842 VER fouticnt que Plûlon ne regAfde pas le Verbe comme une per-
roiine diftinile , mais qu'il en fait un ange &. un principe
inferieur à la divinité. Comment S. Jean nous a dévoilé la
nature du Verbe. Les erreurs des Ariens fur le V e rb e , cou-
d.imnées par les conciles. Doéfrine des orthodoxes fur le
Verbe. IhtJ. H ' ‘'•
V erbe divin, {^Thèoloe.') v o ye z Fils de Dieu, Trinité.
Génération du Verbe, v f l . 558. b. idées de Platon fur le
Verbe divin. V llI . ^71. <r.
V E R b lA G E , voyf{ Ba t to lo g ie .
V tR C E IL , ( Géoj^r. ) ville d’Italie dans le Piémont. Sa
dcfciiption. Ses révolutions. Obfervations fur deux hommes
de lettres, nés à Vc rc eil ; Redemptus Baranzano , religieux,
& P.anthaleon. X VII . ^3. b.
V E R C E L LÆ , ( Gr’egr. anc. ) ville d’Italie dans la Tranf-
padanc. Peuples auxquels elle appartenoic. Son état du teins
de S. Jérôme. Elle s'appelle aujourd'hui Verccil. XVII .
SIV
E R D , ( Gramm. ) origine du proverbe , on ne me prend
point fans verd. IV . 627. b.
VERD , ( Opti>}. ) s’il tombe de l'iirine , du jus de citron ,
ou de l’efprii de vitriol fur un rubau verd , il devient bleu.
XVII . 34. J.
V erd , ( Phyfu]. ) d y a des écrivains fort diflingués, qui
ont regardé comme un etl'et de la providence , le foin qu’elle
n eu de tapiifer la terre de verd. Les rayons qui produifent
en nous l’idée de verd , tombent fur l’ccil dans une fi julie
proportion, qu'ils donnent au.x cfprits animaux tout le jeu
iiécelTaire. XN'Il. 34. a.
l'crd, caufe de celui des plantes. V I . 835. b. Avantage du
verd pour la vue. Suppl. IIl. 11. b. Caufes qui font paroitre
vertes les ombres des corps expofés au folcil. Suppl. IV . 143. a , b. 144, a. 145. b.
V e r d , ( Temtur. ) c'eft de rnnion du jaune 8c du bleu
que le tout toutes les lortesde verd. Enumération des différentes
fortes 5 c nuances de verd. Tout verd doit être premièrement
teint en bleu , puis rabattu avec bois de campèche
8c verdet, 8c enfuiie gaudé. X V ll. 34. a. Liqucius qui déteignent
les verds. Jbid. b.
V erd , ( Teimur. ) des verds en teinture. X V I . 24. b. D e
l ’art de teindre en verd. 21. b. Verd de teinture , appelle cé-
l.idon. U. 800. a.
, {Peinture) verd de Vérone pour peindre à fref-
que. V 1 1 . 304. b. V crd pour le papier marbré. X. 74. a. Pour
la porcelaine de lu Chine. X l l l . 1 1 1. a. 1 i z . .2.
l 'crd de corroyeur. X V II . 54. b.
P'erd d ’azur. X VII . 34. b.
V erd de montagne, {B iß.n a t.) fiiblfance qui fe montre
dans les fouterreins de quelques mines de cuivre. Vaiiétés
dans cette fubilance. Forme lous kquclle on la trouve. Verd
de montagne de Hongrie. X V II . 34. é.
l'erd de monta^’/ie. IV. 34O. b.
V erd de Pr.ua , ( Hiß. nat. ) trois fortes de marbre verd.
X V l l . 34. é.
V erd antique, {H iß. nat. ) trois fortes de marbre verd.
X V ll. 34. b.
V erd moderne , ( Hiß, nat. ) trois fortes de m.arbre verd.
X V l l . 34. b.
V erte terre, ( Hiß. nat. ) X V I . 174. b.
V erd , ( Toiles peintes ) maniéré de le préparer. X V I . 374.
a. Verd pour les toiles imitées des Indes. 378. b.
\zRD-de-gris, ( Chym.) rouille qui fe forme fur le cuivre
ou autres compofitions métalliques, non malléables , où le
cuivre entre. X V ll. 34. b. Ce n’eft pas de ce verd-dc-gris
dont il s’agit dans cet article, mais de celui qui fe prépare
depuis plufieurs fiecles à Montpellier , ou il forme une branche
de commerce très confidérable. ü n donne ici le détail
de tout ce qui concerne l'arc de faire ce verd-de-gris. Pour
cet e ffet, on examine d’abord te cuivre employé dans cette
opéraiion , les vailfeaux de terre dont on fc fort, la nature du
vin , le choix qu'on en doit faire ; on rapporte enfuite avec
foin la maniéré dont on s’y prend pour faire cette opération.
Ibid. 3 3. *2, b.&Juiv. Comment les marchands commifiionnaires
préparent le verd-de-gris avant de l’envoyer. Elpric acide tiré
du verd-de-gris par la diftillation , & connu fous le nom
d'acide radical ou efprit de venus. Huit onces de verd-de-gris
préparé, contiennent en diffolution une once & deux gros de
cuivre. Efpece de cryflaux , appelles cryflaux de verdet ou
de venus. Ibid. 38. a. Maniéré de les produire. Ufage qu’on
fait en peinture de ce verdet diflillé. Ufages que font les
chirurgiens du verd-de gris de Montpellier. Sa puis grande
confommation fe fait pour la teinture & la pciimire. Et ce
qu’il y a de particulier, c’eft que les cliapeliers en Hollande
8c quelques teinturiers, l’emploient pour teindre eu noir.
Maniéré de le préparer pour colorer des eftampes. Ibid. b.
Verd-de-gris, appelle fcolecia. X IV. 801. a. Vo y ez à l’article
Cuivre, les mauvais effets du verd de-gris, par rapport à
la fantè. Maniéré d’affoiblir le verd d’eau ou de lui donner
de la force, IX. 314. b.
VER V erd d’iris , ( Arts ) efpece d’extrait qu’on tire de l’iris à
fleur bleue , 8c qui fort à peindre en miniature. Manière de
faire cette couleur. X V II . 39, a. Voye^ llUS.
P'erd d'iris. Maniéré de le préparer. VIII. 904. â.
V erd de vejße, { Arts ) pâte dure qu'on prépare avec le
fruit (lu nerprun. Maniéré de faire cette pâte. Qualités qu’elle
doit avoir. XVII . 39. a.
Verd de veßte. Manière de le détremper. IX. 314. b.
V erte encre , { Arts ) V. 633. d.
V erd , ( Marèch. ) mettre un cheval au verd. Donner le.
verd. XVII . 39. a.
V erd , ( F/.r/è/i. ) ufage des mots verd, émeraude venus
8c Jùwple dans le blafon. X V l l . 39. j .
P'erd des armoiries, voyer Sinople. Verd confidéré comme
couleur fymbolique. X V . 218. .1.
V erds & bleus , ( Hiß. rom. ) deux partis qui tirotent leur
origine de l’aft'eélion que l'on prend dans lés tliéatres pour
certains aélciirs plutôt que pour d’autres. Ces deux faélions
fe répandirent clans tontes les villes de l’empire. X V ll, 39.
Juflinien qui favorifa les biens , rcfiila toute jiiftiee au,x
verds. Ces deux faélions allereut jufqii'à anéantir l’autorité
des loix , 8c à rompre les liens les plus facrés. Ibid. b. Voyez
Faction.
V E R D E T , ( Arts) mélange deftiné à rendre à l’or fa couleur
naturelle. IV. 333. <1.
V E R D E U R , P'erJurc , {Lang, franq.) différentes flgnifi-
cations de ces mots. X V ll. 39. b.
V E R D IE R , Bruyan , Bruan , {Ornith. ) dcfcription de
cet oifeau. X V l l . 39. b. Br u y a n .
V erdier , ^ Jurijpr. ) oflicicr prépofé pour la confervation
des eaux 8c forées. Pourquoi ces officiers furent appelles
Viridarii. Comment il en eft parlé dans les capitulaires de
Louis-le-Débonnaire 8c de Loihaire. Différens noms donnés
à ces oflîciers. X V II . (o . a. Les verderies inféodées dans
quelques provinces, 6c enfuite fupprimées. A qui les verdiets
rendoient compte. Loi à confultcr. Jbid. b. p'oyez
G r u y e r .
P'erdier ou fergent-maître. X V . 9 1 .0 .
V erdier , ( Céfar ) anatomifte. Suppl. I. 408. b.
V erdier , ( Antoine du ) la patrie , l'es ouvrages. X.
682. a.
V E R D U N , ( Géogr.) ville de France, capitale d uV e r -
dunois. Sa population. Importance de cette place. Obfervations
fur l’évèclié 8c le gouverneur de Verdun. X V ll, 60. b.
Hilloire de cette ville. Remarques fur deux hommes de
lecires, Benoit Picard, 8c Claude Jo ly , nés à V erdun , 8c fur
leurs ouvrages. Jbid. 61. a.
V e r d u n , voyc^ Metz & Evéchès, les trois. Coutumes
pour les trois évêchés. V . 129. b. 131. a. Confcillers fafteurs
de la ville de Verdun. IV . 28. a. Chambre royale de V e rdun.
III. 36. b. Droits du roi dans les trois évêchés. V i i l .
693. b.
V erdun , echo de , ( Phyfq. ) V . 264. b.
V erdun , ( Géog^r. ) deux autres petites villes de France ,
appellées P'erdun. Canton de la baflé Gafeogne, connu fous
le nom de riviere de Verdun. X V l l . 61 . a.
V E R D U R E , colonnade de, {Décorai, de jardin) fuite de
colonnes faites avec des arbres , 6c de la ciiarmille à leurs
piés. On fe fert de l’orme pour cet ufage. Maniéré de former
cette colonnade. Defeription de la colonnade de verdure qu’il
y a dans les jardins de M a r ly , an bas.de la premiere ter-
ralTe , en defeeudant du château, vers la grande piece d’eau.
X V l l . 61. b. P'oyc^ C o lo nnad e .
V er d u r e , Verdeur, {Lang.franç. ) fignifications de ces
mots. X V ll. 39. b.
VEREDUM , voiture des Romains. Suppl. II. 116. a.
V E R EK , efpece de gommier. Suppl. I. 84. a , b.
V E R G AD E L LE , ( Ichthyol.) poilfon de mer qui fe pèche
en Languedoc. En quoi il différé de la faupe. X V I I . <5 i. b.
VERGE , ( Critiq. facr.) différentes fignifications de ce mot-
dans récriture-faime. XVII . 62. a.
V ERGE à berger, {B oian.) voyez C h ARDON A BONNETIER.
X V l l . 62. tf.
V erge «fort.'«, (Foran. ) caraéleres de ce genre de plante.
Ses efpcces. Defeription de la commune. Lieux où elle croit.
X V I I . 62. J,
V erge dorée, ( Alat. médic. ) grande & petite verge dorée.
Propriétés 8c ufages de ces plantes. XV II . 62. a.
V e r g e , {A natom .) différentes parties qu’on y diftingue.
X V II . 62. a. Auteurs qui ont écrit fur ce fujor. Cet organe
peut refter plus petit qu’à l’ordinaire, lorlqu’on lie le cordon
ombilical trop prés du ventre. Exemples d’enfans nés fans
verge. Ibid. b.
P^erge. Sa defeription. Suppl. IL 613. a. Parties de la verge :
les corps caverneux. II. 786. h. Le gland. VII. 700.F. Le prépuce.
XIII. 306. b. Canal de l'iirccre. X V l l . 492. a , b , 8cc.
Arteres. Suppl. III. 486. L. Veines. 487. a. Frein. V II . 294, b,
Mufcle accélérateur. I. 60. h. Suppl. I. 106. a. Mufcles éjacu-
laieurs. V . 439. b. Glandes odoriferes dans la partie où le
VER VER 843
entre le nombril, la velue 8c la verge. X V ll. 206. b. Caufes
de fon éreélion. V . 903. a , b. XII. 302. b. Suppl. II. 834,^,^.
Vices de conformation dans cet organe qui caufent l’impuif-
fance. V I ll. 633. b. — V o y ez la vingt-unieme planche d’anatomie,
vol. I. 8c les articles Pénil 8c Génération. Maladies
de la v erg e , phimofis, paraphimofis, priapifme, 8cc.
V o y e z CCS mots.
y ERGE , ( Amputation de la ) cette opération fc pratique ,
l(>rfi|uc cette partie eft attacjuée de fphaccle ou de cancer,
(.omment cette opération a été faite par Scultet, XVII, 62. b.
8c par Ruyfch. Obfervations fur l’ufage d’uuc canmile après
l’amputation. Jbid. 83. a.
V erge du cheval, ( Alaréch. ) Suppl. ITI. 388. a. 399. a.
Verge , terme de bedeau d’églife. X V ll. 65. b.
V e r g e s , {P h yfq.) météore. C ’ell un alfeinblage de plufieurs
rayons de lumière, qui rcpréfcncent comme des cordes
tendues. Ce météore fe fait voir principalement le matin 8c
le fuir. X V I I . 63. E
V erge, ( Jurifpr. ) mefure , qui fert à mefurer la contenue
dos heritages. Différences dans cette niefiire félon les pays.
X V l l . 63. é.
Verge d’Angleterre , mcfitrc appellee yard. XVII . 66^. a.
"V ERGE , /èrgens ,i, {Jurijpr.) XW. Sy. a , b. (ji. b. <j2. a.
V e r g e , {Jaugeage ) inllriiment propre à jauger les liqueurs
raii font dans les conneaux, pipes, barriciucs, 6cc.
X V I I . 6}./,.
VERGE rhinlandiqtie, ( Mefure de longueur. ) XVII . 84. a.
Verge, mefure dont on fe fert en Efpagnc pour mefurer les
étoffes. X V ll. 84. a.
V e r g e , {Alarine) verge de girouette. Verge de l’ancre.
Verge de pompe. X V ll. 64. a.
VERGE de fufée, { Anijic.) bâton auquel on attache la
fuféc qui doit monicr. Choix du bois. Son poids. Sa longueur.
Son épailfeur. X V ll. 64. a.
V e r g e , ( ,5 u/u/ic.) ou fléau. Divlfions marquées fur cette
partie de la balance roinaine. XVII . 64. u.
V erge, {Ferrandene) fer en verges. Son ufage. XVII .
64. a.
Verges de fer : leur fabrication , vol. IV. des planch. Forges
, pag. 36. U, h. 8cc.
V e r g e s , {Ouvriers à la navette ) baguettes du métier.
X V IL 84. U.
V e r g e , ( Horlog. ) verge de balancier. X V l l . 84. a.
Voyci ÉCHAPPEMENT, BaEANCIER , Pa LETTE.
Verge du pendule. E[\c ne doit être m trop grolTe ni trop
foible. Des effets du chaud 8c du froid fur la verge du pendule.
Matière cju’il faut employer pour diminuer les irrégularités
provenant de cette caule. Défauts des verges de laiton.
Quelques horlogers ont pvopofe de faire les verges de
pendule avec un bois d u r , coupé felon la diteftioii de l'es
fibres. Leur fentiment paroic confirmé par les obl’ei varions de
M. de M.iupertuib fur le bois de fapin. X V ll. 64. a. .Mais
une remarque clfciuielle à faire, c’eft que fi le bois ne change
pas fenfiblement tic longueur par le chaud 8c le froid , il ne
laiffe pas dé fe voiler. D'.iucres artiftes s’imaginent prévenir
les irrégularités en faifant la verge de leur pendule extrêmement
ni.iirive. Faufi'cté du principe fur lequel ils raifounent.
65. .2. Nouvel incouvénienc attaché à ces verges. Moyens
plus propres à remédier aux eft'ets du chaud 8c du froid fur
les pendules. Ibid. b. Voye^ Extension , T hermomètre.
V erge , ( Divin. ) divination par des verges. XlII.
735. b.
Verge, terme de jardinage, terme de maréchal. X V l l . 6<t.b.
V erge de fe r , ( Serrur. ) X V ll. 63. b.
V erge, ( Métier des étoffes de Joie. ) X V ll. 63. b.
V erge de Jer, ( Tapifur ) XVII. 65. b.
V e r g e s , ( T i f r.md. ) X V l l . 63. b.
V erge, ( Tourneur) X V l l . 63. b.
V erge de huan , ( Ch.ijfe ) verge de meute. X V l l . 83. h.
V erge , ( Pltria ) verge de ter pour maintenir les vitres.
Verne de fer fervant à couper le verre. XVII . 63. b.
V E RG E LLU S, {Géogr. anc.) torrent ou fleuve d’Italie
clans laPoiiillc , au voifinnge du lieu a[>pellé Cannes. C e torrent
eft fameux à caufe du pont qu'Annibal y éleva avec
les corps des Romains , pour faire palfer fon armée. XVII .
66. a.
V E R G EO ISE , {Rajfr.eiir. ) fiicrcs que produifent les
fyrops des bâtardes. Opérations par lefquelles on nréparc ces
lucres. X V ll. 66. a.
V ERG ER , ( Agiie. ) confidératlons fur les vergers. Suppl.
1 1 . 30. b. Culture des poiriers en verger. Suppl. IV. 439. a.
Diftance à mettre entre les pommiers dans les vergers, 501.
entre les pruniers. 349. b.
V E R G E T T E , matières 8c formes dont on fait les brolTes
^ les vergettes. Leurs différens ufages. Maniéré de fabriquer
les vergettes. X\ II. 66. b. Poye:^ Bro.sse.
V erGETTE, {B lafon.) pal rétréci. — P'oyez Suppl. IV .
368. .2, é.
V E R C m E S , (Boijfelier.) X V ll. 86. b.
V E llG I -T T É , {Bla/bn.) Suppl. IV. 369.,?.
V E RG ETT IER , ( Art méch.m. ) obfcrv.nions fur la communauté
ÔC les réglcmcns des vereettiers. Principaux articles
de leurs flatuis XV II . 66. b.
V E R G IER , ( /oa/i/fj-) poète. IX. 778, <2.
V E R G ILE , ( Polydoïc ) homme de ieitres, du duché d'Ur-
bin. X V l l . 489. a.
VERG IN JU S OCEANDS,{Géogr. ,2/tr.)partie de l’Océan
qui baigne la côte méridionale de l'Irlande, 6i les provinces
de l'üueft de l’Angleterre. Cette mer de tout teiiis u paffé
pour fort orageuf'e. Deux marées oppofées qn’éprouvc en
même loms lamer d’Irlande. X V ll. 67. a. Cependant cette
mer n’a rien de plus dangereux que toute autre mer , c’eft
rordinaire par tout pays que durant l’hiVer la nier foit daii-
gcrcufe piès des côtes. Fonds de cette mer. Ibid. b.
V E R G U E , ( Manne) diineufions des dilîcrcntes vergues
d'im vaiircaii. Vaiffeaux vergue à vergue. X V ll. 67. b.
V:rgue à corne , voye^ CoRNE. Vergue de foule. Vergue en
boufic-hors. Vergue traverfée. X V ll. 67. b.
Vergue, cordages amarrés au bout de la vergue. U. 398. b.
Ciiaine de vergue. 1 1 1 . 8. a. Hiittcr les vergues. VIII. 337. b.
Porte-vergues. X lll. 143. a. Vergue d’artimon. Suppl. L
624, a , b. V o y ez les plaiiclies de marine , v<>l. VU.
V ergue , ( Marie J^iochc de la ) comtefle de la Fayette.
Sa [latrie 8c fe.s ouvrages. Suppl, l i l . 3 11. é.
"VERGY , ( Géogr. ) dans le Beaunois. Suppl. 1 . 681. -2,7 .
V E RH E Y E N , mujele de, {A /ia i.) Veiluyen , profctleiir
ci’anaroinie 6c de chirurgie à Louvain. Mufcles qui pottenc
fon nom. X VIL 67. b. Voyc^ R eleveur.
V erheyen , ( Philippe ) ouvrages de cet anatomifte, Suppl.
I. 402. b. Suppl. IV. 334. .2.
V É R IH C A T IO N d’écriture, {Jurifpr.) en quels cas 8c
comment fe fait la vérification d’une écrirure privée. X V l l .
68. a. Peine de ceux qui ont eu la mauvaife foi de nier leur
écriture ou fignacure. Loix 6c autres ouvrages a confultcr.
Ibid. b. Voyei C o m p a r a i .son d’écritu kes .
Vérifeation d'un procès. VI. 1 1 3 .U , b. 119. a,
P'érijicaüon d'un edit, déclaration ou oïdonnance. X V II .
68. b.
Vérifeation des lettres du roi. V, 6c)C). a , b. 8cc.
P'érifcation d’iiiic fignature. X V ll. 68. b.
V E R IN , {Méch.iniq.) defeription 6c ufage de cette ma-
chinc, X V ll. 68. b.
V É R IT A B L E , Vra'i, {S yn o n .)X V l\. fè z. a.
\ £ R I T É , {Logiq.) la vérité eti une conformité- de nos
jiigemens avec ce que font les chofes. La vérité n’eft point
indépendante de la penfée ; 8c lorfcju’on dit qi; elle eft éternelle
, on entend que , comme Dieu fiibfiftc nécefîàiremenc,
8c connoir tout de tome éternité ; c'eft aufti en lui que les
vérités fubfifteront éîernellemenc. X V IL 68. 7 . On diftingiie
deux fortes de vérités ; Time interne , dont l’objet eft pimc-
ment dans notre efprit, l'autre externe , dont l'objet eft non-
feiilemenc dans notre efprit, mais exifte, réellement hors de
nous, tel que notre efprit le conçoit. Celle-ci peut s’appeller
vérité objeélive ou de principe ; 8c l’autre vérité logique ou
de conféquence. Il y a entre ces deux fortes de vérités, c.-tte
différence, ([ue les vérités internes font immanquables 8c
évidentes , au lieu que les externes font incertaines 6c fautives.
Ibid 69. a. Si donc les premieres vérités que la nature
6c le (enscominim nous inl'pircnt fur l’exiftence des diofes ,
ne font la baie 6c le fondement de nos raifonnemens, quelque
bien liés qu'ils foienr, iis ne feront que des paralogifmes
6c des erreurs, hid. b. Dans un feu s , toutes les fcienccs font
fufceptibles de démonfirations, pnilqu’elles ne font qu’un
tilfu de véiitcs logiques. H n’ejl de Jcicnce, difent quelques
auteurs, que dans la géométrie & Us maihéuiatiqucs. C'eft dire
qu'il n’eft de fcience que celle qui peut fubfifter fans la réalité
des chofes. Or toutes les feiences peuvent fournir des
démonftrations pareilles à celles de la géométrie 6c des mathématiques.
70. .2. Elles mrinqucrom quelquefois par le
principe, la vérité externe ne s’accordera pas avec la vérité
interne 3 mais appliquez-vous à les accorder, 8c les démonftrations
vous guideront aulh (ûrement d.ms toutes les feien-
ces, que dans la géométrie. Perfonne n’a douté qu'il n'y ait
des vérités internes. Mais fi vous accordez à un pyrrhonien
que toute certitude doit être accompagné-e d'une démonftra-
tis-n , il eft évident qu'on ne peut être sûr de rien. Toute la
dilHculte roule fur les vérités externes. Ibid. b.
Vérité. Caraélerc d’évidence qu’elle porte avec elle. I.
333. b: Selon les Sceptiques , il n’y a aucun caraftere de la
vérité. X lll. 609. b. 610. a. Différens afpeéls fous lefquels
la vérité s’offre à nos recherches dans les divers ordres de
nos conuoiffances. XVII . 182. b. Deux fortes de vérités ,
diftinguées en réelles 6c idéales. VI. 131. b. Vérités de la
raifon : les unes font éternelles , les autres peuvent être appellées
pofuives. X l l l . 773. b. Il importe extrêmement à
un jeune homme , que dès qu’il commence à ju g e r , il n’ac-
quielcc qu’à ce qui eft vrai. V. 399. a. Qualités qu’il faut