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S Y N
Sc ccUii dc donner la béncdiiîKon à l’alTemblée. Auteurs a
conlulter. Ibid. 745. a.
Synjgogue : diff-iru-ncc entre les fynagogues & les oratoires
des Juifs. X lll. 497- J- Bibliotbet[iie» des fynagogiies. 11.
zn). b. que les Juifs ont dans ces mêmes lieux. I.
ôOs. b. lidpeêfciirs dans les fynagogucs. V I ll. 791. b. Prince
dc la fvnagogae. X lll. 371. b. Noc.ibles qui prêfidoient aux
nllcinblécs. I. 616. a. Minières appelles archiphéracites, I.
615. b. azanites, Suppl. I. 730. b. cazans. II. 794. b. üiieux
de la fynagogue. XI. 443. a , b. Fronteau que fe mettent les
Juifs dins leurs alTcmblces. V i l. 34t. a. Voile dont on s’y
couvre pour prier. X V. 863. a. De la leêluie qu’on y fait
de la loi 6c des prophètes. X VII . 16 3.u,/». 166. a. Ledure
du pentateuque. X ll. 317. a. Depuis quel tems on lit les
prophètes dans les fynagogues. X V . 9 1 1. i-. En quelle langue
on y lit l’écriture lainte. X V . a i8 . a. Volumes de la loi que
les Juifs gardent dans leurs lyiiagogues. X IV . 410. a. Ulage
qu’on y f.iit des rargums. X V lI . 163. b. Nombre des lynago-
gues dans Jéruf.ilem. I. 162. b. II. 229. b. Synagogue des
aflVanchis. I. 162. b. Synagogues que les Juits oaten France.
Suppl. III. 918. J.
Syn a g o g u e , ( Crhique facric ) le mot 2^va7)7« ne fe
prend p.is Iculcment dans î'écriiure pour raffcmblèe reli-
gieufe des Juifs, mais pour toute alTeinblée de juges 8c de
magiftrats , &. quelquefois pour une alîemblée d’ennemis.
Exemples. X V . 743- •«.
SVN ALEPHÉ, ( Gramm.) deux fortes d’élifions chez les
Latins, celle de la lettre hnale m , Sc celle de la voyelle
fin.de, qu’ils appellent fynaUphe. Etymologie du mot. XV.
^''s y n a l l a g m a t i q u e , (J u r i fp r )W . 117. t.
SY’N A R r ilÜ iSM E , figure de rhétorique. Exemples.
XV, 743. b.
SYNARTHRO SE , ( Anatom. ) forte d’articulation des os.
EiymOiOgie du mot. Trois efpec.s de fynarthroles. X V . 743. b.
Syn.intiroje ,voyei fur cette forte d articulation. IV. 930.^.
Diarihrule fynarilirodiaie. 931. u,
SYN.^ULIE, { Mujuj. Jis MIC.) CQ\-iQsn de flûtes dans la
nnifique aneicnne. C'eunt une nudîque vocale jouée par ces
iniirumeiv.. On l'exé'.uioic a Athciies pendant les Panathénées.
Suppl. IV. 837. b.
SYiN'A.\ARiON, (^H.ß. eccl.) livre eccléfiaftique des
G ie c> , où ils ou: recueilli la vie de leurs faints , 8c où ils
expoleiu le iujee dc chaque fête. Fauffetés inférées dans
ce livre par Xantopule. Indices appellees jynaxaria, qui fe
trouvent dans quelques exemplaires gtecs manuferics du
nouveau tcllamenc. X V. 746. .1.
S YN C E L L E , {Hij}. ecd.) officier ou clerc de l’églife de
Conllaniinople , qui demeuroit coiuimiclienienr avec le pa-
triarche. 11 y en avoir plulieurs qui fe fuccédoiem. Ancres
évêques 6c patriarches qui avoienc des fyncclles. Confidé-
ration qu'acquit cet emploi à Confiaminople. X V . 746. b.
SYN CH 16E , (G'-.rm/ß.) Etymologie du mot. Difpofition
des mots d’une phrafe , fans égard à l’ordre analytique ni
au rapport des mots entr’eux. (J’eft un refpeél outre qui a
fait imaginer un nom honorable pour des écarts réels. Cependant
il nous arrive fouvenc de prendre pour confufion un
ordre très-bien fuivi, dont la liaifon nous échappe. Exemple.
La fynchife ell une efpece d'hyperbaie. X V . 746. b. Foyc:^
ce mot.
Synchïfey figure de grammaire. V I. 769. r:.
Syn ch ise , ( Mid. ) confufion caufée par des coups reçus
fur l’ceil avec perte de vue. Différence encre le fynchïs 6c
le rhexis. X V . 746. b.
SYN CH R O N E , {^Mich. & Phyfiq.) ce mot marque des
effets qui fe font dans un tems égal 8c en même tems.
Etymologie du mot. Courbe fynchrone. X V . 747. a.
SYNCHRONIS.VÎE, ( Mcch.) fynchronifme des vibrations.
X V . 747. ,1.
Synchronifine différent de rifochronifmc. VIII. 927. a.
SYN COP E , ( Gramm. ) figure de diéliou , dont les Latins
faifoient grand ufage. Exemples. Le métaplafme ell d’un ufage
affez fréquent dans la génération des mots compofés ou dérivés
, fur-tout à leur paffnge d’une langue à une autre. XV.
747. a.
Sy'NCOPE, {Mußq.) prolongement du fon fur une même
note , contre l'ordre naturel du tems. X V . 747. a. Ufages de
la fyncope dans la mélodie 6c dans l’harmonie. Pourquoi ce
fon prolongé a été appelle fyncope. Ibid. b.
Syn cope, {Médec.) Ses caufes. Remedes à employer,
foit dans l’accès, foie pour en détruire la caufe. XV, 747. b.
Syncope. Obfervations fur cet état. Suppl. IV. 70. a. D ifférence
entre la fyncope 8c le carus. II. 733. b. Caufe de la
fueur dans la fyncope. X V. 628. a. fyncopes des femmes en
couche. V I . 480. a. Effet de l’eau froide fur les perfoniies
tombées en fyncope. V llI . 329. u. Fievre fyncopnle. VI.
740. b. Voyez Ex'ANOUfSSEMENT.
SYNCH R E SE , ( GrMnm. ) forte de contraélion. IV*
118. b.
S Y N
V ) ufage de ce Sy n CHRESE, {C/iym mot en chymle. III.
414. b. 417. U. 418. b.
SYNCRET ISTE S , hénotiques OU conciliateurs, (//9Î. de la
Philofoph.) Origine du fyncrétifme. Difference entre les
fyncréciffes 6c le éclecliques. X V . 748. a. Le fynciétifle
était entre les philolopUes, ce que feroic entre des hommes
qui difpiuent, un arbitre captieu.x qui les cromperoit & qui
établirait entr’eux une faulfe paix. Différemes fortes dc
lyncréiilles. Ibid. b. Obfervacions fur quelques philofophes
fyiicrétilles & fur leurs ouvrages. Cuillaume Pollcl. Mucius
Penfa. Auguflanus Steuchus Eugubimis. Pierre DaniclHucr.
Tobie Pf'anneriis. Julie Lipfe. Thomas Gataker. André Ducier.
Les léélateurs d’Arillo te , 6c les difciples de Defeartes. Médecins
fyncrétilles. Ibid. 749. a. Jean-Bapiille du Hamel travailla
beaucoup à montrer l’accord de la piiilofophie ancienne
ÔC moderne ; mais fes ouvrages font tachés de quelques traces
de fyncrétifme. Il n’y a point eu de fyncrétifme plus
ancien 6c plus général que le platonico-peripiitetico-ffoicifme.
Philofophes anciens 6c modernes qui en ont été inf'eélés.
Efpece de philofophes mixtes qui fortirent de l’école de
Raums 6c dc Méhnchton. Perfonue ne tenta la réconciliation
d'Ariilote avec les philofophes modernes, avec plus de
ch.ileur 6c de talent que Jcan-Chrifloplie Sturmius. Réflexions
fur le fyncrétifme. IbiJ. b.
Syncretifles : différence entre l'écleéUfme 6c le fyncrétifme.
V . 271. a.
SYN D IC , ( Gouvemem. S’ Comm.) officier chargé des affaires
d’une ville ou d’une comimmauté. Etymologie du mot.
Fonélions d’un fyndic. X V . 730. a. Ou appelle auHi de ce
nom , celui qui ell chargé de folliciter une affaire commune,
où il efl intéreffé lui-mémo. Syndics de la ville de
Geneve. Syndics de commerce en France. Ibid. b.
Syndic : procureur du roi fyndic. XIII. 42 t. a. Procureur
fyndic. Ibid. Notaire fyndic. XI. 247. b.
Sy n d i c , {L ut. g'ccq.) orateurs auxquels on donnoitee
nom. XV, 730. b.
SYND ROM E , {Lexic. mcd.) étymologie du mot. Les
empiriques l’emploient pour flgnifier le concours des fymp-
tomes. Syndrome pléthorique lelon eux. Ridicule que jette
Gallien fur les empiriques à l'occafioii de leurs fyndromes.
X V . 730. b.
S YN E CD O Q U E , ( Gramm.) on écrit ordinairement fynec-
doche. Cependant l’iuiteur allégué ici quelques raifons qui
l’ont déterminé à préférer la premiere ortiiographe. La fynec-
doqiie efl une figure qui fait concevoir a l’efprit plus ou
moins que le mot dont on fe fert , ne fignitie dans le fens
propre. Différentes fortes de lynecdoques dont l’auteur donne
des explications 6û des exemples, i-. Synecdoque du genre:
comme quand on dit, les mortels pour Us hommes , on dit
alors le plus pour le moins. X V . 731. a. z ° . Synecdoque de
l’efpece ; lorfqu’un mot , qui dans le fens propre ne lignifie
qu’une efpece particulière, fe prend pour le g enre; c’ell
alors prendre le moins pour marquer le plus. Ibid. b. Synecdoque
dans le nombre : lorfqu’on met un fingulier pour un
pluriel, ou un pluriel pour un fingulier. Ibid. 732. a. 4". La
partie pour le tout, & le tout pour la partie. Ibid. b. 5''. On
fe fert fouvent du nom de la mutiere pour marquer la
ebofe qui ell faite. Ibid. 733. a. Regle fur l’ufage des fyiiec-
doques. Il ne faut pas croire qu’il foit permis de prendre
indifféremment im nom pour un autre; il faut que les ex-
preffions figurées foient autorifées par l’ufage, ou du moins
que le fens littéral qu’on veut faire entendie , le prefente
naturellement à l’efprit, fans révolter la droite rail'on , iéc
fans blelTer les oreilles accoutumées à la pureté du langage.
Ibid. b. Différence entre la fynecdoque 6c la métonymie. IbcJ.
734. a. Voye^ T ro pe.
SYNECFHONESE , ou Synerese , ( Gramm. ) figure d«
diélion- Etymologie de ces deux mots. X V . 734. a.
SYNESIUS : fa doélrine : lettre qu’il écrit à fon frere,
dans laquelle il lui expofe fes fentimens religieux 6c philo-
fophiques. VIII. 519. u , b. Son femiment fur la métcmpfy-
co fe .X V I. 336. b. Difficulté qu’il fait d’accepter i’épifeopat
pour ne point quitter fa femme. XVII . 644. a.
S YN G R A PH E , {Jurifpr.) dillinélion du fyngraplie 8c du
chirographe. III. 349. b.
S Y N N A D A , orum, (Géogr. anc.) ville de la grande
Plirygie. Scs commcncemens. Variations dans fon nom.
Marbre précieux qu’elle fourniffoit. Comment elle devint
confidérable, X V . 734. b.
S Y N O D A L , {Jurifpr.)&\-)itres fynodales.Témoins fyno-
daiix. XV. 753. a. .
S YN O D A T IQ U E , ( Jurifpr. ) droit fynodatique 8c cathé-
dratiqiie. Obfervations hilloriques fur cette forte de droit
que les curés 6c les abbés, obligés d’affifter aux fynodes
des évêques , étoient tenus de leur payer. X V . 73 3. a. Voye{
C a th é d r a t iq u e .
S Y N O D E , {Aßronom. anc.) conjofi£lion de deux onde
pUifieurs étoiles , ou pianotes. Etymologie du mot. Mois
fynodique de la lune. XV. 753. b,
S Y N O D E ,
S Y N
S Y N O D E , différentes fortes de fynodes. S y node
de l’atclfidiacre , dc l’arclievéque , du grand-ch:inne J
Synode diocéfain ou rynod»* cpifcopal: tems de la convocation
de ce fynoclc. X V . 733. b.
S;t nuJes dioctfains : oh]tîi de ces afleniblécsj 011 doit les
célébrer tous les ans. III. 819. a.
Synode national. Synode de l’official. X V . 753. b. Synode
des religlonnaires. Ibid. 736. a.
Syn o d e , convocation d'un, ( Drohpolhiq. ) la plupart des
auteurs eftiment que c’efl aux rois qu'appartient le droit de
convoquer les fynodes , 6c d’en confirmer les décifions.
Réflexions qui appuient ce point de droit. Lorfque les princes
convoquent le clergé en fynode , le clergé cfl obligé dc
s’affemblcr ; il n’cit pas en droit de s’affcmbler de fa
propre autorité, fi le prince ne le convoque. X V . 736. a.
En un mot, les plus favans politiques foutiennent que l'autorité
civile doit s’étendre fur les aftaircs eccléfiafiiques comme
fur les civiles, ibid. b.
Syn o d e d'Apollon, (Aniiq. romain.) efpece de confrérie
d’Apo llon, où l’on recevoir des gens de théâtre appelles
fcéniqiies, des poètes, des muficiens. X V . 736. b.
Syn o d e des Calviniflcs en France. {FUß. du Calvin.) XV .
*■ „
SYNODIES ou rentes fynodales. {Jurifpr.) X V . 736. i.
S Y N O D IQ U E , {Aßronom.) pourquoi le mois fynodique
de la lune différé du mois périodique. X V . 736. b. Voyc:^
M o i s , L un aire , chacun de ces mots dans fon ordre alphabétique.
Synodîque, {Jurifpr.) lettre fynodique. X V . 736. i.
SYNCECIES, les, {Antiq.g'ecq.) parThéfée
en mémoire des onze villes de l’Attique , qu’il avoir engagées
à venir habiter conjointement dans Athenes. Etymologie du
mot. X V . 736. b.
S YN O N YM E , {Gramm.) étymologie du mot. Vocabula
fynonyma funt diverfa epifdem rei nomina : c’eft la première
idée qu’on s’efl faire des fynonymes, 6c peut-être la feule
?u’en aient eu anciennement la plupart des gens de lettres,
.es mots qu’on nomme fynonymes, ne le font jamais dans
toute la rigueur d'une reffemblance parfaite. Notion que
donne des fynonymes M. l’abbé Girard : éloge de fon ouvrage.
Encourageroens à le continuer. X V , 737. æ. On pourra contribuer
à ce recueil, foit en fuivant le plan de l’abbé Girard,
foit en recueillant les preuves de fait , que la leélure des
bons écrivains peut nous préfeiner , de la différence réelle
qu’il y a entre plufieurs lynonymes de notre langue. On
pourroit pour cet o uvrage, tirer de la Briiiere une douzaine
d’articles tout faits. L’excellent livre de M. Duclos, Confdé-
ration fur les maurs de ce ficele, fera auffi fécond que celui
des caraäeres. Et l’Encyclopédie enfin peut être citée comme
une bonne fource où l’on pourra puifer. Mais la befogne la
plus utile pour conflater les vraies différences de nos lynonymes,
confifte à comparer les phrafes où les meilleurs écrivains
les ont employés , fans autre intention que de parler
avec juHeffe. Ibid. b. Ouvrage de M. Gotcfchecl fur la langue
allemande , où l’on trouve plufieurs obfervations qui relTem-
blent beaucoup aux fynonymes dc l’abbé Girard. Les Latins
fentoteni auffi ces différences délicates qui diflinguent les
mots. Varron dit que c’efi une erreur do confondre agere,
ficerc & gerere. Cicéron obferve qu’il y a de la différence
entre doUre 8c laborare , lors meme que ce dernier mot efl
pris dans le fens du premier. Ibid. 738. a. 11 a fait fentir
celle qui fe trouve entre amare & diligere, 8c entre les adjectifs
graïus 8c jucundus. On voit par-là avec quelle circohf-
peélion on doit étudier la propriété des termes, lorfqu’on
veut traduire. Recueils à confultor fur la propriété des mots
latins. «S’il y avoit des fynonymes parfaits, dit M. du Mar-
3» fais, il y auroit deux langues dans une même langue.
3» J’a v ou e , dit l’abbé Girard, que la pluralité des mots fait
» la rictieffe des langues ; mais ce n’efl pas la pluralité pure-
3> ment numérale; c ’eff celle qui vient delà diverfité ». L ’ufage
de tous les idiomes ne légitime j.amais un mot fynonyme
d’un autre , fans proferire l’ancien , fi la fynonymie eff parfaite.
Ibid. b. Origine des fynonymes. Ji/J. 739. a. Leur utilité
pour les poètes, les orateurs 8c les pliilofophes. Il y a
plus de cas où les fynonymes ne doivent ni ne peuvent
figurer riin pour l’autre,que de ceux où il foit indifférent
de choifir entr’eux. Auffi ceux qui fe font donné la peine
de traduire les auteurs latins en autre latin , luiroient pu
s’épargner un travail qui gâte plus le goût qu’il n’apporte dc
lumière. Ibid. b.
Synonyme. Il n’y a pas deux mots parfaitement fynonymes ;
«lais il arrive fouvent qu’on peut employer un mot à la
place d'un autre. IV. 960. a , h. Fondement de la différence
entre les mots qui femblent fynonymes. D u choix à faire
dans l’ufage de ces mots. Utilité des ouvrages qui en traitent.
X. 761. b. Cas qu’on doit foire dc cette partie de la gram-
nsaire qui confifte à marquer les différences délicates des
mots pris vulgairement pour fynonymes. Eloge des fyno-
nyracs de l’abbé Girard, L 242. b. Il feroit à fouhaiter que
Tomt II»
S Y N 729
quelqu’un à qui la langue ffit bien connue , s’occupât à
continuer cet ouvrage. IV . 784. a. La difiinélion du fens
propre 6c du fens métapliorique peut éire utile pour l’cxpli-
carion des fynonymes. IV. 960. a. Des prépofiiions rcg.irdées
communément comme fynonymes. X l l l . 304. i . M anière dc
traiter les fynonymes dans un diélionnaire. IV . 9C0. b. V.
640. b. Des diélionnaireslatins .nppeilés fynonymes. IV. 963. b.
Manière de parler dans laquelle on entaffe inutilement plu-
ficurs fynonymes. 642. h.
S YN O N YM IE , {BelUs-Utt.) figure de rhétorique. XV.
739. b.
Synonymie, voye[ fur cette forte de figure, VI. 770. b.
S Y N Ü Q U E , {Médec.) fievre renfermée dans un fciil
paroxyfme depuis le commencement jufqu’à la fin, & prolongée
pendant plufieurs jours de fuite. Etymologie du mot.
Deux efpeces de fièvres fynoqucs. i'". Synoque fimpU. Ses
caufes. Son traitement. X V . 739. b. 2^. Synoque putride. Ob-
fervation fur les caufes des fievres continues , accompagnées
de piuréfaélion dans les humeurs. Caraéleres de la fievre
lynoque putride. 760. a. Son traicemeiir. Ibid. b.
S YN O V IA L , ( Anatom. ) glandes fynoviaies. X V , 760. h.
S YN O V IE , {Phyfol. Médec.) liqueur mucilagineufe, qui
fort à oindre 8c ù lubréfier les iigamens 8c les cartilages des
jointures. X V . 760, b. Cette liqueur eft fournie par des
glandes difpofées dans l’aniciilaiion , de maniéré à pouvoir
être légèrement preffées, mais non point déimires par fon
mouvement. Nature 8c quantité de cette liqueur. Obforva-
lions fur les glandes qui la fourniffent. Utilité de cette liqueur
pour entretenir la flexibilité des parties qui conipofenc les
articulations. Ibid. j 6 i . a. Maux qu’elle caufe lorfqu’clle n’cfi
point diffipée, reponipée ou fumfammenc broyée encre les
os. L’articulation du genou eft plus fiijette à cette congcftioii
8c ftagiiaiion de fynovie , que toute autre. Traitement de la
tumeur qui en réfulte. Différens degrés de cette maladie ,
immobilité dans la jointure, ankylofo. Quelles font les per-
fonnes particuliérement fujettes à la roideur dans les jointures.
Ibid. b. Différentes maladies qui proviennent encore
du mauvais état de la fynovie. Ibid. 762. a.
Synovie 8c glandes fynoviaies. VIII. 261. h. Nature de
cetre humeur. Suppl. III. 195. a. .
S Y N T A GM E , corps de troupes des anciens Grecs. Supvl.
IV. 313.
S Y N T A X E , (GrjmiTî.) étymologie du mot. Définition.
Ordre à fuivre dans la lefture des divers articles de grammaire
contenus dans l’Encyclopédie, pour prendre une idée
nette de tour ce que doit comprendre en détail un traité de
fynraxe. X V . 762. a.
Syntaxe. En quoi confifte la fyntaxe d’une Lingue. IV .
86. b. Offices de la fyntaxe. VII. 844. a , b. Différence entre
la conftruélion 8c la fyntaxe. IV . 73. a. Divifion de la fyn taxe
en deux ordres ; celle de convenance 8c celle de régime.
III. 821. a. Fondement dc toute fyntaxe. IV. 901. b. Comment
la fyntaxe des mots doit être traitée dans un diélion-**
naire. 960. b. Conformité du fyftême de M. Beauzée fur les
tems avec les vues de la fyntaxe. XVI. 105. b. Abrégé de
la fyntaxe fraiiçoife. Suppl. I ll, 129. b.
SYNTH ESE , {Philojoph. (y Mathém.) owmèthode de corn-
pofiion , par laquelle on cherche la vérité par des raifons
tirées de principes établis comme certains, 8c de propofiiions
que l’on a déjà prouvées, afin dc palier ainfi à b conclufion ,
par un enchaînement régulier de vérités connues ou prouvées.
XV. 762. a. Etymologie du mot fynthefe. Principales regies de
la méthode fyiithéti.7ue. 1°. On doit expliquer les mots dans
lefquels il peut y avoir la moindre obfcurité. 2°. Il faut pro-
pofer clairement les axiomes dont on doit déduire les rai-
fonnemens qu’on vent employer. Aux axiomes on ajoute les
demandes 6c les hypothefes. Ibid. b. 3®. La divifion du fujet
propofé doit être faite de telle maniéré, que toutes les parties
en puilTent être traitées féparément. 4". La divifion que
la nature du fujet indique, doit être préftrée , 6c les parties
les plus fimples de ce fujet doivent être expliquées avant
celles qui font plus compofèes. Ibid. 763. a. 5'^. Il n’eft permis
d’admettre comme v raie , aucune propofition qui ne fok
déduite des axiomes , demandes , hypothefes ou propofi-
tions déjà prouvées. 6®. Toutes les propofitions inutiles
au fujet doivent être rejettees. Les propofiiions fimples
doivent précéder celles qui font compofees, 6c les générales
doivent être traitées avant les particulières. 8®. Après chaque
propofition il fout premièrement démontrer celles qui en font
des conféquences, enfiiite celles qui y ont quelque rapport,
en foifant précéder celles qui y ont la relation la plus étroite.
Indication de quelques regies , dont l’obfervation pourra faciliter
la pratique de la méthode fymhétique. Ibid. b.
Syni/iefe, en quoi elle confifte, l . 404. a. Obforvation fur
cette méthode employée en mathématique, Suppl. III. 917.
a, b. 8c en phyfique. Suppl. IV . 322. a. Inconvéniens tic
b méthode lynthétique , lorfqu’elle eft employée par les
géomètres. I. 402. a. Les Anglois, partifansde la fynthefc,
l'emblent par cette raifon n’avoir pas fait eu géométrie lou»
Y Y Y Y y y y y