3 9 ^ P A S P A S
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" i : , ii:
.WH
de la imnierc de faire \a peignes Si. les liffes. ( Voye^
X VI. 4 i i- i .— 414. i - ) travail des lilTes. ll>U. 134. ‘i-
Explicailo» de pliiûeiirs tonnes .ufttés en pairementerie.
l/’iil. h.
Pj(l'cm:nricr,voyc{ pour t.a fabrique de clifFérens^ouvrages
de cer ar:, leurs articles particuliers. Métier du palîemeiitier,
/oy<\-l'article Mutieii. Sc les planch, de cet art dans e
vol. XL Arcade en padentemerie. I. 6oi. Banc ou fel.c
à ouKÜr. II. 54. b. Bandage du kirt.anc. 56. rf, b. Bandage
du métier .à frange. IbiJ. b. B.ampio. 62. .1 , b. Baton a
tourner. 145. </. Battant. 147- <r. Bouclettes. 3 ^ 4 - Jattes.
VIII. 469. i. PaUcmentier •boutonmer , BouTONKiER,
& les planclics de cet art dans le vol. II.
PASSER, {Gr.im.) différentes acceptions de ce mot clans
Je langage ordinaire. XII. 138. b.
P-ijfci , obfervaùon fur la conjugaifon de ce verbe. XI.
Passer. (Com.'«.) Palier maître. Paffer fon ordre. Palier
debout, Palier de.s marchandifes en fraude. Paffer en haut,
terme ufité jjarticuliéreinent à Cadi.x. XII. 139. «. Palier,
par rapport aux cours des monnoies. Palier ou vieillir.
Ibhl b.
Passer pjr les bapjcttes , {Art mUit.) XII. 139. b.
Passer fous U beaupré, {M.irine) XII. 139. b.
Passer un dcjfm à l ’ancre. {Defînas.) XII. 139. i.
Passer u-.e liqueur. {Apotic.) XII. 139. b.
P.ASSER , ( Corroy. ) Paffer les cuirs en fuif ; paffer en
huile; palier en fumac; palier en mégie. XII. 139. b.
Passer p.a U filiere, {Eping.) XII. 139. A
Passer par U farine, par lavocU. ( Cuijîne) XII. 139. b.
Passer à la claie, {Jardin.) manière de faire cette opération.
XII. 14O. a.
Passer-crt blanc, {Monnoy.) XII. 140. a.
Passer le poil, {Plum.ijf.) XII. 140.
Passer, {Relieur.) palier en carton , en parchemin, en
mord. Defciiption de ces opérations. XII. 140. a.
Passer par la calandre, {M.muf.) XII. 140. a.
Passer la clairée : ( R-'-ljin. ) comment fe fait cette opération.
XII. 140. a.
P.sjfer fur un pié, {Ruban.) X V . Ó97. b.
Passer, ( rr;«/«r, ) XII. 140. a.
PaS.SER par la ftlicre, {Tueur d 'o r )W l. 14O. a.
Paffer au jeu. XU. 140. a.
P.:fsr, le , marché ou b;;zar. Defeription du paffer de
Bender-Àbazzi. XII. 140- a.
PASSERIES , {Comrn.) efpecc de traité de commerce entre
les frontaliers françois & efpagnols. Lieu oit aboutiilent
les pallages privilégiés pour ces comnierçans. Ancienneté
du traite des palleries. Principaux articles de ce traité. XII.
140. b.
PASSET , { Comm.) forre de mefure r ce nom donné auffi
aux fépanitions qui torment des clpcces d’arrnoires dont les
marchands fe fervent pour pincer les marchandifes en bon
ordre. XII. 140. b.
PAS SE T TE , ( Ouvriers en foie) defeription & ufage de la
forte de fpirale qui porte ce nom dans le métier des ouvriers
en l’oie. X il. 141. a.
Passette à pafer en peigne. { Oavr. en foie ) Defeription
de ufage de la plaque de cuivre qui porte ce nom. XII.
Passette, {Tireur d'or) XII. 141. b.
PASSl , recueil dont fe fervent les aélenrs & afirices
des opéra italiens. IL 454. a.
PASSIF , {Gramm.) pour donner une notion exaéle du
paffif, il faut le mettre en parallèle avec l’aftif; c’eft ce
qu’on a fait au mot A F iif, Sl à I'anidc Neutre. Verbes qui
ont le feus pallif fans avoir la forme paffive , on la forme
pallive fans en avoir le fens. Quelquefois on emploie en
latin dans le fens aélif des fornies deffinées comnuuiéinem
au fous pallif. En françois an contraire , nous employons
quelquefois le tour aétifavec le pronom rétléclii, pour exprimer
le fens pailif ; ce qui met une différence dans le
icms. Ainfi , fe vendre, être vendu , avoir été vendu , font
trois teins différens de rinf.nltlf du même verbe. XII.
Î41. b.
Pa jfif, du fens pafflf. X V . 18. b. De la voix pallive. III.
S79. h. XVII . 437. a , b. Verbes pafftfs: verbes qui ont
line voix paffive. I. 118. a. Dans les langues vulgaires, les
verbes n’oiu que la v o ix adive. Ibid. Le tour paflif cft plus
dans le génie de la langue latine que l’a d i f; c’eff le contraire
en françois. IV. 862. a. Tems compofés des verbes
paffifs des Latins. I. 903. b. Des tems eniploy-és dans la com-
pofiiion des verbes pallifs compofés. XII. 97. a. Efpcce
de paffifs prétendus imperfonncls. VIIL 395. b. 396.(1.
Paffifs principes , ( C/iy/«ii; ) 1. 118. b.
Passif, {Jarifpr.) droit paffif de fervitude. XIT. 142. a.
Pa s s i o n s , {Plnlof. Logiq. Moral.) Origine du nom de
pqffions. L'inclination naît de ropinlon où nous fommes qu’un
g'.md Lien ou un grand mal eff renfermé dans lUi objet .
qiû par cela même excite la pafllon. Comment les paffions
font les maladies de l’ame. Le plaifir & la peine font les
pivots fur lefqucls roulent toutes nos affedions ; ils eu
font les principes, 8c ils naiffent eux-mêmes de diverfes four-
ces que l’on peut réduire à ces quatre. 1“ . Les plaijïrs 6* les
peines des fens. XII. 142. a. Sentiment agréable attaché à
l’exercice modéré de nos facultés corporelles. 2''. Les plaiftrs
de Tefprit ou de l ’imafmation. Les objets propres à exciter
en nous un fentiment de plaifir, font ceux qui rénniffenc
la variété avec l’ordre ou l’miitbrmité. Les plailirs de l’efprit
réfultcnt, comme ceux des lens , d’un exercice modéré de
nos facultés. Exemples tirés de l’art 8c de la nature. En quoi
confide la beauté des ouvrages faits pour inlirnire. Source
des piaifirs de remendement. Ibid. b. 3". Les plaiftrs & les
peines qui afeRent le coeur. Leur foiirce. Regie que nous pref-
crit ce troifieme principe de nos plaiftrs 8c de nos peines:
notre perfedion & la félicité conlîüeiit à poffede-r 8c à faire
ufage des facultés propres ii nous procurer un folide bonheur
, conforme aux intentions de notre auteur, nianifeftées
dans la nature qu’il nous a donnée. 4°. Plaifas & peines qui
réfuhent du bonheur & du malheur d’autrui. Source de la coin-
palfiou. Ibid. 143.«. Univerfalité de ce fentiment. Outre les
objets qui nous plaifent , il en eff qui nous portent vers
les biens utiles : on peut les réduire fous trois chefs ; lavoir,
la g loire, le pouvoir , les richeffes. Mais il n’arrive que trop
fouvem que l’on déliré ces biens miles pour eux-mêmes,
en confondant ainfi le moyen avec la fin. Principe de cet
abus, Toyci fur tout ce qui vient d’être dit l’ouvrage intitulé
théorie des f niiinens agréables. Ibid. b. Nailfance des
paffions à la vue des objets propres à nous donner du plaifir
ou à nous cailler de la peine. L’admiration cft la premiere
8c la plus fiinplc de nos paffions. Différence entre l’admiration
8c rétonnement. Caufe de ces paffions. Elles produi-
feiit à leur tour la cnriofité , paffion qui peut tourner à
notre avantage, moyennant certaines conditions. La joie Sc
la irifteffc fcmblent plutôt devoir être conffdcrées comme
la bafe 8c le fond de tontes les paffions, que comme dil-
tinélcs des antres. L’cfpêrance 8c la crainte precedent pour
l’ordinaire la joie & la irifteffe. Ibid. 144. a. Le combat
entre la crainte Ôc l’efpérancc fuit l’inquiétiule. Paffions qui
naifl'ent de ce combat. Source du contentement intérieur &
des remords. Afl'eftions de l’ame qui tiennent à rumour de
la gloire , des richeffes 8c des piaifirs des fens. D e l’incli-
nution pour les piaifirs de l’efprit. Tomes ces paffions fe
iermi:;ent à nous-mêmes, 8c portent fur l’amour de foi-même
, qu’il faut bien cliftingucr de l’amonr-propre. En quoi
conliffe cette différence. Ibid. b. Obfervations fur la haine.
En quoi confifient l'efiime , le mépris , la compaffion, l’env
ie , la rcconnoiffance, la colere, l’indignation, 6-c. Utilité
des paffions renfermées dans leurs jnfies bornes. Obf-
tades à nos connoiffances Sc à notre boniieiir, qu’apportent
les paffions abandonnées à elles-mêmes, Ibid. 143. a. Les
piaifirs du corps nous attachent d'auianr pins facilement,
que notre fenfibilité pour eux eft toute naturelle. Comment
les piaifirs de l’cfpric peuvent devenir dangereux, ou produire
de mauvais effets. A l’égard des plaiftrs du coeur, c’efi
l’amour de la venu qui les entretient, 8c qui nourrit en
nous les paffions les plus légitimes. Comment l’amitié 8c
la bienfailancc peuvent elles-mêmes devenir une fource
d'écueils 8c de périls. Les paffions ont tontes une forte de
douceur qui les jiifiifie à elles-mêmes. D ’ailleurs elles fe prè-
te.at un fecours im u u d ,q u i contribue fnr-tont à affermii.-
leur empire. Ibid. b. Elles excitent dans le corps, & fur-
tout dans le cerveau, tous les mouve.mens les plus propres
à les fortifier. Comment les paffions corrompent le juge-
ment, & nous écartent de la vérité. Moyens qui nous ref-
rcjic pour les combattre. Ibid. 146. a.
Pajfion , définition de ce mot. I. 173. b. D ’où vient chez
les hommes la différence des paffions qu’on défigne du même
mot. 3 21. b. On nuroit bien de la peine à trouver quelque
paffion qui fuit exempte de dcfir. IV. 883. b. Différence entre
les inclinations 8c les paffions, VIII. 631./’. entre les paf-
ftons & les fenfations. X V . 34. b. Comment le defirdu bien-
être devient paluon. VIII. 275. a. De l’origine des paffions.
VI. 262. a , b. Les p.iflions dépendent beaucoup du mouvement
du fang 8c des efprits animaux. I. 344- b. L’im.a-
glnation les met en jeu. VIII. 361. b. Origine des paffions
lelon Hobbes. 236. i>. Méchanifme des paffions. XV. 32. a.
Les hommes fouffrent encore plus à vivre fans paffions,
que les paffions ne les font foufirir. V. 694. «.Les paffions
ont chacune leur phyfionomie particulière. XVI. 234. a.
Comment elles font modifiées par le caraélefe de ceuift
qu’elles animent. Suppl. IL 921.6. Leur caraélere chez les
peuples fauvages. Suppl. IV. 22. a. P.iffions e.xprimées fur
le viftige. XVII . 235. b. 336. a. IX. 449. a. La décence
difparoit prefqvie dans le tranfport des grandes paffions. VIIL
668. (J. D u langage des paffions. 827. a , b .h ^ langage de
la p.-iffion eff; pour l’ordinaire figuré. V I . 766. «.Paffions
qui font le mobile de tous les mouvemens humains. V IIL
Mî '1:1
P A S
476 a Indulgence dans nos jugemrns fur les aflions cau-
l'ées'par les paffions violentes. 1. 138. b. Dos jilalfirs que
.procurent les paffions. IL 243. «. Différens tourbillons que
les petites paffions forment dans la fociété. VIIL 276. b.
Effets (les paffions vives 8c forces dans la fociété ; attention
des lé^iflatours à exciter dans les différens ét:its poiitic]iics
l’efpcce do paffion convonalrlo à ces états. 287. «. Utilité
dos paffions modérées dans un état. Ibid. h. Effets dos paf-
ftons far l’amo : lorfqu’elio cft préociipcc de quelque grande
paffion , elle devient pour ainfi dire impaflible. 384. b. Illn-
Jions des paffions. 337. «. Los paffions confidcrces comme
un obfiactc aux progrès cIc lu philofophie. XII. 313. «.Préjugés
qui naiffent des paffions. X llL 283. h. Effet de la paf-
ffmi dans la rcchcrciio do la vérité. Suppl. III. 603. «. Pour
connoitre tout ce dont l’homme cft e n a b le , il ftm le voir
lorfqu’il d l paffionno. VIIL 273. «. Comment on corrige
une paffion par une antre. 636. «. Effets de la miffiquc
fur les paffions , voyr^ l’article M usique. Influence des paf-
fions fur la famé , voye^ l’anido PASSION , {Médec.) Tr.iité
de l.)ofcartcs fur les paffions. II- 724. « , b.
Passion de Jefis-Ch.rill.{Crit:,j.facr.) Opinion commune
des anciens fur l’aimée de la pr.liion. Frivolité des raifons
qui appuient cette opinion. XII. 146. a.
Passion ,{Théoiog. Hijl.eccl.) ténèbres de lapaffion. X V I .
13 1. «. — 132. b. Myfieres de la palUoii. X . 925. « , 6. Semaine
de la paffion. XIV. 936. «. JcCine de la femaine de la paffion
dans les premiers ftecles. XVII . 639. a. 633. a.
Passions. {Eloquence)V-.\r riniime liail'on qu’il y a entre
la volonté 8c l’intelligence, tout ce qui paroit aux yeux de
celle-ci fait imprcffion fur cc!le-l.î. Oiftéreiucs efpeces de
volonté, felon les mouvemens auxquels elle fe porte. Ces
moiivcmens difiingués en paffions vives 8c en afl'eiiions douces.
On peut rapporter toutes les paffions à deux fources principales,
le plaifir 8c la douleur. L)u nombre des paffions. XIL
146. 6.Efi-il néceffaire d’exciter les pallions dans f éloquence.^
Le tribunal de l'A réopage regardoit dans un orateur celte
reflource comme une liipcrcberie. Pourquoi Cicéron l’ em-
portoit fur Démoflhene dans le genre délicat 8c^tendre. L’é-
loqucnce latine fur laquelle principalement la nôtre s’efi formée
, iion-fcnlemeiu admet les pnlfions, mais les exige nécef-
fairement. Paffage de M, Roliin l'ur ce fujet. L ieu des paffions
dans le dlfcours. Différentes forces de paffions que les orateurs
s'appliquent à exciter, ibid. 147. «. Des moyens à
employer pour y réuffir. Ibid. b.
Paffion, le langage de la paffion eft pour l’ordinaire figuré.
V I. ~’ C6. a. Les grands mouvemens des paffions deviennent
froids quand ils fü'm exprimés eu termes trop communs. VIIL
332. «. Les parties du corps qui font regardées comme le
fiege des paffions , le prennent quelquefois pour les paffioiis
même. X. 469. b. Quels font les cas où il eft permis à l’ora-
leur d’exciter les p a f f i o n s . I . 813. 6. Du développement
des paffions d.uis un ouvrage de littérature. Suppl. 11. 708. a.
L’tiyq Pathétique.
Passions , ( Poéfie ) celles que le poète donne à fes pcrfoti-
nages. Leur impottanee dans les grands poemes. Quelle doit
être la narration dans le poème épique. Paffions propres à la
comédie, à la tragédie 8c à l'épopée. Chaque épopée a la
paffion particulière qui la diftingue des autres poemes épiques.
D e la conduite des pallions, 8c des moyens de leur
faire produire leur effet. XII. 147. b. Ces moyens fe rédui-
fem à deux. iL Difpofer l ’auditoire à recevoir les p.iffions qu'on
lui veut infplrer. Pour cet eft'et, commencez d’une maniéré
calme, 8c enfuite il ne manquera pas de vous luivre' dans
toutes les pallions par lefqiielies vous le conduirez infenfi-
blemcnt. Cependant quand l’orateur trouve l’auditoire déjà
ému , il fe rendroit ridicule en le préparant de nouveau pai-
une tranquillité déplacée. Conduite de Seueque oppofee à
cette regie. Ibid. 148. a. Qu’on ne mékpoint enJembU plujîeurs
paffions incompatibles. La multiplicité de ficLiôns , de
faits 8c d’hilioires eft donc une cliolé qu’on doit éviter. Si
deux paffions oppofées le trouvent dans le même fujet, elles
n'y relieront ni l'une ni l’autre. Exemples que fournit Virgile
de la finipücicc de la préparation de chaque p.iffion. Dans le
poème dramatique, le jeu des pallions tft une dys plus grandes
rcffources des poètes. Mais il faut favoir difcerncr le ton
qui convient à chacune : lifez fur ce fujet ce qu’en a écrit
Ariftote au fécond livre de fa ihctorique. Ibid. b. Cependant
il faut remarquer qu'l! eft des paffions qui ont cntr’elles beaucoup
d’affinité ,8c qui empruntent, pour ainli dire , le même
ton. Ce qu’on doit faire pour en diicernei les vraies nuances.
Quelle cft la plus grande utilité qu'on puiffo retirer de l’étude
des paffions. Ibid. 149. a.
Paffion. Des pallions que la poéfie excite. XII. 838. «.
839. «. Comment l’artifte doit préfenter les paffions clans les
perfonnes qui les reffentent, Si les exciter en nou.s. Suppl. II.
9 1 1. « , 6. D e l'art de les exprimer. Suppl. I. 32.6. DilHctilcé
de les peindre. Suppl. IV. 22. «. De lcurdévcloppemem.5«/'p/.
IL 791. b. Mouvement du ftylc paffionno. Suppl. Ul. 971. b.
972, «. D e l’affortùnem du llyie à la paffion qu’on exprime.
Tome II,
PAS Î93
Suppl. IV. 340. a. Avantage qu’oti jiourroit ilict du nombre
pour exprimer les paffions. 98". b. 988. a. De l’cniploi des
paffions lur le tliéatre. Suppl. HI. 639. «. ^iomnicnt l.i tragédie
tend à .afioiblir ou à éieindrc les paffions dangercules.
Suppl. IV. 960. b. Plus la paffion tient de la foibleff'e, plus
clic cft facile à fe répandre au dehors. Suppl. 11. 79t. b. Les
paffions cloivcni être modifiées par le caraéleic de ceux qu’elles
animent. 921. b. Du langage des paffions clans la tragédie,
Suppl. IV. 963. b. Un auteur cliumatique doit peindre fortement
les p.affions, mais ne les point outrer. II. 668, «. Les
mêmes paffions cpii nous font défiigréablcs en tout autre tems,
nous plaifent quand elles font cxcitée.s [lar de belle» deferip-
lions. IV . 879. b. La décence difparoît prcfquc dans le iranf-
porc des grandes pallions. V !![. 668. à. Sur les paffions d:ins
les poèmes épiques 8: dr.uiiatiqucs, voy«-^ Moeurs, D e l ’arr
du comédien d’exjirimer les paffions. Surpl. IL 921. «, b.
Toye:^ PATHÉTIQUE.
Passions , {Mißq. ) voyc-^ article M usique , fon pouvoir
Sc fes moyens d’exciter les paffions, /hyr^ auffi Suppl. H,
922. « , /•, — 928. a. Pouvoir d’exciter les paffions, attaché an
fimple ihytlimc. SuppLlV. 646. a , b.
Passion , ( Médec. Ilyg. Patholog. Thérap. ) on peut cil (lin-
guer les paffions en agréables 8c en défagrcablcs, en vives é<.
en langiiiffaïucs. Iiffhienco des paffions fur l’cconoinie animale.
V o y ez non-naturelles, chofes. XII. 149. a. Lorfqu'une
maladie réfifte .nux remedes ordinaires, le médecin doit examiner
s’il n’y aiiroit point d’affeclion extraordinaire de l'amc
qui entre:icnne le cléfordrc des foncHons. Lcsm.aladies accompagnées
des agitations de l’amc plus difficiles à guérir que lorf-
qu’cllos (s trouvent dans des hommes d’un elprit tranquille.
Les perfonnes d'un eiprit ferme guerilfcnt ailément de bien
des maladies férieufes, même fans le fecours de l'art. Ijjfluencc
de la ficuation de l’cfprit fur La guérifon des plaies 8c des
bleffures. En quoi conlifte la manicrc de guérir les maladies
qui provienneiitprincipaicment de cjuclques paffions violentes,
ou qui ftiiu com[)iiquécs avec elles. 6. Ouvrages à
coiifiilter fur la maniéré de remédier aux maux phyficjucs
caiifés par les p.ifiions. Ibid. 130. b.
Paffion, les paffions dépendent beaucoup du mouvement
du fang 8c des efprits animaux. I. 344. b. U n’y a aucuno-
(laffion qui n’ait Ion effet lur le corps; de même auffi les
mouvemens du corps, qui font les effets d’une certaine paffion
, étant excités , reproduifent cette paffion jufqu'i’i un certain
point. X. 33. «. infiuence de la bile fur les p.iffions de
l’ame. V IL 37. «. Pâleur, friffon , tremblement ,fueur froide,
effets de certaines pallions violentes. 329. b. Danger des paffions
dans 1-es femmes enceintes. 963. b. Inffuence des paffions
lur la famé. XI. 224. « , b. 290. «. X V . 3 2. a. Régime par
rapport aux paffions félon la nriture du climat. UI, 336. «.
Les paffions contenues dans leurs julle:-. bornes, ccniribucnt au
bon état du corps 8c delà fumé. X V . 436. b.
Passion, {Peimur.) diftérentes difpofitions 5c mouvemens
que prend la tète en entier dans les paffions. Effets
des paiiioos fur les tmits du vilâge. Effets de raffliclion 8c
de la jo ie , de i.i triftelTe, de la peur , du mépris, de la jaloa-
fie, 8c des ris. XII. 130. 6.Coninicnt les bras, les mains & tout
le corps entrent aulli dans l'expreffion des paffions. C e n’eft
point dans une nation maniérée Sccivilifée , que l’artifte trou--
vera les tnoyeiis d'exprimer les paffions avec la vérité 8c la
variété qui les caraétérll'em. Pour donner aux peintres une
idée des paffions principales, M . Waielet a cru pouvoir les
ranger par nuances, eu fuivant l’ordre que leur indique le
plus ordinairement la nature. Ibid. 13 i. «. Defeription des
paffions , felon cet ordre. Cette defeription enrichie des
rcffexlous de M. M^atcict. Ibid. b.
Paffions, figures qifi rcprélentciic différentes paffions, vol.
I l l des plancli. D e liin ,p l. 24— 26. D e l’exprcffioii des pafi-
fions 8c de leur caraflere. Suppl. IL 229. b. 230. «.
Passion, ( AE’u'i.-c. ) mot fynonyme à affeéUon ou maladie.
Etymologie de ce mot. XIL 132.6.
K ssiON, Fleur Je la {Botan.) VI. 83S. a. VII. 937. 6.
Passion, {Blafon) croix de paffion. XIL 133.«.
Passion de Jefus-Chrifl, Ordre de la {Hiß. mod.) fondation
(le cet ordre en Angleterre 8c en France, vers l'an 1380.
But de cette inftitution. Habit de cérémonie des chevaliers.
Leur habit ordinaire. XII. 133. «.
Passion, { L ’ordre d e là ) fon inftitiuion en Allemagne.
Marque 6c. devife de l’ordre. Suppl. IV. 233. a.
Passion, delà {BLtfon) XII. 133- «.
Passions, {Peintre-Doreur) efpcce de bordures qui fervent
à encaclrcr descftanipes. XII. 133. «.
PASSIONN É, {Gr.}mm.) dift'érentes acceptions de ce mot.
XII. 133-
PASSLONEI, cardinal. Son hermitage à Frefcaci. Suppl,
III. 147.
P A S T A , {Andre) phyfiologiftc. Suppl. IV. 339. a.
P AST E L , {B o l.) c.-.ruffcr,cs de ce genre de plante. Ses
efpeces. Dclcriprion de l’clpccc comtuunc à larges feuille^
Licu.x où l’on cultive le paftel. Uiai;c des anciens Bretons
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