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R;iifon ck cc titre. Foiu'^ions de celui qui le portoic. ConlI-
dérution dont il joiiHlbit. Cruauté de Léon d’Ilaurie à l’égard
de ce maiire ic. des autres doéleurs de fon college. IX.
894. é.
Al.i;'ifcs, grands- Divers officiers qui reçoivent ce titre.
V IL 8 54../ , b. Giand-m.aitrc de la inaifon de l’empereur.
Grand-maître de la mail'on tlu roi. IV . 631. a. D e celle du
roi d'Angleterre. IX. 691. b.
M.iù.w-J7iiju i, ( gr.//n/) de l’empire , de l’empereur. I.
613.M
a ître du facrè futlais , {d-Iijî. mod.) officiers du palais
du pape. Détails fur lé.s fonélions & privileges, IX. 895. a.
Maître de lu gurde-robe , ( Jdijl. mod. ) IX. 893. rf.
Maître des eaux & forêts , ( Jurifpr. ) IX. 895. J.
Muitrcs 'grands- des eaux ty j'orêts. Les Romains tenoiem
cette fonétlon à grand homieur. But de l'inftitmion de ces
officiers dans les premiers tems de la monarchie françoife.
IX. 893, n. Lonrquoi ils étoient appelles foreffiers. Anecdote
lur un forellier, rapportée dans Grégoire de Tours. Capitu-
L'.lro de Charleinagne où il ell parlé des foreAiers. Pourquoi
le nom de forejîiers fut donné au.\ gouverneurs de Flandres.
Dirtérence entre les grands forefiiers & les Amples juges
toreftiers. Ce titre changé en celui de maître veneur du roi.
En quoi confiAoit ce dernier office. Suite chronologique des
inaitres des eaux & forêts depuis le treizième fiecle , avec
dilFértines obfervations hlAoriques fur la charge qu’ils exer-
çoient. Ibid. b. Sic. Dépanemeiis desgrands-maitresdeseaiix &
fo rê ts , qui font à prefent au nombre de 18. Ils ont deux
fortes de jurildiéUons. Comment iis les exercent. Leur habillement.
Formalités de leur éicélion. Tribunau.x oti ils lièrent.
Ibid. S98. U. Détails lur leurs pouvoirs & fonélions. Recueils
à confulter. Ibid. b. — Voye^ MAITRISE.
M.t.'i/e particulier des eaux 6- Jorêts. Ancienneté de Léta-
bliirvmeiu cio ces officiers. £n quoi 'eur oftlce confiAoit au-
trelois. IX. 898. é. Divers changeinens admis dans cet office.
Celle charge peut cite remplie par des roturiers. Conditions
auxquelles on peut robiciiir. Détails fur la nature de cette
charge, fes lonélions, & autres objets qui la concernent. Ibid.
89g. .1. — Foye:^ MAITRISE.
Maître des requêtes, on maître des requêtes de l'hôtel du
roi, ( Junfpr. ) Ces niaglAvats prennent le titre de m-iitres des
requêtes ordinaires. Ancienneté de leur origine. Nom qu'ils
povtoient autrefois. Quelles étoient leurs fonélions. Sous
Philippe de Valois , le nom de maîtres des requêtes leur ell fcul
demeuré. IX. 900. a. Variations clans le nombre do ces nm-
çiAracs. Il parole que leur état étoit de la plus grande clillinc-
tion. Quelles étoient leuis prérogatives. Privilege dont ils
jouiirenc Hiijourd’luii. Ibid. b. Leurs fonélions, Ibid. 901. a. Sc
privileges. Droits qui leur appartiennent. Leur habit de cérémonie.
Auteurs à confulter. Ibid.b.
Maures des requêtes , Ions les empereurs romains. IX. 834.
b. X IY . 813. a. Les maîtres des requêtes de l’iiôtel du ro i,
autrefois nommés clercs du roi. III. 326. b. Clievauchées de
ces officiers. 313. b. Droit qu’ils avoient de connoiire de
routes Us requêtes prél'emées au roi ; ce droit limité par
Philip[)e de Valois. III. 712. é. Doyen des maîtres des requêtes.
V. <)6. a. Doyen de quartier. 97. a. Les maîtres des requêtes
, au nombre de Icpt, jugent au foiivcrain. X V .
423. a. ^ ^
Maures des requêtes de l'hôtel des enfans du 1 'oi. IX. 901.
M.nt es des requêtes de l ’hôtel de la reine. IX. 901. b.
Maîtres de l'hôtel. Suppl. IV. 330. b. 663. b. Grand-maître
de l'hôtel. 330. b.
Maître des comptes, en la chambre des comptes de Paris.
111. 786., , b.
M.tlucs (ÿ gardes dans les fix corps des marcliands. VII.
510. a.
Maître en chirurgie. Déclaration du roi du 23 avril 1743 ,
par laquelle les chirurgiens de Paris font tenus, pour parvenir
à la maitrife, de rapporter des lettres de maître ës-arts.
Difpuies dont cejie déclaration a été la fource. Foye^ Chirurgien.
Statuts relaiils à cette déclaration , enreglArés aux
parlemens de Guyenne , de Normandie & de Bretagne . Privilèges
rélervés par la plupart des cours fouveraines aux
feuls chirurgiens gradués. Cours d'études que les éleves en
chirurgie font ob'iigés de faire. IX. 902. a. Des profefficurs
des écoles de chirurgie. Ecoles particulières d’anatomie & de
chirurgie. Outre le cours d’études ci-deffius preferit , les
jeunes chirurgiens doivent avoir tkmeuré Ax ou fept ans chez
un maître de l’a n en qualité d’éleves. Ibid. b. Avant l'ctahlif-
fement des univerfités, la médecine & la chirurgie s’appre-
noient fous des inaitres particuliers. Serment d’Hippocrate ,
qui nous rappelle une difpofirion bien «ligne d'étre propofee
comme modèle. Diverfes réflexions qui montrent combien il
importe qu’un candidat ait été attaché pendant plufieurs années
à quelque praticien qui l’ait formé dans fon art, Ibid.
903. a. Détails fur les exitmens que doit fubir l’afpirant à la
maitrife. Ibid. b. Six places de gagnant-maitrife à Paris. Réflexions
comte l’ufage de fuucenir des thefes fur un fujec
MA I p a r t i c u l i e r .Ç 0 4 . a. Oblig.ition à laquelle font alTujettis
les maîtres nouvellement reçusà Paris. Des épreuves preferi-
tes dans les autres villes du royaume. D e l’immatricule, &
des exaniens qui doivent la précéder & la ftiivre. Examen
pour les bourgs & villages. Ibid. b.
Maître canonnier, ^ JHifl. mod. ) officier en Angleterre
commis pour enfeigner l’art de tirer le canon. Serment qu’il
fait prêter. ConnuiiTances que doit avoir ce maître. IX,
903.
Maître , ( A / , f o n é l i o n s du maître fur les vaiAeaux
du roi. Conditions moyennant lefquelles on peut obtenir cc
polie. Ordonnance à confulter. IX. 905. a.
Maître devaiffeau ou capitaine rn.irch.ind, (Marine) fes
droits. Conditions préalables pour être reçu maître. IX. 903. J.
Ses obligations. Fautes pour Icfqiieiles il eA puni. Ibid. b.
Maître d’équipage on maître entretenu dans le port. { Marine.
) IX. 9O3. b.
Maître de qu,ti, ( Marine. ) IX. 903. b.
Maître de ports , ( Marine. ) IX. 903. b.
Maître de hache, ( Marine. ) IX. 903. b.
AIa itr e candltnicr , ( Marine. ) IX. 903. h.
AIaitrE de chaloupe, ( Marine. ) IX. 903. b.
Maître mâteur. M.,itre valet, ( Mun«e. ) IX. 906. a.
Maître en /ait d'arme , ( Ejerime. ) IX, 906. a.
Ma iT*£ à chanter, (Muftq. ) détails Air fes fbnélions.
Suppl. 111. 83 3. a.
Maître de chapelle : maître de mufique, ( Mufîq. 1 fes fonctions.
III. 83 3. E
Maîtres (.’criv.ri/w, ( Art mcch. ) établiffiement-de cette
communauté par Charles IX. Maîtres autorifés par l’univer-
fiié. Dans tous les tems il s’eA trouvé des hommes qui fe
font attachés à contrefaire les écritures. Siècles qui paroiAcnt
en avoir le plus produit. Précautions prifes courre eux par
Cliarles IX, Lettres patentes d’éreélion accordées aux maîtres
écrivains, vérificateurs d’écritures. IX. 906. a. HiAoire de
cet etabllffiement. Exemplaires d’écriture préfentés au parlc-
nicnt en 1633. Arrêt qu’il rendit à ce fiijet. Secrétaires de la
chambre du r o i , créés par Charles I X , & fupprimés en
1633. privileges accordés aux maîtres écrivains
p.ir les fuccelfeurs de Chai les IX. Ibtd. 907. a. Grands-maîtres
qui ont ilhiAré cette compagnie. Jean de Beaucliêne , Jean de
Beaiigrand, Guillaume leGangncu r, Nicolas Qiiittrée. D e
Beaulieu. Dcfparrois. Ibid. b. Seiiault, Laurent Fontaine,
Jean-BapiiAe Allais de Beaulieu, Nicolas Lefg rer, Olivier
Sauvage. Ibid. 908. a. Alexandre , Louis Roffignol, Michel
Bergerac. Pierre-Adrien de Rouen. Obfervations fur les talons
Sc les ouvrages de ces écrivains. Ibid. h. Statuts des maîtres
écrivains. Ibtd. 909. a. Etat préfent de la communauté des
maîtres écrivains. Des maîtres appelles maîtres buijfonriers.
Réflexions fur cette forte de gens. Ibid, g io a — Fo\e~
Ecrivain.
Maure à danfer ou calibre à prendre les hauteurs. (Horlo<r.)
Dclcription & iifage de cet iiiArument. IX, 910. b. °
■ Maître , ancien terme de monnoyage. IX. 910. i .
M.iitres des ponts, terme de riviere. IX. 910. b.
M.iitTc valet Je chiens , terme de vénerie. IX. 910. h.
Maîtres , petits, ( Gravure) IX, 910. b.
Maîtres , petits, ( Gramm. ) jeunes gens qui cherchent à fe
diAiiigiier par les travers à la mode, &c. IX. 910. i.
Maures, petits-, ceux que les Anglois nomment beaux.
IL i^ i. a , h. Les Romains les appelioient des clégans. V .
482. b. Réflexion fur les petits-maicrcs. V. 713, b.
Ma ître , (^Antoine le ) avocat au parlement de Paris. Af-
dans Ion Aylc.b^/i/.L 181. i>. R idicule où il efltombé.
MAITREJE AN , (Antoin e) anatomiAe. Suppl. I. 404. a.
M A IT R IS E , (Gramm. S’ Ht/1. ) terme de ceux qui font
parvenus à la qualité de maîtres dans la fabrique d’étoffe.
Tems d’apprentidage Sc de compagnonage. Privilege des fils
de maître. Marchands fabriquans. IX. 9 1 1 . <j.
Maitrije des e.iux 6» forêts. Grandes maîtrifes. Mattrifes
partKulieres. On dit commimcment que les maîtrifes font
bailliageres. Ces places érigées en titre d’office & rendues
vénales. Le nombre des officiers réduits en 1667. Divers
officiers créés pour les maitrifes en différons tems. IX. 9 1 1.
a. Voyez Maure des eaux S- jorêts , Maître particulier Sc Ig
mo t. Eaux & Forêts, 8cc. *
Maîtrises. ( A n s , Comm. Politiq.) Réflexions générales
contre les maîtrifes & réceptions. IX. 91 1. a. Il ne paroîc
point que les Egyptiens , k s Grecs , les Romains , les
Gaulois aient adopté les maîtrifes, ou la profelfum exclu-
five des arts Sc du commerce. Peuples modernes qui n’affu-
jctiiflent point les ouvriers Sc négocians «iix maitrifes &
réceptions. Villes Sc autres lieux de France oii cette exemp*
tion eA admife. Les maitrifes ont dégénéré de leur premiere
inllitiition. C e que difoit là-deffus Colbert à Louis XIV.
Diverfes derogeances aux maitrifes qu’on ne pout regarder
que comme avantageufes. Ibid. b. On ne doit rapporter l’o rigine
des maitrifes, ni à un perfeélioanemcnc de police,
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■ ,nème aux befoins de l’érai. C e n’eA que l’intérér parti-
I L mil -1 porté les ouvriers Sc négocians à iolliciter des
‘^'iemens qui leur AiAént favorables ; en quoi ils ont tra-
l'^nllé contre leur poAérité même. Les corps Sc coinmumm-
t'-s lie voient qu'avec jaloufic le grand nombre des afpiraiis,
& font en conléquence tout leur poffible pour le diminuer.
Inicmiré de l'ufagc de priver une veuve de tout fon droit _,
Sc de lui faire qiiiucr fa fabriipie Sc fou commerce, lorl-
qii'elle époiife un homme qui ii’ell pas dans le cas de la
Ibid. 912. u. Rien de plus contraire au mariage Sc
-'1 1 1 uopulation , que d'lilAijemi- les citoyens aux embarras
des maitrifes, 6c de gêner les veuves au point de leur ôter
en certains cas les relTources de leur négoce. Emigrations
que ces règlemens oecafionnent. Projet de réforme pro-
Düfé par l’auteur. Ibid. b. AdoiiciAémens qu’on devroit procurer
aux compagnons. Inutilité des chels-d’oeuvre. Un
homme de probité, paffablcmciu au fait de la profeffioii ,
peut travailler avec fruit pour le public Sc pour la (aiiullc,
laiis être en état de faire des prodiges de l’art. Les maitrifes
ne" font poi'» nécelTaires pour aA’eoir Sc. faire payer
laeapitationi Ibid. 913. a. tk même fur le piéou elles lont
auiourd’iuii, elles font éluder la capitation à bien desfujets
qui la paieroient en tout autre cas. Sages difpoAfions par
U'fquellcs on pourroit dans les corps & communautés procurer
des reAburces à tous les membres contre le défaArc
des faillites. Ibid. b. Récompenfes &. pimlcions par lefquelles
011 pourroit intéreffer chacun dans fon état à fe rendre
mile au public. Avantages des règlemens propofes. On con-
no;i = oit uifément les gens fîirs Sc capables à qui l’on pour-
roir s’adrelTer. Réjionlé à cette objeélion , qu’il y auroit
trop de monde en cluque piofclAon ; 6c à cette autre,
qu'une inilnicc de fujets qui n'ont aucun état fixe fe jet-
teroient en foule dans les arts 6c le négoce , 6c troiible-
foient l’harmo.iic qu’on y volt régner. Ibid. 9T4. a. L ’arrangement
indiqué prodiiiioit bientôt un commerce plus v if
6c plus étendu. Pourquoi certaines nations donnent prefque
tout à meilleur marché que les François. On objeélequela
franchife générale dos arts 6c du négoce nuiroit à ceux qui
font déjà inaitres. Réponfe à cette difficulté. Comment on
pourroit concilier les intérêts des anciens 8c des nouveaux
maîtres, fans que perfonne eût fujet de fe plaindre. Ibid. b.
Marchés francs qu’on pourroit établir dans les grandes villes.
Les maîtrifes font que le public cA beaucoup plus mal fervi.
Elles font la caufe ordinaire du grand nombre de fainéans,
de bandits, de v o leu r s , que l’on voit de toutes parts. Ibid,
<913. a. M oyens d’encourager les lioinmcs au travail. /Wc/. b.
Maîtrifes. Afpirant à la maitrife. I. 761. b. Inutilité des
chefs-d’oeuvre pour la réception aux maîtrifes. III. 273. a.
Des communautés de maitrifes. 724. .1, b. Confervadon des
maitrifes. IV. 39. b. Lettres de maitrife. IX. 423. a , b. Réflexions
fur les maitrifes. Ibid. Sc XIII. 390. b.
M A JU M A , (Linérat.) jeux ou fêtes que les peuples des
côtes de la PaleAine célébroient , 6c que les Grecs 6c les
Romains adoptèrent dans la fuite. Etymologie de ce mot. Ces
fêtes défendues par les empereurs chrétiens. Les peuples du
Nord les continuèrent. IX. 913. é.
MAJUME , ( Mythol. ) fête célébrée à Rome en l lionncur
de M aya ou tlcFlore. Abus qu’elle entraîna. Diverfes obfervations
fur cette tête. IX. 913. b.
M a JUME ou M.ijuma , ou la petite Gj^;^ , ( Gêogr. ) port de
la ville de Gaza. ConAaniin en' fit une ville féparée, mais,
•Tiilien la remit fous la dépendance de Gaza. DiAinélion des
deux Gaza. IX. 913. b.
MAJUS , ( Jiiiiianiis) auteur napolitain. XI. 18. a.
MAJU SCU LES, lettres ( Gramm. ) en quels cas 011 doit les
employer au commenccmem d’un mot. V llI . 731. u , b. De
leur iifagc. Suppl. 1II. 1 3 2. a , b.
M A IX E N T , 5.1ÛU- (Gêogr.) v ille du P o ito u , patrie
d’André Rivet. Obfervations fur ce ininiAre calviniAe. IX,
9 1 6 .U.
M A K A Q U E , (Hifl.nat. Médec.) efpece de ver qui fe
produit quelquefois dans la chair des habitaiis de Cayenne.
Comment 6c en quelles parties il s’annonce. Traitement de la
maladie. IX.9i3.<i.
Mak.tque , efpece defmge, X V . 1 1 0 .b.
M A KA REK AU , (Hill. nat. Bolan.) dcfcrlpfion de cet
arbre des Indes orientales. IX. 916. a.
M A K I , ( .Hift. nat. Zoolog. ) defeription de cet animal.
Quatre efpeces diAinguées par M. Briffon, le maki fimiAemcnt,
le maki aux piés blancs , le maki aux piés fauv es, k maki à
queue annelée. IX. 916. b.
Maki, repréfcncé vol. V I des planches, Rcgne animai,
planche 18.
MAKKREA , (P h y f & Hijl. nat.) lame d'eau formée
par le reflux de la mer qui fe porte avec violence vcr.s l’cm-
bouchure de la riviere de Pégu. Combien cette malTc d’eau
eA redoutable.IX.9i 6. b.
MA L , le , ( Métaphyfiq.) tout ce qui cA oppofé au bien
phyAque ou moral. Ouvrage anglois dont on a tiré ce qui
Tome IL
fu it ; ï". loiiles les créatures fout néceffiiirement imparfaite
s ; IX. 916. b. 2". l’égalité de perlééliuii dans les créatures
cA impoffible; 3''. la création des êtres les moins parfaits
eA digne de la figeflc 6c de la bonté divine ; 4”. certains
maux^ tels que la génération , la corruption , 6’z. peuvent
avoir lieu parmi les oeuvres d’un Dieu fage 6c b on;
il n’cA pas incompatible avec les pcrfeftioiis de Dieu
ivoir affiijetti des efpriis à des corps orgaiiilés ; 6". les
aux qui découlent de ceire union de l’amc à la muiicre
ulliliés; 7". plus un être a de facultés , plus te bonheur
dont il eA fufceptiblc cA grand ; Ibid. 917. a. 8“. moins un
agent dépend des objets hors de lui , plus il fe fiiffic .à hii-
inéme, plus il cA parfait ; 9”. un tel agent peut,le propo-
l'er une fin, fe complaire dans l'a recherche, quoiqu’elle
' û être paifaitemciu indifférente avant qu’il fe la lût
piopofêe; to “. il eA impoffible que toutes chofes convicn-
à mus les êtres ; 1 1“. les agens dont on a parlé, peuvent
exercer leurs facultés à leur préjudice ou à celui des
autres ; 12". il doit y avoir divers ordres 6c par conl'ocjuent
s degrés de bonheur parmi les êtres iiuclligens. Ibid. b.
Mais fl un être Aipérieur choiAt librement des choies qui
le rendent digne d’éirc dégradé , Dieu femblcroit être in-
juAc envers ceux d’un ordre intérieur, qui par un bon
ufage de leur liberté font propres à im état plus élevé , s'il
leur refufoit le libre ufage de leur clioix ; 13". Toutes
fortes de maux peuvent avoir lieu dans un monde créé par
un être fage, bon 6cpniffant; 14 ’. nos jiigemcns fur la licaiité,
l’ordre 6c la bonté de l’imivers , ne peuvent qu’être trés-
füuvcnf faux. Examen do la quelUon, s’il y a plus de bien
moral que de mal fur la terre. L’auteur prend l’affirmative,
Ibid. 918. a. Obfervations fnr ce liijet. i". On trouve ]icu
d’hommes iiiacceffibles à quelque pitié. 2". Un grand crime
fait plus d’éclat que cent bonnes afUons. 3". Bien des chofes
parolffent très-crimlnellcs à ceux qui ignorent les vues
de celui qui agit. 4". Plufieurs afVions blâmables fe font
fans que ceux qui les commettent fâchent qu’elles loin telles.
Ibid. b. 3". D e petits foupçons font ibuvent regarder comme
criminels des gens qui ne le font point, 6". Nous devons
diAingucr entre les aélions qui viennent d’une malice ]>ré-
méditéc Sc celles qui font l'effet d’un défordre dans l’efpric
ou dans les palTions. 7 “. La confervation Sc raccroilfement
du genre humain eA une preuve qu’il y a plus de bien que
de mal. 11 peut y avoir dix mille fois plus do bien que de
mal dans tout l’univers , quand même il n’y auroit abfolu-
ment aucun bien fur ceite terre que nous habitons. Ibid.
919. a. Auteurs à confulter fur la proportion entre le bien
Sc le mal qu’il y a dans le monde. Obfervations fur la maniéré
dont Bayle a combattu le i'yAême qui vient d’être expofé.
Mal. Des biens 6c dos maux, v o y r jBien. Quatre fortes
de maux dont notre vie cA trav'crl'ée. XIL 172. ». Re-
cherclies fnr l’orig'iie du mal. V I . 424. a , b. Platon attribue
la caufe du mal à la matière qu’il croit éteriulle. IV .
438. b. Scs difciples, pour rendre raifoii de l’origine du
mal , imaginèrent les mauvais démons, 821. a. tl’amrcs ont
imaginé le deAiii. 896. b. Voye^ fur ce fujet l’artidc Manichéisme.
Doftriiie des fociniens fur l'origine du mal.
X V I I . 390. a , b. 398. b. 399. a. Voyet^ auflî les articles de
chaque efpece de philofophic.
Mal, ( Mèdec.) différentes acceptions de cc mot. IX. 919, b.
Alal pédiculaire. Comment les Grecs appellent cctre maladie.
Scs fymptômes. Comment Serenus entreprend de
montrer l’unlité de la préfence des animaux qui conAituent
le mal pédiculaire. IX. 919. b. Réfutation de cette idée par
Mercuriel. Des différentes efpeces de mal pédiculaire. Cau-
fes de ce mal. Quoique cette maladie foît plutôt lionteufe
que dangereufe , il y a eu certains cas , oii les perfonnes
qui en étoient attaquées, en font mortes. Ibid. 920. ». C u ration
de cette maladie./firf. b. Voye:^ PÉDICULAIRE.
M.il de dents. Divers remedes contre les maux de dents
provenant d’une humeur âcre qui fe jette fur les gencives.
IX. 920. b. Des moyens de conferver les denrs belles, da
prévenir oit guérir le feorbut des gencives, d’empêcher les
dents de fe gâter ou carier. Compofitions des dentifrices.
Comment on guérit le mal de dent qui vient de la carie. Ibid,_
921. ». Foyc[ O dONTALGie.
Mal t/cr ardens, ( Hifi. de France) IX. 921. ».
Mal caduc , voyq Epilepsie. Exemple dune eptlcué
caufée par des vers Sc guérie par leur deAruRion. IX. 921. »,
Mal de mer, ( Marine) voye^ VOMISSEMENT DE MER,
M al de cerf, ( Marêch. ) IX. 921. ».
M al teint, (Marêi/i.) IX. 921.».
Mal de 0/0 , ( Hiß. mod. ) Mal de l’oeil , expreffion efpaï
gnole. Préjugé des Portugais Sc des Efpagnols fur cette maladie,
IX. 91 1. ».
MALABAR , côte de , ( Gêogr. ) beauté & bonté du pays.
Obfervations fur les habitans. De l’ordre de fucceffion , îoii
pour la couronne , foit pour les particuliers. Ce s peuples
divifés en deux ordres ou caAes. Details fur la religionj[
Origine des chrétiens de S. Thomas. IX .g a i, f.