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cernent clins les m.ilulics nvam le cjuritrieme jour de leur
durée. 111. c66. Conduite du médecin pur rnppüvt a la
fievre. 111. 568. l>- VI. 738. Vues génernks q inl doit
chercher à remplir clans la piefciiption des remedes. VU .
j 86. b. V iü . 673. 1'. Défaut dans le choix des remedes qui
fait qu'on guérit rarement les grandes maladies, lll. 657, a.
D e l'ufagc des purgatifs dans les nialidies aigues & cliro-
niques. X l l l . 3-6. l>. De Tufage des vomitifs. V. 168. a.
XViJ. 466. b. 467. j.U fa g e de l'eau commune dans les maladies.
V . 193. <2, b- 196. m DilHculté d’iuimeéler dans celles
qu’on nomme aiguës. V llI . 349. .1. Choix du tenis propre h
J'adminillration cîes remedes dans les maladies liiiettes au
mouvement de la lune. VIII. 737. Du rems de la maladie
à choiiîr pour prociucr les évacuations, l l l . &c.
XIII- 233. b. Attentions à faire au tems aux liulons pour
l admtiiirtraiion des remèdes. .KV. 49. a. Attention que mé-
rirent le matin & le foir. X, 196. a. X V . 307. æ. D u traitement
des maladies chroniques en p.articnlier. 1. 301. b.
l l l . 389. b. Régime de ceux qui en font attaqués, ou qui
y font cxpolés. X V I . 818. b. Exercice cjue preferivent les
médecins dans certaines maladies de ce genre. XII, 666. u.
D e l'nfage des véficaioires dans quelques maladies chroni-
qaes. XVII. 193. u , b. D e l’ufage du lait. IX. 201. f>. 6cc.
D e l'abflinence à laquelle les malades doivent fc foumetire.
l'ovc^ Diete. D e l'heure ii laquelle il faut leur donner la
nourriture que permet leur état. 66. a. C-ombieii la thérapeutique
vcgét.ale eA encore clcteAneufe. Suppl. 11. 31. b.
D u traitement des maladies Iclon les climats. III. 336. 22.
DireAvons générales tiir le traitement des enfans malades.
V. 661. QneAions que le médecin doit examiner relativement
à certains cas où il doit ufer de moyens violens
qui femblent attenter aux loix de la nature. Suppl. III.
887. a , b. Art de guérir les maladies par le taA , X V . 822.
a. par fyinpaihie, vo_>y ^ ce mot ; par la transtufion du fang ,
X V I. 343’ . a , k. 6ec. par la tranfplantarion. 339. b. — Sur
le traiiemem des maladies, Thériipcuiique, Maladie,
Fievre , Médecine, Remedc, Curatif, Guérifon.
T R A IT R E , ( Droit de U guerre') voye^ TRAHISON. Examen
de 1,1 qucAion, s'il eA permis de fe fervir à la guerre
des déferteuis & des traîtres qui viennent s’offrir. IV . 881.
a. Aucun particulier ni fouverain ne doit fè fervir de la
main d'un traître pour exécuter un affaffmat dans la guerre.
V . 693. J.
TK A LLE S , (Geogr. anc.) v ille de l'Afie mineure dans
la Lydie. Médailles de cette ville. Ruines de Tralles encore
fubfiAantes. Autres noms qu'on lui donna. X V I . 336. b.
Ouvrages de Phlegon de Tralles , affranchi de l’empereur
Adrien. QueAion agitée en Angleterre , A l’éclipfe donc
parle Phlegon eA la même que celle qui parut à la mort de
Jefus-Chriit. /.iinais qiieAion critique n’a été traitée avec
plus de recherches ciiricufes, & plus de profondeur d'érudition.
Ibid, 337. a. Aricbcmitis de Tralles, habile architeéte &
l'culpteur. Ibid. b.
T rall.es, médecin : fes übfervations fur les remedes terreux.
X V I . 174. b. 173. a , b.
T R AM A IL , ( Ck.ij]'c ) grand hiet pour prendre lc.s oi-
feaitx de nuit. Etymologie du mot iramail. Dcfcrlption de
la chaffe au tramail. X V I . 337. b.
T ramail, {Pèche) filet propre à pêcher dans les petites
rivières. Sa defeription. X V I . 337. b.
Tramaillé, filet, pour la pèche. X V L 328. a , b. Filet traînaillé
appelle trente-maille. 589. a. P'oyei vol. VII I des
pl. Pèche , pl. 27.
T R AM À U X , Tramais, Tramaillons , (Pèche) filets de
la même efpecc que ceux de la dreige. Différence entre la
pèche des tramaux & celle de la dreige. Defeription de
ces tramaux , & de la maniéré de les employer. Autre
forte de tramaux qui ne font ni fédeniaires, ni on dreige.
Maniéré dont les pécheurs s’en fervent. X V I. 337. b. Tramaux
ou filets tramaillés, dont les pêcheurs du reffort du
comté de Calais fe fervent. Maniéré de les employer. Ibid.
538. a. Le carra, forte de pêche qui fc pratique aux paffa-
ges aux échenaux du baffm d’A rcaffon, dans le reffort de
l'amirauté de Bordeaux , fe fait avec un filet tramaÜlé. D e feription
du filet 6c de la manoeuvre de la pèche. Ibid. b.
Tramaux dérivans, appellés créadiers. iV . 437. a. Tramaux
repréfentés, vol. VII I des planch. Pêche , pl. 3 6c 8.
TRAME . ( Manufacl. ) Différentes matières dont les trames
fe font, Ativani les marcliandifes que l'on veut fabriquer.
£tym. du mot trame. X V I . 538. b.
Trame des toiles de coton. IV . 314. b. Trames des différentes
toiles 6c étoffes , voyei^ les articles de leur fabrication.
T R AM E R , A«. Cette maniéré de tramer épargne
beaucoup de matière , mais rend l'ouvrage plus long
dans la fabrique. X VI. 338. b.
TR AMILLONS , ( Pèche ) filet traînaillé. Son ufage. X V I.
538. b.
TR AN CH E , terme de géométrie, d’architeflure, d’eperoiinier,
de doreur fur cuir , de feirandeile, de foiulenr
en fab le , de laboureur. X V I . 339. a.
T ranché, ( Mumoie) circontcvcnce des efpeces. L é gende
qu'on marque fur la tranclie des ecus. Cordonnet
que porte la tranche des efpeces d’un plus petit volume.
X V I . 339, a.
Tranche , machine pour la marque fur tranclie dans les
monnoies, vol. VII I des plancli. Monnoyage, pl. 16.
Tranche , terme de relieur , des ouvriers en fer : deux
fortes de tranches qu'emploient ces ouvriers; maniéré dont
ils s’en fervent. X 'v l. 339. a.
Tranche des livres. Comment on la dore. V . 39. h.
TR AN CH É. (Blafon) Tranché-crenelé. Tranché-enden-
té. Tranché-reiranché. Tranché-caillé. X V I. 339. b.
TR AN CHÉE . (ArchiteSl. ) Tranchée de mur. X V I . 339.
T ranchée, (Agricult.) efpece de foifé. XVI. 339. b.
T ranchées. ( Fortifient. ) Tranchée parallèle à la place.
Tranchée qui fert de chemin pour arriver à la place. D ifférentes
efpeces de tranchées. Tranchée à crochet. Tranchée
double. Tranchée direffe. Tranchée tournante. X V I.
339. b. Defeription du travail de la trancliée, 6c de toutes
les précautions qui accompagnent 6c afVurent ce travail.
Ibid. 340. a , b. Précautions à jtrendre fi des rois ou des
princes vouloient voir la tranchée. Ibid. 342. a. Il n'y a
aucun lieu fùr dans la tranchée. Avantage à monter la tranchée
de jour, Sc .à la monter de nuit. Ibid. b. Détails fur la
maniéré de monter la tranchée. De.s ordres que les officiers
qui delceiulent, iranfinettent à ceu.x qui les rclevciu à 1.x
tranchée. L’ufage des tranchées ne remonte gucre au deffus
du régné de '^harles VII. Cette forte d’ouvrage perfectionné
premièrement par le maréchal de Moulue au fiege
de Thionville en 1338, 6c enfuite par le mai ;chaldc Vau-
ban, fur-tout au fiege de Maëltriél en 1673. ^l'A'ant M. le
chevalier de Folard', les tranchées n’étoie.u pas inconnues
aux anciens. Ibid. 343. a. Ce l'entiment ré; .uè par M. Giul-
chardt. Ibid. b.
Tz-j/îtée'«. Les anciens en connoiffoienr l'iifage. IV .
237. b. Différence entre la fappe 8f. la tr.tnchée. XIV. 639.
b. C ’eA fur le prolongement de la capitale du baAion qu’on
fe dirige dans les tranchées. IL 631. b. Les tranchées ne
doivent point être enfilées, mais le dernier boyau de la
tranchée eA quelquefois fujet à l’être. V. 672. a. Parties de
tranchées appellees dcml-paralleles. IV . S13. b. Cavalier de
tranchée. 11. 782. b. Ponts de tranchées. X lll. 73. a. Sacs
à terre dont les foldats bordent la trancliée. XIV. 469. b.
Par qui elle doit être faire. XII. 647. a. Gardes de la tranchée.
I. 832. a. Ufage des blindes pendant le travail de
cette forte d’ouvrage. II. 283. b. Efpece de communications
en for.me de tranchées qui fervent à joindre toutes les parties
de Dittaque. 111. 731- é. Efpece de foffé pour empêcher
les affiégeans de conduire la tranchée. IV, 471. b.— Foyc:^
les planch. 13 & 16 de l’art militaire, vol. 1.
T ranchée, queue de la , (Génie) danger auquel on eA
expofé à la queue de la tranchée. Garde de cavalerie qu’on
a foin d’y placer. X V I . 343. é.— Voyci Q ueue.
T r .tnchée, relever la. (A r t rnilit.) X ‘‘7l. 343. b.
T ranchée, retour de la. (Génie) Les différens retours
de la tranchée mettent un grand intervalle entre la tète 6t
la queue. X V I . 343. b. — Foye\ Retour.
Tranchée, terme de jardinage, terme d’hydraulique. X V I .
343. b.
Tranchées. Leur ufage. Suppl. II. 778. b. Maniéré d’en
garnir le fond. Ibid. Poye^ FossÉ.
T ranchées, (Mcdec .) douleurs qu’éprouvent les nouvelles
accouchées. X V I . 343. b. — Voye^ DOULEURS, 6t
FE.MME EN COUCHE.
Tranchées. Celles des enfans. Suppl. I. 294. b. Ce qui les
rend dangereufes. V . 661. a. Tranchées des femmes en couche.
V I . 480. b.
T ranchées, (Maréck.) maladie des chevaux. XVI. 343. b.
Tranchées des chevaux. III. 421. a , b. Rupture du
diaphragme à la fuite de quelques tranchées, 422- b.
T R À N G , { Bot. ) efpece de bananier. Suppl. 1. 784. b.
TR AN GLES. (Bla fon ) Suppl. IV . 368. a , b.
T R AN G U E B A R , (Géogr.) ville fur la côte de Coro-
mandtl. Les Danois en font les maîtres, & y ont bâti un®
fortereffe. Climat du pays. Jefuites établis dans cette ville.
Maifon que le roi de Danemarck y a établie. XVI. 344. b.
TR AN Q U IL L IT É , Paix , Calme. (Synonym.) Différence
dans ta fignification & l’iifage de ces mots. X V l. 344. b.
T ranquillité. ( Lictér. ) Tems de paix & de tranquillité
defigné fous le nom de jours alcyoniens. V llI . 893. a.
T ranquillité publique, (Jurifpr.') des crimes qui choquent
la tranquillité des citoyens. I v . 467. a. D e la maniéré
de les punir. IX. 638. b. Fondions de la police pour
cet objet. XII. 912. a.— Foye^ Sûreté.
T r an q u il lit é : ( Mythol. ) autel de la Tranquillité
trouvé à Nettuno, clans la Campagne de Rome. Symbol®
dp cette divinité, X V I. 344. b.
T R A 1 R A N SA C T IO N , ( Jurifpr. ) accord on convention
faite enne deux ou pluficurs peifonncs, pour prévenir ou
terminer un procès. Motifs des traiiraélions. Maximes de
jiifirprudeuce l'iir les tranl'aétions. X V L 544. b. Des tranfac-
tions fur un ajîpcl^au parlcmenr. Anciennes tranfaélioiis trouvées
dans le dépôt du parlement. TranfaAioiis hcmolognées
au parleniem pour y donner plus d’autorité. Ouvrages à
Cüiifulter. Ibid. 343. a.
hanjaéîions phdofophiques , journal contenant les principaux
mémoires qui fc lUent à la fociété royale de Londres.
Oblervations hiiloriqncs fur cet ouvrage. X V I . 343. a.
Abrégé qui en a été fait. Traduction des tranfaciions pliilo-
füphiques par M. Bicmont. Coiuitniation de cet ouvraee.
Ibid. b. ^
^^TtanfaUions philofiophiques. Origine de ce journal. Suppl.
1R ANSCEND ANT . ( Philofoph.) Êtres tranfeendans, termes
traiilcendans en métaphyfique. Géométrie tranfeendan-
te. ÉqiiaiiüJis tranfeendantes; enquoi elles diiFerentdeséqua-
rions algébriques. XVI. 343, b. On met ordinairement au
taiig des équations tranfeendantes, les équ.’.iions exponentielles.
En quoi elles different des algcbfiques. Courbe tranf-
tcndaïue , autrement appellee courbe méchanique, Ibid,
346. Z2.
IR A F S E A T : cc terme de l'école fuppofe qu’une propo-
fition eA vraie , lans que l’on en convienne abfolumetit.
Origine de ce proveibe , tianfeai, grcccum c j l, non legitur.
XVI, 346. a. Ce qu’on entend en chancellerie de Rome
par un nil tranfeat. Ibid. b.
FRANSF IGU RAT ION. ( Ctitiq. facr. ) ConjeAures &
difputcs lur le Heu oii arriva la transfiguration du Sauveur.
XVI. 3 4 6 . °
Transfiguration. CoiucAatîon qui s’éleva dans le quatorzième
fiede entre Grégoire Palamas 6c Barham , fur la nature
do la lumière qui avoir éclaté fur la perfonne de Jefus-
Clitill dans fa transfiguration. VIII. 373, a.
TR AN S FO RM A T IO N , ( Géom. Algébt. ) rédiiAion d’une
figure ou dhui corps en un autre de même aire ou de
même foliuicé. Transformation des axes. Transformation
des équations. XVI, 346. b.
T r.4NSFIGUR.^tion , (Myfiicifme) changement de l’ame
contemplative , qui eA alors comme abymée en Dieu, X V I .
346. b.
TR AN S FU G E , Dêfencur, (Synonym.) différence entre
ces mots. X V l. 547. a.
T ransfuge, (A r c milit.) injuAice de la peine donc on
punit les défcrteiirs en France. XVII . 831. b. Raifons qui
font que les foldats font moins attachés à leur état , & trop
fouvem tentés de l’abandonner. 832. a , h. La difeipline militaire
mieux fütitenue chez les étrangers qu'en France. Ibid,
b. Mativaife nourriture des foldats. Ibid. La peine de mort
infligée atix déferteurs n’en a pas diminué le nombre. 833.
<3 , Z>. Le plus grand nombre d'hommes qui échappent à
cette loi n’en font pas moins perdus pour l’état. Ibid. b. Les
foldats doivent partager les avantages de la fociété. Divers
moyens de les attaclier à leur état. Néceffité d’augmenter
leur paie. 834. a. 833, a. Canfe qui a fait-perdre à l’état
militaire la confidération dont il jouiffoit, 5c qui par là diminue
le zele des foldats , 6c les porte à la défertion. 834.
b. On devroit, fans aftoiblir la difeipline, donner au fol-
dat un peu plus de liberté, 833. a , b. tk augmenter en lui
l’efprit national. Ibid. b. Sorte de peines à employer pour
maintenir la difeipline dans les armées fraiîçoil'es. Ibid. A u tres
moyens d’attacher le foldac à fou é ta t , la politeffe de
l’officier envers lu i, l’exemption des co rv é es , 6c quelques
honneurs accordés aux foldats après leur congé. 836. a.
Comment il fniidroit punir la défertion. Ibid. b. 837. rf.—
Voyc^ Déserteur.
TRAN SFU SION , (Médcc. Tkér.ipcut. Chir. ) opération
qui confiAe à faire pafler du fang des vaiffeanx d’un animal,
immédiatement dans ceux d’un autre. Sa célébrité commença
en Angleterre environ vers l’an 1664. Elle fe répandit
en Allemagne , 6c fut enfin connue 6c effayee en France
en i666. HiAoirc des difpntes auxquelles elle donna lieu
dans cc royaume. X V L 347. a. La fuite de cet article a
pour objet l’origine 6c la découverte de cette opération ,
les raifons qui fervent à l’établir ou à la détruire, les cas
oîi on la croit principalement utile , 8c la manière dont on la
pratique. De l’origine de la transfufion. Témoignages de
pliifieurs auteurs qui la font remonter jufqn’anx tems les
plus reculés. iLid. b. A quelles perfonnes on doit attribuer
l ’honneur de l’avoir rcnouvellcc. Ibid. 348. a. La transfu-
fion ne fut d’abord tentée fur les animaux que pour confirmer
la faipcufe découverte de la circulation du fang. Mais
M. Denis ayant obferyé que de tous les animaux qu’il
avoir fournis à la transfufion , aucun n'éioit mo rt, 6c qu’au
contraire il s’étoit paiïé quelque diofe de fiirp tenant dans
ceux qui avoienc reçu im nouveau fang, effaya, avant que
ds la tent«r Air des lioiiimes, de faire paffer le fang d’un
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animal dans un autre d’une efpece differente; ce qui réuffit
pareillement. Cq>endnnt ne voulant rien précipiter dans
une matière aufU intéreflance, ce médecin iirudent publia
ffis expériences, 6c commença celles qu’il vouloit faire fur
les hommes, bien aife de connoiire les objcéiions qn’on
poun-oit lui faire jiour le dilTuuiier de imuffcr A loin les
expériences. Le Icéleur trouvera dans cet anielc un précis
de ces objcAions , Ibid. b. des raifonnemens qu’il employa à
fen tour pour fouienir fa tliefe, 6c de la réfutation de ces
raifonnemens que M. Pierre Petit publia dans une differta-
lion, fous le nom û'Euiyphron. Ibtd. 349. a. Bientôt il ne
fut plus qucAion de raifonnemetit, Denis en vint à ces fa-
meufes expériences , dont le fuccès heureux ou malheureux
fembloit devoir terminer irrévocablement la difpute.
A u lieu de lemer ces expériences fur un criminel , qui
déjà .-ilceré par l’apprébenfion de la mo rt , auroit pu tomber
dans des foibleffcs ou d’autres accidens que l’on n’au-
roii pas manqué d’attribuer à 1a transfuAon, Ibid. b. il ai-
ma mieux attendre qu’une occafion favorable lui fournie
un malade qui fouliaitàt cette opération. Et quant au choix
du fujet donc le fang devoir fervir à h trauTufion , plu-
iicurs raifons , que l’auteur détaille ici , engagèrent Denh»
a préférer le fang des animaux. Deux expériences tentées;
i une fur un jeune liomme de quinze ou feize ans, qui avoit
elUiyé depuis peu une fievre ardente, 6c que d’abonclames
faignées avoient laiffe valétudinaire 5c languifl'dm ; Ibid. 3 30.
a. l’autre fur iin homme robuAe 6c bien portant, fem-
bloient promettre aux transAifeurs les plus heureux fnccés
6c un triomphe complet fur leurs adverfaires. Mais cette
opération pratiquée enl'uite fur le baron Bond, fils du premier
ininiAre du roi de Siiede, attaqué d’un flux hépathi-
q u e, n’ayant pu le fauver de la mo rt; 6c enfin fur un fou
qui, fuivant les uns, fut parfaitement guéri, 6c que d’autres
affurent en être mo rt, attira l’attention du mngiÜrat cui en
interdit l’ufage. Ibid. b. HiAoire des opérations pratiquées
fur ce dernier malade, 6c fur une femme paralytique qui
fut parfaitement guérie par la transfufion. Ibid. 331. a. Cir-
conAances, qui à la fuite de la mort du fou dont il vient
^ être parlé , donnèrent lieu à la fentencc du châtelet qui
défendit la transtufion. Réflexions fur les opérations précédentes.
Différences entre les relations qu’en donne D enis ,
6c celles que lui oppofent fes adverfaires la Mârtiniere 6c
Lamy. Ibid. i. Autres opérations femblables tentées fur des
animaux qui en moururent. Légers fuccès obtenus par la
transfufion. Conclufion tirée de tous ces faits. La iransfu-
fion eA une opération indifférente pour les animaux fains,
lorfqu’elle eA faite avec circonfpeéHon ; elle devient inaii-
vaife , lorlqu’on la fait à fortes dofes; 6c elle cA toujours
accompagnée de danger, lorfqu’on y foumet des malades,
lur-tout ceux qui font affoiblis par l’effet de leur maladie,
ou par qudque autre caufe précédente, ou qui ont quelque
vifeere mal dilpofé. Enfin on doit obfervcr que cette opération
eA très-douloureufe. Ibid. 532. b. Maladies particulières
auxquelles les partifans de la tratufiifion , plus cir-
confpeéls que les autres, avoient relhciiu fon ufage. Choix
du fang , fuivant la nature de la maladie, La maniéré de
faire la transfnfion a v.nié dans les différens tems 6c les
différens pays. Méthode cruelle qu’employoicni les Italiens.
Defeription de la méthode que M. Emmerets fuivoit à Fans
, beaucoup plus Ample, 6c à l’abri des inconvéniens de
la méthode italienne. Ibid. 333. a. Comment on pouvoir
lavoir la quantité de fang qu’on avoit communiquée au ma?
lade. Ibid. b.
TR AN S ILLO . ( Louis ) Obfervations fur cct homme de
lettres 6c fur fes ouvrages. XI. 193. a.
TR AN SILV A N IE , ( Géegr. ) principauté annexée à la
Hongrie. Ses bornes. Qualité 6c prodmAions du pays. Obfervations
fur les eaux de fes rivieres. Peuples de la Tian-
fylvanie , Hongrois, "Valaques & Saxons. Ce pays eA la
portion de l’ancienne Dace que le fleuve Chryfius féparoic
de la Hongrie, 6c que l’on nommoit la Dacc Méditerranée,
X V I . 333. b. HiAoire de cc pays. Ibid. 334. a.
T R A N S IT , acquit de. (terme de Douane) X \ ’I. 334. a.
Trarflt. Différence entre ce droit 6c celui d’entrée 6c if-
fue foraine. VIII. 929. b.
TR AN S IT IF : ( Gramm. ) verbes tranfitifs. 1. 118. a. Con-
jonAions tranfitives. III. 873. b. X. 760. a.
TR AN SITIO N. ( A n orat.) II faut que toutes les parties
d ’un difcoiirs foient unies, comme font celles ffuu
tout naturel. Tout ce qui n’y tient que par infertion artificielle
, y eA étranger. X V l. 334. a. V o y e z les ouvrages
des célébrés écrivains ; vous n’y trouvez point de tranfi-
tions artificielles , le fujet fe développe de lui-même, 6c s’explique
franchement. Ibid. b.
T ransition. ( ) Maniéré d’adoucir le faut d’un
intervalle disjoint. Tranfiiion haimoniqiie, XVI. 334. b.
Tranfition. On nomme auflî tranfition , l’aAlon d’inférer
une note qui n’cA pas dans l’harmonie, entre deux notes à
la tierce, k qui ne font pas dans l’harmon'ie. TraiiAcion*