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. TAPUL'.U£Tli, {Zooloix-) appclii aaui par les Portugais
,tVAnicri<jye. Animal d’Amcritjuc, à-peii-près de la tigiire
du cocliun. Sa dcl'cription. Hiüoiic naimeUe de cet animal.
Wauvaile qualité tio la chair. X V. 895. b.
■ T.7pïjcTeti ou , animal reprélcnté vol. V I des planch.
Règne animal, pl. 7.
'lA llI l.E , {B o t.) efpccc de brtmbou. i. 7 74 ./ ’.
TA P IS, (C'owm.) tapis qui viennent en France des pays
étrangers. X V. 896. n.
Tapis, ninmihiiSuve de tapis façon de Tu rquie, établie à
la iavonnerie, au faiixbourg de Chaillot, près Paris. Métiers
de cette manuliiCture. Deicripiion de la façon de travailler.
X V . 896. d.
Tapis de /!;V, façon de Tu rquie, arc de les travailler décrit
en ili.'c planclies dans le volume IX.
T apis de lie, [Litiér. ) les tapis de pourpre fervoiem
pour les lits des tables chez les Grecs & les Romains, t.n
quoi confiflolentle prix S: la beauté de ces tapis. X V . 896. /.
Tapis, terme de jardinage & de billard. Râler le tapis en
terme de manege. Tapis verd en terme de jurirpriidence.
X V . 897. a.
TAPISSERIE , dilTérentcs étoffes dont on peut faire cet
nmeublcment. Diftércnte.s fortes de tapiffcrics. Tapifferies des
Grecs & des Remains. Tapifferic de haute bade lilTe,
de bergaiv.c , de cuir doré, de coutil. Voye:^ les articles particuliers
de CCS tapifferies. X V . 897. a.
Tapiffeiies préciciifès dans la galleric de Verrès. VII.
a. Tapifferies de itautc Sl baffe liffe. IX. 577. a, b,
Tapifferie de Bengale, IL io8. a. en cuir dore. IV. ^3^. b.
Divers emplois que les tapifficrs font des laines. IX. 178. b.
1 7 9 . Planches de l’art des tapilliers à la fin du volume IX.
Tjpifferie des Gobelins. Origine du nom donné à cette
manufaffnre royale. Hiftoire de cet établiffement. Officiers
qui !o régiffent. Avantages qu’en a retiré le royaume. Beauté
des ouvrages fortis de cette mamifaffure. X V . 897. A
TarilJaies des Gobelins. V IL 728. b. Les planches de l’art
des Gobcüns, dans la haute & baffe liffe, fe trouvent au
nombre de 36 à la dn du volume IX.
Tapifferie de papier. Cette cfpece de tapifferie abandonnée
ainrefoi.s aux gens de la campagne , lert aujourd’hui de décoration
à ciiveriès petites pieces de maifons très-magnifiques.
Defeription de la maniéré de faire ces tapilferies. X V . 897. b.
Tapi£erie de tonture de laine, progrès de l’art dans ce genre
d'ouvrage. Maniéré de le travailler. X V . 898. a. liiconvé-
niens attachés à cette forte de tapifferie. Ibid. b.
Ttpiffl'crie en l.iinc hachée. IX. 197./>.
T A P IS S IER , liifloire de la communauté des marchands
tapilliers établis à Paris. Principaux articles de leurs ilaïuts.
Tapiffier-lainrer. Tapiffier en papier. X V . 899. a.
Tapiffiers du grand-feigneur. V llI . 313. b.
T A P O S iR P j, ( GJopr. anc. ) deux villes de ce nom en
Egypte. Obfêrvations fur ce que les anciens géographes en
ont écrit. X V. 899. b.
TA P R O B AN E , (Gt'ogr. anc.) ifle célébré que Ptolèmée
marque .à l’oppofite du promontoire de l’Inde appelle C o r y ,
entre les golfes Colchique & Argarique. Les anciens ont
donné de la Taprobane des deferiptions très-differentes, ce
qui a fait que les modernes ne fe font point accordés fur la
fituation de cette ifle , les uns appliquant à l’ifle de Ccylan
les autres à celle de Sumatra, ce qu’en ont dit le.s anciens.
Nouveau fyffême de M. Caffini. X V . 899. b. Selon ce phi-
lofophe , il y a apparence que les Maldives font un rcAc de
la grande ifle Taprobane , & des treize cens foixante-dix-
hiilt ifles qui Penvironnoient, qui ont été emportées par les
courans, fans qifil en foit reftê autre chofe que ces rochers
qui dévoient être autrefois les bafes des montagnes. Preuves
de ce fyffème. Ibid. 900. a.
T A P YR .A -C O A YN AN A , ( .Fo/an. exor. ) grand arbre du
Bréfil. Sa .defeription. X V . 900. b.
Tnpyra pccis, {Bût. exot.) efpece de laiteron du Bréfil.
X V . 901. a.
T A P Y R I , {Géa^r. anc.) ou , peuples d’A fie , qui
habitoient le pays qu’on nomme àpréfem le Gilan. Übferva-
tions fur leurs moeurs & leur façon de fe vêtir. X V . 901. a.
T A Q U E T , {ALirine) diftérentes pieces de ce nom en
ufage dans im vailTeau.XV. 901. a.
Taquet, terme fie jardinage, de tonnelier, & de fauconnerie.
X V . 901. b.
T A R A B IT E S , {Hi^. mod.) machines dont les habitans
du Pérou fe fervent pour paffer les rivieres, 8c fe faire
tranfporicr d’un coté à l’autre, ainfi que les chevaux & les
b'eniaux. X V . 901. £
T A R A N T A L SE , la ( Géogr.) province de Savoie; c’vft
le pays qu’habltoient les Centrons. Leur capitale. Forum
Claiidii n'ed plus qu’un village. D.ircni.ijl.i ou Tavantaife ,
devint la capitale , non-feulement des Centrons, mais des
Alpes grecques & pennines. Cette ville .s'appelle aujour-
dhui MonJUers. Obfêrvations furie pape Innocent V , né dans
«ette ville. X V . 902. b. .
T A R T A R A S , {Médaill.) fils de Neptune, paffe pour le fon-
, dateur des Tarentins. Comment ils le repréfentoient fur
leurs médailles. X V . 902. b.
T A R A S C O N , {Géogr.) deux villes de ce nom, l’une
dans le pays de F o lx , l’autre en Provence. Obfêrvations
lur cette derniere. Elle eff la patrie de Jofeph Privât de
Molieres. Scs ouvrages. XV . 903. a.
T A R A SU N , ( Diste) efpece de bicrc des Chinois. M.i-
niere dont ils la font. X V . 903. a.
T A R .AU , ( mA/z. ) defeription de cet inftrument ; fou
ufage pour faire des écrous & des couffincts. VI, 799. b.
Taraiix fort ingénieux deftinés à faire des écrous de bois.
80^0. a. iMachiue à tarauder les boîtes & vis d’étaux vol.
IX des plancli. Taillanderie, pl. 10. Filières à taraux dans
r.nt du tourneur, v ol. X des planch. Tourneur,pl, 7, Vaye:;
T arreau. ' ^
TAR.AXIPPUS , ( A/y/z/iof 6" Gymnaffiq.) génie inalfaî-
fant, dont la ffatuc placée dans les hippodrontes de la Grece,
eiîrayoit les clievaiix. P.aufanias ne rapporte fur les caufes
de cette terreur que des opinions populaires fondées fur la
fuppofitioii. Dans lidhme de Corinthe, il y avoic aiidi un
Taraxippus, de même qu’à Olympic. A Néméc, il n’y avoir
dans Thippodrome qu’une groffe pierre ronge , mais qui cau-
foit pareillement une grande frayeur aux chevaux. Pourquoi k-s
heiranodices laiffoicnt fubfiffer de tels inomimens. X V . 903. b.
T A R A X IS , {Lexicog. medic.) acceptions de ce moi dans
les médecins grecs. XV. 904. a.
T A R A ZO N A ou Taracona, ( Géogr. ) ville d’Efpagne au
royaume d’Aragon. Hifloire de cette ville. Ol'fervations fur
la vie 8c les ouvrages de Meldiiov Caniis ou Cano ,riiii des
plus favans théologiens efpagnols du feizieme fiecle. X V .
904. et.
TARBES , ( G é o g r .v i l le de France, capitale du comté
de Bigo rre, 8c qui a fuccédé à l’ancienne Bigo rre, qui fut
minée par les iiivafons des barbares. Obfêrvations fur fun
évêché. X V . 904. b.
TA RD -VE .N US, {Bliff. de France) compagoies militaires
qui s’alîcmbloient dans le quatorzième fiecle, fans être auto-
nfées parle prince. X V . 004. h. Malandrins.
T A R D IF , {GiùUaume) ofafen' ations fur fa vie 8c fur fes
ouvrages. XIII. 389. b.
T A R E , ( Comm.) obfervation fur la maniéré dont cette
forte de rabais fe regie. Tare de l’alun de Ro.me ,de l’azur,
du heure de Bretagne 8c d'Irlande, du poivre blanc, du
quinquina. Tare d’efpeces. Tare de caiffe. X V . 903. a.
T a r e , {Monnoie) monnoie du Malabar. X V . 903. a.
Tare, voye^ GoUDRON.
T A R E IR A , ( IJnkyol.) poiiTon de mer d’Amérique. Sa
defeription. Qualité de fa chair. X V . 903. a,
T A R E N T E , ( Géugr. mod. ) voye^ Ta r en t i/m . Etat mifé-
rable de cette ville 8c de fes habitans. X V . 903. h.
Tarente, fondateur des Tarentins. X V . 902. b. Jeûne établi
autrefois parmi eux. XI. 106. a.
^ T A R E N T U L E , (iY//?. «.«.) infeae venimeux , cfpece
d'araignée. Sa defeription. Lieux ou fe trouve la tarentule.
Elle n’eff venimeufe que dans la Pouille , 8c feulement pendant
les chaleurs tie le te , félon Baglivî. Symptômes qui
font l’effet de fa morfure. Singulier traitement qu’exige cei:e
maladie. X V . 903. b. Théorie des effets de la morfure de
l.i tarentule par M. Geoffroi. Autre théorie par M. le D .
Mead. Ibid. 906. a, b. Réflexions de Fauteur fur ces hypothe-
fcs. Ibid. 907. a. Doutes élevés fur la vérité des faits que
ces phyficicns ont cherché àexpiiqticr. Antre explication bcaii-
coiip plus fimple 8c plus naturelle des prétendus effets d’une
morfure qui n’a lieu peut-être que dans l’imagination des
gens du pays. Ibid. b.
T.arentule repréfentée vol. V I des planch, rogne animal,
pl. 83, De la morfure de cet animal. Suppl. IV . 463. h. Effets
de la mufique contre cette morfure. X. 906. n 908. h.
T A R E N TU M , ( Géogr. anc. ) ville d’Italie dans la Pouille
meffapicnne. Divers fentimens fur fon origine. Defeription
que tait Horace du beau pays de Tarente.' Lib. II. Od. 6.
XV. 908. a. Hifloire do cette ville. Goût des Tarentins
pour le luxe 8c la volupté. Caufes de fa décadence, 8c de
la perte de fa liberté. On' rem’arque que devenue, colonie
romaine, elle fut plus heureufe qu’elle n'avoif j.imais été
dans l’état de fon fybarifme. Avantages de fa fituation. Caufe
de la guerre que les Romains déclarèrent aux Tarentins.
Ibid. b. Richeffes que les Romains trouvèrent dans Tarente.
Suite de l’iiiftoire de cetre ville depuis la décadence de l’empire
romain. Son état préfent.' Négociation qui fe fit à
Tarente pour la reconciliation d'Offavien 8c d’Antoine. Pro-
duRions, du territoire de l’ancienne Tarente. Ibu). 909. b.
Obfêrvations fur les hommes célébrés que cette ville a donnés.
A r e b y t a s . b. Lyfis. Ibid. ^jo. a. A riftoxene. Paciivc,
né à Brindes, 8c mort à Tarente. Ibid. b.
T A R G E T T E S , ouvrage de femircric. X V II . 136. L823.
T A R G Ü M , {Critiq. facr.) paraphraic ou verfion dial-
daique du vieuti teflament. On fe fert encore de la langue
T A R
chaldaïquc dans les égüfes nefforiennes & maronifCs. Les
verfions dont il s’agir ic i , furent faitesà Tufrigc des Juifs du
commun , après le retour de la captivité de Babylone. Dans
la fuite on employa d.ins les lynagogues la méthode de
joindre la leRure de la verfion chaldaique à celle du texte
hébreu. Les premiers rargums ne furent faits que pour la
loi J mais depuis la perféciition d’Antioclms Epiphancs, 011
fit auili la traduéfion des livres des prophètes , dont on
commença la leéture dans les fynagogues. Quelques-uns
des targiims furent faits comme de fimples verfions, quelques
uns en forme de paraphrafes 8c de commentaires. XV.
^ ï i - b . üblervations furies huit targums qui nous reflcnt,
8c fur les iifagcs qu’en ont fait les Juifs. i° . Celui d’On-
kelos fur les cinq livres de Moyfê. Pourquoi il n’y a point
de targitm fur les livres d’Efdras, de Néhémie 8c de Daniel.
2°. Celui de Jonathan Ben-Uzzicl fur Jo fué,les Jm-es,
Samuel, les R o is , Ifaie , Jérémie , 6c les douze petits prophètes.
Ibid. 912. a. 3“^. Un targum fur la loi,attribué ail
même Jonathan Ben-Uzztel; mais qui n’eff certainement pas
de lui , 6c paroît être plus moderne. 4”. Le targum de
Jerufalem aiiffi fur la lo t , écrit par un inconnu. 3”. Le tar-
guni fur les ci«q petits livres appelles megilloth , favoir
R u th, Effiler, l’Eccléfiaffc , le cantique de Salomon, 8c les
lamentations de Jérémie. Ibid. b. 6'^. Le fécond targum fur
Effher. 7°. Le targum de Jofeph le borgne fur Job, les
pfeaumes 8c les proverbe.s. 8'’. Enfin le targum fur les deux
livres des chroniques, connu feulement depuis l’an 1680.
Les Juifs 8c les Chrétiens s’accordent à croire que le targum
d Onkclos fur la lo i, Sc celui de Jonathan fur les prophètes
, font du moins auflî anciens que la venue de Jefus-Clu iff.
Ibid. 913. a. Quant aux autres , ils n’ont paru qu’apres le
lalnuid de Jerufalem, ou même le talmud de Babylone,
c’eft-à-dire, vers le cinquième ou fixieine fiecle. Obfcr-
vations qui prouvent que du teins de Notre-Seigneiir, on
fe fervoit des targums en public 6c en particulier pour l’in-
ffruRion du peuple. Utilité que nous pouvons tirer des
différens targums. Obfêrvations fur l’édition de ces ouvrages
faite à Baffe en 1620 par Buxtorf le perc. Eloge des
ouvrages de ce favant. Ibid. b. Foyci Chaldaique.
TARIERE dom fe fervent les carriers. II. 704. b. Voyer
T arriere.
T A R IF ,{Ftnanc. Comvù T>ozzjne) L’ordonnance enjoint
au fermier d’avoir dans chaque bureau un tarif des droits.
Mais ne devroit-on pas proferire les pancartes à la main l
Tous les changemens dans les tarifs ne devroient-ils pas
être connus ? Ne conviendroit-il pas qu’il y eût dans chaque
chambre de commerce un livre oit tons les arrêts fur-
venus fur chaque efpece fe trouveroient dépofés ? Raifons
en faveur des ufages que l’on propofe ici. Quant au tarif
exorbitant fur la fortie de plufieurs denrées qui paroilTent
furabondaines dans ce royaume, il a fa fource dans ce faux
préjugé, que les étrangers ne peuvent fe paffer de la
France. Origine de ce préjugé. X V . 914. a.
Tarifs des douanes. V . 72. a. 143. a. V I. 313. b. Ta rif
pour les marchandifes. IX. 381. a. Livre de tarif en Angleterre.
613. a.
Tarif, celui de U raanufaRure des glaces établie à Paris.
X V . 914. a.
Tarif, dans la monnoie. X V . 914. b.
T.irifs ou comptes fa it s , en ufage dans le commerce. X V .
914. h.
T A R IN , ou Tirin, {Ornith.) defeription de cet oifeau.
X V ; 914. b.
Tarins du Mexique. Suppl. I. 104. a. Suppl. IL 90. b.
Tjrm , monnoie de Naples, Sicile & Malthe. X V . 914. b.
T a r in, {Pierre) anatomifte. Suppl. ï. 412. a.
T A R N O W , {Géogri) ville de Pologne. Eioee du général
Jean Ta rnow, né en 1488, X V . 913. a.
T A R O U P E , {Anatom.) efpace entre les deux fourcils.
Les -anciens employoient l’art pour faire naître le poil dans
cette partie, 8c réunir les deux fourcils. X V . qi c. b.
TARPEIEN , ( Hifl. anc. ) rocher de Rome , d’où l’on pré-
clpitoit les coupables de certains crimes capitaux, 8c fur
lequel étoit bâti le cnpitole. Son élévation n’eff pas auffi
confidèrable que quelques-uns l’ont faire. Origihc du nom
donné à ce rocher. Jeux tarpeiens. XV . 913. b. Jupiter n
auffi quelquefois le furnom de Tarpciiis. Ibid. 916. a.
Tarpéien, voyez Capitolin. Ville fur le mont tarpeien.
X IV . 697. a
t a r q u i n Vancien: hiftoire de fon regne. X IV . 326. a.
^Ta r q u in /e/i/pfrie : hiftoire de fon regne. XIV, 327. <7.
Fête qu’il établit pour maintenir la concorde entre les peuples
du Latium. IX. 301. a.
T A R Q U IN IE , {Géogr. anc.) ville de Tofeane. Obfer-
vations fur Tanaquille 8c Lucumon , nés dans cette ville.
La mémoire de Tanaquille fut long-tems vénérée à Rome,
on y confervoit les ouvrages de fes mains, Sc l’on attri-
buoit de grandes vertus à fa ceinture, X V . gifi. a.
TARQl/IA'IENSES , {Géogr. une.) peuples Tofeans.
A R / ~17 Revühuions de la ville , aujourd'hui la Tarquma.
XV. 916. a. Defeription des grottes ou fépulturcs anciennes
de cette v ille , découvertes en travaillant dansks environs
de Girnette. Ibid. b.
T A R R A G O N E , ( Grog-r.) ville d’Efpagne dans la Cala-
logno. Qualités de fon air 8c ch: fon territoire, Defeription
de cette ville. Son arclievéclié. Hiftoire de Tarragone. Anciens
mommicns qu’on y a trouvés. XV. gif>. i. Oh-îê-va-
tions fur la vie 8c les ouvrages de Paul O ro fe , prerre 8c
hifforien ecdcfiaftique du cinquième fiecle,, né à Tlrragone
Ibid. 917. a. °
TA R R E AU , {A r t méch.) tarreau crarqucbufier. Tarreau
de charron. Maniéré de forger les tarricres 6c les tarreaux.
^V.917. a. Voyet;_ T araU.
TA R R IE R E , ( otA/z. ) étymologie du mot. Différentes
fortes de tarriercs. Celles des chan-ons,des eharnciitiers
fies mineurs à la guerre. X V . 917. b. Voye^ TAiiiERE. ’
T A R R O C K , {Ornith.) oifeau de mer de la clalié du
Inrus ou mouette. Sa defeription. Lieux oii on le trouve.
XV. 918. a.
T A R S E , {An.vom.) le cou du pié. Os dont il eft com-
pok. Farfes , cartilages qui terminent les paupières. XV .
J ' f f , os du tarfe nommés aftragale. I. 777, h. Cuboïde.
IV. 331. b. Cunéiformes. 367. b. Artère du tarfe.
Suppl. II. 660. a.
T ar.se, {Géogr. anc.) ville d'A fie dans la Cilicl-e. Précis
de fon hiftoire. X V . 918. a. Arrivée de Cléopâtre à Tarfe:
luxe qu’elle y étala aux yeux d’Amo lne , qui conçut alors
pour cette reine le plus violent amour. Obfêrvations fur
quelques hommes célèbres nés à Tarfe. Cliryfippc. Heniio-
gene. Athénodorc. NeRaire. Etat préfent de la ville de T arfe.
Ibid. b.
Tarfe : en quelle occafion les habitans de cette ville acquirent
la bourgeoifie romaine. XII. 498. a.
TAR.SO, {Hifl. nat.) nom que l’on flonne à de petits
cailloux blancs qui fe irouvent dans la riviere d’Arnc qui
paffe à Florence. Autres lieux oh on en trouve. üfa<»e auquel
on les emploie. Nature de cette forte de pierre. X V .
919. <7.
T A R T A G L IA , {Nicolas) fameux algébriffe. Suppl. W.
32. a.
T A R T A G N I , { Alex.md.'c) jurifconfultc. V IU . 382. a.
T A R T A N E , {M .tn„e ) ba rque dont on fc fert fur la
Méditerranée. Différence entre ce bâtiment 6c une barque.
Proportions d’une tartane. XV. 910. a.
T A R T A R E , {Myrholog.) deferiptions que les poètes ont
données de ce lieu refervé au fiipplice des tyrans 8c des
coupables des plus grands crimes. Vers de Virgile 8c de
M. de la Motte dans Icfqucls ces poètes fe font exercés à
décrire ces lieux de tourmens. Sentiment de Platon fur fa
durée du fiipplice de ceux qui y ctoient précipités. Origine
de la fable des enfers. XV . 919. é. °
Tartarc: origine de ce mot. V. 671. b. Voyc^ Enfer.
TA Rr .AR.ES , {Géogr.) peuples du nord de l'A fie. On
les divife en Tartares ainfi nommés, en Calmoucks 8c en
Mnungales. Les premiers profeflént le mahomctifme. Enumération
de qiiiiize différentes nations comprifes dans la
lartarie. Obfers'atîons fur leurs moeurs, leurs ufages, leur
religion, leur extérieur, leurs habillemeiis, 6*c. Tartares
Barabinskoi. Tartares Baskirs, 8c ceux d’Üffa. X V . 920. a.
Tartares de Budziack, Tartares Calmoucks. Tartares de la
Cafatfebia urda. Ibid. b. Tartares de la Crimée. Tartares
Circaffes. Ibid. 921. a. Tartares du Dagheftan. Ibid. h. Tartares
Koubans. Tartares Moungales. Ibt.i. 922. a. Tartares
Nogais. Tartares Télangouts. Tartares Tongiifes. Ibid. h.
Tartares Usbccks ou de la grande Bucliarie. 'Origine du
nom de Tartares. Ibid. 923. u. Ces peuples prennent amant
de femmes légitimes 8c de conciibiiios qu’ils veulent. lU font
accoutumés à tirer la même nourriture des chevaux que
nous tirons des vaches 8c des hcciik. Leur maniéré de combattre.
Ils ont tous une exaéie connoiffance des tribus dont
ils font fortis. Chaque tribu ou chaque branche de tribu a
fon chef qu’ils appellent'OTz/r/lz. En quoi confifte la richeffe
8c la puillance d'un chan des Tartares. C ’eft une coutume
chez les Tartares, que d’adopter le nom du prince, pour lui
marquer leur affcRion. Ibid. b. Tous les Tartares emportent
avec eux leurs effets de p rix , même en allant à la guerre.
Ils ont tous la même façon de bâtir leurs cabanes. Les T a r tares
devroient être libres, 8c cependant ils <é trouvent
tous dans i’efclavage politique: niions qu’en donne l’auteur
de l’efprit des loix. Ibid. 924. a. A moins que toute la grande
Tartarie ne foit entre les mains d’un fcul prince , il eft iin-
poffible que le commerce y fleuriffe jamais. Droit des gens
des Tartares. Ils paroiffent entr’eux doux 8c humains, 8c
ils font des conquérans très-cruels. Comme les Tartares
n’habitent point de maifons, ils u’élerent point de temples;
de-làle peu d'attachement qu’ils ont à leur religion, 8c la
facilité avec laquelle ils ont toujours changé de cuite. Immen