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I' t
830 V E A
la Champ.ig;ne. Origine de Ton nom. Ililloire de la fameiife
pncelle d'Orléans, Jeanne d 'A r c , née à Vaucouleiirs. XVI.
860. a. Auteurs à confulier. Ouvrages de Claude DdiHe, né
dans ce meme lien. IbiJ. b.
V A U D j / v v i de, ( Gi'tfgr. ) contrée de la Suide dépendante
du canton de Berne. Ses bornes. Hifloire de ce pays. Deferip-
tion des beautés qu'il offre. X V I .S ô i.iî.
}',uul y pays de, Curiofités naturelles d’une partie de ce pays.
VIII. 8<;9. a , b.
V A U D EM O N T , {Géogr.) v o yq Sa in tois .
V A U D E V IL L E , ( ) l’orto de chanfon. Origine &
caraélere du vaudeville félon Dcfpréaux. Etymologie du mot
\,tudevilU. X V I , 861. b. Poètes qui fe font exercés à cette
forte de poéfie. Il paroît que la nation françoife l’emporte
fur les autres d.ans le goût & dans le nombre des vaudevilles.
Paroles de l’auteur de la nouvelle Héloïfc fur les vaudevilles
des François. Ibid. 862. a. VoyczSuppl. II. 3ao.*r.
V A U D O I S , ( B iß. eccl. ) feélaires qui parurent dans le
chriflianifme au commencement du douzième fiecle. Extrait
de ce que rauteur de l’effai fur l’iiiftoire générale a dit de
leur origine, de leurs femimens, 8c de leurs perlécutions.
X V I. Sûz. , é. A lbig e o is .
Vaudûis. Quoique les Albigeois fe foient joints aux Vau-
dois , ceux ci n’ont jamais adopté leurs erreurs. I. 246. a.
Croilade formée contr’eux. IV . ^03, a. Perficuiion des Vau-
dois en Alieinagne , fous le nom de Picards. XII. 547. b.
— 549. a. Acciiiation portée concr’eux en i j6o. XVI. 297. a.
Les Vaiidois appellés Enfabates. V . 707. b. Maffacre des
Vaudois de Cabrieres Sc de Mcrindol. Suppl. III, 903. a.
Ville que les Vaudois habitent en Allemagne, nommée
Charlottenberg. Suppl. IL 368. b,
'VAUDREUIL,(A’) gouverneur du Canada. Suppl. IL 168.
V A U G E L A S , ( CUude Favre yfeigneurdc ) obfervations fur
fes ouvrages. IX. 267. b,
V A U G H AN , ( Guillaume ) phyfiologiûe. Suppl. IV .
V A U G O N D Y , {^Robert de ) fes cartes céleftes. Suppl. IL
V A U T O U R , vautour cendré, grand vautour, ( Ornith. )
defeription de cet oifeau. Lieux qu’il fréquente. X V I . 863. a.
V a u t o u r , ( Roi des) décrit Ibus le nom de vautour des
Indes, X IV . 320, b.
Vautour des Alpes. XVI. 863. a.
Vautour des A lp e s , reprèfentévol. V I . des planch. Regne
animal, pl. 37.
Vautour à tête blanche. Vautour du Breßl. Vautour brun.
X V I . 863. b. Vautour doré. Vautour d'Egypte. Vautour fauve.
Ibid. 864. a. Vautour hupé. Vautour noir. Ibid. b.
V a u t o u r , ( Mat. médic. ) réflexions fur ce vain fatras de
remedes, dont les .anciens phannacologifles avoient chargé
leurs recueils, 6c que les modernes ont fagement abandonnés.
X VI, 864. b.
V A U X y la , ( Géogr. ) pays de Suiffe , dans le Canton de
Bern«. Defeription de ce pays. Ses quatre paroiiTes. Infcrip-
tion que l’on voit fur une colonne antique du temple de Saint
Saphorin. X V I . 864. b.
V A Y V O D E S , {B Iß. mod.) gouverneurs des provinces
de Valachie 8c de Moldavie. Etymologie du mot vayvode
ou woyvode. Le même titre connu en Pologne 8c dans l’empire
Ruffien. X V I . 865. a.
U B
UBIENS y les y { Géogr. anc. ) peuples de la Germanie ,
compris ordinairement fous le nom général de Stavones. Pays
qu’ils habiioient. X V I . 86^. a. Leur hilloire. Forme de leur
gouvernement. Ibid. b.
U BIQ UIST ES ou Ubiquitaires , {B ijl. eccl. ) feéle de
luthériens. Leur doétrine. Hifloire de ces feétaires. X V I.
865- b. Ubiquiüe, dans l’univerfué de Paris , doéteur en théologie
qui n’ell attaché à aucune maifon particulière. Ibid.
866. a, U D
U D IN E , {Géogr.) ville d'Italie, dans l’état de Venife.
Obfervations fur quelques favans , nés dans cette ville. Léonard
de Utino. Romulus Amafeus. François Robortello.
X V I . 866. c.
U DN ON , ( Botan. exot. ) nom donné par Théophrafte
8c Dioicoride , à la truffe qu’on mangeoit communément à
table de leur lems. Autre truffe que les Grecs noinmoienc
Cyrénaïque. X V I . 866. b.
Y E FEASCIUM y ( Géogr. anc.) ville d’Italie. Obfervations
qui portent 3 croire que cette ville poûrroii bien être la ville
dp Gabies, X V i . 866. b,
V E G
V E A U ( Dicte & Mat.médic. ) Qualité de la chair de veau:
X V I. 866. b. Moyen de corriger fa propriété purgative. Le
veau ne fauroit convenir aux fujets délicats 8c aux conva-
lefcens. Ibid. 867. a.
Y z a v X monflres ,{ B iJ l.n a t.) Suppl.lll. b. 55$.
Veau y analyfe de fa chair, confidérée comme aliment. I.
267. b.
V eau_, ( Corroyeur ) ouvriers qui préparent les peaux de
veau. Ufages de ces peaux. Ufages du poil de l’animal. X V I ,
867. a.
V eau pajp en fumac , ( Corroy. ) X V I . 867. a.
Veau à cliair graffe. Veau à chair douce. III. 11. a.
V eau fauve, en reliure y ( Relieur ) X V I . 867. a.
V eau , ( Cbarp. ) X V I . 867. a.
V eau , {Critiq. jacr.) divers fens où ce mot efl employé
dans l'écriture. XVI. 867. ,j.
V eau d'or, {Critiq. facr. ) ce fut à l’imitation des Egyptiens
que les anciens Hébreux 8c les fujets de Jéroboam adorèrent
des veaux d’or. X V I . 867. a. Huloire du veau d ’or que
Moïfe réduifit en poudre. Ihid. b.
Veau d’or, danfe autour de cette idole. IV . 624. a. Par qui
les Ifraélites furent engagés à cette idolâtrie. X V II . 751 . a.
Comment Moife put détruire ce veau d’or. VIII. 133. a. XV.
401. b.
V eau marin , {B ijl. nar.) phoca, animal amphibie. Sa
defeription. Cris des veaux marias dans le teins de leur rut.
X V I . 867. b.
V eau , pié de , ( Botan.) XII. ç6o. a , b.
V E C T E U R , rayon , f Ajlron. ) Suppl. IV . 580. a.
V E C T IÜ S , ( Valent ) médecin. X. 291. b.
V E D A M , {B ijl. Superjl. ) livre pour qui les Brames ou
nations idolâtres de l’Indoftan ont la plus grande vénération »
dans la perfuafion que Brama l’a reçu des mains de Dieu
même. Contenu de ce livre. Sa leéiurc n'eftpermife qu’aux
prêtres Seaux nobles : le peuple ne peut pas même ie nommer.
A peine la langue du vedam eli-elle entendue des prêtres.
Autres livres religieux des Indiens idolâtres. La bibliothèque
du roi enrichie d’une copie du vedam. X V I . 868.
Vedam y livre facré des Bramines. IX. 922. b. En quelle
langue il efl écrit. X IV . 627. a. Livres qui expliquent le
vedam 8c lui fervent de commentaire. XIII. 375. b. X V .
140. b. A qui il efl permis de lire le vedam. Ibid.
V E D E T T E , ( A n milit.) ou fentinelle de cavalerie. VIT.'
483. b.
V E G A , ( Lop'es de ) poète efpagnol. X V I . 389. a. Suppl,
IV . 434. b.
V ega , ( Garcias Lajfo de la ) poète efpagnol. X V I .
388. b.
V E G E C E , ( Flavius-Vegetius-Renatus) fon ouvrage fur
la taéfique. X V . 824. b. 8c fur l’hippiatrique. Suppl. III . 377- / , b.
V E G E T A B L E , ( Phyfiolog. ) définition du corps vegetable
, par Boerrhave. X V I . 868. b. Irrégularité de la végétation
de quelques plantes qui femblent flotter fur l’eau. Plantes
qui jettent leurs racines en haut, 8c croiffent vers la terre.
Expérience qui rend fenfible la ffruélure vafculairs des vegetables.
Il y a des fecrets pour hâter raccrollTement des
vegetables d’une maniéré furprenante. Végétaux extraordinaires
que nous fourniffent les chymifles. Ibid. 869. a.
V É G É T A L , {Chym. ou Analyf. végétale ) une fubflance
ou matière végétale , eft pour le ch ym ifle , un corps quelconque
provenu du régné végétal. Les matières végétales
organifées ne different chymlquement des matières végétales
non organifées, que par leur ordre refpeéiif de com-
pofition ; elles font entr’elles comme le compofé efl à fes
principes. X V I . 869. a. Subfiances végétales d’une troifieme
efpe ce , qui font les produits des opérations chymiques.
Enumération des différentes fubllances organifées, fur lef-
quelles les chymifles fe font exercés, 8c de celles de la
fécondé efpece, c’ell-à-dire, qui proviennent, foit naturellement
, foit par a r t , des fubflances organifées. Moyens par
lefquels les cîiymiAes ont procédé à l’analyie des végétaux.
Produits qu’ils en ont retirés , 6c que fourniffent à-peu-près
tous les végétaux. Ibid. b. La doélrine chymique dominante
fur les produits caraélérifliques 8c rcfpcélifs de la diflillatioa
analytique des végétaux 8c des animaux, e ft, que l’acide
efl ce produit fpécial 8c propre aux végétaux, 8c que l’alkali
volatil eft ce produit propre 8c fpécial aux animaux. Cette
doélrine combattue par l’expérience. Les plantes de la famille
des crucifères de Tournefort, fourniffent moins d’alkali v o latil
concret que plufieurs autres plantes. L’analyfe par la
violence du f e u , regardée comme imparfaite 8c vicieufe.
Ibid. 870. a. Nouvelle méthode de l’aiialyfe menftruelle à
fubftituer à la précédente. Les chymifles n’ont encore qu«
des connoiflances très-imparfaircs fur l’analyfe particulière
de chacune des fubAances qu’on retire des végétaux par
l’application de divers menflrues. Enumération des fubflances
végétales artificielles, ou de la troifieme efpece indiqué«
ci-deffus. Ibid, b.
V E G
Végétal. Extraits tirés des fubfianccs végétales. V I . 336.
a , b. Préparations pharmaceutiques de ces fubflances. V l lL
740. a y b. Les végétaux feuls fourniffent le nitre nianifellc-
ment. XI. 154- b. Du principe odorant des végétaux. 352.
b. — 3^4. a. Sels effentiels qu’ils contiennent. X IV . 914. b.
Maniéré de les extraire. 927. a. Cendres végétales. II. 813.
a , b. Matière atcirable par l’aimant qu’elles contiennent. VI,
403. b. Comment le fer peut être porté dans les végétaux.
V l . 496. d. Il y a lieu de croire que le fer ell le principe de
leurs différentes couleurs, Ibid. Pierre végétale. III. 553. a y b. — Voye:^ PLANTE.
VÉGÉTAL, acide y ( Chym. & Mcdec. ) on le retire par la
diflillation de quelques v égétaux, 8c des fubflances qui ont
fubi une fermentation acide. La différence des fels que donnent
ces dift'érentes fubffances, montre que tous les corps
font compofés des memes élémens. II y a quelque lieu
de croire que le verjus e f t , à quelque différence prés , le
même acide que le vinaigre. Le vinaigre contient un principe
huileux 8c terreux , qui empêche de faire avec ce
menftrue toutes les diffolutions dont il efl capable. XVI.
870. b. Moyens dont fe fert la chymie pour le dégager de
ce principe. Maniéré de concentrer le vinaigre fans le dégager
de ce même principe. Quelle eft la quantité d’acide que
contient le fort vinaigre. Combien peu on a fait encore de
recherches fur l'acide du vinaigre radical. Ses propriétés
connues. Propriétés médicinales du vinaigre. Ufage qu’on
en tire dans la pharmacie. Son ufage dans les mets. Ibid.
8 7 t . . .
Vegetaly acide, fels des végétaux. X IV . 914. b. 927. a.
L'acide en fait l’elfence. I. 98. b. Acides tirés du regne v é gétal.
X IV . 904. b.
VÉGÉTALE, terre y {B iß . nat. ) celle qui contribue à la
croiflance des plantes. Principes dont elle eft compol’ée. Une
de fes principales qualités ell d’être bien diviféc , fans être
cependant trop poreufe & trop légere. Moyens de corriger
la terre trop gralfe , & la terre trop maigre, en quoi conftftc
tout le juyflere de la fertilifition des terres. X V I . 871. b.
Végétale y terre. Obfervations fur la nature de la terre ma-
trice des végétaux. X V I. 182. a , b.
V égétal, regne, {B iß. nat. ) Animaux qui forment la
nuance encre le regne végétal 6c le regne animal. XV II .
744. a. Suppl. IV . 532. b. Voyet^ ZOOPHYTE, Rapports 8c
diflérences des végétaux avec les anim.iux. 1. 4 7 1. a , b. — 473.
b. VII I. 228., a. V o y e z encore les articles Animal 6c
Animalité des Suppl. Selon AI. de Buftbn , le paft'age du regne
végétal au minéral eft bmfque 8c ne paroît pas admettre
des nuances. 1 . 469. a. CollecLon du cabinet du roi dans le
regiie végétal. IL 489. b. Soin que demande dans un cabinet
l’entreti .’n des végétaux. 491. b. Planches pour le regue végétal
dans le vol. V L
V égétal , régime , {Médec. Diète) ce régime convenable
aux malades. I. 266. b. Eloge de l,i nourriture tirée des v é gétaux.
XL 220. b. Végétaux les plus propres & les moins
propres à nourrir. 221. a. 2Ó2. b. Voye^ PLANTE.
V É G É T A T IO N , {Chym. ) ciyftallifation particuliere
, ou arrangement de quelque matière que ce puilfe
être , dont la>figure extérieure rcffemble aifez fenfibleinent à
celle des plarifes. Ouv'rage de Al. Homberg fur les végétations
métalliques. XVI, 871. b. DiflLremes maniérés dont ces
végétations fe forment. Expérience de M. de la Condaniine
fur ces végétations. Gaule générale de ces phénomènes.
Aloyen de taire des végétations avec toutes fortes de métaux.
Variétés dans les figures qu’affeélent ces végétations.
Ibid. 872. a.
Véget.ition métallique. I. ^90. a. Argent en végétation.
637. 6.^
VÉGÉTATIONS ûî« , {B iß . nat.) près de Tocat en
Afie. x y i . 366. b.
VÉGÉTATION , ( Biß. nat. Botan. ) différence entre la vie
S c ia végétation dans les plantes. Quelquefois la végétation
efl fl foible , qu’elle n’eft prefque pas fenfible. La vie des
végétaux variable en durée , fuivant la nature de chaque
efpece. X V I . 953. a. Diftinélion de quatre âges dans
la vie des végétaux , la germination , l’accroiffemeiit, la
perfeflion , 8c la décrépitude de la plante. L’objet de cet
article cil d’examiner les différentes circonftances du phénomène
de la végétation dans tous ces âges, en confidérant en
même tems les effets de la chaleur, de riuimidité, de l’air,
8c des autres iiiftrumens qui y contribuent ; 6c en tâchant
de rapprocher chaque phénomène particulier des loix de
phyfique qui nous font connues. Différentes parties remarquées
dans la fcnience mûre 8c parfaite de tout être végétal.
Pour expliquer les progrès de la germination , l’auteur prend
pour exemple la germination d’un amandier, Ibid. b. L’humidité
8c la chaleur abfolumcnt néceffaires à cette aêlion , quoi-
qu’à différens degrés, félon les differentes efpeces de plantes.
L’air ne contribue pas moins au fuccès de la germination.
Ibid. 954. a. Le fluide éleélrique confidéré comme concourant
avec ces cawfes. Circonftances qui auifent à la germi-
V E G 8 3 î
nation, Celles qui la favorifent. Fibres longitudinales 8c
tr.mfverfalcs qui torment un refeau a mailler, parlefqiielL-s
la iubllance cellulaire du centre, communique avec Ci.ile qui
eft répandue entre le premier plan de fibres Sc l’épiderme.
Form.ition de la couche corticale de la premiere année.
Couche ribreiife , appellee livre, celle de la fubflance corticale
qui ell immédiatemeni: contiguë au bois. Orgamlâtion
du livre. Ibid. b. Couches lignenfes : en quoi elles di.fferent
des fibres corticales. Origine de h premiere couche lig icufe.
Comment le livre fournit à la produftion du bois par fa face
intérieure , & à une nouvelle couche corticale par la lace
extérieure : cette nouvelle couche corticale fera le livre de
l’année fuivante. La premiere couche corticale refte toujours
la plus extérieure , & la premiere couche ligneufe au contraire
refte toujours la plus petite, fût/. 935.'^. Les couches
ligneufes les plus éloignées du centre , font les moins dures,
6c font connues fous le nom d'aubier. Expériences & ohfer-
vations qui confirment les vérités précédentes. Ibid. b. Examen
de la végétation en longueur, & de la maniéré dont
fe fait l’alongcment de la tige. Ibid. 936. a. Expériences qui
prouvent que les parties inférieures de la t:ge fbiifirent
moins d’exteufion en longueur, que les parties fupéricures:
on en peut dire de meme des branches. Quant aux racines,
leur alongenient ne fe fait point dans toute leur longucu- ,
mais feulement par leur extrémité. Formation des feuilles.
Ibid, h. Les feuilles contribuent beaucoup à la perfection des
bourgeons. L’abondance bd. la vigueur des feuilles entretient
puiflâmnient le cours de la feve j 6c contribue par-là à i’ac-
crqiffement de l’arbre. Boutons qui fe trouvent dans les
ailLcllcs 6c qui terniinent la tige. Leur formation. Leur ufage.
ProduClion nouvelle qui fe fait fur le dernier bourgeon,
celle des parties qui doivent fervir à inultiplici l’c.pecc.
Les fibres d.s couches ligneufes 6c coriicaL, confidérées
comme des vailTeaux qui contiennent des fluicies. Fondions
6c ufages de ces vaiffeaux. Ibid. 937. a. Ceux du tlffu cdlu-,
laire. Vaiffeaux propres^ fiics qu’ils contiennent. Ce font
ces différens fucs contenus dans les vaift'eaux propres, qui
donnent aux plantes le g o û t , l’odeur, 6c les autres qualités
qu’ils polî'edent. Ufage des fiiCbgommeux 8c réfineux dont les
écailles des boutons font enduites. Defeription des trachées des
plantes. Ibid. h. Les végétaux nefauroient fubfiftir fins air. Ils
contiennent un air clatiique , tel que celui que nous refpi-
rons, 8c un air fixe qui a perdu , mais auquel on peut rendre
fon élafticité. Expériences qui montrent comment l’air pénétré
dans les plantes. Il p.,roit certain que ce fluide ne peut
s’y infmuerque par les trachées. Des expériences fûtes démontrent
auffi que les trachées reçoivent 6c tranfmectent la
feve lymphatique , depuis la racine jufques dans les fruits 8c
les fcmences. Ibid. 958. a. Il y a lieu de croire que les autres
vaiffeaux ligneux fonedeflinés au même ufage. Deux liqueurs
bien ditl’crentes , connues fous le nom de feve ; favo ir, la
lymphe ou le feve aqueufe, 6c la feve nourricière. Celle-cï
réfide dans les parties qui prennent un accroiffement aéluei.
Ibid. b. En quoi confide la matière propre à nourrir les végétaux.
Ulage de la lymphe. Sa fortie de la plante par la tranf-
piration. Cette tranfpiration nous ferc de inefure pour déterminer
la quantité 8c les mouvemens de cette feve aqueufe
que les racines doivent tirer de la terre pour fuppléer à
la dépenfe de cette tranfpiration. Phéimmenes rie cette tranfpiration
examinés d’après les expériences de M. Haies. Ibid.
939. a. Expérience qui montre avec quelle force l’eau eft
afpirèe contre fon propre poids. Quantité de la tranfpiration
des plantes. Ibid. b. La plus abondante fe fait toujours dans
uu jour fort fee 8c fort chaud. D e plus il eft néceffaire que
la plante foit frappée immédiatement du foleil. Tems 6c
momens du jour où la vigne pleure le plus , 8c où la liqueur
qui s’écoule des érables du Caiiad.i eft le plus abondante.
Force avec laquelle la lympiie des pleurs eft chaffée dans la
vigne. Ibid. 960. a. Obfervations qui démontrent la grande
influence des rayons du foleil fur le mouvement de la feve
8c la végétation de la plante. Plus un arbre a de feuilles ,
plus il tranfpire. Après les feuilles, les bouions qui font à
leur origine , 8c que les jardiniers appellent Us yeux , font
les parties les plus propres à élever la f e v e , par l’aétion du
foleil fur ces mêmes boutons. Les arbres dépouillés de leurs
feuilles y 8c dont leurs boutons fe font deiiechés, périffenc
fans reffource. L’aélion du foleil fur l’écorce , peut aulîi ,
pendant quelque tems, faire élever la feve. Enfin cette aélion
du foleil fur les racines contribue auffi à ce même effet. Ibid, b,
Conjeélures fur les caufes de l’élévation de la feve dans les
végétaux. D e la feve nourricière. Il eft croyable qu’elle eft
le produit de la lymphe , dont les parties propres à l’orga-
nifation ont été léparées dans des vaiffeaux fewrétoires. X e
livre paroic être l’organe propre à la nourriture 8c à l’accroif-
fement des végétaux. Ibid. 961. a. Il paroît par les obfervations,
que la feve nourricière commence à fe mouvoir dans
le livre qui forme les boutons , aux parties les plus élevées
de l’arbre, qu’enfuite elle fe manifefte dans les autres parties
du liv r e , en descendant peu*-à-peu jufqu’à la racine.