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2 0 2 ME D MÉDAtLLES, cpotjiics marquée fur Us {Art numifm.) milite
de CCS éiiouiies pur rapport à l'hiftoirc. Sur ce point, les
ont éic plus Ibiçneux que les Romains, & les clermers iiedes
plus cxads que'les premiers. Quelques colonies marquoient
ai.lTi leur époque. Du tems auquel ces époques doivent le
prendre. X. 258. b. Epoque particulfcre dont les villes grecques
foumilcs à l’empire étoient jaloufcs. Epoque du pontificat
marquée lur les médailles grecques. Comment ie marquent
les époques des villes. Epoques marquées clans le bas empire.
/bill. 259. ‘i. . . .
Méd aillTiS , ornemtm <Us (i^ri numifm.) en quoi ils con-
lîllent. X . 2159, a. ƒ'oyc^ au(li l’article SVMBOLE.
M ÉD A IL LO N , ( Àrc numifm. ) la plupart prétendent que
les médaillons cliei les Romains n'écoiont pas des inonnoies
cmir.rntes. Comment ils étoient nommés en latin. MédaïUcins
de difî'érens métaux. Recueils de médaillons qui ont ece
publiés. CollcfHoiis des chartreux de R om e , Sc du cabinet
du roi. Il paroitqueces uieclaillous, apres avoir rempli leur
premiere dcftinaiion , avoient un libre cours dans le commerce.
X. 259. b. C'eft une erreur de croire que les colonies 11 ont
jamais battu de médaillons. 11 n’y a eu que les Grecs qui
aient donné des médaillons d'argent du poids de quatre clrag-
incj. Les antiquaires font beaucoup plus de cas des médaillons
que des médailles ordinaires. Divers recueils de médaillons.
IbU. i6o. .1.
M E D A R D , ( S.iint ) de Salency. Suppl. l'V. 707. , b.
U ÈD E C lN E ,{ J r i& fcU > i:€ ) objets de la médecine. Cau-
fes des maladies. Lorfqne norre corps d l afflige de quelque
mal, 11 e!t machinalemejit déterminé à clierclier les moyens
d 'y remédier. Prequere origine de la médecine. Les premiers
fbndemens de cet art lont dus au hazard, à linflinél, aux
événemens imprévus. Comment l’brt s’accrut Si fit des progrès.
X. 260. b. Hippocrate, premier fondateur de la médecine
dogmatique. Ouvrage d'A retée de Cappadocc. T ravaux
ik fyftémc de Galien. A u commencement du feptieme fiecle ,
on perdifcn Europe prefque jufqu’au fouvenir des arts. La
médecine cultivée par les Arabes depuis ie neuf julquau
treizième fiecle. Syilème qu’ils fnivirent. Tems auquel les
ouvrages des médecins grecs furent rendus au public. Si
reprirent faveur. Divers auteurs qui travaillèrent a reffufeiter
la doélrine d’Hippocrate. La médecine éclairée par la cliymie
& l'anatomie. La bate fondamentale de l’art établie par 1 immortel
Ha rv e y./é ii. 261. .1. Origine de la médecine chez les
Orientaux. Etat de cette feience Si condition des médecins
en Egypte. Ouvrage d'Hermès fur la philofoplne & la médecine.
Des regies qui fixoieni la pratique du médecin. Caufes
du i-allemhTement d-s progrès de la médecine en Egypte.
Ibïi. b. Principes pathologiques de ces médecins. Régitne des
Egyptiens, Si particuliérement de leurs rois. Les Egyptiens
étoient très-attachés à la propreté. La médecine portee d E-
gvpte en Grcce par Mélamps. Guérilons que Mélainpe opéra,
ik fur lefquelles l'auteur fait deux réflexions; 1°. que la médecine
n’étüit pas alors aufli imparfaite qu’on le penfe communément.
2“. Q u e l’ufage désincarnations 81 des charmes, eft
un manege aiidl ancien que la médecine. Sncceireiirs de Mé-
lampe dans la fonftion de médecin. Talens fiipérieiirs de
Chiron dans la médecine & la chirurgie. Elevés qui lui furent
confiés. .Médecins qui vivoienc du tems de la guerre de T ro ie ,
Podaliro Si Machaon. Ibid. h. Voyages de Pythagore : fes
connoilîances en médecine. Eloges que mérite Empedocle fon
difciple. Alcméon autre difciple de Pythagore cultiva foigneu-
fement l’aiiatomie. Etat de la nicdecine chez les Hebretix.
Ibii. 263. a. Maladies des Egyptiens dont Dieu promet de
garantir fon peuple. Opinions fuperüitieiifcs des Hébreux fur
les caufes des maladies. Médecine des Gymnofophiftes. Celle
des druides chez les Gaulois. Antiquité de la médecine chez
les Qjinois. Coiinoiflances qu’ils ont acquifes dans cet arc.
Ibid. b. Etat de la médecine chez les Bramines. Divers ordres
de médecins parmi eux. Il n’y a point de peuple chez qui
cettefcience ait été traitée avec plus de fage{Te,fans fdence,
que chez les anciens Américains. Ibid. 264. u. Du fiecle^d’Hip-
pocrate. T ems où naquit ce grand homme. Difficulté d acquérir
le degré de connoîlTance nécelTaire pour exercer la médecine
avec fnccès. D e rexpérience & du raifonnement dans
la pratique de cet art. L’obfervation en fut le premier fondement.
Origine de la coutume d'expofer les malades fur les
places publiques. Ufage qu'on fut tirer de l’expérience en
Eaypte. Ibid. b. Comment on établit la médecine fur des fpé-
cui'ations fauffes, lorfqu'on commença à raifonner dans cct
art. Infiiffifancc de la raifon en matière de médecine. Con>
ment le vrai médecin doit chercher à s’inftruire. Eloge d’Hip.
pocrate & de fes ouvrages. Ibid. i6 q .a . On peut joindre à
ce grand homme .Aretée de Cappadoce, & Rufus d'Ephefe.
La voie qu’ils ont fuivie, abandonnée par leurs fucceireurs,
Quel doit être le ftyle 8c rélocution du médecin. Ibid.
Défauts des ouvrages de ceux qui ont écrit depuis Hippocr:
Suite de l'éloge de cet homme admirable. Ibid. 266. a. Méthode
qu’il a tranfmife dans fes écrits, 6c dont fa pratique :
démontré les avantages. Ibid. b. Maximes principales par lef-
M E D quelles il fe conduifoit. Ibid. 267. u. Médecine hygicnne
d’Hippocrate. Soin qu'il prit de iranferire des tables du temple
de Guide tout ce qu’il y trouva d'inconnu pour lui. M oyen
qu'il employa pour recueillir ime hifioire ridele des maladies
chez diri'erentes nations. Ibid. b. Suite de l’éloge de ce grand
homme. Obfervations fur fes deux fils Tliclfalus 8c Draco ,
8c fon gendre Polybe. Premiers médecins qui s’illiiftrerenC
après eux. Ibid. 268. u. La médecine partagée en trois parties du
tems d’Erafirtrate 8c d’Hérophile, favoir, la diététique, la pharmaceutique
8c la chiriirgique. Etabliflemenc de la leéle empyri-
que après la mort de ces deux derniers médecins. Etymologie
du mot empyrifnii. Fondateur de cette feéle. Difputes des
dogmatiques 8c des empyriques. Seéle des méthodiques fondée
par Tliémifon. Principes de ce médecin. Ibid. b. Défen-
urs de fon fyrtème parmi les anciens 8c les modernes. La
éle des métliüdiques peu recherchée par les contemporains
dcThemifoii. Deux branches qu’elle formai favoir l’épifyn-
thctiqiie 8cl'écleéliqvic. Syltème des pneumatiques , imaginé
par Athénée. Oblervacions fur Celle 8c fur les principes contenus
dans fes ouvrages. Ibid. 269. b. Conléils qu’il donne
pour la confervation de la fauté. Ibid. 270. .2. Ses préceptes
pour les gens mariés. D e l’état de la médecine cliez les R omains.
Leur premiere médecine fut l’empyriqiie. Les régnés
.e J nies Cèfar 8c d’Angufle favorables aux médecins. Récom-
'Onfes que reçut Mnfu pour avoir guéri Angufie. Examen de
a queftion , fi les médecins de ce tems-là étoient tous de condition
fervile. Ibid. b. Tems auquel parut Galien. Q uel ètoic
alors l’état de la médecine. Attachement de Galien à Hippocrate.
Obfervations fur les principes de Galien. Ibid. 271. a.
Elovedefes ouvrages fur l’anatomie. Médecins grecs qui vinrent
après lu i, 8c qui s’en tinrent à fa méthode. Des médecins
arabes. Ibid. b. Principaux d’entr’eux qui fe diffinguerent. Mifé-
rable état de ta médecine chez les Turcs. Comment les femmes
malades font vifitées dans le ferrail par le médecin. Façon
mèuplioriquc de s'exprimer que les Arabes portèrent dans la
chymie 8c l’akliymie. Tems auquel lachymie vint à pénétrer
en Europe. Ibid. 272. a. La chymie introduite dans la
médecine pur Arnauld de Villeneuv e, né en 1233. Découver-
:es 8c nouvelles pratiques de Bafile 'Valentin , médecin chy-
-nifie. Entrée des maux vénériens en Europe. Remèdes nouveaux
dont l’art s’eft enrichi à leur occafion. D e l'ufage du
mercure contre cette maladie. Obfervations fur Paracelfe, 8c
fur fes ouvrages. Ibid. b. Jugement que le chancelier Bacon
a porté de ce perfonnage fmgulier 6c de fes fcélateurs. Ibid.
273. a. Ils tentèrent d'clever fur leurs fourneaux un fyftême
de philofüphie. Le fameux Van-Hdmont parut quatre-vingt-
dix ans après Paracelfe. Progrès que firent fes opinions. A u tres
défenfeurs des préparations chymiques, 8c des principes
de la chymie appliqués à la médecine. Ibid. b. Découverte de
la circulation du fang par Harvey. Cette découverte a jette
dans le monde les vrais fondemens de l’art de guérir. Progrès
de la médecine depuis cette époque. Eloge des ouvrages du
célébré Boerhaave. Etat préfent de la médecine en Italie , en
Hollande, Ibid. 274. a. en Allemagne, en France 8c en Angleterre.
Reproches aux médecins de nos jours. Ibid. b. Préjugés
qui ont retardé les progrès de la médecine. L’exercice le plus
multiplié ne nous aifure ni du mérite, ni de la capacité des
médecins. Auteurs inftruits dans la théorie, mais qui ont
donné dans leurs ouvrages quelques dogmes particuliers peu
exaftsSc peu lumineux. Médecins recommandables dont les
produélions font refiées imparfaites, parce que lesautres feien-
ces qui dévoient les éclairer avoient fait peu de progrès. Ibid.
275. a. Auteurs qui fe font attachés à perfeélionner la théorie
de certaines maladies. Vrais infiituteiirs de la théorie de
la médecine, qui cultivent en meme tems les différentes fcieii-
ces qui s’y rapportent. Travaux Sc connoiffances d’où dépend
l’avancement de la théorie. Les praticiens de routine ne font
qu’en retarder les progrès. Ibid. b.
M édecine, delà {Science) définition de la médecine.
X. 273. b. Difiribution de cette fcience en cinq parties.
Analyfe des inftitutions de médecine de Boerhaave. Ibid.
276. a.
Médecine , injufiiee des hommes dans leurs jngemens fur la
médecine: cette fcience confidérée comme plus certaine que
la plupart des autres. I. 603. a , b. Les principes de médecine
confidérés comme fafceptibles de démonfiration. IV . 824. a.
XII. 337. b. Auteur de la médecine clinique. Voye^ Hip po cr
a t ism e . V III. 2 11.4 . Révolution dans l’art de la médecine.
Suppl.E 273.4. Comment les fucceffeurs d’Hippocrate ont
défiguré la médecine par leurs hypothefes;hifioire des différentes
altérations qu’elle a fonft'crtes jufqu’à nos jours. XI.
316.4. Révolution que les Afclépiades cauferent dans la médecine.
I. 631. b. Pythagore efi le premier plnlofophe
qui fe loit adonné à la théorie de la Médecine; 362. b. il
efi regardé comme le créateur de la médecine qu’on exerce
aujourd’hui. Suppl-1. 631. b. Etat de cette fcience chez les
Arabes. 302. b. Partage de la médecine du tems de Celfe &
depuis. XII. 493- u. Paracelfe a été l’auteur de la plus grande
révolution qui ait changé la face de la médecine. III. 431.
M E D
cernent arrivé dans la médecine , lorfqu’Harvey eu;
découvert la circulation du f.tng, XI. 364../. L’ufage d’employer
desremedes com p o fés ,efi un des-principaux obfia-
des'aux progrès de cette partie de la médecine qui s’occupe
de la v en u des médicamens. III. 768. b. Révolutions auxquelles
font expofés les diffjrcns fyficmes de médecine. VIII.
723. .1, b. Les fyftèmes philofophiques ont eu de tout teins '
une influence fiieheufe fur la médecine. X. 741. b. Pourquoi
la médecine d’anjoiird’hui efi fort éloignée de laperfeflion que
lefeiil Hippocrate lui avoit donnée. XL 316. 4. De l'ancon-
fulirc en lui-même. Deux parties de la métiiodc médicinale.
VIII. 383. b. Quelle doit être la façon de procéder dans l’examen
8c la divifion des maladies. XL 232. .2. Des obfervations
en médecine. 313. b. Combien il importe de bien entendre
la jufie valeur des termes uficcs en médecine. XII!. 308. <2.
Médecine clinique. III. 336- b. Partie de la médecine appellee
épifpafiiqne , voye^ V ésicatoires. D e la pratique en
médecine. V . 387. b. Médecine unive rfd le , w yc r PiERRE
PHILOSOPHALE. Caraéleres ufités en médecine. 11 .6 30. .2.
Union ou r.ippon de tu médecine avec d'.iutics .ms ou fcienccs.
L ’aflrologie alTociée à la médecine. VIÜ . 729. b. — 73 i. b.
Application de la géométrie à la médecine, X . 220. *2, i. 222,.2.
de la mnfiqiie ù la médecine. 906. a , b. — 909. .2. Avantages
que la médecine peut tirer des obfervations météorologiques.
XI. 321. U, b.
Médecine, {Fncnltè de) Doyen de cette faculté. V , 96.
a. Examen des écoliers de médecine dans l’iiniverfité de Paris
pour être licentics. III. 93. b. Aéle public appcllé Vef-
périe qui fe fait dans les colleges de niédcdnc. XVII , 203.
h. Des degrés dans cette faculté. IV . 764. 4. Doélcur en
médecine. V. 8. b. Médecins experts-jurés, auxquels appartient
h fonélion de faire des rapports aux juges. Suppl. III.
879. b. &c. 881. b. &c. Suppl. IV . 393. 4. Médecins royaux.
Suppl. III. 882. 4, b.
M édecine légale , ( Méd. Jurifpr. ) art d’appliquer
les connoifi'anccs 8t les préceptes de la médecine, aux dit-
férentes quefiions du droit c iv i l, criminel 8c canonicpie ,
pour les éclaircir S: les interpréter convenablement. L’arc de
faire des rapports ou des reiacions en jiifiice, n’efi qu'une
partie de la médecine légale. Suppl. 111. 876. b. Dans la
difette des preuves pofirives, on confulte les médecins 8c
les cliirun'.iens , pour établir rcxiilcnce d’un fait , 8c leur
décifion devient alors la baie du jugement.— Jurifconliilces
& autours en médecine qui ont établi les rapports de la
médecine avec la jurifpriidence.— Objets de la médecine
légale. — Combien ce genre d’étude efi aujourd'hui négligé.—
C e ft pour réveiller fur un objet de cette importance
Pattention des perfonnes do Part , que l’auteur s’ei't pro-
pofé de tracer dans cet article l’analyfc d'un ouvrage qui
renfermeroit les principes , les regies 8c les différentes parties
de la médecine légale. Ibid. 877. 4. Origine 8c progrès
de cet art. L ’innombrable diverfité des cas fur Icfquels les juges
font appelles à prononcer , l’impoffibilicé de réunir en ^.ux
toutes les lumières qui les mettroient en état de ju g e r, les
ont autorlfés à recoitrir à des gens probata: ariis & fidei ;
telle efi l’origine de la médecine légale. Il s’efi écoulé bien
des fiecles avant qu’on fe foit occupé du foin d’extraire un
corps de doélrine des différentes décifions des experts. Tout
ce qu’on retrouve dans l’antiquité , ie borne à des nfages
autorifés par les loix , 8c déduits des notions imppufaites qu’on
avoit de la médecine. Ibid. b. Ce ne fut que lors de la publication
de l’ordonnance criminelle de Cliarles-Quint, qu’on
femitia néceffité de s’occuper de cet objet.—Dès-lors, la lé-
giflation laiffa peu à defirer à cct egard; l’avis des experts en
médecine devint une fonree de luinlcrcs pour les juges.—
Mais les experts eux-mêmes ne fentirent point encore qu’ils
avoient contraélé l’obligation de s’éclaircir pour éclairer les
autres.— Ils faifirent difficilement le point de vue ou ratio-
ne l, fous lequel on doit confidércr les quefiions médico-légales.—
Auteurs Allemands 8c Italiens qui ont pofé les premiers
fondemens de la doflrine dont nous parlons, en publiant
difi'crcns traités qui contiennent les décifions raifon-
nées des plus célébrés taenkes.— IbiJ. 878. 4. Combien cette
doflrine a été négligée en France.— Ibid. b. Les connoilfan-
ces que pluficurs chirurgiens célébrés ont acquifes de nos
jou rs, font efpcrer une heurenfe'révolution à cct égard.—
Examen de quelques ouvrages trançois , qui craicent des rapports,
8c où l’on trouve pluficurs oblervaiions utiles fur la
médecine légale. — Des con/toijjd/iccs qu 'on doit exiger dans un
expert. — Ibid. 879. a. Parmi les clifiérentes parties de la médecine
dont l’exercice exige le plus de takms 8c de con-
noiffances variées , on doit fiiv-touc compter la médecine
légale. La divifion de la médecine en médecine proprement
dite , en chirurgie , 8c en pharmacie , établit trois genres
dartifies dont les travaux different ; mais les médecins ayant
pour domaine de leur profefiion les connoilîances de toutes
les maladies Sc d-e leur curation , leur minificrc s’étend fur
tous les rapports, quelque foit leur objet.— La connoiffance
çxafle de toutes les parties du corps humain 8c l’expérience
2 0 3
des cÜffefllons font abfolumetu indlfpenfahles clans un expert
nommé aux rapports. Ibid. b. Il faut qu’il l'e garantilî'e f'oi-
gneufemem de l'efprit de lyfiènie dans le choix de fes opinions.—
On exige de lui la connoiffance des maladies t.uu
internes qu’externes ; puifqii'il en efi peu, même des plus
fimplcs, quincfe compliquciu avec dcsaccideiisqui dépciulent
de la Icfion , ou de la correfpondance des organes piinct-
paiix. — Il doit erre fuffil'amment pourvu clos comiuiirances
phyfiqiies c|ul peuvent fervir de guide à un fage obfcrva-
tcur. — L’étude particulière de la matière médicale efi une
partie de la pharmacologie, dont un expert doit s’éirc long-
tems occupe. — L’éuide des premiers élémens de la chymie
lui efi encore de la plus haute importance. — Il doit porter
dans fa pvofeffion cct efprit philofophiquc, qui bannit l’cn-
ihoufiafine 8c le préjugé, apprend à douter à propos , 8c
ne donne accès qu’à la lumière des faits.— Enfin il n'efi pas
inutile que rexpcrt-jnré connoiffe les articles des ordonnances
qui le concernent.— E.xemplcs de quelques rapports rendus
par des chirurgiens ignorans , fiiperfliiieux , 8c imbus de divers
préjugés. Ibid. b. Des qii.ilirês nécef.lires dans Us experts.
Qualités morales. La plus exafte probité , l’impartialité , la
defiance d-e foi-même 8c de les lumières, l’applicaiion la plus
opiniâtre , 8c l’atteiuion la plus réfléchie , l'ont des vertus ,
que le médecin expert doit pofféder. Ibid. 881. a. Des trois
clnffes d’artifies qui fe partagent l’exercice de la médecine, il
n’y n que le médecin proprement dit qui réiinilTe K: plus fou-
vent les connoiffances requif'cs dans l’e.xpei t juré aux rapports.
Mais le témoignage du chirurgien 8c de l’apothicaire cfl également
néceffaire par-tout où la quefiion à éclaircir efi relative
à l’objet de leur art. — Difpo/itlons de la jurifprudoncc fran-
çoife fur ce lujct. — Inconvénient qu’il y auroit d’admertra
indifiinflement pour la conkétion des rapports, tout homme
exerçant l’une des parties de la médecine. Ibid. b. — Le ini-
nificro des l'ages-femmes efi fubordonne à des règles très-
étroites. Exemples qui prouvent que leur expérience, dépourvue
des lumières nécefiaires, ne les mer pas à l’abri des
iautes les plus graves. — Les médecins 8c chirurgiens royaux
font prépol'és , dans les lieux où il y en a , exckifivemuir ù
tous autres, pour tous les rapports juridiques. Ibid. 882. 4^
— Perfüunes à qui appartiennent les charges de médecins 8c
chirurgiens royaux : pur qui ces charges font conférées.
— Quels font les médecins 8c chirurgiens à qui la loi ne permet
pas de faire un rapport. — Des précautions à obferver pour
bien faire un rapport. Le premier devoir des experts efi de
vérifier fi le cadavre n’oft're aucun ligne do vie. Raifons de
jufticc 8c d’humanité qui doivent les porter à employer tons
les fecours de l’art pour rappeller à la vie ceux qui n’ont
encore foufterc qu’une mort imparfaite. Ibid. b. En quoi con-
fifient ces fecours. Lorfque la mort e f i affiirée , 8c qu’il faut
vérifier le cadavre pour en faire le rapport, l’expert doit tout
vérifier par lui-meme auffi promptement qu’il efi poffiblc , 8c
fur-tout avant que les injures de l’air ou lu putréfaélion aient
caufé des altérations. Ibid. 883. a. Il faut éviter l’emploi de
la fonde dans la recherche ou l’examen des plaies extérieures.
L ’expert doit examiner tout ce qui s’offre à l’extérieur du
cadavre, comme blelfures, conttifions, taches, lividités,
difiorfions ; 8c les chofes mêmes qui peuvent avoir quelque
rapport avec lui. Il doit ouvrir les diftérentes cavités du cadavre
, 8c s’attacher fur-tout à voir l’état des organes vitaux.
Il doit ajourer les confidéracions générales fur le lieu , la fai-
fon , l’état do I'achmofphcrc , l’àge du fu je t , fon fexe , fes
habitudes, 8cc. Les principaux articles du rappoit doivent fe
drefl’er fur les lieux 8c non de mémoire. Ibid. b. Epreuves à
faire lorfqu’il s’agit de poifon , d'alimcns ou autres fubl'tances
inconnues. — 11 faut avoir égard à toutes les circonfiances
dans l’ellimation des panfemciis , médicamens, ou dans le
jugement de la méthode de traiter employée par d’autres.
— Style à employer dans les rapports. — inconvéniens qui
rél'nltent quelquefois de la réunion de médecins 8c de chirurgiens
nommés en qualité d'experts. — Fonélions auxquelles
ils doivent fe borner. — Les rapports doivent être faits fans
connivence 8c dans le fecret. — Comment on doit procéder
lorfqu'il y a difeord encre les experts. Ibid. 884. a. Des
différentes cfpcces de rapports. Des rapports judiciaires proprement
dits , fimplemcnt dénonchtifs. Ils l'ont toujours fufeep-
tibles de fufpicion, 8c n’ont que peu d’autorité en jufiiee.
— Rapports définitifs ou juridiques : ce font ks^ feuls qui font
foi en jufiiee, 8c guident les juges dans leurs décifions. — Les
experts doivent être nommés par le juge ou par les deux
parties conjointement, afin que leurs dédurations aient la
force des rapports définitifs ou provifoires. Ibid. b. Des
exoines ou certificats d’exciife. On les difiinguc en politiques,
juridiques Sc eccléfiafiiques. En quels cas elles ont lieu, Ibid.
883. 4. Des cflimr.rions. Elles font de deux fortes; ou l’on
cfiime l’honoraire dû à un médecin 8c à fes niinifires, lorfque
cet honoraire eft coniefté , ou l’on évalue le prix des medi-
camens 8c remedes. Autre forte d’efiimation qui a lieu lorfque
des experts font requis de décider fi un traitemem de
maladie , ou une opération & tics panfemens, ont été faitÿ