z 6 I M P I M P qu’il y a prlfc ! Double fetis du mot homme important. Lcs
importarib font dans lcs cours , ce que les prêtres du paga-
nilmc étoient dans leurs temples. Portrait de l'homme ridicule
qu’on appelle important. VIII. ^y8. b.
IM P O R T A N T , arrogant., fujfif.tnt, (^Synon. ) X V . 634. a.
IM PO R T A T IO N , vue générale de politique par rapport
à rimportutloii Sc à l'exportation. VIII. 599. a.
Importation , royei Entrée en terme de commerce. Suites
fâclieufes qu’entraîne la fraude fur les importations étrangères.
IV. 1 3 1 . D e l’importation des grains. 5^9. a.
IM P O R TU N , (Mora/e) portrait d’un importun. VIII.
Fm POS'ANT , impofer. Qualités qui en impofcm dans les
pcrfonncs & dans les chofes. C e qui en impofe au fage.
Autre fens de l’exprelTion en impofer. VII I. 599. a.
Imposer , ( Imprim. ) impofer une forme. VIII. ^99, a.
IM PO S IT IO N , (^Jurifp.')on fe lèrt de ce mot en Lorraine
au lieu de celui de taille. Somme des impofuions de cette
province en 1748. Impofition appellee fubvention. V llI . 5^9.
a. Détails fur les impofttions de la Lorraine & du pays de
Bar. Impofition du vingtième, du fécond vingiicme, des
quatre fous en fus du premier vingtième ; en quels tems
ces impofuions ont commencé en Lorraine. VIII. 599. rf.
Impofition foraine d'Anjou. X VI. ^33. a.
Imposition des mains ( 7'/;«b/. ) celle qui étoit ufitée chez
les Juifs. Cette coutume fuivie par notre Sauveur, par les
apôtres & par les prêtres. Impofition des mains donnée à
ceux qui fe marioient. Quelle eft l’impofuion anjourd’Inii en
ufage. Celle qui fe pratiquoit autrefois en faveur des hérétiques
qui abjuroient leurs erreurs. Celle qui fe pratique dans
le facrcment de confirmation. VIII. 599. b. Il y en avoit une
defiinée à réconcilier les pénitens. Ibid, 600. a. l'oyt^ Chiro-
TONIE.
Impofition , efpece de tranfplnnracion qui fe fait pour la
cure de certaines maladies. VII I. 600. a.
Imposition, (^Imprim.) en quoi confifte cette fonéUon
du compofiteur. V llI . 600. a.
IM PO S SIB LE , {Alàaphyfi.) deux idées qui s’excluent
inutuellemeni , forment un alîcmblage qui ell impolîîble.
Exemple de ces idées déceptriccs dans le mouvement le plus
rapide d’une roue , dont M. Leibnitz s’ell fervi contre les
Cartéfiens. VIII. 600. a. Impofiible abfolu. ImpolTible conditionnel.
Ce n’eft point borner la puiiTance de Dieu que
dire qu’elle ne s’exerce point fur rimpofiible abfolu. VIII.
600. b.
Impofiible, ch o fe , III. 373. a. condition. 838. a,
I.MPOSSiBLE, racines impoifibles. 5«pp/.II. 834.
a. Équations inipofiîbles. Suppl. IV . ^t6. a,
IMPOSTES des arcades , ( Archit.') Suppl. I. ^32, a.
l.M POSTURE, le vrai champ de l’impofiiire font les cho-
fes inconnues. D ’où il arrive que rien n’elt plus fermement
cru que ce qu’on fait le moins, &c qu’il n’y a gens fi affu-
rés que ceux qui nous content des tables. PaiTage de Montaigne
fur ceux qui font les interprétés 8c les controleurs des
deiTeins de Dieu. V l l I . 600. b.
Irnpofiure, comment ce crime fe commet par fait 8c par
aélion ; impotleurs cités en exemple. VI. 440. b. Suppl. I.
272. a , b. Impofiure fondée fur une rclTemblance de vifages.
X V I I . 336. U.
Impofiurc en maladie,rufe qu’on pratique pour paroître
attaqué d'une maladie qu’on n’a pas. Auteurs qui ont écrit fur
cette forte de tromperie. Ambroife Paré a fpccialemcnt écrit
furies impofiures des gueux. Trois motifs au.xquels on peut
rapporter tous les faits dont les auteurs font mention ; la
crainte, la pudeur 8c l’intèrèi. Trois genres d’impofiures
dont l’examen a fes regies générales 8c particulières. V llI .
(io i. a.
IM P O T , ( Droit polit. & fin . ) nécelTué de cette contribution.
VIII. 601. a. La gloire du füuverain ell de ne demandât
que des fubfides juftes. Il convient qu’ils foiem perçus
direélement, fans frais, 8c qu’ils rentrent promptement
dans les coffres de l'état. Difpofitions de Néron 8c de Trajan
fur les receveurs. D e l’impôt fur laperfonne. Comment
cet impôt avoir été établi dans Athènes. Ibid. b. Si cet impôt
n’eft pasproportionnéàla fortune des particuliers, le royaume
ne fauroit s'améliorer. D e l’impôt fur lesobjets du luxe. Taxe
fur les terres. Ibid. 602. a. Ce feroit une mauvaife admini-
ftration que de taxer l’induftric des artifans. Les impôts
modérés fur les confommations des denrées 8c des marchan-
difes font les moins onéreux, ceux qui rendent le plus, 8c
les plu? jufies. Mais U ne faut pas ajouter des impôts fur la
confommation à des impôts pcrfonnels déjà confidérablcs.
Les marebandifes qui ne fervent qu’au luxe, Sc qui viennent
des pays étrangers, doivent fouffrir de grands impôts.
Les impôts fur les denrées 8c les marebandifes cohfommées
.dans le pays, font ceux que le peuple fciic le moins. Danger
d’impofer des droits qui excédent la valeur de la denrée,
fur-tout h elle eft efientieile à la vie. Ibid. b. En quoi con-
fillênt les avantages de l'impôt fur la confommation. L ’imp
it fur les marebandifes convient .à la liberté d'un peupto
commerçant. D e l’augmentation des impôts dans les prellans
befüins. Impofition mife par Ariflide fur toute la Grèce.
Maux qu’entraina dans la fuite raugmentation de cet impôt.
Ibid. 603. a. Maxime fondamentale fur la mefure des impôts;
il faut les mefurer, non fur ce que le peuple peut
donner , mais fur ce qu’il doit donner équitableirent ; le
fouverain doit ôter tout impôt vicieux par fa nature. La
maxime de remettre les tributs aux provinces qui ont fouf-
fe r t , devroit être portée dans tous les états moiurchiques.
Mauvais ufage qui confifte à finilager un village qui paie mal,
en chargeant de la dette un autre village qui paie mieux. Des
projets qui tendent à rendre l'ciat riche, fans faire jouir chaque
particulier de la rkhelTe de l’état. Ibid. b. Moyens de
remplir ce dernier objet. Ibid. 604. a.
jdifl'érence encre impôt Scfubfide.V. 34Ô. b. Dillin-
élion de trois genres d’impôts. XVII . 868. a. Rétiexiens fur
la nature 6c l’obligation des impôts. 853. b. — 864, a. Dans
quelle vue ils foin établis. V . 145. ^z. Des impôts dans les
républiques de la Grece , XVII . 8^5. a. 866. b. 8i à R om e,
ibid. 6c 867. a. où on peut chercher l’origine de la plupart
des impôts établis en France. V . 145, a. Premieres impofi-
tions dans ce royaume. VII. 556. a. Taxes impofees autrefois
dans les afTemblées annuelles de la nation. III. 76. a.
Impofuions faites au clergé fous la monarchie françoife. V .
124. 225. Réforme de M. Colbert par rapport aux droits
impofésfur les fujets. 145. •/. Obfervation fur les impôts donc
Louis X IV chargea le royaume-. Suppl. III. 802. a , b. Lieux
de la France oii le roi ne leve aucune impofition. VII.
î,î,7- h. — Regies à fuivre d.ins l ’impofition des droits fur les
Jujeis. V. 14^. J. 346. b. XVII . 866. b. Impôts qui foulagent
la pauvreté , 8c chargent la richefi'e , préférables à tout
autre. 348. a. Nécerfiiê d’établir des regies fixes pour la
répartition des impofuions fur les cultivateurs 8c les gens
de la campagne : difficulté d'établir cette répartition. VI. 539.
a. Moyen d’établir un frein .à refiimation arbitraire des biens
du laboureur. Ibid, a ,b . Des impofuions confidérées comme
une des rclfources que les finances procurent. S14. a. Contre
les impofuions arbitraires. VII. 822. b. 824. b. IX. 148.
b. Il faudroit qu’aucun impôt ne portât direftement fur le
laboureur. V . 347. b. IX. 148. b. Réflexions en faveur des
taxes fur les terres. XV II . 868. b. 873. b. 874. a. 876. b.
8 77.0, E — 881. <2, E Heureux effets d’une fage diftribution
des impôts. IX. 361. a. Réflexion contre ceux qui prétendent
que le poids des impôts contribue à la population 8c au
travail. XIII. 9^. b. 96. a. Proportions à obl’erver dans leur
établiffement. Ibid. Analyfe des réflexions de M. de Mon-
tefquieu fur les tributs 8c impôts. V . x. b. note. Obfervations
fur un ouvrage intitulé. Doutespropofiès à l'auteur de la théorie
de l'impôt. X V . 373. b. 8cc. Des contribuables. Les mini-
fires de la primitive églife contribuoicnc aux charges de l’étar.
V. 224. a. 8i cet ufage fut obfervé pendant pluïieurs fiecles
fuivans. Ibid. b. 225. a , b , Sec. Impofitions fur le clergé ,
voyei Décime-, D on gratuit . Subvention. Des exemptions
d’impofition. VI. 2 3 8 .,! , b. Chaque citoyen en four-
niffanc à la fociété la contribution de fes forces, ne fait que
s’acquitter de fes obligations envers elle. XVII . 836. b. 8cc,
De l'impôt fur divers objets. D e la capitation. II. 632. zt. D e
la taille. X V . 841. b. Des droits fur les marebandifes. V .
144. i. Impôt à l’excife en Angleterre. V I . 220. a ,b . Impo-
fition fur chaque feu ou ménage. VII. 212. b. D e l’impôt
fur les cartes. II. 713. b. Avantages qui réfulteroient d’un
impôt fur la livrée. IX. 289. b. Diverfes impofitions auxquelles
on a donné le nom à'équivalent. V . 895. æ, b. Impôts
appelles aides. I. 193. a. Objets fur lefquels on devroit établir
de fortes taxes fans craindre aucun inconvénient. V ,
348. b. De l’impôt fur le fel. V II . 409. a , b. Différentespro^
portions dans les impôts. Cinquantième.III. 4^6. b. Cinquième.
4Ç7. a. Décimes. ÎV. 670. b. Dixième. 108S. b. Vingtième.
853. b. — Efpece d’impofitions qui fe lèvent en tems do
guerre fur pays ennemi. IV. 144. .t,b. Impofition de la dîme
en faveur du clergé. 1090. b. — D e la maniéré de lever les
impofitions, voyc^ Ferme 8c Régie, C ollecteurs, Élus, &c.
Sur les impôts,vqycç les articles,A ide , Subside, T aille,
T ax e , 8cparticuliérement l’article VINGTIEME. XVII. 88r.
— 890. b.
Impôt en faveur du théâtre. {Hiß- anc.) Parmi nous on
tire du théâtre même une efpece d’impôt en faveur des nau-
vres. VIII. 604. a.
IMPRÉCA r iO N , ( Anûq.'grecq. & rom.") ce qu’on entend
en général par ce mot. Des imprécations des anciens. VIII.
604. a.
1“. Des imprécations publiques. Leur objet. Teneur de celle
qui fut prononcée dans Athènes contre Pliilippe. Imprécation
contre les Cyrrhéens & les Acrag.illides qui avoient profané
le temple de Delphes. Divinités qu’on invoquoit le plus
généralement dans les imprécations. Noms qu'on donnoit
aux voeux qu’on leur adrefl'oit. Ibid. b. Quel croit le fort de
ceux qui avoient été ainfi dévoués. Comment fe faifoit la,
I M P I M P 27
tchabilltation. Imprécation d’OEdipe contre le meurtrier de
L.aius. Les imprécaüons furent originairement établies par le
concours de la religion 8c de la politique. Des abus attachés
ù cet ufage. Abus des excommunications qui ont fuccédé aux
imprécations des païens. Les Impréc.itions n’étoient pas toujours
mêlées de formalités odleufes. Ibid. 60^. a. D e l'iifage
des imprécations chez les Romains.
2®. Des imprécations particulières. Rien n’eff plus naturel à
la foibleffe opprimée que d’implorer l’alTiftance d’un pouvoir
fupérieur à ceux qui l’oppriment. D e toutes ces imprécations,
les plus remarquables ont été celles que les peres irrités ont
faites contre leurs enfans. Origine de l’opinion reçue que
ces imprécations ne pouvoient manquer d’avoir leur eflet.
Ibid. b. Exemples de telles imprécations dans l’antiquité, ik.
dans riiiftoire moderne. Imprécation d’Horacc contre la magicienne
Canidie. Ufage de prononcer quelquefois des imprécations
fur les villes qui vcnoicnc d’etre détruites. Cette lorte
d’imprécation employée impitoyablement par les Juifs. Ibid.
606. a. Imprécations contre les viol.ateurs des fépulcrcs. L’u-
fage des imprécations établi par les druides chez les Gaulois.
Ibid. b.
I.MPRÉCATIONS , {^Litt.') diree , déefTes impitoyables que
l ’on nommoit furies. Etym. du mot dire. Libations propres
' à ces déeffes. Noms de ces déeffes qu’on évitoit de prononcer.
Rien ne portolt avec foi plus d’épouvante que le ca-
raélere des furies. VIII, 6o6. b.
I.mprécation , ( Litt.) figure de rhétorique. Elle efl quelquefois
didlée par l’horreur pour le crime, quelquefois clic
eft l’effet de l’indignation, de la colere 6c de la fureur.
Exemples. VIII. 606. b.
IMPRESSION, ce n'eft point par les imprefTioiis de détail
qu’il faut juger de la bonté morale d’un ouvrage dramatique
, mais par l’imprclfion derniore qu’on en remporte.
.VIII. 607. a.
Imprejfion , produit de l’art de l’imprimeur. Caufe de la
réputation des imprimeurs de Hollande. Ce qui manque
encore à nos imprefllons. VIH. 607. a.
Imprejfion , privilege d’impreiîîon. XIII. 391. b. Impreflîon
en regifire. XIV. 19. b. Impreffion en fommaire. X V . 330. a.
Imprejfiùn , peinture d'. XII. 280. a.
Impressions digitales , ( Anatom. ) VIII. 607. b.
IMPRIMER , acceptions de ce mot en diflerens arts. VIII.
607. b.
Im p r im e r i e , {Hlfoire des invent, mod.) Cet arc fut
trouvé veis le milieu du quinzième fiecle. V lI I . 607. b.
Différentes villes qui fe font honneur de l’avoir vu naître
dans leur fein -Si l'on en juge impartialement, on ne peut
douter que Guttenberg natif de Mayence , ne foit l’auteur
de l’imprimerie. Contrat qu’il paffa à Strasbourg en 1439
av e c trois bourgeois de cette ville. Nouvelle affociation
qu’il fit en 1450 avec Faufi à Mayence. Invention des ca-
rafteres jettes en fonte par Pierre Seboeffer en 1452. Avantages
que Guttenberg reçut de l’éleéteur de Mayence en
1465. Sa mort en 1468. La gloire de l’invention de l’im-
pnmerie ne peut appartenir ni aux Chinois , ni à la ville de
Harlem. Ibid. 60S. a. Epoque de la difperfion des premiers
imprimeurs, dont l’Europe profita. Premiers ouvrages imprimés
qu’on vit paroître en différens endroits. Avantages
de l’imprimerie fur cous les autres arts. Ibid. h. Ouvrages à
confiilter; 1®. Sur l'origine de l’imprimerie & fur les inventeurs,
2". pour acquérir la connoiffance des premieres 6c
des meilleures éditions des livres en tout genre, Ibid.
609. a.
. Imprimerie. Deux opérations principales dans la main-d’oeuv
re de l'imprimerie ou typographie ; favoir la compofifum 8c
l ’impreflion. 1. Opérations du compofiteur. VIH. 601. a. Dif-
tribiition. Ibid. b. Compofition./iitf 610. »j,i.Impofition.
6 1 1. .J, i. (S-yK/v.Correélion. Ibid.6\'^. a. II. Opérations de
l’imprimeur. Préparations du papier. VIII. 615. a. Remanier le
papier. Ibid. b Préparation des cuirs. Monter les balles. Ibid.
616. b. Laver les formes. Ibid. 617. a. Mettre en train.
Ibtd. b. De l'impreflion en rouge 8c en noir. Ibid. 620. a.
Imprimerie. Preffe d’imprimeur. X llI . 320. a , b. Vis dont
011 fe fert dans l’imprimerie, I. 239. £. baquet , II. 10. a ,
b. banc , i. baflines , 125. />. blfenu , 262. a. broyon. 447. b.
Dos caraflcrcs d'imprimerie. 6^0. b. Caffe , 740. b. caffeau ,
746. a. chaflis, III. 232. b. conipolleur, 774. b. dccoignoit. IV.
698. b. fo rme , VII. 180. i . frifquctte , 310. é. galée. 434.
a , b. Ufage des fiinports, X V . 677. a. taquoir , 901. b.
taquons. Ibid. Encre d’imprimerie. V . 633. b , 6-c. Compofiteur.
111. 769. a. Prote. XIII. ^03. a , b. Fonélions des
ouvriers. VII. ^i. b. Impofitions. VIII. 600. d. Tremper le
papier. X y i . 387. b. — Planches d’imprimerie , au nombre de
»9 dans le vol. "VU des planches.
Imprimerie en t.'.iiie-doùce.fi A n méchan. ) Service que
la gravure 8<. l’imprimerie en taille-douce ont rendu a la
peinture. Deferiptton de la preffe. VIH. 610. b. Autres clio-
fes nécèffàires à l’attelier de l’imprimeur en taille-douce.
Des langes. Des linges ou torchons, D u tampon ou de la
balle. Du noir de fumée ou du noir d’Allemagne. De la
marmite à cuire rimile. Ibid. 621. b. De la maniéré de broyer
le noir. D e la poele .à feu & du gril. D e la maniéré de tremper
le papier, Ibid. 622. a. d’encrer & d'imprimer. Ihid. b.
Imprimerie en taille-douce, fon origine. V . 999. b. Flanelles
d’imprimerie entaille-douce, au nombre de deux, vol. V I I
des planches.
Imprimerie en maniéré noire. VII . 903. a.
Imprimerie de la gravure en bois. V i l . 894. a. Maniéré d’im-*
primer les endroits creux. 896. b.
Imprimerie. ( Archii. ) Lieu où l’on imprime. Obfervations
(nr la nature Sc la fituation de cc lieu. VHI. 623. a.
Imprimerie rovale. {Hift. Littéral.) Hiftoire de ccc
établiffement fondé en 1531. Suite des porfunnes à qui la
direélion en a été confiée, depuis que cette imprimerie fut
pcrfeéliomice fous Louis X l l l , jufqu'à celui de ces cnn-
diiéleurs qui entra en fonél.oii en 1733. But de cet éca-
bliflemeut : pieces qu’on y imprime. V l l l . 623. h.
Imprimerie {^Hi(l. twq.) Hifloire de
cet établiffement. Imprimerie que les Juifs obtinrent à Con-
ftaiitinople en 1576. 'VIH. 624. a.
Imprimerie, ( ju r i jp '.) Chambre royale 8c fyndicale de
rimprimerie. III. 57. j . De U liberté d ’imprimerie. V . 146.u,
b. XIII. 3 20. i.
IMPRl.MEUR. Trois fortes d'ouvriers compris fous ce
nom ; le prote , le compofiteur 8c l’imprimeur à la jireffe.
Connoiffaiices que le prote doit pofféde-r , devoirs qu’il
doit remplir, Qualités du compofiteur. Ses devo.rs. V llI .
624. a. Talent 8c attencioii que- doit avoir l’imprimeur à
la preffe. En quoi confifie une belle impreffion. Aitentions
que doivent avoir les auteurs pour que leurs livres n'aient
pas befoin de longs errata. Noms des imprimeurs les plus
diflingués. Tems auquel ils ont vécu. Belles éditions qu'd i
ont pubbées. Divers traits par lefquels ils om mérité d’être
cités dans l’ènumération fuivante:
Amerhach ( Je.tn ) , Badins ( Joffe ) , Blaew ( Guillaume ) ,
dit Janjonius Ceefius , Bomberg ( Daniel) , Camujai {^Jesn ) ,
Coitnes I^Simonde), Commelin {_Jcrôme^ , Ibid.6z^. a. Cofler
(^Laurent) , Cramoifi {_Sébaflien) , Crej'pin i^Jean) , Dolet,
Efievirs ( ) , Etienne (/es) Ibid. b. Etienne (^Charles) ,
Etienne {R o b e n l l ) , Ibid. 6i6. a. Etienne {Nenn 11) , F.mfl
(J e a n ) , Proben {^Jean), Gering f^Ulric), Ik'ul. b. Cr.rvius
(H e n r i) , Giyphius (Sebaßien) , Guiiemberg (J ea n ) , fier-
vagius ( Jean ) , Jenjon (Nicolas ) , Ibid.Ciy. a. Juntes ( le s ) ,
Alaire ( Jean ) , Alanuces ( les ) , Aîeniel ( Je.tn ) , AiiÙanges
( Simon ) , Ibid. b. Morel (les ) Aîoréi (Jean) , Nivelle (Sé~
b.ifiien), Oporin (J e a n ) , P.illiot (P ie r r e ) , Ibid. 628. a.
Pat ffon ( ALmert ) , Pl.inlin ( Chrifiophe ) , Qaentcl ( Pierre ) ,
Schoéfier (Pierre) , Jhori ou fort ( Geoffrui ) , F.tjcojdn
( Michel ) , Vitré ( Antoine ) , Ibid. b. IVechds (U s ) ,
ÎVeflph.iU ( Jean ) ,
Des imprimeurs anglois. Beauté de leurs éditions. Ibid.
629. a. Trois corps 8c communautés d’imprimeurs en France.
Corps des imprimeurs avant l’inventiom des caraflcres.
Corps des imprimeurs tel qu’il efi aujourd’luii. Code de la
librairie. Du corps des imprimeurs en taille-douce. Imprimeurs
libraires ordinaires du roi ; leur création. Ibtd. b. leur
nombre. Imprimeur titré noicur de la chapelle de Jd majefié,
Ibid.6'^0. a.
Imprimeurs ,\eur nombre à Paris. IX. 478. a.
Imprimeur. ( Primure) Maniéré de préparer les toiles Imprimées
à l'huile dont on fe fert dans la peinture ordinaire.
VIH. 630.^7.
IM PRO BA TIO N. Silence improbateur de l’iiomine de
bien. Comment les juges témoignent leur improbation à l’égard
des édits qu’ils font forcés d’enreglfirer. Improbation que
l’honnête homme doit méprifer. VIÎI. 630. b.
IMPROMPTU. ( Poéfie ) Origine de l’in-promptu. VII I.
630. a. Loi publiée à Rome contre ceux qui blefferoient la
réputation de quelqu’un par des in-proinptu. Regies à ob-
ferver dans ces petites productions. Impromptus de Lainez.
Impromptu de Tliéophlle. Celui de Gacon fur le portrait
de Thomas Corneille. Celui de Poiffon fur M. de Colbert.
Ibid. b. Impromptu de mademoifeilcScudevy. Celui que M.
de S. Aulaire fit chez madame la duchefl'e du Maine qui
l’appelloit fon Apollon./fiF. 631. «r. Hoye^ Improvister.
Impromptu , ( Mufiq. ) voyc^ Discant 6-Improvister.
IMPROPRE. ( G.'uffwi. ) Trois occafions dans lefquelles
les grammairiens ufent de ce mot. i®. lis diffmguem des
diplithongues propres Sc des impropres. 2'’. M. Reftaut établit
fept fortes de pronoms, 8c ceux de la Cptieme efpecé
font les indéfinis qu’on appelle encore , dit-il , pronoms
impropres. Examen de cette forte de pronoms. VHI, 631,
4. 3®. On appelle terme impropre tout mot qui n'exprime pas
exactement le fens qu’on a prétendu lui faire fignifier. Ibul.h,
Impropres : à ti \itonoms que M. Refiaut appelle, impropres
ou indéfinis. VIH, 6'^o. a.
IMPROPRIATION. (Jurifpr.) Dift'érence entre impropriation
& appropriation. VIII. 63 i.