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ParUmcnl Jc Bretupie Oil de Rennes . 1« Iniilicmc cles par-
lemctis clc I-rance. Hiiloiic clc cc j!.-ilcmcnt. Grandi-jours
cn parlciiiLiu quo Ici comtes (if lircingne, & cnfiiice les
chics, f'.iiloicm tenir clans cette province. X ll. -}8. a. hchns
cie C.harlcs V l l l à régler ces graiuls jours. Jl>id. l>. Comment
François I Kc cnfiine Henri 11 en réglèrent la jurU-
cliéKon. Edit dc ce dernier par lequel ces grands jours turent
ériges cn cour abroluuitiu fouvciaine. Jtid. 4p. .î . Dif-
pofuions de cet édit rendu en 1553. /W. l>. Autre édit de
cc prince rendu cn 1338, cléieniunanc tjuelcjues objets de
la juriûliéliün de ce parlement. Difikuhés entre la ville de
Rennes & celle de Names par rapport an ficge du parlement
de Eieiaqne. 30. n. Ce ilcge tixé par Charles IX en la ville
de Rennes. Chambres dont ce parlemein d l comjiolé. IbiJ.
b. Noms de ceux qui ont rempli la dignité de premier pré-
fideut depuis Ton éreftion. Autres ofliciers de ce parlement.
JbuL 51.' a. Qui font ceux dont chaque chambre c/1 com-
pofée. Privilege des préndens 6é conkillers. Q,uvcnure du
parlement. Ibid. b.
Pitrlerna'.! de Chdlons. X lî. 5 I . X
Parlement de Chambéry. XII. 3 b.
Parlement de la Chandeleur. XII. 31.5.
ParlementCümcal; voye:^ PARLEMENT DE TOULOUSE.
Pailemer.t de Dombes. Hilloire de cette cour fouvcniinc.
X l l . 32. .1. OiEciers dont elle ell conipofée. Jbid. b. Premier
préjident. Noms de ceux qui depuis l'érce^ion de cc tribunal
jufqu’ù ce jour ont été revêtus de cette dignité. Créations
de deux autres offices de prcfidens. Leur habillemem.
Cnnfeillers d'honneur. Ibid. 33. a. Maîtres des recjuêtcs.C-.-Ca-
tioiis' de trois offices de maîtres des requêtes. Leur liabille-
mouc 6c leur rang 6c léancc. Chevaliers d'honneur. Créations
do deux offices de chevaliers d'honneur. Leur rang 6c léance.
Cûnjeillers. Leurs Créations & leur nombre. Nomination du
doyen. Avocats généraux. Créations de ces offices, ibid. b.
ProcurcuT général. Scs fubllituts. Secrétaire de la cour.
Greffier en chef. Premier huifficr. Chancellerie prés le parlement.
Chambre des requêtes du palais. Officiers de cette
chambre. Imitulation de les jugemens. Privileges 6c prérogatives
des officiers du parlement de Dombes. Ibid. 34, a.
Céréiuoiiics au.xquelifS ils eut eu l'iioiiueur d'afliAer. L'indér
;nd.inc5 dc la louYcralncté de Dombes reconnue pru-
ouïs X iV . Ibid. b. Paveatis réciproques entre ce paricmetu
& ceux dc France. Le fcrvice fait au pavlemcut de Dont-
bes par les officiers , leur l'ert pour obtenir toutes tortes
d'offices en France. Ce parXinent ert la feule cour ibiive-
raine du pays. Avocats des autres cours admis au ptuiement
dc Dombes. Joiir.s de feance, Ibid. 35.
Parlement de Douay ou de Flandres , le douzième du
royaume. HiHoire de ce parlement. XII. 35. a. Etendue de
fou rclîcrr. On ne peut le pourvoir en caffiition contre les
arrêts dc ce parleinenr, mais l'uivaiit l’iifage du pays , on
demande la revifion du procès. Ibid. b. Par t|ui font jugées
les revifîons. Création de la chancellerie qui ell pies ac ce
parlement./l'/u’. 36,*/.
Parlement de l'epipbanie. XII. 56. a.
ParUmenlfini.X\l^6.a.
Parlement des Flamands. yA\. 36. a-
Parlement futur. X ll. 3d. a.
Parlement de Grenoble. Son hifloire. X îl. 36. J. Queffioii
élevée toiicliaiit la préféance de ce parlement i'ur celui de
Bordeaux. Décifton dc cette qiidlion. Officiers de cette cour
fouveraine. Leur divifion en quatre barreaux. Ilnd. b. Laju-
rifdiclion des aides elt unie .à ce parleniciu. Union qui a
exillé entre le parlement & la chambie des comptes. Le
bureau des finances n’a jamais formé corps avec le parlement.
Officiers qui fe ffipplécnt dans la préfidencc. Ibid.
^7. a. Tribunaux qui font dans l’étendue de cette cour fouveraine.
Noms des premiers préfidens qu’elle a eus depuis
Pau 14 18 , Jufqu’à l’.in 1740. Ibid. b.
Parlement d’hiver. XII. 37. b.
Parlement de Languedoc. XII. 37. k
Parlement de la Langnedoilow de la Languedoui. XII. 57. i.
Parlement de la ligue. Hilloire de ce pailemein. X II. 38. a.
ParUmcnl ou grandconfeil deMalines. XII. 38. a.
Parlement de A fftç, le dixième de France, Les trois évêchés
Metz, Toiil 6c Verdun, affiijeitis à l’empire après la mort
du roi Raoul, du tems de Louis d'Outremer. Ces troisévé-
ches repris en 1332 p^r Henri II. Préfideiu établi clans la
ville de Metz par Henri I V , pour coiinoiire les diftérends
entre les bourgeois 6c les foldats clc la garnifon. XII. 38. a.
Abus qui fe commcctoiem alors cn l’adminiflration de la
jullice dans les tiois évêchés. EtabliiTunent fait cn 1633
du parlement de Metz. Officiers dont cette cour fut com-
pofée. Ses féances. Ibid. b. Compétence qui lui fut attribuée.
Ibtd. 39. a. Privileges des officiers. Ouvcmire de ce parlement
le 26 août 1633. Enrcgidremcnt de l'édir dc création
, premier aâ e de ce parlement. EtabiilTemcnt d’une chancellerie
par édit du mois de janvier 1633. Tranflation de
ce parlement en la ville dc T o u l, ordonnée en 1636 ,
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mais qui n’em point lieu. Les officiers qui compofoient la
cour cles aides de Vienne en D.'iuphlné , joints au parlement
de Metz en 1663. Ibid. b. Dillribution des chambres
de ce parlement. Officiers dont il ell aujourd'luii coinpofé.
Etendue cie Ion rcflori Sc de fa jurifcliélion. Ibid. 60. a.
Parlement du Alexùjue. XII. 60. a.
Parlement de No'él. XII. 60. a.
Parlement noir. XII. 60. a.
Parlement de Normandie ou de Rouen, le fixieme de France.
Son origine. XII. 60. a. Officiers dont il fut compofé. Divifion
qui en fut faite en deu< chambres. Lieu des féances.
Pliifieurs rois ont tenu leur Ut de juffice dans ce parlement.
Privileges qui lui furent accordés cn 13 18 , 1323
6i 1342. Ibid. b. liuerdiélions cie ce parlement cn 13406c
en 1639. Chambres créées 6c eufuite fiipprimées. Dillribn-
tion de ce tribunal en cinq chambres. Officiers qui les com-
pofent. Groflîers , avocats 6c huilliers du parlement. Ibid.
61. a. Etabliffiement d’une chancellerie en 1499. Officiers
do cette chancellerie. Etendue du relTort du parlement de
Rouen. Ibid. b.
Parlement nouveau. XII. 6 l.b .
ParUmcitc des oRaves de la ckandcleur , det oRaves de la
nativité de la fainte Vierge. XII. 61. b.
Parlement aux oRaves des brandons. XII. Gi. b.
Parlement de Pâques. XII. Gi. b.
Parlement dc la Pentecôte. XII. 61. b.
Parlement du Pérou. XII. 62. a.
Parlement du Piémont. XII. 62. a.
Parlementplein.XW.Gl. a.
Pailemcnt de P.iu ,\ c ntuv'izms du royaume. Eroéllons de
tribunaux qui ont précédé l’établiffiement de cette cour fouveraine.
Son origine en 1620. Hifioire de ce parlement. XIL
62. a. 11 eR cout-à-la-füis chambre des comptes , cour des
aides 6c des finances. Etendue de fon relTort. Ses officiers.
Difiribution de fes chambres. Les feigneurs particuliers de
la province n’ont que la moyenne 6c bafic-jiillice. Appels
de leurs jugemens. Toute partie a dro it, en quelque caufe
que ce fuit, de fe pouivoir direitement au parlement. Chancellerie
de cette cour. Ibid. b.
Parlement de Poitiers : le premier qui porta ce titre fut
celui de Bordeaux par fa tranflation à Poitiers en 1469.
XII. 62. b. Le parlement de Paris transféré à Poitiers en 1418.
Grands jours tenus à Poitiers parce même parlement,
63. a.
Parlement préfent. XII. 63. a.
Parlement prochain. XII. 63. a.
Parlement royal. XII. 63. a.
P.rrlement de la Jair.t André. X II. 63. a.
Parlement deSai/it^Laureni. X II. 63. a.
Parlement de la Saint-Martin. XII. 63. a.
Parlement de Saint-M'tchel.yAi. 63. a.
Parlement fé.mt ou non-féant. XU. 63. b.
F.irkment de Sicile : alfemblce, des états du royaume. Ordres
dont il eü compofé. Quand le roi a befoin d’argent ^
il le fait convoquer dans une ville clioifie par Je vice-roi.
Objets dont s’occupe cette affembiêe. Efpcce de fénat formé
par les députes des trois ordres pour faire exécuter ce qui
a été ordonné par le parlement. Ouvrage à confulter. XII. 63.
Parlcmens Jommaires. XII. 63. A
Parlement de Toulottfe , le fécond des parlemens du
royaume.XII. 63. b. Parlement tenu à Touloufe en 1031 ,
félon la chronique mnnulcrite de Bardin. Ce prétendu parlement
regai dé comme une fable par les auteurs de l’infloire
générale de Languedoc. La premiere juffice fupérieitre qu’il
y ait eu à T o u lo u fe, qualifiée de parlement , ce furent les
grands jours établis par les comtes de Touloufe. Ibid. 64.
a. Parlement établi par Alphonfe , comte de Touloufe &
frere de S. Louis. Ses grands jours ternis à Paris. Anciens
aéles dans lefqaels il eÜ fait mention dc ce parlement. Ibid.
b. Tribunal fiipcrieur établi enfuite à Touloufe par le même
Alphonfe. Appc-l de cc parlement comtal à la cour de
France. Etabliireinent plus folemnel d’un parlement dans le
Languedoc fous Philippe-le-Hardi. Membres du parlement
de Paris députés pour prèfider cn ce nouveau parlement
au nom du roi. Ibid. 63. a. Quoique les jugemens émanés
de ce tribunal fulfeir qualifiés d’arrêts , on n’en doit pas
conclure que ce fût encore une cour fouveraine. Chambre
formée dans ce parlement pour les affaires du pays de droit
écrit. La cour fouveraine de parlement qui lubfifie préfen-
tement àT o iiIo iife , futinffituée par Phi!ippe-le-Bclen 1302.
Remarques de la Rocheftavin fur les termes de l’ordonnance
qui établit ce parlement. Les auteurs de l’hifioire de Languedoc
ont cm que cette ordonnance ctoit demeurée fans
exécution. Ibid. b. Mais il y eut dans la même année , un
édit exprès pour l’établiffement d’une cour fouveraine de
parleine.at à Touloufe. Difpofuions de cct édit. Relation
de l’ûuvcmire de ce parlement en 1302. Ibid. 66. a. Lien
où il tint fes féances. Suppreffion de ce tribunal cn 1312.
Son rétabliffement en 1420. Sa tranllatioa à Béziers en
1425
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1423. Sa réunion en 1428 au parlement de Paris, lors
fèant à Poitiers. Ibid. b. Pendant ces différentes réunions,
les officiers du parleinom de T o u lo u fe, continuèrent l’exercice
de leurs offices au parleinenr de Paris. Le parlement
de Touloufe rétabli par Charles VII en 1443, O.fficiers dc
ce nouveau tribunal. Ouverture qui en fut faite. Privilege
accordé par Charles V I I aux o.fficiers des parlemens dc Pans
& de Touloufe de fiéger en l’un & en l’autre. Ibid. 67.
a. TiMuflatlon du parlement de Touloufe à Montpellier en
1466. Son rétabiiilcmenc à Toulonfe deux ans après. Confirmations
de fétabliffement dc cctrc cour fouveraine en
1461 6c en 1703. Lits de juffice tenus dans ce parlement.
Sa conduite dans les tems de la ligué. Ses officiers du tems
de Louis X l i l . Hommages que lui rendoien: les pairs dont
les pairies font fmiées dans fon telTorc. Ibid. b. C e parlement
a toujours paffé pour un des tribunaux des plusféveres 6c
des plus intégrés du royaume. Chambres doue il cft compofé.
Ses officiers. Ibid. 68. a. Sa chancellerie. Etendue de
fon reffort. Ibid, b.
Parlement de Tours. XII. 68. b.
Parlement triennal. XII. 68. b.
Parlement de la Toujfaint. XII. 68. b. .
PA R LE R , commencemens de la parole dans un enfant.
VIII. 138. a. Auteurs qui fe font occupés dc l’art d’appren-
«lie à parler aux muets. X. 849. a. Parler comme un livre
efffouvent un grand défaut. I. 137. a. Gens qui parlent fans
ouvrir la bouche, en faifant retentir la parole dans le v entre.
V. 681. a , b. X V II . 33. a , b. Parler du nez. XVII. 431. *2.
PAR LEU R , grand, cette expreffion renferme deux cho-
fe s , félon le P. Bouhours, un défaut, & une habitude. Obfer-
vations fur la manière de traduire ce paffage, orantes nolite
multhm loqui, que de célébrés écrivains ont traduit p ar , ne
foye{ pas gr.in.ds parleurs dans vos prières. XII. 69. a.
PARM E, {Géogr.) ville d’Italie très-ancienne. Sa fitua-
tion. XII. 69. b. Tems où elle fut faite colonie romaine.
Elle fouft'rit beaucoup durantle triumvirat. Révolutions qu’elle
éprouva dans les tems fuivans. Précis hilloriquc fur Caffius
qui confpira contre Céfar, 6e qui étoit dc Parme. Obferva-
tions fur Enée V ie , antiquaire du feizieme fiecle, aiiffiné
dans cette v ille , 6e fur Macrobe 6c fes ouvrages : incerti-
îude fur le lieu de fa naiffance. Ibid. 70. a.
P a r m e , ( Giogr. ) chefs-d’oeuvre de divers peintres qu’on
admire à Parme : poètes nés dans cette ville. Son théâtre
6c fon iiniverficé. Suppl. IV. 240. a.
Parme, théâtre de cette ville repréfenté vol, X des planch,
article Théâtres.
PARMENIDÉENN E, Philofophie ou PhUofophie de Parmenides.
de la philo/.) C e philofophe appartint à la
fefte éléatique. Foyet^^ E l éa t iq u e . En quoi confiiloir fa logique,
fa métaphyfique, XII. 70. a. 6c fa phyfique. Platon nous
a lailTc un dialogue intitulé le Parmenide, pures que le jihilo-
fophe éléatique y fait le rôle principal. Les principes méta-
pliyfiques qu’on y établit, ont beaucoup de rapport avec le
JyRéme de Leibnitz. Ibid. b. Les opinions de Parménide ramenées
fur la feene par Bernardinus Telefuis. Hifloire de ce
philoi'ophe né à Naples en 1308.825 principes de phyfique.
Ib id .y i. a. Ouvrage à confulter pour connoitre plus au long
le fyÜéine de Telefuis. Ibid. b.
PARMENION , anc.) l’un des généraux de l’armée
d'Alexandre. Principaux traits de fa vie. Suppl. IV. 240. a.
Sa mort. Ibid. b.
PARMESAN , fromage ( Dieie ) excellcns pâturages du
Parmefan. Trois forces de fromages de ce pays. XII. 72. a.
Pa rm e sa n , {L e) fameux médaillifle qui fut imiter l’antique.
X. 233. b. 234. b.
P a rm e sa n , {Fr.mçois Ma:^^tioU,dit le)voyei M a z z u o l i.
PARNA SSE, ( Geogr. anc. ) nom moderne de cette montagne.
Prefque tous les poètes lui donnent deux fommets.
Origine du nom Fontaine Cafialienne. XH. 72. j .
Antre que les poètes appelloiciit antrum corycium. Defeription
du mont Parnafle par M. Spon. Sa hauteur extraordinaire.
Ibid. b.
Parnajfc,v\Ws 8c nymphe du mont ParnaiTe. XVI. 336. h.
PARNASSIE, ( Botan. ) cavaéleres de ce genre dc plante.
Defeription de la feule efpece de ce genre connue par
Toiirnefort. XII. 72. b.
PAR O CE L , ( /o/fpA) peintre dc batailles. V . 23 i. b. XII.
266. b.
PAR OCH US, ( L in .) quelles perfonneson défignoit par
ce mot à Rome. Comment on fourniffoit aux dépenfes que
faifoieni les parochi, pour défrayer ceux qui voyageoioni
par autorité publique. Etymologie du mot parochus. XII.
73. a.
PARODIE , étymologie de cc mot, XII. 73. a.
La parodie a d’abord été inventée par les Grecs. Difcoiirs
de M. Uibbe Sallier fur la paiodie. Le changement d’un fciil
mot fuffit pour parodier un vers. Exemples. Le changement
dune ieiilc Lttre a Juffi quelquefois pour parodier un mot.
Une troifieme efpece de parodie éioit l’application toute fim-
Tome II.
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p ie, mais maligne, de quelques vers connus, fans y tien
tlianger. Quatrième efpece qui confifte à faire des vcisdans
le goût dc certains auteurs peu approuvés. Exemple. Une
cinquième efpece confifte en un ouvrage compofé fur une
piece cinicre qu’on détourne à un autre fiijet, p.ir le changement
de quelques expreffions. Ihtd. b. Inventeurs de la
parodie. Parodies de quelques tragédies modernes. Auteur
a confulter. On peut réduire toutes les parodies à deux cfpe-
c e s , 1 une narrative, & l’autre dramatique. Regies de la parodie.
Différence entre la parodie & le burlefque. Ibid. 74. a.
P a r o d ie , {BelUs-Unr.) ùnitation ridicule d’iin ouvrage
fèrieiix. La parodie n’eft point une critique. Celle-ci peut être
très-mauvaife, 6i la parodie très-plaifaiite. 11 n’y a rien de
fl é le v é , de fi touchant, de fi tragique que l’on ne piiilTe
traveffir & parodier plaifamment. Une excellente parodie
feroit celle qui porteroit avec elle une faine critique. Suppl.
IV. 240. b. Mais celle qui ne fiiit que traveffir les beautés
d’un ouvrage , accoiituinc les cfprits à plaifanter de tout, 6c
altère le plaifir du fpeélacle férieux 6c noble. Talent nivial
6c incprifablc du parodifie. Ibid. 241. a. BuRLt.'^QUi.
Parodies dramatiques des anciens, VIII. 2offi a. X ll. 320. i .
Efpece dc chunfon qu’on appelle parodie, lil. 140. b.
Parodie , ( Mufiq. ) air de fymphonie donc on fait un air
chantant en y ajoutant des paroles. Suppl. IV. 240. b.
PAR OD IQ U E S , degré: ( Géom. ) équation qui a tous fes
degrés [larodiqiies. XII. 74. a.
■ pAROIR , différens infinimens défignés par ce nom chez
les boiitonniers, les chauderonniers,les corroyeiu'5,lcs inaré-
chnux 6c les tonneliers. Defcripiions de ces iiùirumens. XIL
74, b.
PAR OISSE, {Hifl. eccl.) feion le P. Thomaffin , il ne
p.iroît pas que dans les trois ou quatre jiremicrs Jiecles, il y
eût de paioilTes, ni par conféqiient de curés. XII, 74. b. 11
rcconnoit pourtant que dès le tems de Confiantiii , il y avoir
à Alexandrie des paioilTcs à la ville 6c à la campagne. Comment
elJe.s font cleveiuies nécefinircs à mefure que lechri-
fiianifme s’efi étendu. Bingham prétend que dès le tems même
des apôtres, ou du moins dans les premiers fiecics , on avoir
érigé des paroiffes dans les graiidcs villes, telles que /éru-
falem 6c Rome. Eglifes paroiifiales de la campagne, où les
fideles fe niffembloient dans les tems de perféemion. Eu quel
tems on érigea des paroiffes en Angleterre. Par qui les paroiffes
ètolcnt gouvernées clans les premiers ficelés de l’églife.
Ibid. 73. a. Comment on pourvoyoic à l'entretien des paroiffes
8c des prêtres qui les deffervoient. Etat préfent des revenus
des paroiffes. Ibid. b.
Pa r o isse , ( Jurifpr. ) marques qui diffinguent les paroiffes
des autres églifes. Droits des paroiffes. Regifires des paroiffes.
De l'êteélion des nouvelles paroiffes. Confidérations qui
peuvent y donner lieu. XII. 73. b. Dix maifons l'uffifantes
pour cette éreécion. A qui appartient la direélion des paroiffes
dépendantes des monafieres. Ce qu'on entend par égU-
fes matrices. Il y avoir autrefois des paroiffes peilbmiclies, 6c
non territoriales. Quelques maximes de droit au fujet des
paroiffes. Seigneur de paroiffe. Ouvrages à confulter. Ibid.
76. . .
P.iroiffe, les mots de Ôc de paraijfc, indiftinélemenc
employés. X VII . ijG . b. Commimauié de paroiffe. III. 722.
f l , />. 72 3.n, k Seigneur dc paroiffe. XIV. 893. .n il ne p .u c y
avoir deux curés dans une même paroiffe. IV. 374. a. Melle
dc paroiffe. Ibid. b. Greffiers des paroiffes. VU. 928. a.
PAROISSIALE, Egtije. Par qui doit être réparé Ion clocher.
III. 345. fl. A qui appartient l’cmolument de la fon-
nerie. 344. a. Collateraux dans les églifes paroiifiales. 622.
a , b.
PAR O LE , (G/flmw.) XII. 76. b.
P a r o le , ( Phyfiol. ) pourquoi les animaux ne parlent point,
VIII. 237. fl. Formation de la parole. XVII. 418. a , k — 433-
n. Différence entre le fon qui forme la parole 6c celui qui
forme le chant. III. 140. h. Utilité qui réfuheroic de l'analyfe
du mcchnnifme de la parole. Suppl. 1. 604. L. 605. a. Traité
dc la parole par J. Conrad Amman. Suppl. IV. 333. b.
Parole enfantine, rien dc plus joli que dc converlcr avec
les enfans dans leurs premieres années : rien de plusricluiile
que d'aft'eéler un ton enfantin, quand on n’cll plus dans cet
âge oil la nature en fait tout le charme. XII. 76. b.
Parole enfmiine, premieres fyllabcs qu’un enfant commence
à bégayer. VIII. 238. a. Age auquel il prononce difiinèfe-
ment. Ibid. h.
Pa r o l e , {Crniq. fa c .) différentes acceptions de ce m ot
dans l’écriture. XII. 76. b.
P a r o l e , {Morale) nmltlpliciré de paroles qui ne difent
rien. II. 131. a. Devoirs qui réfultent de l’ufage dc la parole,
IV. 91Ö. b. Paroles honnêtes. VI. 207. a , b. Paroles obfcc-
ne s , voye;^ ce dernier mot. Trois effets principaux que la
parole cft defiinée à produire. VIII. 832. b.
Paroles de mauvais augwc, {L ia .) en quelles occafions
l’on évitoit fcrupuleufement de les prononcer. Signific.ition
du mot grec pAapç.iMo;. Ouvrage à confulter fur ce fujet,
EEcee
1