86o V I L V I L
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Fiine fju v jg e , celle qui croit au bord des chemins. X V IL
1 7 1 . -J. l-'igne fuuvage , voye^ Pareira-BRAVA.
V igne vierge : {Jardin. ) defeription de cette plante. Comment
on la multiplie. X V lI . 271. a,
V igne. (Botan.) Efpeces de vignes du Malabar , dites
behau-isjori, Suppl. I. 869. a , b. cuduvalU , Suppl. II. 93,*2,
b. caïuUma. 272. a , b. Vigne afpirante : l'on origine. Suppl.
IV. 969. a. Vigne qui porte le raifin de Damas; XIII.
770. b. celle qui porte le meilleur raifm de Languedoc ;
77 1 . a. celle qui produit les raifins de Corinthe. 7 7 1 . b.
V igne , [ tuu de U {^Critique facrée) C ’étoit du v in ,
dit Clément d’Ale.xandrie , que le feigneur bénit & qu’il but,
puirqu'il cft appellé fruit de U vigne. X V II . 271. a.
VIG N E T TE . ( Imprim. ) Différentes fortes de vignettes.
Leurs iifages. X V II . 271. b.
Vignette appellée cordeliere. IV . 214. a.
V IG N IER , homme de lettres. Suppl. 1 . 803. a.
V IG N O L K , ( Alphonfe des ) les argumens contre le
fyllême du P. Hardouin, fur les auteurs anciens. X V . 679. a.
V IG O , {Jeande) fon ouvrage de chirurgie. I I I .3 ‘i4. a.
V IG O G N E , (Zoo/og.) animal de la grandeur d’une chèv
re & de la figure d’une brebis, qui fe trouve dans les montagnes
du Pérou. Sa defeription. Ufages qu’on en tire. Laine
de vigogne. Maniéré de chaffer ces animaux. X VII . ij i .b .
V igo gne, laine^ {^Lainage) elle vient du Pérou. Les
rois d’Efpagne ont tenté inutilement d’élever des vigognes
dans le royaume. Trois fortes de laines de vigognes. Ulage
qu'en font les chapeliers. X V II . 27a. n.
Vigogne, laine. IX. 198. b. Laine de l’alpagne, qu’on
mélange avec celle de vigogne. I. 294. h. Eplucher la vigog
n e , opération du chapelier. III. 162. a.
V IG OU REUSE , empoifonneufede ce nom. X V . 372.^2, b.
V IG U ER IE , (^Jurifpr.) jiirifdiélion du vigtiier. D ilférence
•entre viguiers 8c vicomtes. XVII. 272. a.
Viguerie. Origine des viguiers'en France. IX. 303. a. —
Voyei V ehieR.
V IG UEU R: {Medec.) moyen de l’acquérir felon Boer-
h.iave. II. 3 1 1. a.
V I K. ILI.S , ( terme de ReLuion ) couniers chez les Perfans.
XI. 73.
VIL. Il y a des vices qui fc font abhorrer , mais qui, fup-
polant quelque énergie dans le caraélere, n’avililîënt pas.
Homme d’un caraÜere vil. Il y a telle aélion vile chez
im peuple, indifférente, ou même honorable chez un autre.
Les Juits étoient regardés comme vils par les Romains. XVII .
272. b.
V IL E BR E Q U IN , {^Outils d'ouvriers) defeription de cet
outil. Ouvrieis qui s’en fervent. Vilebrequins d’arquebufier,
de charpentier, d’horloger •$: de iayetter. XVII . 272. b.
Vilebrequin appelle frail'oir. VII. 27S. a.
VILKE. Son hypothefe fur l’élcélricité des nuages. Suppl.
III. 100. b.
VILLA . ( Géogr. anc. ) Les anciens fe font fervis de ce
mot pour défigner une bourgade, un village. Dans les titres
du moyeu âge on voit qu’il y avoit louvent dans un
petit pays plufieurs vUIæ , &'tlans une villa , plufieurs parties
nommées aloda ou aïeux , qu’on louoit aux payfans.
XVH. 273. <2.
Villa. {Lang, latine) Signification de ce mot chez les Romains.
X V lI . 273. a.
Villa Faiiflini, ( Géogr. anc.) lieu de la grande-Bretagne,
aujourd’hui Bury. X V I I . 273. a.
Villa Hadriani, {Géogr. anc.) maifon de pbifance de
l'empereur Hadrien, fur le chemin de T ivo li à Frefcati.
X V I I . 273.
Villa Borghefe , {Géogr. mod.) maifon de plaifance près
de R om e , qui prend fon nom de la famille à laquelle elle
appartient. Defeription de ce palais. XVII . 273. a.
Villa de Condi, {Géogr.) petite ville de Portugal. X V I I .
273. b.
Villa del Spiritu-Santo , ( Géogr. ) ville de la nouvelle
Efpagne. X V IL 173. b.
Villa di San-Domenico , {Géogr.) monaffere de dominicains
au royaume de Naples. C ’eft le lieu natal de Cicéron
, que des moines ignorans & fuperftitieux habitent aujourd’hui.
C ’étoit une des maifons de campagne où Cicéron
fê retiroit volontiers pour s’y délaffer. XVII . 273. b. Eloge
de cette maifon de plaifance. Ibid. 274. a.
Villa-Franca, ( Géogr. ) trois villes de ce nom en Efpagne.
XM L 274. a.
Villa-Franca de Panades, {Géogr.) ville d’Efpaene dans
la Cat.alogne. XVII. 274. a.
VilLi-Franca, (Géogr.) petite place de Poptugal. X V II . 274. a.
Villa-Franca , { Géogr.-) petite ville de l’une des iffes A ço res.
XVII, 274. .2.
Villa-Hermofi, ( Géogr. ) ville d’Efpaene au rovauine de
Valence. X V IL 274. a.
Villa-Ludovifia, {Géogr.) maifon de plaifance au voifinage
de Rome. Ouvrages de l’art qu’on y admire. X V II .
274. a. Voye^ GLADIATEUR EXPIRANT.
Villa-major, {Geogr.) petite ville d’Efp.igne, au royaume
d’Aragon. X V IL 274.
Villa-Alergelina , {Géogr.) maifon de plaifance près de
la ville de Naples , qui a appartenu au poète Sannazar.
Defeription de fon tombeau. X V II . 274. b.
Villa-de-Mofe, {Géogr.) petite ville de la nouvelle Ef-
pagiie. XVII . 274. b.
Villa-nova-d'Afli, ( Géogr. ) petite ville du Piémont, X V II ,
274. h.
VilU-nueva , ( Géogr. ) bourg d’Ara gon, connu pour avoir
donné la naiffance à Michel Server. Ohfervations fuf fa
vie. Auteurs qui l’ont écrite. Requête qu’il préfeiita dans fa
prifon le 22 août 1335 , aux fyndics & petit confeil de
Geneve. XVII . 274. a. Réfiexions fur cette requête. Ibid.
273. a. Obfervations fur fes ouvrages. Ibid.'b.
Villa-nova de Cervera, ( Géogr.) ville de Portugal. XVII.
Villa-nueva de los infantes , ( Géogr. ) ville d’Efpagne dans
la nouvelle Caftille. X V IL 276. a.
Vdli-Poqyi, ( Géogr. ) bourg d’Italie, en Sardaigne. XV II ,
276. a.
Villa-Réal, {Géogr.) deux villes d’Efpagne; l’une dans
le royaume de Valence, l’autre dans la province de Tralos-
montes. X V II . 276. a.
Villa rubia, ( Géogr. ) ville d’Efpaene dans la nouvelle Caftille.
X V IL 276. 22.
Villa-rubia de los-Ojos, ville de la nouvelle Caftille. X V I I ,
276. a.
Villa-viciofa , {Géogr.) ville de Portugal dans rAlentéjo.'
Obfervations fur cette ville. Temple de Proferpine qu’on
voit dans fon fauxbourg. X V IL 276. a.
V IL LAG E. {H'ifl. mod.) Etym. du mot. Différence entre
village 6c bourg, entre hameau & village. Dans plufieurs anciens
livres de d ro it , les mots de village 6c de paroijfe font
indiftinélement employés. Différence entre habitation , village
6c manoir. Cour foncière établie par le gouvernement
des villages. X V I I . 276. b.
Village vo ye z V il l a . Fêtes de village. VI. 376. b,
VIL LAGEO IS. Leur carâétere. III. 948. 932. bi
Voye:^ PAYSAN.
V il l a g e s , les quatre, {Géogr.) communauté du pays
des Grifons, dans la ligue de Caddée. X V II . 276. b.
V IL L A IN , {Jur'ifpr.) roturier. Fie f villain, homme v illain,
rente villaine, villain ferment, villain ferv ice, villain
tenement. X V IL 276. b.
Villain coutumier. IV. 419. h. F ie f villain. V I. 716. b. Loi
villaine. IX. 678. a. Droit que les feigneurs s’étoient arrogé
de vendre leurs villains. X V II . 282. a, b. — Voyc^ VlLLENAGE.
V il la in : d’Angl.) deux fortes de villains fous le
régné de Anglo-Saxons ; les villains en g ro s , 6c les villains
du manoir feigneurial. Les lucceffeurs des villains font aujourd’hui
les vaffaux. Marque qu’ils retiennent encore de leiic
premiere ferviiude. X V IL 277. a.
V il l a in , {Ancien terme de monnoie ) efpece de remetle,
autrefois ufité fous le nom de villains forts 6c villains foibles.
XVII . 277. t.
VIL LAM EN E , {François) graveur. VII . 870. h.
V IL L A R S , conful de Nifmes. Trait qui lui fait honneur.
Suppl. IV . 32. b.
VILLE. {Atchit. civile) C e qu'il faut obfervcr dans la
conftruélion d’une ville pour qu’elle foit belle. X V IL 277.
a. Auteur à confulter pour la maniéré de diftribuer les rues
dans les villes de guerre. Regies a obferver, felon V iiru v e ,
en bâtiffant une ville. Ib'id. b. Voye^ Rue.
V illes , fondation des. {Antiq. grecq. & rom. ) Les anciens
avoient plus d’attention de choifir des fituations avantageu-
fe s , que des grands terreins pour fonder leurs villes. Des
cérémonies que l’on pratiquoit dans cette circonftance. Explication
de ce qu’elles renfermoient d« myftévieux. X V IL
277. b. Comment on traçoit l’enceinte de la nouvelle ville.
Ibid. 278. a. Formule de la priere que Romulus adreiTa aux
dieux lorfqu’il fonda la ville de Rome. Pourquoi les portes
de la ville n’étoient point regardées comme faintes. Les
loix ne permectoient pas que les morts fulTeiit enterres dans
l’enceinte des villes. Comment fe faifoit la diftrilnition des
rues. Fête de la fondation de la ville de R ome, que les Romains
céiébroient tous les ans. C ’eft fous l’empereur Hadrien
que nous trouvons la premiere médaille qui en fut frappée.
Vers d’O vide qui décrivent toutes les cérémonies obferrées
dans la fondation d’une ville. Ibid. b. Expiations publkiucs
pour purifier les villes. Refpcél que les anciens portoient
aux fondateurs des villes. Villes célèbres de l’antiquité, qui
ont fourni des momimens aux premiers hiftorien». Efpece
de merveilleux par lequel les poètes ont fouvcnc altéré les
récits qu’ils nous ont faits de la fondation de certaines villes.
Ibid. 279. a.
Villes,
V I L Villes, fondation des. Comment les anciens traçoient l’cn-
ceince des villes qu’ils bùtilToient, i l l . 217. b. XIII. 133./’.
Cérémonie qu’on pratiquoit pour les villes qu’on vouloit bâtir.
X V . 733- a. Moyen de diiUiigucr les cas où le nom du
fondateur d’une ville a été donné à la ville même , de ceux
où l’on a imaginé le fondateur 6c fon nom, d’apiés le nom
de la ville. V I . i n . a.
V ille. {H ijl.anc.) Terrcîn facré qui fc trouvait au pié
des murs d’une ville. X llI . 7. b. Villes anciennes appellees
du nom de forum. V IL 207. a. Des villes nuimcipaies. IX.
13. b. X. 862. a. Des villes qui fe font formées auprès des
ponts. XIII. 26. b. Villes appellees du nom de ptéfeifturcs
par les Romains. X III. 283./?. Villes facrécs. X V l.6 2 . b. Villes
de refuge. XIII. 906, b. Origine des villes des Celtes. Suppl.
IL 285. b. Des imprécations contre les villes qui venoient
d ’être détruites. XII. 606. a. Les anciens traçoient des filions
fur le terrein qu’elles avoient occupé. I li. 217. b.
V ille, {H'ijl. mod. ) Les Germains ne bàtilToicnt pas des
villes. X V i . 618. d , f-. Du tems des empereurs Carlovin-
giens, il y avoit en Allemagne peu de villes fermées de
murailles. IL 370. a. Tems auquel on commença à murer
les villes en Allemagne. V I l l . 390. b. Leur nombre multiplié
dans ce pays. Ib'id. Privileges que qnekfues villes d’A l-
lemagtie ont acquis durant les ligues auxquelles donnèrent
lieu les interrègnes 6c les troubles de l’empire. Ibid.
V ille. {Gramm.) Quelques auteurs latins nicitoietit les
noms de ville toujours à l’ablatif, 6c les regardoicnt comme
indéclinables. X L 438. a. Des noms de ville qui finili'ent
par brica, br'iga ou br'ia. IL 420. a. De ceux qui fiuiffcnt
par dunum. X V L 490. a. D e ceux qui dans le bas-Breton,
commencent par pieu 8c plou. V I . S64. b.
V ille. {Pol'itiq. & Morale) Caiifes qui attirent les hommes
6c les richefles dans les villes. V L 338. b. Combien les
grandes v'illes nuifent à la population. XIII. 102. b. D e la
v ie des villes. X V IL 742. Curaftere moral de l’habitant
des villes. Suppl. III. 948. b. 932. b. Population qu’on attribue
à difTérentes villes. Suppl. iV . 305. a.
V ille. ( Jurlfpr. ) Villes abonnées. Villes anféatiques.
Villes d’arrêt. Villes baftiches , baptices ou bafteleicdics,
X V IL 279. Bonnes villes. Ville capitale, chartrée , de
commune, cpifcop-nlc. Villes foreflieres, impériales. Ville
jurée. Villelibre. Ville de loi. Ib'id. b. Ville marchaticle. Ville
de commerce. Ville d’entrepùt. Ville franche. Ville, fignifie
quelquefois feulement les mugiftvats municipaux qui compo-
fent le corps de ville. Villes libres ou impériales. Ville fa-
crée. Ib'id. 280. a. Ville métropolitaine. Villes nuinicipalcs.
Ville murée. Ville de paix. Ville de refuge. Ville royale.
Ville fcigneuriale. Ibid. b.
Ville. Quand une ville s’eft sggratidie, on donne le nom
de cité à l’efpace quelle occupoit primitivement. 111. 486.
b. Comimmauté des habitntis d’une ville. 722. a , i . 723. a,
h. Villes d’entrepôt dans le commerce. V . 732. b. Etats des
villes. V I . 30. a. Code de l.a ville. III. 383. b. Confeillers
de ville. 32. a. Confervateurs des villes. 37. b. Confuls des
villes. 106. Corps de ville. 267. a, b. Honneurs de ville.
VII I. 291. a. Hôtel de ville. V llI . 319. b. Juge de ville.
III. 242. a.
V ille. ( L'nür. ) Symboles des villes. X V . 731. a.
ViLLE-CoMTAL , {Géogr.) petite vîllc de France dans Ic
Rûuergue. X V IL 280. b.
V ille-D ieu , (Géogr.) nom commun à plufieurs bourgs
de France; mais le principal eft im gros bourg de ce nom
en Notmandie, au diocefe de Coutaiices. Ce qu’il a de remarquable.
X V IL 280. b.
VtLLE-FoRT, {Géogr.) bourg du Languedoc. X VIL 281. .7.
Ville-Dieu-les-Poêles, bourg de la baife-Nortnatulle. Effets
des vapeurs ctiivrenfes répandues dans ce lieu. Suppl.
H. 663. a , b.
V ille-Fran ch e : ( Géogr.) fept villes de ce nom en Franc
e , X V IL 281. a. 6c une huitième dans le comté de Ntce.
Diverfes obfervations fur chacune de ces villes. Ibid. b.
Ville-Franche, en Périgord : ancienne comume de cette
v ille à l’égard des meurtriers. V I ll. 232. b.
V ille-M a u r , {Géogr.) ville de France en Champagne.
X V IL 28 t.
V ille-Mu r , {Géogr.) ville du h.aut-Latigucdoc. X M L
281. i.
V ille-Neuve , ( Géogr.) bourg de SuilTe , d.ans le camoti
de Berne. Obfervations fur cette petite ville. X V IL 281. b.
V ille-Ne u v e , {Geogr.) nom commun à plufieurs villes
de France. Enumération des principales. X V IL 281. A \lLV£. maritime. {Géogr.) Platon prétendoit que la bonne
foi ne régnoit pas dans les villes maiitimes ; mais heureule-
inent les moeurs ne font plus telles que dans le ficcle de ce
plîilofophe. XVII . 282. a. — Voye:^ Ma r it i .vie.
V il le -N euv £-su r -O u r c e , {Géogr.) dans le Barrois.
€uppl. I. 818. b.
V il l e -S U R -A r c e , {Géogr.) dans le Barrois. Suppl. I.
§ i8 . b.
ïm e IL
y I N 861
V illes forefieres, ( Géogr.) villes d’Allemagne .au cercle
do Souabe. Voye^ Fohestiere.
Villes anféatiques : villes impériales. Voye^ A nsÉa t iq u e à!*
Impériale.
V illes impériales du Japon, {Géogr.) cinq villes maritimes
qui lont du dom.'.iiie de l’empereur. Ces villes confidé-
rables par leur abondance 6c leur richeffe. Gouverneurs
de ces villes. X V IL 282. a.
V ille. {Antoine de) Son fyflème de fortification. V i l .
193. b. Voye^ les planches de l’.trt milii.iire, volume L
V ille. {Claude de la ) Suppl. 1 . 362. b.
V ille. {Léonard de la) Suppl. II. 3Ö9. b,
V IL L L G A G N O N , {Nicolas - Durand de) chevalier de
Maithc. XÜL 323. a.
V IL L EN A G E , droit de, {Hifl. m ol.) droit que les feigneurs
s’étoienc arrogé de vendre leurs villains ou pnyfaiis,
qu’ils rcgardüient comme une efpcce d’efclavcs. X VIL 282.
a. Concile tenu en Angleterre en 1 10 2 , qui fulmine des
anatliemes contre cet ulage. Ib'id. b.
Villenage, terme de rentes ou d’héritages fous fervitucle,'
ou fervice abjeft. Tenir en villenage privilégié. Tenir en
pur villenage. X VIL 282. b.
VIL LERS, étang de ( Géogr. ) dans le Berry. VI. 13. b.
V1LLERS-C0TERETS, (G éogr.) bourg de I’iHc de France.
Etym ol. de fon nom. Ce que ce lisu a de remarquable.
X V IL 282. b.
Villers-Cotercis, fêtes qui y furent données en 1723 lors
du facre du roi. VI. 393. b. ôcc.
VILLICUS. {L ïttcu) Ce terme employé fatyriqiiemcnt
par Juvenal dans fa quairicme fatyre. Ce terme latin fignifie
en général , G.irJien , Intendant, Ai.ulre, Gouverneur.
Mais le lens vague de ce mot eft déterminé par ce qui fuir.
X V i l. 282. b. Alnfi l'on dit, villicus ezrarii, villicus urbis,
v'dlicus fylvariim ; villicus ab alimcncis, villicus .1 plumho.
Le villicus m is fc u l, fignifie aiiiTi un fermier, un métayer.
D e là fe font formés les mots villicur 6c villicat'io. Ib'id. 283. b.
V IL LO N , {François) poète françois. X l î l . 83. u , i.
V IL L U Z K A , ( Géogr. ) lieux fameux dans ia Pologne, au
palatinatde Cracov ie, par le fel qu’on en tire. X V IL 283.
a. Voyci VlELlTZCA.
VIM ÎN A C IUM , {Geogr. anc.) ville de rEfpagnc tarra-
gonoife. X V IL 283. i.
VIM IN A L mont. {Topogr. anc.) X. 679. a.
V IM IN A TIU M , {Géogr. anc.) ville de lahautc-Moefieé
Le nom de Colonie donné a ce heu. L’empereur Juftiuicn la
fit rebâtir. XVII , 283. b.
V IN 6c Fermentation v'ineufe. {Chyinie.) Trois efpeces de
fcrmeiit.itions : la vineufe , l’acéteufe , 6c la putrefaélion.
Obfervations chymiques fur la fermentation des fubftances
végétales. XVII. 2S3. b. L ’ordre fuivaiu lequel les différentes
efpeces de fermentation fe fuccedent dans les matières
qui en font fuiccptibles, ne peut avoir lieu pour les corps ,
dans la compofition defqucls un principe l’emporte extrêmement
fur les autres influences de l’eau 6c de l’air dans les
fermemaiions. Ibid. 284. .i. Des vapeurs que jettent les liqueurs
qui fermentent. Cauie de reffervercence. Comment
on arrête rébiillition d’une liqueur qui fenrieme. Les vins
qui ont trop bouilli font aufteies, 6c moifùfent bientôt. Ibid.
b. Pourquoi fes vins d'Efpagne 6c d'Italie bouillent moins
que tes vins des pays fepeentrionnux. Quels font les corps
dans lefquels la fermentation produit une chaleur fponranée.
Nouvelles combinaifons que la feimentation f.iit naître des
principes qu’elle a divifés. L’efprit vineux à melùre qu’il
fe forme par l’intermcde de fes parties graffos, enveloppe
les parties tcrreulés de la liqueur , 6c émoiiffe les acides.
Dirt'érens états de la lie. La mixtion vineufe eft accomplie
dans le moût qui a fermemé , par la précipitation de l,i lie.
La tr.anfparcnce des vins en affure la durée. Ibid. 283. a.
Sels qu’on rctiie de la lie. Goût particulier que les vins
prennent de la qualité de l’engrais ôc du terroir des vignes.
L’.icitle du tartre cft le dernier produit que développe la fer-
muuaiion vineufe. D ’où dépend le degré de confiilaRce propre
ù ch.tqiie liqueur fermentée. Comment on dépouille les
vins des pays humides de la furabondance de leur eau.
Ib'id. b. Les liqueurs concentrées font plus durables. L’hu-
nùdité e.xcefflve du moût en augmente la fermentation ,
produit un vin plus auftere 6c plus acide. Comment on y
remédie en divers endroits par la coftion. Les vins gras fe
confervenc plus long-tems que les vins clairs, mais ils peuvent
être trop gras dans les années fcches 6c liâtives, par la
trop grande maturité du raifin. Maniéré de les dégraiffer.
Influence de la fermentation fur la qualité des v ins , félon
qu'elle cft plus lente ou plus rapide. Moyen de rendre le
vin plus fpiritueiix. Différentes maniérés de modérer la fermentation.
Ib'id. 286. a. Les principes qu'on a retirés d’une
liqueur fermentée, ne peuvent reproduire cette liqueur en
les mêlant de nouveau. Ib'id. b.
Vin : fermentation vineufe. Les fumées d’un vin nouveau
pcuvêiu faire femiencer un autre vin tiré au c la ir , après
l l l l l l i i i i
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