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angloife. Ibi:!. 4^ a.— Ciuifes qui ont contribué à fes beautés
8c à les défauts.— Julie appréciation de Shakefpc.ir. — Ibid,
b. Du caraflsre de la comédie angloife.— Quoique la langue
de cette nation ne foit rien moins que favorable aux
vers lyiiques, elle cil la feule dans l’Europe qui ait propofé
n l'ode chantée une fête foleir.nelle , dans laquelle, cojiime
chez les Grec s, le génie des vers & celui du chant font
réunis 8c couronnés. — Le poème épique de Milton eft
étranger a l’Angleterre. Il ne tient à l'efpric de la nation ,
que par la croyance coninuine à cous les peuples de l’Europe,—
Übl'erv.liions lur cette produélion fublime8c bizarre.
Ibid. 436. J.— La poéfie galante 8c légère a fa ifi, pour
naître éc fleurir en Angleterre, le feul moment qui lui ait
été lavorabtc, le regne de Charles H. La poélie philofo-
]>hique , morale Sc fatyiique y fleurira toujours , parce qu’elle
ell conforme au génie de la nation.— Si l’Allemand eût été
une langue plus mélodieufe, c’ell eu Allemagne qu’on au?
roic eu quelque efpérancc de voir renaître la poéfie lyrique
des anciens. Mais à la rndelTe de la langue, s’ell joint
le manque d’émulation 8c de circoiiAances heureufes. La
poéfie allemande a cependant eu lés fuccès dans le genre
de l’ode 3 mais ce n’eft point un moment d’enthonfialme,
ce font les moeurs 8c le génie d’une nation qui alTurent à
la poéfie un regne confiant. 8c durable.— Caufes qui ont
rendu rAllcmagne plus ftcr'de en poètes que tous les autres
pays dont il a été parlé ci-deffus. Ibid. b.— Obfervacions fur
les poéfies de Klopfiock 6c de Gefner. Rien n’étoit poétique
en France. Deux avantages prodigieux des langues
anciennes fureur refufés à la françoife, la liberté de l’in-
verllon 6c la precifion de la profodiej o r, fans l’iiiic, point
de période 3 fans l'autre , point de mefure dans les vers'. Ibid.
437. J. Cependant à force de travail 6c de foins, notre'
langue acquit dans la profe une élégance , une fouplelfe ,
un cour harmonieux qui ne lui étoiejit pas naturels. Le plus difficile
éioic de donner à nos vers du nombre 6c de la mélodie.
Cependant, comme de leur nature, le.s élémens des
langues ont une profodie indiquée par les fons plus lents
ou plus rapides, la profodie de la langue françoife fe fit
fencir d'elle - même à l’oreille délicate des bons poètes.
Malherbe y fut trouver du nombre 6c le fit fentir dans fes
v er s , cciTune Balzac dans fa profe.— La poéfie françoife eut
encore d’autres obfiacles à vaincre 3 favo ir, ceux que lui
oppofoic la nature du côté des moeurs 6c du climat.— Si
la poéfie héroïque ne demandoit que des faits atroces, notre
hiftoirc lui en founùroit a’oondamment : mais ce n’efi-
là ni le poème épique , ni la tragédie. Ibid. b.— Übferva-
tipns fur quelques poèmes épiques que d’anciens poètes
françois ont produits. Itid. 43S. a. Deux hommes de génie
ont donné enfuite à la poéfie épique un plus heureux eflbr;
l'im a (aifi dans notre hifioire le moment où les moeurs
françoifes , animées par le fanatifme 6c l’enthoufiafine des
partis, donnoient aux vices 6c aux vertus le plus d’énergie
3 il a clioifipour fon héros un roi brillant par fon courage
, intéreflant par fes malheurs , adorable par fa bonté.
L ’.TUcre a pris fou fujet dans Homere lui-même, 8c a fait
d’une épifode de TOdylTée l’aélion générale de fon poème ,
qu'il a orné avec le difeernement le plus exquis de tout
ce qui pouvoit rendre aimable 8c intércilunte la leçon qu’il
y donne aux enfaiis des rois.— Il n’y avoir guere plus d’apparence
que la tragédie pût réulïïr fur nos théâtres. C e pendant
elle s’y efi élevée à un degré de gloire dont le
théâtre d’Athenes auroit été jaloux. Caufes de fes fuccés.
/éii. i . Premieres tentatives des poètes tragiques-françois.—
Nouveau fyftéme tragique que nos poètes ont enfuite élevé.
— Hifioire abrégée de la comédie françoife.— Ibïd. 439. a.
Circonfiances qui favoriferent Molière. Ibid. b.— Caufes qui
refierrent aujourd’hui le charnu de la comédie.— D ’après
l'efquilTe qui vient d’être préfentée de I’hifioire de la poéfie
, on doit fentir combien on a été injufte en comparant
les fieck-s 6c leurs prpdufiions, 8c en jugeant ainfi les liom-
m e s , fans tenir compte de mille circonitances qui s’oppo-
foient aux efforts du génie ou qui les favorifoient. Ibid.
440. b.
Po és ie , ( A n d e U p a r o le ) Différence entre l’orateur 6c
le po è te , dans la maniéré dont il.s traitent leur fujet, dans
leur iajigage 6c dans leur expreffioii. IV. 440. b.—
L objet ou la matière de la poéfie efi toute repréfentation
de i’ame alTez claire pour être exprimée par le difeours, 6c
affez intéreffante pour faire des imprefiions vives fur l’ef-
prit des hommes. Cette matière paroit avoir mie plus «rande
étendue que celle de l’éloquence, Celle-ci cft. obligée de
tirer l'intérêt du fujet même, au lieu que le poète, par
la chaleur du feniimenc Sc la vivacité de l'imagination ,
trouve le moyen de rendre iiuéreiTante la choie qui pa-
roiffoit la moins propre à le devenir.— Empire de la poéfie
fur le coeur des hommes. Ibid. 441. a. L’importance de cet
art le rend digne d être dans la liaifon la plus étroite avec
la religion 8c la politique.— De l’origine de la poéfie : cette
«ngme doit être immédiatement cherchée dans la nature
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de l'homme. — Tout peuple qui a penfé à cultiver fon entendement
, 8c k épurer fes fentimens, a eu fes poètes ,
qui n’ont eu d’autre vocation eC d’autre oceufion d’exeteer
leur raient, que celles qu’ils ont ducs à la nature. Ibid, b.—
Excités par la force du génie 8c par I.1 chaleur du fenti-
meiit, ils ont enfelgné aux hommes dans leurs vers des
regies 8c des maximes de conduite qu’ils avoient découvertes
, 6c dont ils fentoient vivement rimportancc.— Enfuite
on perfeélionna fuccdfivcmcnt le langage poétique. Quand
l’art eut fait des progrès, on trouva les moyens d’inllruire
le peuple par les_ fables 8c les allégories : les loix Sc les
doilrines religieufes furent revêtues des orneinens poétl-
queS3 & bientôt des chanl'ons guerrières foivirent à fortifier
le courage patriotique.— To ut ce que l’on fait de plus
particulier fur l’hifioire de la poéfie , c’efi ce qui concerne
les Grecs. On peut réduire ce morceau d'iiifioire à quatre
périodes principaux. Dans le cours du premier, la poéfie
commençoit à germer imperceptiblement par des démoiifira-
tions de quelque palfion agitée, qu’on cnonçoic d’une maniéré
fort luccinte, 8c qu’on chantoii en danfant. Ibid. 442.
a. A ce premier périocio fncccda celui où les poètes trouvèrent
des regies propres .à perfeélionner leurs eflais 8c k
les rendre fur-tout plus utiles au peuple, auquel ils fe pro-
pofoienc de donner des connoiffances, des loix 8c des moeurs.
Le troilieme période de la poéfie efi celui oit les poètc.s
furent tels en titre d’office : ce temps pourroit être appelle
le teins des bardes. Le quatrième période commence au
tems où le gouvernement monarchique ayant été aboli,
on s’apliquu à la poéfie, fans renoncer à l’état où l’on fe
trouvoit auparavant, mais feulement pour s’a m u f e r , é > .
ou par l’efiet d'une impulfion irréfifiible du génie, ou pour
fe faire un nom.— Les poètes de ces tems-là peuvent être
divifés en deux clalfes3 une partie d’entr’eux fe confacra au
fcrvice de la religion, de la philofophie 6c de la politique j
l’autre n’eu: pour but que de fuivre fon penchant 6c fon
goût. Enumération des poètes les plus diftingués de l’une
de l'autre claiTe.— Décadence de la poéfie, lorfque Top-
prelfion de la liberté entraîna celle des généreux fentimens
du citoyen.— Troifieme dalfe de poètes qui fe forma, favo
ir , de ceux qui n’ciant plus inlpirés ou par la nature ,
ou par un noble délîr de gloire , mais qui fuivant le torrent
de la mode, ou voulant plaire aux grands, confacre-
rent les forces de leur génie aux dilFêreiues efpeces de poéfies
pour lefquelles iis le crurent le plus de talens.
Ibid. b.
Poéfie. Différence entre la verfification 8c la poéfie. XVII .
165. a. De la définition de cette derniere. Suppl. III. 641.
a. Origine des pics dans l’ancienne poéfie. XII. 538. b.
Réflexions fur le goût des anciens relativement à la poéfie.
Suppl. 1. 418. é.— 420. k Eftime particulière que les Grecs en
faifoient. 393. a , b. Les Grecs n’eurent point de poéfie qui
ue fut chantée, mais les Latins ne fuivirent point cctufa'^e.
III. 141. b. Du prix de poéfie chez les Grecs. XHI. 392.
b. Décadence de la poéfie à Rome. VIII. 397. a. Diverfué
de fentimens fur les égards que l’on doit avoir pour les
regies de poéfie que nous ont laiffées les anciens. X IV . 21.
a. Goût des Arabes pour la poéfie. Suppl. I. <^oz.b. 309. a.
Obfervations fur les regies d’éloquence 6c de poéfie. Suppl.
IV . 595. a , b. Empire que la poéfie peut exercer fur les
coeurs par le développement des carafteres moraux. Suppl.
II. 230. b. D e l’éloquence poétique. 790. b.— 792. a. Des
fujets les plus dignes de la poéfie. J 'c jq Sujet. Combien
les grands effets de la nature 8c de l’induftrie humaine peuvent
enrichir la poéfie moderne. V . 831. a. Comparaifon
de la chymie 6c de la poéfie. I. 249. b. Parallèle de la poéfie
8c de la peinture. VII. 444. a. XII. 267. b. 268. a. Secours
mutuel qu’elles peuvent fe donner. III. 774. a. Divi-
fion de la poéfie en narrative dramatique 6c parabolique. I. 1. 8c Ij. Difc. prélim. Diffribution des divers genres de
poefie. XII. 812. b. D e l’imagination dans la poéfie. V I ll.
P® fiilion. IV. 970. b. VI. 679. L— 682. b.
La nffion n’ell point effentielle à la poéfie. IV. 970. h. Réflexion
fur les ornemens que la fiftion lui prête. X. 539.
a. Obfervations fur le fyfiéme fabuleux employé en poéfie.
X V . 779. b. De l’utilité qu'elle a retirée des fiélions de
la mythologie. Suppl. IV. 1002. «. D e l’invention. Suppl. 111.
640. b. ôcc. D e la vérité dans la poéfie. XVII . 184. b. 183,
a. De la conduite des paillons 8c des moyens de leur
faire produire leur effet. XII. 147. b. 148. a , b. D e l’intérêt
que le poète donne à fes ouvrages. Suppl. III. 628. b.
Intérêt qui réfulte de cette efpècc de fenfibilité 8c de vie
qu’il attribue à tous les êtres de la nature. Voye^ Intérêt.
D e l’amplification en poéfie. Suppl. I. ^71. a , b. D e la
beauté. 837. b. JJeautés locales 6c beautés univerfelles. Suppl.
IL 586. U , b. Bonté dans les ouvrages de poéfie. Suppl.
IL 13. b. D ’où dépend la cadence dans la poéfie grecque
8c latine, 6c dans les langues vivantes. II, 312. b. 313- a.
Défaut de convenance dans les ouvrages poétiques. Siipp'.
i l. 383. b. Des couleurs en poéfie. 383. b. Efpece de ré-
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tlcenee néceffairc en poéfie. 871. b. D e l’élégance en poéfie.
V. 4S3. L)e l’harmonie, 324. b. V l l i . 33 a XII
848. a , b. D e fart de peindre. V. 830. b. Du merveilleux,
voyei ce mot. Du nombre. XI. 208. a. Du rythme. XIV.
268. U, b. Suppl. IV. 643. a , b. Des licences en poéfie.
IX. 482. U, Poefie du flyle. X V . 334. b. Poéfie du vers.
XVII. 162. U. Efpece de poéfie appellée monorime. X.669.
U. Des poefies fugitives. Suppl. 1. 762. b.
Poésie des Hebreux, ( Crhiq. fiac.) Nous ne connoiffons
pas allez la langue des Hébreux, pour favoir en quoi con-
liltc leur poefie. XII. 839. a.
Foefie des Hébreux. Obfervations fur la poéfie anciejinc
6c moderne des Juifs. VIII. 91. a.
Poésie l y r iq u e , {^Poéfile) efpece de poéfie toute con-
facree au fentiment. XII. 839. a. Pourquoi cette poéfie
ell appellée lyrique. Rapport intime entre la poéfie lyrique
6c la imifique. La clialeur domine néceffuirement dans ce
genre d’ouvrage. Privilèges qui le dillinguent. La poéfie
lyrique aiiffi ancienne que le monde. Son ufage particulié-
icment confacré à la religion parmi tous les peuples. Les
Jierûs, enfans des d ieux, ont dû aufli avoir part à cette
efpece de tribut. C eff particiiliéiemenc aux poètes lyriques
qud elt donné d inüriiirc avec dignité 6c avec agrément.
ibtd. b. Voye^ U o E , Hymne 6c L yr iq u e .
r^ÉSIE ORIENTALE MODERNE , ( ) E(li„,e que font
les ü i ier.taux des poéfies de Sadi. Défaut de goût chez ces
peuples. XII. 839. b. Caraéleres de beauté propres .à la poé-
lie. Defeription de la grandeur de D ieu , traduite en vers
blancs d’un paffage du poète Sadi. Ibid. 840. a. Voyez
ÜllIENTAUX. *■
Poésie Pr o v e n ç a l e , Poéfie) Origine de cette poéfie
en langage roman du tems de Hugues-Capet. D ’où naquit
ce langage, 8c quelle en étoit la nature. Premiers
contes appelles du nom de romans. Récompenfes que re-
c e v o ia u les troubadours inventeurs de la poéfie provençale.
Prelque toutes les provinces de France eurent leurs
romanciers. XII. 840. a. Comment les Italiens furent portés
a la compofitton des romans. Multitude de ces troubadours
vers le quatorzième fiecle. Toute notre poéfie moderne
vient des Provençaux. Goût de Richard I ,ro i d’Anc’ leterre,
pour ces cliantenrs 6c ces jongleurs. Raifon qui irntoit les
mornes contre ces poètes 6c contre les princes qui les
protégeoiem. La langue provençale efi de toutes les langues
modernes, la première qui ait été propre pour la poéfie 6c
lamulique. Progrès que cette langue fit en Angleterre./iiiÉ
b. üblervations fur les noms de troubadours, de jongleurs 6c
cha,lierres, donnés aux poètes provençaux. Remarques fur
quelques-uns de ces poètes. Aymeric de Belvezer. Arnaud
de Meyrveiih. Arnaud de Comignac. Ibid. S41. s — Voyez
T r o u b a d o u r s 6c T r o uv er e s. ^ ^
POE S TUM , {Géogr.) ancienne ville d’Italie. Suppl. IV
312. ri. rr •
P O R T A , ( Lang. lac. ) DiftinéHon entre vates 6c pocta
Suppl. IV. 80S. ri. ^
P O E T E , {Belles-Lett.) Etym. de ce mot. XII, 841 a
Les Romains appèlloient les poètes v,7R.f, hommes inlpirés'
Fonélions des poètes de l’antiquité. Obfervations fur les
poètes Arabes. Honneurs qu'on rendoic aux poètes chez
les Grecs 6c chez les Romains. On diftingue les poètes
par rapport aux tems où ils ont v é c u , à la langue dans
laquelle ils ont é c r it , 8c aux objets qu’ils ont traités. Enumération
des principaux poètes connus. Ibid. b.
PoETE, (^An de la parole) Le caraffere du poète con-
ijüe dans l’arc de faire de vives inipivffions fur refpric 6c
lur le coeur , en prenant une route différente de celle du
langage ordinaire.— Le langage poétique prend fa fource dans
une forte d’infpiration fecreve, qui n’eff ainre chofe que
le génie ou le talent naturel de la poéfie. Suppl. IV. 443.
b. Le fonds du genre poétique ne peut être placé que dans
une extrême fenfibilité de l'amc , affociée à une vivacité
extraordinaire de rimagination.- Cependant ces qualités
femient des principes d’écarts 8c d'extravagances, fî elles
n’etoient réglées par un jugement fain,par un difeernement
exaff, par une force d’efpric fuffii'ante pour fe bien con-
noitre foi-méins 6c les circonfiances dans lefquelles on efi
placé. Ibid. 444. ri. Le mélange inégal de ces qualités, 6c
les proportions variées de leurs diftérens degrés, forment
avec le tempérament, la dift'érence des génies poétiques._
D e tous ceux à qui le génie écheoit en partage, il n’y eu
a point qui puiffent rendre de plus grands fersfees au genre
humain que les poètes, 6c les occalions ou moyens de
rendre ces importans fervices font encore aujourd’hui fans
nombre. Ibtd. b. Mais ceux qui fe propofent de remplir ces
grandes tonifiions, doivent d’abord employer leurs talens à
exciter 1 attention des hommes, 6c s’aititcr leur bienveü-
k n e e , 6c s efforcer enfuite d’on faire l’ufage le plus noble.
Ceux qiu en bornent l’uGge k l’amufement de l’e fprit, nous
pouvons bien les affocicr à nos plaifirs, mais nous ne pouvons
en faire des anus de confiance , leur accorder une vé-
P O E 47 5 ntable in tim ité .-Q u an t à ceux qui débitent des cho'és
également contraires au bon fens 6c aux bienféances leur
nombre efi malheureufement fi grand , qu’ils expoferu la
poéfie a etre regardée comme un talent futile 6c un- occupation
méprifable. Ibid. 445- Deshonneur qu’ils font à
la poefie -J u lie s reproches qu’ils fe font attirés.-Plaintes
que le jefuite Strada faifoic fur les abus de la poéfie de fon
r 1= u ô t re .-P a ro -
comte de Shaftesbury qui renferment ce qu’on peut
dire de plus énergique pour iaconfufion des mauvais poètes
& pour maintenir l’honneur des bons. Ibid. b. Le poete qui
ap iie a teuijir dans ce genre , doit-nécelTairemcnt avoir
fait des reflexions affez profondes fur les moeurs , les actions,
les affaires , les hommes en général. Il faut qu’il ait
au moins lart de préfenter k l’efprit des autres, ce qu'ils
lavent 6c ont déjà penfé , avec une vivacité 6c une aéti-
vite qui les rendent attentifs à fes chants : or c’eft ce qu’il
n acquerra que par une grande connoiffance du coeur hii-
«\iun, un feniimenr du ton délicat 6c ju fte , 6c un jugement
lain qui mette en état de difcenier le vrai 6c le faux dans
toiites les regies 6c tous les ufages de la vie commune 6c
p u b liq u e .-D e s poètes ou bardes des anciens Germains.
ibtd. 440. ri. 1 oétes qui leur fuccéderent. Objets de lews
ouvrages. C efi dans le douzième 6c treizième ficelés que la
poe le allemande a véritablement fleuri , 6c les empereurs
de la maifon de Souabe y ont fans doute beaucoup contribue.
Keciieil qui^ renferme un très-grand nombre de poèmes
de ce tems-là. Ibid. b. Eloge des moeurs qui réenoient
a ors en Allemagne , 6c qui élevant l’ame des poètes, rcin-
plilloient k iiis ouvrages des idées 8c des fentimens les plus
nobles. Divers genres de produfiions poétiques de ce même
tems. Suite de l’hifioire de la poéfie allemande. Ibid. 447.
ri. Encouragemens néceffaircs aux poètes pour qu’ils deviennent
en Allemagne tout ce qu’ils peuvent être. Ibid. b.
Poète. Anciens poetes défignés par le nom d’hymnogra-
phes. VIII. 397. a. Les poètes qualifiés de devins 6c’ de
prophètes. XIII. 461. ri. Les poètes confidércs comme inventeurs
des fables du paganifme. VI. 342. b. Nom de
Pleyade donné à fept poètes de l’antiquité, XII. 766. b. 1 Icyade de poètes François. Ibid. Poètes des anciens peuples
du Nord.^ X IV . 737, h. Les poètes ont fervi à exciter 1 ardeur militaire. Suppl. I. 807. b. Ils ont contribué à adoucir
les lyioeurs. 808. a. Cas qu’en ont fait les fouverains 8c
les généraux. 807. b. Ils ont été les premiers hifioriens.
Ibid. Les poètes lyriques particuliérement honorés chez les'
Grecs. Suppl. III. 820. b. 821. a. Poètes piovcnçaux nommes
troubadours. XVI. 7 1 1 . a , b. 718. b. Des qualités qui
rendent digne du nom de poète. Suppl. III. 641. b. Pourquoi
en tout p a ys , le nombre des bons poètes l’emporte fur
celui des bons profateurs. Suppl. IL 434. a. Préceptes adref-
fesaux poètes. IV. 496. a , b. D e la fenfibilité 8c de l’en-
thoufiafme des poètes. V . 719. b , 6cc. Suppl. Ill, 367. é,
Pooies qui ont écrit avec grace. Suppl. III. 248. b. Imagi-
mition du poete. 367. ri. 3ÖS. D e rimérêt que le poète
air donner a fes ouvrages. 628. b. Art d’iuvemer qu’il poA
fede. 640. b , 8cc. D e l’art d’imiter les moeurs. 949.0* b
6cc. Etude qu’il doit faire pour acquérir cet art. 947. a ’ b ’
ÖCC. Les anciens poètes françois ont porté à l’excès l’abus
des perfonnages allégoriques. Suppl. 1. 308. ri. Du parallele
des anciens poètes avec les modernes, 418.^. De la forme
qujls donnoient à leurs ouvrages, Sc du but qu’ils fe pro-
pofoienu 4 1 8 .^ . -4 2 0 . b. Oblèrvations fur les poètes hol-
landois 6c lur les françois. Suppl. 111. 430. b. 431. a. D u
ftyle noble des poètes françois du feizieme fiecle. Suppl.
IV. 34. ri, i. Remarques fur la p rofe de nos poètes. V . 526. a
b, Voyei^ARTlSTZS. ' ’
VotTE bucolique, {Poéfie) effence des ouvrages de ces
poètes.XIII. 841. é. Fèyrç ÉCLOGUE , Id y l l e , Pa storale.
Poete comique , {A r t dr.im.) Caraélere du peuple d’A-
rhenes, 6c d'Arifiophane dont l’objet fut de plaire à ce peuple.
Deux caufes du caraifiere des pieces de ce poète , le goût
du peuple 6c celui de l’auteur. Obfervations l'ur fa piece intitulée
/ ’/«/rij. Edition des pieces qui nous refiem de cet auteur,
Ménandre , obfervations fur ce poète 6c fur fes ouvrages.
XII. 842. ri. Naiffance de la comédie chez les Romains. Ca-
raéfere des pieces de leurs deux plus célébrés comiques
Plaute 3c Terence. Quelques ofafci-vations fur leur vie. Ibid,
b. D e la comédie françoife. Détails fur la v ie , le carafiere
& les ouvrages de Jean-Baptifie Pocquelin de Moliere. Ibid.
843. a , b. Epitaphe de ce poète par la Fontaine. Ibid. 884. a.
Poete couronné , ( Littéral. ) L’ufage de couronner les
poètes, prefque auffi ancien que la poéfie, fubfifia jufqu’au
regne de Théodolè. Ce ne fut que vers le tems de Pétrarque
que la poéfie reprit avec un peu de luflre quelques unes
des prérogatives qui y étoient autrefois attachées. Difiin-
ét'ions que les poètes commencèrent à recevoir dans les uni-
verfités vers le treizième fiecle. Ibid. 844. a. Origine des
jeux floraux infiitués à Touloufe en 1324. Honneurs qu’on
rendoic à ceux qui en avoient remporté les prix. La qualité