières, dont la principale vertu médicamcntciilê
rélldc dans un principe mobile & fu g itif, tel que font prin-
cipalemçnc le principe odorant & l’efprit volatil dc.s plantes
cruclferes. Préparation du lyrop de lloechas, felon la pharmacopée
de Paris. Ibid. 773. u. On fe propofe dcii.x vues
principales en compofant des fyrops, l’iinc , de rendre du-
lable la matière médicamenteufe, l’autre de corriger fon
goût défagréablo. La premiere cH remplie par le moyen du
fuerc dont l’eau cft chargée jufqu’aii point de faturation ,
par üi; l'eau perd fon influence lieHruèlive. Les diffolutions
de mucilage ik. de gelée , même ;,u- point de faturatii'-n ,
font très-peu durables. Elles no le font pas même lot fqu’dles
Ibiit alTiiifonnées de fucre jufqu’aii terme'de faturation. L’in-'
convenient du fyrop trop concentré cft d’etre fujet à fc
candir. Ibid. b. Divifton des lyrops en Hmples &,en compotes.
Differens miels qu’on trouve dans les boiuiqiies.
Syrop ou extrait de mars. Les. lyrops font tous des n.me-
des oilicinaux. Maniéré dont on les ordonne & emploie. Le
l'ucrc tempere jufqu’à un certain point l’aftiviié fies remèdes
, mais il n’cH point une matière nulfible èc dangereufe
en foi. Syropsqui fe préparent dans la boutique du limonna-
dicr. Ibid. 776.42.
Sy ro p , ( Sucre!te ) chaudière où l'on cuit le fuc de cannes
X V . 776. 42.
S Y R O S , ( Gèogr. anc. ) ville d’A fic , fleuve du Pélnpon-
ne fe , lAc de l’A fte minoure , autre iHe de ce nom dan.s i Archipel.
Übfervations de Tournefort dans cette deniicie. XV.
776. b.
SYRTES , ( Geogr. anc. ) écueils fur b côte, d’A frique ,
aujourd’hui feches de Burb.nie. Deux fy r te s , la gl'niidc Cx la
petite. Les poètes nomment auffi jyttes les campagnes arides
de b Lybie qui s'avancent dans les terres. X V . 776. b.
Sy r t e s , {Marine) fables moiivnns. X V . 776.
S Y b C IA , {Geogr. anc.) ville de la liante Pannonie fur la
Save. Anciens auteurs qui en ont parlé. XV , 776. b. .Et.it pré-
Iciit de cette ville connue aujourd'hui fous le nom de Sijuk
Sifek ou Siß'eg. Ibid. 777. a.
SYSIG.AMBIS , mere de Darius. Egards d’Alexandre pour
clic. Suppl. I. 267. b. 269. b. Sa mort. 271. b.
S Y S T ÉM A T IQ U E , phtlojophie. V. 284. .2.
S Y S T ÈM E , ( A/et-jp/ty/.') un fyffême ell d'autant plii.s
parfait, ([ue les principes font en plus petit nombre. On peut
remarquer dans les ouvrages des philofoplics trois fortes de
principes; les uns font des maximes générales ou abllraitcs,
qm doivent être H démontrées, qu’on ne puilîè les révoquer
en cloute; X V . 777. a. les féconds font des liippollcions
imaginées pour cxpli([ucr les chofes dont on ne lain oit d’ailleurs
rendre ration ; les trbificmes font des faits conlhités
par l’expérience. Delà trois fortes de fyHêmes ; les l’yilémes
aldlraits, les hypotliefcs , & les fyllcmos vrais. Le;, propo-
fiiions générales ne coiuluifcnt à rien , & ne l'auroienf termer
un fav.iiit dans tmeun genre. Le grand défaut des fyf-
lémcs abftraits, c’ell de rouler fur des notions vagues &
mal déterminées , fur des mots vnides de fens , fur des équivoques
perpétuelles. Ibid. b. Les hypothefc-',quand elles (ont
faites fuivant les regies, méritent mieux le nom de^9?tV/;c.-
■ ooye^ Hypo these. Les vrabs fyflèm*s e-xigent un nlTcz grand
nombre d'obfervations, pour qu’on puifle faifir l’enchainc-
ment des pliénomcnes. Il n'y a point de fcicncc ni d’art oii
S Y S 73 t
, l’on ne pullTe faire des fyffêmes ; mais dans les uns on fe
propofe de rendre raifon des effets ; dans les autres, de les
préparer & de les faire naître. Ibtd. 778. a',
^ Syjlernc. Un fyllême eff beaucoup plus imparfait lorfcju’il
manque de conformité avec les premiers principes , que
lorlqu’il fie l’auroit rendre rallon de ccitains pliénomcnes.
X. 23. .2. Méthode par laquelle le philolôplie parvient à for-
mer un fyllcme lié des vérités qu’il découvre. V . 271. a.
Inconvéniens qu’éprouvent ceux qui veulent compliquer
leurs roHbiirces à mefure que de nouveaux faits ibnt naître de
; nouvelles dilficultés. VII. 86; b.
' Système, {Philofoph.) nen n’eH plus dangereux Cn phy-
. fique , que de fe hâter de faire des fyHemes , fans avoir
• auparavant le nombre de matériaux -nécelfaifes pour les
; conllriiirc. Atijoiircriuii le goût des fyffêmes n’eff plus à la
i mod e, & on ne rccoimoii de vraie phylique, que celle qui
s'appuie fur les expériences. X V . 778.
. . S.yjléme. RoHexions fiir-les fyffêmes. V i l. 613. >2. XL 314;
U, è. Sur rcfp.rit de fyltéme. xxxj. Difc. prélim. XII. 313.42;
Suppl. II, 629. 42. Préocaipaiioii des inventeurs de nouve.;ux
fyffcines. XIII. 293. .b. Du fyffènic- de nos connoilîàiice-. 1. xiv. XV. Dtfc. .pi.éiirn, Syffème riguré -des connoiffances
humaines. I. xvij* Des fyffèmcS dans l’iiiffoire naturelle. VIII.
2.29. 42.
Sy s t èm e , ( ) explication des trois principaux fyftêmes
d’allronomie; 1. celui de Ptoloniée; piincipaux paiti-
fans qu’Üa eus dans rantiquité ; oblcrvations qui le clétnii-
feiit. 2. Celui de Copernic; X V . 778. b. il doit être regardé
comme le plus ancien, 3. Celui de Tycho-Brahe ;
rauiciu rimagiiia par un rcfpcét mal entendu pour quelques
paroles de l’cciiuire , quifemblent ét.iblir riiiuiiobilité de la
terre , 6c le luouvemcnt du foleil . mais la loi découverte
par Kepler d.msles mouvemens des p b iic ies, 8c expliquée par
le celebrc Newton , fournit une démonffration dùeéle contre
le fyftéme i!e Ticho-Brahé. /i-iù. 779. a.
Syjume du monde. IV . 295. b. Syffème de Ptoloniée ,
Pt o l om ÉE. Syffème de Copernic. IV. 173. />. Syf-
téme de Ticiio-Brahé. Syffème compofé. XVI. 772. .2. S} f-
tême foiaire, v o ye z ce dernier mot. Dialogues de Galilée
fur le fyffême du monde. Suppl. III. 173, b. Ouvrage où il
eff développé dans toutes fes parties. Suppl. IV. 334. a , b.
- Principaux fyffêmes du monde , repréfer.iés vol. V des plaiieh.
Affronomb , jibnche 4.
Sy s t èm e , {Médian.) X V . 779./-.
Sy s t em ' , ( Anatom. ) X V . 779. b.
Système , ( Billes-letir. ) hypothefe que le poète cholfii &'
donc H ne doit jamais s’éloigner. Le fyffême fabuleux ne doit
jamais être mêlé avec lafyffcme chrétien. Le P. Bouhours ob-
- fe rv eq iiele fyffême de la poéfie eff de fa nature entiércnienî
païen ix fabuleux; mais ecite opinion n'ell pas uriiverlblle
X V . 770. A.
Système; ( A n milit. ) arrangement d'une année, ou diff
pofitiou des parties de b tonification , i’ulvant les idées particulières
d’un général on cfiin ingénieur. Réponfe à ceu.x qui
fe plaignent de notre foi tification aé'iuclie , 6c du peu de rclr«-
tanccdesphices. XV . 779, h.
■ Sy’’STÉm e , {Mujiq.) tout intervalle compofé d’autres intervalles
plus petits, appelles par les Grecs di.iflé,nes. XV.
779. A. Il y a une infinité de fyffêmes poffiblcs. M.ais il
ne s’agit ici ([ue des fyffêmes harmoniques. Los fyffêmes
divifeS par les anciens en généraux 6c cn particuliers. Comme
clans les inffriimens des anciens, les cordes fe touchoicncà
vutde , il y falloit autant de cordes que le lyfféme renfer-
moir de fous. Tout le fyffême des Grecs ne fut d’abord
compofé que de quatre cordes. Progrès qu’il lit enfuite par
l'addition fucccifive de nouvelles cordes ; Ibid. 780. 42. juf-
qu’à ce qu’il eût atteint 6c palTc meme l’étendue du diff
diapalbn ou de b double oéTivc , étendue qu’ils appellent
le grand fyftéme , le fyffême parfait, imimiabie par excellence.
Ce fyffême étoit compofé de quatre téiracorcies
trois conjoints & un disjoint, Sc d'im ton de plus , qui
fut ajouté au-delfoiis du tout pour achever b double octave.
Suite de l'explication du fyffême des Grecs; Ibid. b.
Cliangcmens que ht à ce fyffême, clans le onzième ffccle
G u y d'Arezze. Invention du coiure-polm qui en recula
encore les bornes. Atijniird'bui, enfin , le fyffême n’a d’autres
bornes dans le haut , que le caprice des compofueurs.
781.42.
Syjléme. De l’ancien fyffême diatonique des Grecs. V II ,
437. />; 464. <2, b. XVI. 37. a. vol. V IL des planch. Mi;-
lique , planche 3. Comparaifon des fyffêines d'Ariffoxene
6c de Pyehagore. V l l i . b'59. a. A r i s t o x è n i e N s 6»
Py th a g o r ic ie n s . Ditî'éi'ens fyffêmes qui le Ibntfuccédcs
vol. VII des planches; Mufique, planche 3. Obfervations
fur le fyffême de R.imeau. V i l . 464. b. Syffème de miifi-
que des Chinois, vol. V U des planches, Mufique, planche
iG.bis. celui des Orientaux. — Toye^ M u s i q u e .
Syst.ème , ( Mujiq. ) Deux acceptions de ce mot. Du fyff
tème de M. Sauveur. Syffème plus nouveau de M. Bois-
■ r ' h