8.1^; VER
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\'i KRVt. J(s p.Jupiercs.{Mjuch.) Suppl. 1 1 1 . 410, a.
ViTvKUl^ {Conchyi.) X V ll. i^S.
VtRRUE. ( 7 .;,^;«,)
V D IS . (PocjU) Etyniülogic du mor htm verjus. X V ll.
158. b. Elcmcns du vers. Oblervation fur l’ufagü très-ancien
d’écrire en vers l'Iülloire des peuples. Ibid. 159. a.
Vers. Origine des vers. Ce qui les dillingue de la profe.
Uftge que les anciens ont fait de h rime. Origine de cct
itf.ige dans les vers des langues modernes. Suppl. IV . 984.
ri. Des mefurei du vers ancien. Vers fpondaïque. Principe
de la beauté du vers héxametre. Pourquoi le vers ïambe tut
deüiné k la poéfie dramatique. On luppléoit quelquefois
par des filences aux tems qui nianquoieiu aux vers. Pourquoi
il ell fi dilHcile de faire de bons vers dans notre poéfie.
Repos & cadence de nos vers. Ce qu’on appelle nombre.
Réglés fur IV féminin, employé dans le cours du vers , Ibid,
l. &L fur le repos de rhémilliclio. ]Jhiu!us banni du vers. Les
vers dillmgués par h rime en mafeulins & féminins. Mélange
de ces deux fortes de vers. On a voulu que la tragédie'&
l’épopée fuflènt limées par dilliques, tour-k-tour mal-
culins & féminins, 5 i on a permis les rimes croifées au
poème lyrique, k la comédie, à tout ce qu’on appelle poé-
lies familières îk poéfies fugitives. Rétlexion fur cet idage.
Réglés fur la rime. Ibid. 985. u. Le vers de deux fyilabes
fraiiçois, répond au vers héroïque italien. Diflérenee dans
la coupe S; le repos de ces deux cfpeces de vers, il ii’y a
que les vers grecs & latins oii la variété des nombres le concilie
pleinement avec la régularité de la mefure. Pour tirer
quelque fruit de la verfiricacion des anciens, il fautrecon-
noitre une prolbdie k notre langue , 6l l’étudier. Réglés de
profodie poétique pour la langue françoUe. Ibid. b. Les pénultièmes
des vers féminins ordinairement longues. Dans
ces pénuhiemos cependant, h longue clf ordinairement ut-
feélée aux termes nobles iifités au théâtre , la brève ,
aux mots qui font le plus en ufage dans le langage lamüier.
D e la valeur des articles & des nioiiofyllabes. Comment
une infinité de fyilabes changent de valeur pour favorifer
l'expreinon & le nombre. Ibtd. 986. a. Les difficultés de la
profodie poétique applanies par l'ufage du théâtre. L ufage
de ces nombres une fois reconnu, l’utilité particulière qu'on
pourroit en retirer, feroit de foumettre notre vers héroïque
au rhythme de l'afclépiade. Poiîibilité d’exécuter ce projet.
Précifion que les oreilles délicates pourroieiit obferver dans
h mefure de ces v ers, qui avoir échappé aux anciens. Ibid,
b. Vers héroïques tpii , par leur mouvement rompu 6c
changé d’un hcmifUche à l’au t re, le divifent par ïambes.
Vers à mefure pleine. Vers à meliire tronquée. Avantage
du vers de dix lyiiab^es fur celui de douze. Defaut du vers
de neuf. Vers de huit & de fept fyilabes. Ibid. 987. <r. Ce
vers peu propre à la poéfie fèrieufè & grave. Melurcs qui
le rendent très-varié, mais tièj-irrégulicr dans la marche.
D'oli vient que malgré cette irrégularité de nombres, il ne
lailîè pas d'éire harmonieux , 8c d’en impoler k l’oreille.
Av.iniages qu’on pourroit tirer de l’efl'et du nombre, pour
exprimer les pallions, les exciter, varier le caraéfere des
v e r s , 6c en rendre l’harinonic imitative dans les moinens
paffionnés. Ibid. b. Sur les moyens de rendre l'exprefTion
agréable à i’oreille , 6c analogue au caraClere de l’image ou
du fciniment, vuy«^ l'article Harmonie. Suppl. Il n’eil pas
vrai qu’uii vers compofé de monolyllabes foit communément
dur. Plus ou veut rendre le vers fonore 8c nombreux , moins
U faut de fyilabes nuiettcs. Ibid. 988. a.
Vers. Parmi les anciens on appclloit v ers, les lignes des
auteurs en profe , aullî bien que celles des poètes. XV,
521. b. X V l l . 163. b. Dans le tems de la plus grande ignorance
on a écrit en vers. V I . 349. b. Les plus anciens livres
font en vers. IX. 608. a. Origine des pies employés
dans ia verfification. XU. b. Différence profodiqiie entre
les vers ries anciens 8c les nôtres. I. 63. a. De la mefure
des vers grecs 8c latins. X. 410. a. D ’où dépend la
cadence des vers dans la poéfie ancienne 8c dans la nôtre.
II. 312. i. Paffage de Rolin fur la cadence de l’ancienne
poélie. 513. ri. M. d e là Motte prétend que le plaifir qui
naît de la mefure des v er s , ell uq plaifir de convention 8c
de préjugé: ce fentiment combattu. V. 323. a. Fondement
de l’harmonie dans les vers grecs Sc latins. VII. 3 2. b. Analogie
entre l’harmonie des vers 8c la mélodie du cliant. 33.
a. Différentes efpeces de vers formés de la combinaifon des
mefures. X. 410. u. Les vers grecs 8c latins diftingués par
rapport à la mefure en quatres iortes : les acataleéliques,
les entaleéliques, les brachycaialeélicpics 8c les hypercatalec-
tiqucs. VU. 406. ri. Place de h céfure dans les vers. II.
870. ri. Elévation 8c abaiffement de la voix dans h leélure
des vers. I. 713- ri. Du talent de parler envers fur le champ.
VIH. 631. b.
V ers J'rancois. {Poijie franc.) Le nombre des fyilabes ell
ce qui fait toute la ftruéfure de nos vers. Vers mafeulins
8c téiiiinins. Elifion de Tf muet dans les vers. Des différentes
efpeces de vers. X VII . 139. a. Les vers de trois fyl-
VER labas ennuient par leur monotonie. Les vers de cinq fy lh -
bes peuvent avoir lieu dans les contes 8c autres petites piece
s , où il s agit de peindre avec rapidité. Les vers de fix
fyilabes fout employés dans k s petites pieces de poéfie Sc
les chaufons. Ceux de iept fervent k compofer de fort belles
odes, des fonnets, 8c plus ordinairement dès epitres, des
contes 8c des épigrammes. Ibid. b. Ceux de liuit font employés
ordinairement dans les odes, les épîtres, les épigrammes,
8cc. On le fert de vers communs ou de dix fyilabes
dans les épicres, les bulaclcs, les rondeaux, les contes 8cc.
Nos vers alexandrins , ou de douze Ôc treize fyilabes , font
nos plus grands vers. Obfervation fur le repos ma’rqué nu
milieu de cette forte de vers. Des vers employés dans les
chaufons. Les vers françois font infiniment inférieurs aux
vers latins , pour la cadence 8c pour l’harmonie. Ibid. i6o. a.
, Pas j'r.inçûis. Différence prolbdique entre les vers des
anciens 8c k s nôtres. I. 63. a. D ’où dépend la cadence des
vers dans les langues vivantes. II. 312. b. Les vers françois
les plus nombreux , font ceux où le rhythme du d a% le
ell le plus fouvem employé. IV . 610. a. En quoi canlille
la beauté dans les vers. 684. a. Le mélange des fyilabes breves
6c longues détruit dans nos vers 1a régularité de la mefure.
L’harmonie 8c la mefure font incompatibles dans nos
vers. V. 830. ri. D e la monotonie de nos vers. Suppl. I. 274,
h. Quel feroit le moyen de rompre cette monotonie , 8c de
donner k nos vers , jufqu’à un certain point, l’harmonie imitative.
V . 830. b. Fondement de l'harmonie dans les vers
françois. VIII. 33. a. Caufes de leur monotonie 8c de leur
dilfonance. /é;V. Übfervations furrhémilliclie. 113.^. 114. a,
Übl'ervations fur la rime. X IV . 291. a , b. Sic. Suppl. IV .
649. b. — 631. ri. Vers foibles, vers fo rts, voye^ Foible
éè Force. Les monolyllabes rendent le's vers durs. X. 669.
ri. J7 e l’ufage des vers dans les poèmes dramatiques. Suppl.
IV. 964. a , b.
P'ers blancs, vers non rimés , mais compofés d’un nombre
déterminé de fyilabes. XVII . 160. b,— Voye^Suppl. I. 908. a.
Vers enjambe, ( Pcèfie fr.inç.) dont le fens ne finit qu’au
milieu ou au commencement de l’autre. C e l l en général un
dét-uii dans la poéfie françoife; mais renjambement fe permet
dans les fables, 8c y peut être agréablement placé.
Autres exceptions à la mémo regie. X V l l . 160. i.
V'ers gliconhjue, { Poéfie latin. ) voye:^ Glyconien.
V'ers pentamètre , {Poéfie) voyc^ PENTAMETRE , ÉlÉ-
GIaque. Vaines recherches fur rùiventeur de cette forte de
vers. X V ll. 161. a.
V ers politique, ( Litiér. ) efpecc de vers grec du moyen
âge. X V ll. 161. ri.
Vers politique, { Poefi. grccq. & latin.) cfpece de vers inventé
par Saplio. X V II . 161. a. — Voye^ Sapphique.
\ S.KS Jerpencins, { Belles-Lettr.) vers qui commencent &
finiffent parle meme mot. X V II . 161. a.
Vers lautogrammes, {Poéfie ) dont tous les mots commencent
par h même lettre. X V II . 161. b. — p'oye^ T auto-
GRA.M.ME.
Vers coupés, petits vers françois qui riment au milieu du
vers, 6c le plus Ibuvent contiennent le contraire de ce qui
ell exprimé dans le vers entier. Exemples. X V II . 161. b.
Vers lettrifiés, ceux dont tous les mots commencent par
la même lettre. Exemples. XVII . 16 1. b.
Vers de paffages, vers foibles dans une ffrophe. Il y en a
beaucoup dans les odes de Malherbe , 6c on les exeufoit de
fon tems. X V II . 161. b.
Vers rliopaliques, vers qui commencent par un rnonofyl-
labc , 8c continuent gradiic-llcraent par des mots toujours
plus grands les uns que les autres, X V II . 161. b. — Voyez
Rhopalique.
7 'erjacataleélique , I. 59. i . alca'ïque , 247.11, i.ad o n ien ,
42. ri. alexandrin, 236. a , b. alclepiade, Suppl. I. 274. b,
Suppl. IV , 986. b. cataleélique. I. 59. b. II. 739. a. "Vers
concordans , III. 823. b. élégiaques, V . 483. b. épodes,
823. b. falifques, X V II . 849. b. fefeennins , V I . 338. a , b.
galliambiques , VII. 430. a. glyconiens, 723. a. XV II . 161.
ri. hendécaffyllabes, V IL 130. i>. hephtbemimeres , 138. a.
héroïques, 180. /».hexamètres, 196./». hypercataleéliques,
406. ri. ïambiques, 443. b. Suppl. III. 498. a. fopféphes,
VIII. 928. ri. ityphalliques , 936. b. léonins , IX. 390. b. monorimes,
X. 669. ri, palindromes, XI. 784. a. faniriùens,
X IV . 697. b. techniques , X V I . 2. a. trochaïqiies. 682.
V ers , poéfie du. {A rt poétiq.) La poéfie du vers eff I.i
couleur, le ton, la teinte, qui conftituent la différence cf-
fentielle du vers d’avec la profe. Ce n’eff point l’inverfion.
qui conllitiie l’effence du v e r s , comme le prétend le P. du
Cerceau. Poéfie du vers dans les langues grecque, latine 8c
françoife. XVII . 162. a.
V ers. {D ivin.) A r id e deviner par le moyen des vers.
X V . 318. i.
V ers, Envers, {Gramm, firanq.) dans l’ufage
de ces mots. X V IL i6z. a,
VERSAIL LES,
VER VER 849
VERSAILLES, (Géogr.) ville de r ifle de France. Fondation
de la ville Sc du -château de Verfaillcs. Réflexions fur
ce fujet, XVII. 162. b.
Verfaillcs. Galerie de Verfailles. V 321. b. Obfervations
fur le château 8c les jardins. VIII. 460. a. Trianon du parc
de Verfailles. XVI. 617. b.
V E RSCHU RING , {H enri) ou Fer/cAüar, peintre.VIL
74I. b. XII. 266. b.
V E R S E A U , {Aflron.) figue du zodiaque. Origine du
nom donné à cette conllellation. X V lî, 163. a.— Voye^
Hydrochoos. Verjeau. Moyen de connoître cette conflellation dans le
ciel. Suppl. II. 568. b.
V erseau. ( Littéral. ) Paffage de Maniliiis fur le verfeau.
C e paffage nous prouve les connoiffances des anciens dans
l’hydraulique, 8t que ce ii’eff point au fieclede LouisXIV.
qu’on doit l’art des eaux jailliflantes. XVII. 163. a.
V E R S E R , Répandre. {Synon.) XIV. 123. a.
VERSET. ( Critiq. facr. ) Les cinq livres de la foi ont
été anciennement partagés en cinquante quatre feâions , 8c
chaque feélion fut divifée en Verlets. X V l l . 163. a. Dans la
leélure de la lo i , le leéleur devoir lire un verl'ei, & l’inter-
prete le traduire en chaldaïque ; dans celle d. s prophètes, le
îeéleur en lifoit trois de fuite, 8c l’imerpreie k s traduifoit. Il
eff fore vraifemblable que la dillinélion des verfets fe failoit
par des lignes, & que chaque v erfet faifoit une ligne à part.
Parmi les autres nations de ce tenis-là , on appelloit vers,
les lignes des auteurs en profe , aufiî bien que celles des poète
s , Stique. La divifion de l’écriture en chapitres,
eff de bien plus fraîche date. 11 n’y a que les pfeaumes qui
ont été de tout tems divifes comme aujourd’hui. Ibid. b. Le
véritable auteur de cette invention, ell Hugues de Saiifio-
C a ro , qui vivoit dans le treizième fie c lc , 8c qui de fimple
dominicain , devint cardinal. A quelle oi-cafion il entreprit
cette divifion des livres facrés par chapitres 8c par verlets.
H faut remarquer que cette-divifion de Hugues étoit d’une
autre efoece que celle de nos bibies. L ’origiue de cette dernière
eff due aux Juifs. Un rabbin nommé Mardochée Na~
than, ayant connu l’invention de Hugues, la goûta fi fort,
qu’il fe mit auffi-tôr k en faire une hébraïque : il la commença
l’an 1438 , 8c ia finit en 1443. L’édition
qu’en a donnée Ruxtorf le fils , à Bâle , l’an 1632 , eff
la meilleure : ce fut donc Rabbi Nathan qui fut l’inventeur
de la divifion par yerfeis, 8c. qui y mit des nombics, pour
faciliter l’ufage, de fa concordance. Il faut feulement obfer-
v er qu’il fe contentoit de marquer fes verfets de cinq en
cinq. Editions de ia bible par Athias, juif d’Amfferdam ,
dans lefquelles le nombre de chaque verfet a été marqué
en chift'res arabes. Ibid. b. La méthode de Rabbi Nathan
ayant été goûtée, Vatable fit imprimer une bible latine, avec
les chapitres ainfi divifés en verlets, Sc ces verkts marqués
par des nombres ; 8c fon exemple a été iuivi dans toutes
fes éditions pofférieures, fans exception. Enfin, Robert
Etienne divifa ainfi les chapitres du nouveau reffanient en
v erfets, pour faire une concordance grecque, qui fut en-
fuite imprimée par Henri fon fils. Ibid. 163. a.
V ERSIF ICATEUR. {U ttér.) Plufieurs perfonnes n’ont
mis les poètes fatyriques qu’au rang des veriiiicateurs. IV .
1034. ri.
VERSIF ICATION. ( Bclles-Leti. ) On ne doit pas confondre
la verfification , ni avec ce qu’on nomme la poéfie
des chofies, ni avec ce qu’on appelle la poéfie du flyle. C ’eft
le génie qui diffingue le poète du verfificateur. Ouvrages à
confuher fur la verfification. XVII. 163. a.
Verfification. Si elle eff effenttelle à la poéfie. XII, 837. b.
Suppl. IV, 423. Méthode de Boileau dans la verfification.
Quelle eff la grande manière de verfifier. IV. 1060. b. De
la rime dans ia verfification françoife, voyc^; RiME.
"VERSIONS de l'écritu'c. { Crictq. j'acr.) Verlions en langues
mortes, voye:^ Bible, Polyglotte, Hcxaples , Occaples ,
Vr.lgate, Septante, Samaritain cc Targum. Des verfions en
langues vivantes. Premieres veffions allemandes, angloifes,
françoifes, italiennes 8c danoifes. Auteurs à confulter. XVII.
,163. b.
Verfions de l'écriture. Une verfion toute à neuf feroit îm-
poflible aujourd’hui. VIIT. 91 . /». Raifon de croire que les au
leurs des premie»‘es verfions ont t: ouve le véritable fens. Ibid.
V ersions giecques du Pieux Tejl. ( Crinq.jacr. ) On en efif-
tingue quatre 3 celles des Septante , d’Aquila , de Théodo-
lion 8c de Symmaque. X V ll. 163. b. Hilloire d’Aquila 8c
<Je-fa verfion de ia bible. La verfion des Septante étant
tombée en difcrédit parmi les Juifs, k mefure qu’elle s’ac-
«réditoic chez le$ Chrétiens, les Juifs hellénifies ne firent
plus ufage pendant un tem que de la verfion ci’Aquila. Mais
enfuite Aquila fut aulfi abandonné, 8c depuis fors la leélure
récriture s’eû toujours faite dans les fyu^ o gues , Itlon
l ’ancien ufage, en hébreu Sc ’en chaldéen. Théodotion 8c
Symmaque ctoient profélytes juifs, de la feéte des Ebioni-
tjes. Ibid. 166. ri. Ils entreprirent leurs verfions par le même
Torn II,
motif qu’Aquila, c’eft-à-dire pour corrompre le vieux teffa-
mem, Aquila tn faveur des Juifs , 8c les deux autres en
faveur de leur feéle. Routes différentes que ces trois tra-
duéleurs ont prifes. La verfion de Théodotion a été la plus
eftimée des Chrétiens, elle a même été préférée, pour le
livre de Daijiel, à celle des Septante, qui étoit trop plein®
de fautes, pour s’en fervir dans l’églife. Ibid. b.
V ersion fiyriaquc de l'écriture, {Critiq. facr.) une des
verfions orientales des plus précieufes de l’écriture - fainte ,
8c la meilleure de toutes celles des anciens, folt pour le
vieux teftament, foit pour le nouveau. En quel tems ehe
a été faite. X V ll. 166. b. De toutes les anciennes verfions
que confultent les chrétiens pour bien enten ;re l’écriture«
fainte, il n’y en a point dont on tire tant de fecuurs que
de cette vieille verfion fyriaque, qu’il faut dillinguer d’une
fécondé, faite environ fix cens ans après. Ibid. 167. a.
V ersion anfioije de la bible, ( Hijt. des Verfions de la
Bible) faite au commentement du régné de Jacques I , 8c
par fes ordres. Lettre qu’il écrivit à ce fujet au doélcur
"Wnitgift ,■ archevêque de Cancorbéry, pour encourager 8c
avancer cette traduéUon. X VÜ . 167. a. Regies que le même
roi preferivic aux Iraduéleurs. Ibid. b. Reviieius de la tra-
duélion, nommés par le vice-chancelier de cliacune des uni-
verfités. L’ouvrage fut achevé au bout de quatre ans. Ibid.
168. ri.
,, du vieux tejîament en cfipagnol, {H'ifi. critiq. eccl.)
faite dans le feizieme ffecle « par Abraham Ulque , juif portugais.
Elle répond tellement mot pour mot au texte hébreu,
qu’on a de la peine k l’eincndre, outre quelle eff
écrite dans un vieil eljiagnol, qu’on ne parloic que dans les
fynagogucs. X V ll. 168. *1.
V ersion. {Gramm.) Différence entre verfion & traduction.
X V ! . 310. b. En quoi confilte une bonne verfion littérale*
V l l l . 300. ri. L’exercice di s verfions préfïré k celui
des compofitions pour l’étude du latin, voye^ Compoficion,
Etude 8c Méthode.
V E R SO IX , {Géogr.) projet du canal de Verfoix k S e y f-
fei. Suppl. 1 1 . 183 -b.
V E R T A B IE T ,-( Arménienne) doéleurs de ceit©
religion , qui ne font pas véritablement de grands doéleurs.
Eludes par lelquelles on parvient à ce d..gré éminent. Sermons
des Vertabiets : leur privilege. Quête dont ils vivent.
Atiftérité de leur vie. X V ll. 168. b.
V E R T E , mer. (G/e^r.)X. 369. ri.
V l RTÉBRAL : 4 .^-ïri£om.) hefeription de l’artere vertébrale.
Branches qu'e.k.' fournit dans fon trajet. X V II . 168. b.
Vertébraux , mufcies. .Ces mufdes font très compofés, entrelacés,
8c par la très-difficiles à décrire avec neueré. Ordre
dans lequel Sténon les a rangés, pour en faciliter ia
connoiffance 8c la diffeélion. X VH. 169. a .— Toycç VIII.
818. ri. 840. b.
Vertébraux , nerfs: ceux qui partent de la moelle épinière
, font au nombre de trente p.iires; on les dillingue en
cervicaux , dorfaux , lombai'res 8c facrés. XVII . 169. b.
Vertébraux-, ligamc/is, — voye^ V . 802. a.
VERTEBRE. {A nat.) L ’épine eff compofée de vingt-
quatre vertèbres ; fept pour le c o l , douze pour le dos , cinq
pour les lombes. Defeription des vertébrés. X V l l 169.
b. Subffances interpofées entre les corps de deux vertèbres
contiguës. Articulation des v-errebres. Co.-nment leur llmc-
tiire facilite nos mouvemens 8c l’exercice de nos forces.
Etat des vertébrés au tems de la naiffance. Ibid, 170. a.
Marques auxquelles on dillingue les vertebres cervicales ou
du col. Caraôeres particuliers qui diffinguent la premiere &
la fécondé de ces vertebres. hid. b. O u mouvement rotatoire
de la tête. Utilité de ce mouvement. Son méchanif-
me. Des douze vertebres dorfales. Ibid, ly i.a . Des cinq lombaires.
Marques auxquelles on peut les'diftinguer des autres.
Ufages des vertebres. Atcciuion que la nature a prife,
pour qu’on ne puhfe les fép.irer que trés-ditficilement. Des
fauffes vertebres qui compofeiu la pyramide inferieure de
l'epine : on les divife communément en deux os , l’os ficrum
8c le coccyx. Ibid. b. Jeux de la nature fur les vertebres du
dos. Ibid. 172. ri. Vertebres. Leur defeription. Suppl. II. 614. h. V . 801. b.
Etymologie de ce mor. Inégalité des vertebres, obfervée
par Wiiiflow. Divifion des vertebres en vraies 8c en fauffes.
V. 801. b. Connexions des vertebres. Delcription des
cartilages 8c des ligamens qui les unilTent 8c les aflermiffenr.
802. a. Utilité du grand nombre de vertebres dont l’épine
eff compofée. Ibid. Leur deftination eff de favorifer plutôt
le mouvement en avant que celui en arriéré. Ibid. b. D ’où
provient l’inégalité d'épaiffeur dans différens côtés des vertebres.
Vertebres cervicales, V i l. 270. ri. du dos. 271,
b Suite des vertebres. 272. b. Mufcies fitués entre les apb-
phyfes épineufes des vertebres. 818. ri. Mufcies intervertébraux.
840. b. Glandes des vertebres. Suppl. III. 233. b.
Jeux de la nature fur les vertebres. 331. é .— Voye^ V er-
TïiRAL é* V e r té br au x .
F F F F F f f f f f