ï M B cll'-iTi4iiic clc^ tahleriiv': dont l'cnfomble na point de modèle
(tun^ la nature , elle devient créatrice , & c e ft alors qu’elle
appartient au [léiiie. Il cQ peu (riiomntes en qm la vcininil-
ccnce dos objets Icnftblcs no devienne, par la contennon
de l'efprir, nircz vivo dotaiUéo pour Icrvlr de modèle a
U poéiie. Exemple de la maniéré dont le développent a
rimamnation les objets lur lelqucls on fixe toute la force
de fon attc.nion. Suppl. 111. 5^7. Il ne faut pas confondre
avec l'imagination un don plus précieux encore , celui de
s'oublier foi-même, de revêtir le caraélcrc 6c les femimens
du perfonnage que l’on veut peindre. Qualités de j'nme que
ce talent Aippofe. Coinniem il doit être cultivé. C e lemiincnt,
clans ibn plus haut deqré de chaleur, neft autre chofe que
rcnthoiifiafmc. Ibid. /•.' Il arrive Ibuvcm que l'imagination du
poète eil frappée, 6c que fon ccciir n’cll pas ému. Alors il
peint vivement tous les Agnes de la palfion , mais il nen a
point le langage. Comment l'cnrlicuifialmc peut être gouverné
par le raifonnement. Ibid. 5(18. u.
Trois clétiniîions de cette faculté. V I . lOO. <J.
En quoi elle confide : erreurs d’une imagination ochaufFee.
X V . 32. b. Imagination poétique. Suppl. IV. 4,14. a. Imagit
■ .^.''SiippL II. 33. U. Comment l’imagination nuit
à l'excrcicc de l’enicndcnient ; différence entre les opéra-
tiems de CCS deux fac,lires. V . 71S, ... L'imaginalloi. prend
des formes differentes : elle les
des différentes qua-
lités qui forment le caraélci
......... „e l’ame. 582. l>. L'ima-
gination & la mémoire ; fou\ fouvent ..................confondues. _
X. 316. b. En
quoi ces deux facultés different. 317. a , b. Différens degrés de
vivacité dans la manière dont l’imagination nous reprefente
les objets. Ibid. b. Différentes qualités des efprits, l'clon les
différens degrés d'imagination &. de mémoire dont ils font
doués. 328.^. Plaifus 6c peines de l’imagination. XII. 142. i.
Son influence fur le plaifir ou la répugnance qii excitent les
faveurs. X IV . 709. b. Jeux de l’imagination dans les fonges.
X V . 334. b. &c. L’imagination exaltée dans rcntlioufialme :
v o ye z ce dernier mot. Ùc nmugiri.irioii pur ropport aux bcuux-
ans. A mefnre que le goût devient plus difficile, elle devient
plus timide 6c plus froide. IV. 496. b. L imagination coin-
pole & ne crée point. VI. 679. b. Comment les idées le lm>'t
dans riiommc que l'imagination domine : exiftcncc qu il
donne aux objets cio fes ahrtvaiVions. V i l . 3^3' l'ffl'-c'ice
de l’imagination clans la manière cio juger des livres. IX. 333.
Cc'mment les ouvrages de l’art tloiineiu efVor a cette faculté.
Suppl. 111. 318. U.
Imiigmctton. Propriété extraordinaire de l’im.igination des
liabitans clesifles qui font à l’occident de l'Ecolle. X V i l. 37°;^'
Imagination , ( Mcdcc. ) Elle peut jetter clans le dégoût,
6é faire dcfircr des chofes pcrnicicufes. V . 736. u. V I . 373. b.
Elle peut donner do l’efficacité à un rcniede. XI. 323. b.
Imagination des femmes enceintes fur le foetus, ( Pouvoir
de 1' ) Ce pouvoir eff regardé comme chimérique. Sympathie
qu'on a cru appeveevoir entre les taches 6c excroil-
fances appellées du nom (f envie , 8c les fruits qu’elles repré-
fentent. Caiifcs naturelles de cette prétendue fympathie. Rai-
fonnemens qui démontrent que l’imagination des femmes
enceintes n’a aucune influence fur le foetus. V l l l . 363. .7. E.xa-
inen de l’exemple fouvent rapporté d'une femme q u i, ayant
v u rompre les membres à un criminel, mit au monde un
enfant dont les membres paroiffoient rompus. Ibid. b. Quelle
peut être la véritable caiife des figures extraordinaires qu’on
voit quelquefois fur le corps des enfiins. Ibid. 564. u. Examen
des ouvrages qui ont paru dans le deffein de détruire
le préjugé que i'aurcur combat ici. Ibid. b. Poye:^ En v ie .
Im.iginuiio/1. Obfervation qui fait rcjetier toute influence
de l’imagination fur la formation des monftrcs. Suppl. 111.
35S. b.
IM AM , ou Irn.tn , {Hiß. nat.) minillre de la religion
mahoniétane , qui répond à un curé parmi nous. VIII. 364. b.
Imans. U eff parlé de ces prêtres Turcs. X V I . 737. b.
hnan fe dit aiifii des fondateurs des quatre principales
feftes mahométancs. Conreftations entre les Mahométans fur
la dignité d’iinan. Autorité de l’imanat. Les imans n’ont aucune
marque extérieure qui les diftinguc. Cérémonie de leur réception.
Fondions qu’ils rempliffent. Comment ils tâchent de
s’attirer la vénération. Combien ils font refpeéfés. D e la punition
des imans. VIII. 363. u.
IMAÜS , ( Géogr. une. ) chaîne de montagnes en Afie.
Pays quelle fépare. Différens noms que prend l’Imniis dans
les pays qu'il parcourt. VIII. 563. u. Chaînes q u il forme en
fe dlvifant. Ibid. b. X. 677.
IM B ECIL LE, {Logi^.) Imbécillité de Margitès citez les
Grecs. Différence entre les imbécüles 8c les fous. Les Imbé-
cilles femblent tenir le milieu entre l’homme Sc la bête, &
remplir l’intcrvaile qui fépare ces deux ckffes. Reponfe à la
queftioii, que deviendront les imbécilles dans l’autre monde ?
VIII, 363. b.
Irnùeeille, idiot. Différence entre ces caraéleres. VIII.
497.
I M ï IMBÉCILLITÉ , Foiblejfe , Folie. V i l . 42, b. Caufe de
rimbccillité dans quelques vices du cerveau. Suppl. IL
IM B ER T , {Jc.in) jurifeonfuhe. X IV . 313. é.
IM B IB IT IO N , {Ciiymic) efpecc de macération. Dans
quels arts chymiques on l’emploie. VII I. 366. </.
IM B LO C A T IO N , ( Hiß. etes coutum. ) manière d’enterrer
les corps morts des perfonnes excommuniées. Comment elle
fe pratiquoit. Origine de ce mot. V l l l . 366. a.
IMBRICATES , coquilles folTiles : vol. V I. des pbneh.
planciie 1.
LMBIUM , ( Ornith.) olfeaii aquatique dos ifles de Feroe.
Sa defeription. Pourquoi il vit dans l’eau. Comment il couve
fos oeufs. Il paroit fur les côtes h l’approche des tempêtes.
V l l l . 366. .n
IM IR E T T E , {Gèogr.) petit royaume d'A fic. Peuples du
Caucafe avec qui ce pays confine. Defeription de l'Imiiette.
Tribut que le roi paie au grand-foignour. Pourc[uoi la Tu rquie
ne s’eft point fouciéc de s’en emparer Sc d’y établir le
inaliométifme. Nombreux cfclaves que les Tu rc s'en tirent.
Obfervation fur cet ancien ufage de tribut d’enfans pour
efclavcs. V l l l . 366. b.
IM IT A T IF , ( Grumm. ) nom que l’on donne aux verbes
adjeélifs qui reuferment dans leur fignification un attribue
d'imitation. Les verbes clans la langue grecque font dérivés
du nom meme de l'objet imité , auquel on donne la termi-
naifon verbale pour cnvatlérifcr l’imitation. Nous avons
confervé en frauçois la meme terminaii'on imitative , en l'adaptant
tciilemcnt au génie de notre langue , comme tyr.m.’t.-Jer ,
luiinijcr. Sic. VIII. 366. b. Obfervations fur la terminaifon
des verbes imitatifs de la langue latine. 'La terminaifon ßdre
exprime une imitation de langage, 8c la terminailon nri, une
imitation de conduite ; ran,J/iuf , parler en p o re; gme./ri,
boire comme les Grecs. Pourquoi les premiers ont une rermi-
nuilon aélive , 8c les féconds une terminaifon paff'ivc. Les tins
8c les autres fout des verbes aélifs abl'olus. La terminaifon
ijjdre nc fiiffir oas pour conclure que le verbe eff imitatif;
il faut encore fîiirc attention au feus 6c à l’origine des mots.
Erreur de Scaliger fur ce l'ii;ct. Ibid. 367. a.
Imitatif. Termes imitatifs. I. 384. <j. Chants imitatifs.
I li. 141 .É Harmonie imitative. V . 830. .1, b. Suppl. I. 384. a.
Suppl. III. 309. .1. Suppl. IV . 3.JO. a. Mufique imitative. V IIL
804. .•/. Suppl. 111. 982. b. Langage imitatif. IX. 242. b. Foye^
O nomatopée.
IM ITA T IO N . ( Gramm. & Philof ) L’art nc rifque d’être
faux dans fon imitation , que quand il s’écarte de la nature.
Ceux qui ont créé Part, n’ont eu de modelé que la nature.
Leurs imitateurs n’en ont pas moins mérité le titre d’hommes
de génie. Différence entre le jugement de l’homme de
goût 6c celui de l’-artiftc. Imitation vigoureufe 8c imitation libre.
Celui qui invente ou qui perfeéLonne un genre d’imitation elf
liomme de génie. V l l l . 364. b.
Imitation. Des ans qui ont pour objet l’imitation de la nature.
1. xj. Difc. prélirn. Imitation de la belle nature, U. 177. «t.
dans les fixions mêmes , VI. 679. b. &c. L’effence de la poéfta
coufiffo dans Pimitatiou. XII. 838. a. Comment le poète tragique
doit imiter la nature. Suppl. III. 317. a. Imitation de la
belle nature dans le phyfiqiie , Suppl. IV . 998. b. 8c dans le
moral. Ibid. & 999. a. Difficulté attachée à cotte imitation.
21. b. C ’eff à nous donner mieux que la nature , que l’art
'engage en l'imitant. Suppl. II. 320. b. 321. .t. Comment le
poëte comique doit l’imiter. 318. i». Importance do cette imitation.
Ibid. D e Pillufion que doivent produire les arts d’imi-
, - ^ 1. a. Suppl.1
tation. Suppl. III. 360. b. — 562. '. IV . 383. b. D e la
lieauté dans les arts d’imitation. Suppl. 1. 839. b. 840. a. Suppl.
III. 31 3- D e Part d’imiter les moeurs, voye^ Moeurs.
L’imitation n’eft point le but principal des arts libéraux ; il en
eff même qui n’ont point du tout l’imitation pour hut.Suppl. I.
386. a , b. Suppl. III. 31 3- i-
Imitation , figure de grammaire. V I. 768. i.
I.MITa TION. {Poef. Jifiéc.) Ufage qu’un écrivain peut faire
des ouvrages d’autrui. Les avantages qu’on retire de l'imitation
, loin d’affoiblir la nature , nc fervent qii’â la fortifier.
Poètes qtii ont imité Homère. V irgile n’écrit prcfquc rien qu’il
n’imitc. VIII. 367. b. Le plus heureux génie a befoin de fe-
cours pour croître 8c fe f'outenir. Regies qu'on doit fuivre
dans l’imitation : fe choifir un bon modela ; ne pas s’y attacliçr
tellement qu’il nousconduife fcul. Difcernement dans le clioix
de ce qu'on doit prendre dans fes modelés. L’imitat'mn doit
être faite d'imc maniéré noble 8c pleine de liberté. C ’eff ainfi
que la Fontaine , Malherbe, Ibid. 368. a. 8c Defprènnx
imitoienr. Comment Virgile fe rend original en imitant Homère.
Imitation de l’Iphigcnic d'Euripide , par Racine. Avantages
(le ce dernier fur fon modelé.....L’imitation perfeffionne
les talens. Ne rougüTons donc pas de confiilter des guides
habiles, toujours prêts à nous conduire. La grande dillancji
que nous voyons enir'eux 6c nous, nc doit point nous effrayer.
Ibid. b.
Imitation. {Mufiq.) La mufique dramatique concourt à
I M M l’imitation, ainfi que la poéfic 8c la peinture. La mufique
peint tout , mèms les objets qui ne font que vifible.s. Far un
preffige prcfqu’inconcevabie, elle fcmble mettre l’oeil dans
Porcille ; 8c la pins grande merveille d’un arc qui n’agit que
par le mouvement , eff de pouvoir former jufqu’à l'image
du repo.s. Suppl. III. 368. a. Elle ne repréfentera pas dirctffe-
ment ces chofes ; mais elle excitera dans l’nme les mêmes
mouveinens qu’on éprouva en les voyant. — Sur le principe
qui mene à rimitation muficaie, voyc^ Mélodie.
Obfervations fur l’article Imitation de l’Encyclopédie. Si
rimitation peut avoir lieu, fans gâter on altérer un beau chant,
l’on doit en faifir l’occafion , fur-tout lorfque le trait de chant
imité eff une des idées principales de la |)iece. — L’imitation
fournir le moyen de reproduire fouvent le même motif fous
un afpeél nouveau , Sc en diminuant ou augmentant fon effet
felon i’exigeance des cas. — Les d u o , les trio , é-e. ne peuvent
avoir lieu fur le théâtre fans imitation. Imitations de différentes
fortes ; imitation renverfée ou en rétrogradant ; imitation
liee ou contrainte. Ibid. b. Imitation par mouvement
contraire; imitation finiple ou libre. Ibid. 369.a.
Imitation. ( A/om/c ) Un )eune homme doit commencer
par fe propofer d’excellens modèles__ mais avec le tems il
doit devenir lui-niémc fon modèle , 8c donner des exemples
après en avoir fuivi. VIII. 369. a.
I.MITATION, {Mufiq.) emploi d’nn même tour de chant
dans plufieurs parties qui fe font entendre l’ime après l’autre.
J.)es regies de l’imitation. VIII. 369. a.
Imitation mufcale. XI. 374. b. Suppl. II. 924. a. Voyer Imi-
TATIF.
lMITATIVE,p//r4/e, ( Gramm. Poéf. ) So'iis inarticulés par
Icfquels nous fuppléons à la fférilité de notre langue. Les écrivains
latins fontremplis de phrafes imitatives; mais nos poètes
n’ont pas eu en cela ie même fuccès. VIH. 369. a. Vers de
Defpréaux cités comme les meilleurs que nous connoiffîons
en ce genre. Les poètes anglois font plus fertiles en phrafes
hnitacives. Defeription du travail des cydopes , par Dryden.
IMITER , Copier , Contrefaire , ( Synon. ) IV.
133. b.
IMMACULE. ( Thcol. ) Quand on donne le bonnet à un
doffeur de Sorbonne , on lui fait jurer qu’il foutiendra l’immaculée
conception de la Vierge. Comment ce point de théologie
eff confidéré en Sorbonne. Même engagement de la
part des ordres militaires d’Efpagne. Congrégation de l’immaculée
conception dans la plupart des couvens. VIII. 569. b.
Immaculée conception de la fainte Vierge. Origine de ce
dogme. X V II . 600. b.
IMM AN ENT . {Philof. Théolog.) Afflons diffinguées en
Immanentes 8c tranfitoires. VIII. 370. a.
IMM ATERIALISME , fpiritualité. ( Méuphyf ) Les anciens
n’ont eu aucune teinture de fpiritualité. Encore aujourd’hui
h la C liin e , on ne connoît point de fubffancc fpiri-
tuelle. C e que les Grecs 8c les Romains entendoient par le
mot efpric. Les prtjmiers peres de l’églife ont fait Dieu oerpo-
rel. Ceux des anciens , qui n ont reconnu aucune divinité ,
ne fe font pas moins fervis du mot cfprit, ce qui montre qu’ils
n’entendoient point par-là un être purement iiucllcéluel. Ce
que les philofophes entendoient par l’amc du monde. VIII.
570. a. Définition du dieu des ffoïciens. Idée que Plutarque
avoic de l'efprlt. Celle que Platon en avoir conçue d’après
Timéc de Locre. Pourquoi Cicéron , en examinant les fyffè-
mes des différens philofophes fur l’exiffence de Dieu , rejette
celui de Platon comme inintelligible. Ibid. b. Doéirinc de Platon
fur la nature de Dieu & l ’origine du monde. Réflçxions
de M. Bayle fur cette doéiriiic. Ibid. 371. rf. Lesqueffions qui
roulent fur l’effence de l’efprit, font fi déliées, fi abffraitcs,
que rien n'eff fi facile 8c fi pardonnable que de s’y méprendre.
Déférence trop foumife des anciens doéleurs de l’églifc
pour les fyffcmcs reçus. Sentiment d 'Origene fur la nature de
l’efprlt, celle de Dieu , des anges 8c de l’ame humaine. Ter-
tullien s’eft expliqué encore plus clairement qn’Origene fur
la corporéité de Dieu 8c des autres efprits. Ibid. b. Origine de
fa doéliine fur cct objet. Comment les fcholaffiqiies prétendent
juffifier ce doélenr. Sentiment de S. Juffin. Ibid. 372. a.
Celui de Tatien , de S. Clément d’Alexandrie , de Laélance.
Idées d’Arnobe , de S. Hilaire , de S. Grégoire de Nazianze
de S. Grégoire de Nice, de S. Anibroife’, de Callîen 8c de
Jean de Theffaloniqne, fur la fpiritualité. Les Grecs modernes
ont été à peu-près dans les mêmes idées que les anciens.
Comment M. de Bcaufobre en parle dans fon hiffoire du ma-
nichéifme. Ibid. b. Comeffation qui s’éleva dans le quator-
zicine ficelé entre Grégoire Palamas 6c Bnrlaam , fur la nature
de la lumière qui avoir éclaté fur lapcifonne de Jefus-Chriff
dans fa tranffiguration. La décifiüii du concile de Conffami-
nople tenu au ffijet de cette conteftarion, prouve cnie les
Grecs regarcloientrefl'ence divine comme corporelle. Il paroit
qii on peut fixer clans le fiecle de S. Auguftiii la connoiffimee
de la pure fpiritualité. Circonftances qui contribuèrent a lu développement
des véritables notions fur la nature de Dieu.
I M M Ihd. p j .a . S. Auguflin nous apprend (Tii’ii n’nvoit été retenu
dans le mantcliafme , que par la peine t|u-|l avoir à cotn.
prendre la pure fpinmalité de Dieu. Dans la fuite, il raifoniu
encore en niatcnalifte fur les fui,(lances fpirituclles. Ce qu’il
penfe Itn-meme tk, livre qu'il avoir écrit fur l’immortalité do
l ame. La connodfance de la pure fpirin,alité obfcnrcie peu
de tems âpre, S. Augudin. W . b. M. Pe plaint de ce que
ks pluloloplies & les théologiens de fon tems enfc’tgnoicnl
" ’u a” O*' ^ fur Celle des efprits une doélriiic con*
trauictoire , & redonnoient ans êtres fpiritucis , par leurs
raifonncmcns, la matérialité qu’ils leur ôtoiont par leurs afl’er-
nons. lb,J. 574. preuves de la fpiritualité de
arnelcs A me & Spieitu ALITÉ.
im m e d ia r Difputcs entre les iliéologions fur la grâce
immédiate. VIII. s74.é. “ h a se
J p M p M O R & m,mcr. ( Lang. la,. ) Olifervations fur ces
mots. A V . \o. b.
’ I I ” ’ "•
lon‘)*f*^^i^*T^ ’ ^ ) trois différentes manières feqid
oiu qui ont eerl re' ffu°r ‘ r1 i inmenfite de Dieu. Doflciirs &Ik rpélt.ilqliufcos-
pites modernes dont les principes femblent porter at.cinte à
l .mmCTr,te divine. VIII. 574. é. Principes de Defeartes fur co
lujet. l^eux des focimens attaquent directement rimmenfué de
i-»ieu. 1 rmcipes de l’erreur des manichéens 8c des fociniens fur
cette immenfité. Doctrines des feotiftes 8c des ihomiffes Ib’d
373.
IMMERSION. Baptême par immerfion pratiqué dans les
premiers fiecles. Baptême parinfufion, qui fe pratique au-
loiirdhui. VIII. 373.,!. ' ‘
Immersion. {Âjbon. ) Différens ufiiges de ce mot en affi o-
noniic. V lll. 373. a. Ce qu’on entend par émerfion. Difficidté
de déterminer le moment précis de l'immerfion 6c de l’émcr-
lion dans les écliples de lune. C e moment arrive en meme
teins pour tous les peuples de la terre. Immerfion & émerfion
du premier latellite de jiipirer Dans quelles circonffances
du cours de cette pl.anc-tc ces phénomènes s’obfcrvent. Commodité
de ces obfervations. L ’immerfion des fatcllites de
^ I b T l affronomie que les éclipfes de lune.
Immerfion. Scrupules qui fervent à mcffirer la quantité de
Imimerfion X IV . 813. ê.
■ {Jurifpr.) Maximes de droit fur cette matière.
VIII. 375.^.
y//imf«Wrr ameublis. VIII. 376.«.
immeublesfiflifs. VIII, 376.(7.
_ Immeubles. Amcubliffcmcm d’un immeuble. I. 337. b. Droits
incorporels qui fe rapportent à la claffc des immeubles. IL
244. b. Biens immeubles dans l’é ta t, foit des pariiciiliers
foit du fouverain. VI. 813. ,7. L’article Immeubles lié avec l’article
Meubles. X. 474, b. 473. a , b. Le.s immeubles qui n’onc
pas encore été tranl'mis par fucceffion , nc forment que des
acquêts quand ils ont fait fouche. X V . 383. a.
IMMIXTIOtN, {Jurifpr.) maniement des effets d’une fiic-
ceffion que l’on fait en qualité d’héritier. Acception de ce mot
chez les Romains. Différence entre adit/on d'hérédité 8c immixtion.
VIH. 376. Æ.
^ I.MMOBILE. {Gramm.) Uintmobilité de l’apathie fto'icienne
netoit qu apparente. Le ftoicifme pratique carafférifoit des
âmes d’une trempe bien extraordinaire. Nous reffemblons à ce
duvet que l’Iialeine de l’air décache des plantes. Un ftoïcien eff
un rocher qui demeure immobile où la nature l'a place VIH
376. -7.
IMMOBILIAIRE , aélion , I. 123. a. fucceffion X V
599. 77.
IM M O L A T IO N , immoler, {L it t .) fignification propre.
Gaicaii appelle rnola. Partie de la meffe qu’on appeliolt autrefois
immolation. Acception figurée du mot immoler VIH
376. b.
IMMOLE. Des viandes immolées aux idoles. X V I I ,
228. b.
IMMORTALISER. Le defir de s’immorralifor , aiguillon
néceffaire à la vertu. VII. 720. b. XIII. 172. b. C e font les
liommcs de génie qui préfervent les grandes aélions do l’oubli.
XI. 700. a. Le bonheur d’être immortalifé par les poètes,
tient quelquefois à très-peu de chofe. XIV. 337. a , b. Immortalité
à laquelle afpiroient les fages du pagimifme. X V I.
86. b. L’efpérance do s’inimonalifor eff une forte de confola-
tion 8c de (Jédommagement delà mort naturelle. XVII . 234.
a. Les anciens fc failoient un plaifir 8c un devoir d'immorca-
lifer tesgraiids hommes. 236. .7.
IM M O R T AL ITÉ , /««yr/f/. Principale raifon
de l’immortalité do l’amc. Le femiment de la fpiriruahté 6c de
rimmortalité font iiulépendans l’un de l’autre. D e i’immor-
talité dans la mémoire clos hommes. C.- fentiment nous porte
quelquefois aux plus grandes aélions. VIII. 376. b. Les grands
hommes ne font immortalifés que par l'homme de lettres,
qui pourroit s’immorcalifer fans eux. Il ne paroît pas qu'il y
ait des hommes qui ne tiennent aucun compte de ce qu’on