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494 P O P
trcnt que les faits même qu’ils racontent ne font, pas ui-
conteftables. Cependant, comme il ert certain que les nations
aftiielles qui ont remplacé les anciennes nations policées
dans la poirefîion des arts & des fd encc s, font moins
nombreufes que celles-ci ne l'éioicnt, l’auteur cherche la
r.ûfon de cetic différence. Ibid. b. Le mahométifme & le
-chriffianifme qui ont Tcmplacé les religions païennes,
dit-il , certainement contraires à la population : c eft c e q u il
entreprend de prouver. Ibid. 92. a. La religion des mages
regardée comme une des cauies de la population chez les
Perfes. Dorme des gymnofophifles de l’Inde contraire à ce
même objet. La plupart des cultes européens ne font pas
moins blâmables à cet égard. Politique des' Grecs & des
Romains. Dans tout état où l’on a voulu réduire les cultes
à un fé a l, on a nui à la population. Ibid. 93. a. Les religions
anciennes favorables à la multiplication de 1 efpece
humaine. Conditions admirables impofèes par Alexandre &
Gelon à certains peuples qu’ils avoient vaincus. Conduite
oppol'ée des Efpagnols en Amérique. Effets qu’a produits
en France la révocation de l’édit de Nantes rendu par un
f.iux principe de religion. Autre erreur pieufe qui a caufé
l’efclavage des Negres dans les colonies françoifes. Combien
le defpotifme fpirituel des religions modernes a fait
tort à l’hunianicé. Comment il favorife à la longue le def-
potifme civil. Un autre inconvénient des cultes nouveaux,
a été de fcparer les hommes par feftes qui forment autant
de peuples à parc & ne fe mêlent point ; ce qui porte
encore atteinte à la population. Ibid. b. Entre toutes les
formes de gouvernement polîibles, il feroic difficile d a l i gner
celle où rien abfolument ne feroit contraire à la imil-
^plication de l’efpece ; toutes ont leurs avantages & leurs
iuconvéniens ; &. les iiidiiutlons d’aucun de ces gouverne-
meiis ne font incorruptibles. Les loix de la Chine font peut-
être les feules où l’on puiffe trouver de la fiabilité. Aiiffi
quelque fertile que foie cette vaflc contrée, elle fuffit a
peine quelquefois pour nourrir les deux tiers des habitans.
O n rernarqiie que l’efpece humaine a conflamment fruélifié
davantage dans les gouvernemens populaires & tolérans.
Inconvéniens des vaües empires de nos jours, Ibid. 94. a.
par rapport à la population. Comment tous les principes &
toutes les parties de l’adminiflration chez les anciens Grcca
& les premiers Romains coiicouroient à la profpérité publique
, fk à rendre ces nations plus nombreufes 8c plus
florlffantes. Caufes de la décadence de l’empire romain.
Ibid. b. Depuis Conffaïuin jufqu’au dernier empereur de
Confhntinoplc , le monde fut ravagé par l’intolérance 8c
la fureur des conquérans. L’empire de Charlemagne fut
aulli deftruélciir pour l’efpece humaine. L’énorme, ptiiffance
de Charles-Quim eut encore dos effets plus funeflcs à l’humanité.
C e n’eft que dans les gouvernemens d.oux 8c bornés
, où les droits de l’humanité feront rcfpcéles, que les
hommes feront nombreux. Moins la liberté fera gênée par
les loix , moins elles feront tranfgrclToes, ÜU. plus le fouve-
Tain fera sur de la fidélité de fes peuples. Ibid. 93. u. Pour
que les hommes fe multiplient, il faut q»a’i!s n’aient à craindre
que les loix , 6c qu’eu les obfervant , aiicim citoyen
ne puiffe être privé de fa liberté. La tycannie , au contraire,
peut porter les hommes à des excès dont riuimanité frémir.
Ceu x qui ont dit que plus les ftijets étoient pauvres 8c chargés
d’impôts , plus les familles étoient nombreufes 8c les
hommes laborieux, ont blafphémé contre le genre humain
8c contre la patrie./i/d. i. Les Frames trouvèrent les Gaules
accablées oar les tributs que les Romains y avoient établis,
8c ce ne fut pas une des moindres caufes de la dellruélion
de l’empire romain. C ’eft donc toujours fur les facultés des
peuples que doivent fe régler les tributs. Les peuples ne
lauroient avoir des befoins réels auxquels ils ne puilTent
fournir ; 8c quand les befoins de l’état font ceux des peup
les, alors ils fuffiront aux impôts nécclTaires , l’état fera
puilTant, 8c les hommes y feront nombreux. Mais fi les tributs
abforbent le produit des terres , les peuples feront
miférablcs, vous verrez rcfpece dégénérer Ôc fe détruire.
Ibid. 96. a. L’agriculture étoit en honneur chez les premiers
Romains ; elle l’cll encore finguliércnient à la Chine , 8c
quels avantages la population n’a-t-elle pas retirés de la fa-
gelTe de fes maximes 8c de fesufa ges! La différence que
met dans la condition des hommes, l’iiicgalité rangs 8c
des fortunes qui a prévalu dans lu politique moderne, eft
encore une des caufes qui doit le plus contribuer à leur
diminution. Ibid. b. Les loix contre cette inégalité ont fa/t
la profpérité 8c l’abondante population des Grecs 6c des
Romains. Quand au contraire, toutes les richefics de la
nation font polTcdécs par un petit nombre, il faut que la
multitude foie miférafale, 8c le fardeau des impofitions l’accable.
L’agriculture ne profpcre que lorfcuie les terres font
partagées entre im grand nombre de pouelTcuis. C e n’eff
pas des gens riches qu’il faut aaendre une population nom-
breufe , leur temperament affoibli, leur avarice , 6c leur
ambition s’y oppofem. Ikid. 97, a, Réffcxion fur la barbare
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coutume d’enfermer dans des monafleres les enfans de U
famille pour les immoler à l’ambition d'un feul. Tome inf-
titiuioH contraire au but de U nature, qui eft la propagation
de l’cfpece, eft mauvaife ; 8c les établiffcmens qui
enlèvent à l’état une grande partie de citoyens , font pernicieux.
Maxime fage d’un roi de la Chine qui l'eng ag eai
détruire une infiuiié de monafteres de faquirs. Ibid. b. Réflexions
fu rie s moines, leur célib at, leurs vaftes domaines,
8c leurs ridieiîes , autant d ’abus qui ne peuvent qu’influer
fur la population. Ibid. 98. a. Inconvéniens de nos inftitu-
tlons militaires, également oppofees à la propagation. Nos
ufages à cet égard plus pernicieux à l’efpece que ceux des
anciens. Ibid. b. Confidûrations qui montrent que les colonies
produifent auffi la dépopulation. Ibid. 99. a , b. Effets du
commerce par rappo.rc à la population. Pour qu’il lui foie
réellement favorable, il doit être dans le rapport, 8c même
dans la dépendance des produéllons du pays. Ibid. 100. a.
C e principe n’cll pas celui qui prévaut aujourd’hui dans
la plupatx des nafeons. Préjudices que le commerce leur a
caufés. Toute ric'neff'c qui n’eft point fondée fur l’induftrie
de la nation , fo r le nombre de fes habitans, Sc fur la culture
de fes tecTes, eft iilufoire , préjudiciable, Sc jamais
avantageufe. Dépèriffemeiu remarquable en France par la
préférence accordée au commerce de luxe. Sully ne coa-
noiffoit de commerce avant.ageux pour ce royaume que
celui des p.roduélions de fon loi. Ibid. b. Les manufaélures
du luxe miifiblcs à l'agriculture. Les richeft'cs de ce commerce
confidérées comme précaires 8c dépendances de tous
les évéo.emens. Ibid. l o i . a. Leçon que nous donne fur ce
fujet l'exemple de l’Angleterre. Faux raifomiemeni de ceux
qui prétendent que les arts 6c les faiences ne fleuriffent
que là où regue le commerce de luxe. Rapidité des pro-
grè.'j du luxe une fois introduit, fes effets funeftes à "Ja population,
8c à l’agriculture. Ibid. b. Comment le luxe immodéré
conduit de l’excréme opulence à rextrême pauvreté.
C ’eft peut-être à ces pernicieux effets du luxe qu’il faut
attribuer cette multitude de mendians dont l’Europe eft inondée
depuis quelques ficelés. L’établiiTcmcnt des hôpitaux,
loin de remédier à la mendicité , n’a fait qu’encourager dans
les âmes baffes la licence 8c la fainéantife. Examen de la ?iieftioii , fi rinftitution des enfans trouvés, au. lieu d’être
avorable à la population, ne lui eft point contraire. Ibid.
102. <j. C ’eft principalement dans les v ille s, 8c fur-tout dans
les capitales des grands empires, où la dépravation des
mecurs eft excdfiv e , que l’efpece humaine fouffre un dé-
périffement fcnfible. Condition 8c moeurs corrompues des
domeftiques dans ces villes où régné un luxe immodéré.
Réflexion contre l’efclavage domcllique établi chez les anciens.
Ibid. b. Motifs qui dcvroieiit porter les maîtres à encourager
leurs domeuiques au mariage, 8c à préférer le
fervice de ceux qui auroicni embraffé cet état. Bel exemple
d’humanité envers les domeftiques qu’a donné M. le duc
de la Rochefoucault. Les caufes de l’accroiffement ou de
la diminution des hommes font infinies, U n'a pas été pof-
fible de les examiner ici dans tout leur détail. Rélumé 8c con-
clufion de cet article. Ibid. 103.
Population. Opinions les plus accréditées fnr la population
des différentes parties du monde. Suppl. IV . 304. b.
Evaluation du nombre d’habitans qu’on attribue à différentes
villes. Ibid. 303. Population des provinces du royainnc
de Franco. Rapports que quelques auteurs ctabliffom entra
le nombre dos miilTanccs oc le nombre des habitans d'un
lieu. Difficulté ü obtenir des dénombremens exaéls. Nombre
des mariages, naiffances 8c morts qu’il y a à Paris année
commune. Rapport trouvé dans plufieurs petites villes du
Lyonnois entre le nombre des naiffances, des mariages 8c
des familles 8c celui des habitans. Quaatité dont la population
s’y eft augmentée en 62 ans. Durée moyenne de la
vie. Mois de l’année les plus 8c les moins favorables à la
conception. Ouvrages à confiiher fur la population. Ibid. b.
A r ith mé tiq ue p o l it iq u e .
Popul.ition. Comineiu la terre fe peupla après le déluge
III. 648. b. Population des anciennes Gaules. Suppl. I. 214.it»
D e la population de l’Amérique. 343. b. 346. a , b. 333. a.
D e celle de quelques ciulroics de Sibérie. Suppl. IV . 789. a.
Proportion dans laquelle le nombre des hommes fe trouve
dans les nations qui ne cultivent pas les terres. Suppl. I. 31.
a. Des caufes tjui favorifait lu population. L ’abondance. Suppl.
I. 3 I. a. La facilité de trouver lu fubfiffance 8c la sûreté. III.
697. a. Plan d’agriculture favorable à lu population. VI. 338.
a. La population contenue par la culture des grains. V I I .
830. a, b. 8cc. Moyens de population en Franc e, renvoyer
dans leurs communautés ceux des foklats invalides qui peuvent
fe marier. XVII . 802. « , b. Retenir les ouvriers étrangers.
803. b. D ’où dépend la population de l’état felon M.
de Montefquieu. V . xi note, a , b. Réflexions fur les caufes
qui la favorifent. V l î . 826. b. 8cc. Des caufes qui nuifent
à la population. Le célibat, II. 804. <ï, i. le luxe. IX. 7<)3-
b. 764. a. 763. b, 76^, b. Les réglcmcns 8c droits exclufifs
P O R
des maitrifes. 911- b. Le grand nombte de monafteres. X.
638. a. Différentes caufes qui troublent la population, ôc
font inventer mille moyens pour prévenir la conception;
rcmedes à ce mal dans la fageffe du gouvernement. V I . 433.
rf. Réflexions fur les caufes qui nuifent à la population. V i l.
826. b. Scc. Moyen infriiéliiciix qu’employa Louis X IV pour
la favorifer. 282. b. Avantages de la population. Elle eft infé-
parable d’un grand commerce. III. 693. a. V . xij note, a.
Avantages réciproques d ’une grande [xrpulation , Ôc de l’exercice
du commerce extérieur. 111. 697. a. La population de
l’état en fait la force , IX. 352. b. XIII. 3 37. a. 8c la lichelTe.
VII. 821. b.
PO P ü L IFU G E S , {Hiß. rom.) fete des anciens Romains.
VII. 360. a.
P O P U L E U M , onguent. (Pharmac.) XII. 480. a.
V O Q \ )E , jeu du. { Jeux) Defeription & regies de ce jeu.
X lll. 103. b.
P O R C , ( Zoolog. Diete) voyei^ CoCHON.
Po r c , (/«ri/pr.) droitde porc appellé fréfange. VII. 302. a.
Po r c , {Litter.) figurefymbolique. X V . 734. <7.
P o r c , {Blafon) manière de repréfemer le porc 8c la
truie dans l’écu. Ofafcrvations fur la maifon de Porcelets de
Maillane, à Beaiicaire en Languedoc. Suppl. IV . 306. a.
Po r c , {Ichthyol.) defeription de ce poiffon de mer. Q u a lité
de fa chair. XIII. 104. b.
Porc, Sanglier, différence entre les poiffons de mer ainfi
nommés. X IV . 618. b.
Po r c -Ép i c , {Zoolog.) Obfervations fur le nom de cet
animal. En quoi il différé du Iiériffon. Sa defeription. XIII.
S04. h. Porc-épic de la nouvelle Efpagne. Celui de la baie
d’Hudfon. Celui d'Amérique. Celui des Indes orientales- Ibid.
«03. 4.
Porc'cpic, fes dents 8c,fon mufeau. IV . 838. h. Efpece de
porc-épic de l’iftc de Madagafcar. X V I . 406. b. Porc-épic re-
préfenté vol. V I . des pl. Regne animal, pl. 13.
Porc-épic de mer, v o ye z poiffon armé. XIII. 103. a.
Po r c -Ép i c , {Blafon) manière de repréfenter cct animal.
Vafes couverts à l’extérieur de pointes femblables à celles du
porc-épic, dont fe fervoient les juges d’Athenes. Suppl. IV.
}06. a.
Po r c -épic , ordre du , ( Hift. de France ) ou l’ordre du
camail. Son inftitution. Nombre 8c habillement des chevaliers.
D ’où vient le nom de camail, 8c la figure du porc-
épte pour devife de l’ordre. XIII. 103. a. Cc t ordre accordé
quelquefois à des femmes. En quel teins il fut aboli. Ibid. b.
Po r c -Ép ic , ( l'Ordre du ) ou du C.vnail. Son inftiuition.
En quoi il confiftoit. IV . 306. a. Marque de l’ordre.
Pourquoi il eut le nom de camail. Promotion de chevaliers
de cet ordre que fit Louis XII. Sou abolition. Ibid. b.
Po r c ou C o c h o n , {Métall.) différentes figniiications de
ce mot dans l’art de la fonderie. XIII. 105. b.
P o r c . {Chaircuitaie & Commerce) XIII. 103. b.
P o r c troycn. {H ß . anc.) XIII. 103. b.
P O R C A , {Géogr.) royaume des Indes. XIII. 103. b.
PO R C A R I , ( Gtvgr.) fleuve de Sicile, autrefois nommé
Pantachus. XIII. 824. b.
PORC ELAIN E , ( Conchyliol. ) genre de coquille univalve.
On lui a donné encore les noms de coquille de v e nus,
de pucelage Sc de colique. XIII. 103. b. Caraftere de
cc genre de coquille. Divifion des porcelaines en claffes 8c
en efpeces. Quelles font les efpeces particuüércinent effi-
mées des curieux. Defeription de l’animal qui habite la porcelaine.
Ibid. 106. a.
Porcelaines , coquilles de Ce nom. IV . 190. a. vol. VI.
des planch. Regne animal, pl. 67. Coqiiill.ige.s de ce genre
nommés agaron; Suppl. I. 196. b. b ob i, Suppl. II. i . a , b.
bitons. 904. a , b. Carte géographique. Suppl. II. 231. a.
Por c ela in e de la Chine, { A n de la poterie) bourgade
où elle fe travaille. Incertitude de l’époque de cette forte de
poterie. Elle n’a pu réulfir parfaitement que dans un feul
lieu de la Chine. XIII. 106. b. Reclierclie fur l’origine du
mot porcelaine. Nom que les Cliinois lui donnent. Terres
donc fe conipofe la matière de la porcelaine. De fa préparation.
Ibid. 107. J. Du hoa-ché , efpece de pierre ou de
craie qui entre dans la compofuion de la porcelaine. Qualité
qu’il lui donne. Manière de mettre en oeuvre le hoa-ché.
Ibid. h. Du chc-kao, efpece de pierre ou de minéral avec
lequel on peint fur la porcelaine. Voyc7;_ C he-k a o . Des vernis
qui fervent à la blanchir. Ibid. 108. a ,b. De.s différentes élaborations
de la porcelaine. Ibid. 109. a. Du travail des grandes
pieces. Des ornemens de la porcelaine. Ibid. b. Des moules.
Des peintres. Ibid. I l O. a. Des diffénsutes couleurs qu’ils
emploient, Sc de leur préparation. Ibid. b. D e la compofi-
tion des difterentes couleurs. Ibid. 112. a. D e la couleur appellee
coin {Poyc^ce mot). Manière de dorer 8c argenter
1.1 porcelaine. D e la porcelaine colorée 8c de fa fabrique.
Ibid. b. Des couleurs de cette porcelaine. D e la porcelaine
noire, De la porcelaine en découpure. Porcelaine marbrée 8c
coupée en tout fens d’une infinité de veines. D e la porce-
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laine^olive. Ibid. 1 13 .« . D e la porcelaine par tranfimuation.
D e 1 or de la porcelaine. Des gerçures de la porcelaine. Opération
pour le vernis. Ibid. b. Porcelaine particulière. Des
fourneaux pour cuire la porcelaine. Ibid. 114. a. Application
(le l’huile fur la porcelaine. Préparatif pour la cuiffoii.
Ibid. b. Maniéré dont la porcelaine fe met dans les fourneaux.
Ibid. 113. a. Des terres propres à conftruire les caif-
fes qui renferment la porcelaine dans les fourneaux. D e la
conftruftion des fourneaux 8c de leur échauffement. Ibid. b.
Difficultés dans la fabrique de la porcelaine qui en renché-
rilfent le prix. Le gain que les Chinois faifoient autrefois fur
la porcelaine, étoit beaucoup plus confidérablc que celui
qu’ils font maintenant : caufes de cette différence. Ibid. 116.
rt. D une efpece de porcelaine rare. Comment on la travaille.
Des plaques de porcelaine : grandeur qu’elles peuvent avoir.
D e la porcelaine ancienne 8c de la moderne. Pieces de porcelaine
qu’on a trouvées quelquefois enfouies dans la terre.
^id. b. Comment on tâche d’imiter les vieilles porcelaines. 1 arallcl-e de la porcelaine avec le verre. Comment on raf-
femble les pieces de porcelaine caffée. Ufage des débris de
la porcelaine. Ibid. 117. a.
Porcelaine. Deux fortes de porcelaines, celle des Indes 8c
^ l l c d Europe. A quel degré elles peuvent être vitrifiées.
Cqmpofition de la fritte qui fart de bafe ordinaire des porcelaines
d’Europe. Efpece de terre qui fe mêle à cette coinpo-
ficion lorfqu’elle a été pulvérifée. iiiif. 1 17. b. Inconvéniens
auxquels on eft expofé dans le travail des porcelaines d’Europe.
Compofuion de la porcelaine de Saxe. Ibid. 118. a.
Elle le vitrifie beaucoup plus diflîcilemcnt que les autres porcelaines
d’Europe. Effets qu’a produits un feu violent fur ia
porcelaine de Saxe Sc fur celle de i.i Chine. La porcelain®
des Indes ne peut cire poulTce jufqu’à l’cntiere vitrification,
lüffibilité de trouver en Europe des niarieres qui auront les
mêmes qualités que celles qui fervent à la compofuion de
la porcelaine des Indes. Ibid. b. Compofuion du grès 6c du
pétimtfé, qui eft Time des terres qui fort à la compofuion
des porcelaines de la Ciiine. Nature du kaolin. Celle du hoa-
ch é , efpece de terre que les Cliinois fubftituent au kaolin,
lorfqii’ils veulent faire une porcelaine plus blanche 8c plus
précieuf». Le hoa-ché paroît être la meme terre que quelques
naturaliftes ont décrite fous le nom de terre cimolce.
Carafteresde cette terre. Ibid. 119. a. Obfervations fur la
defeription que le P. d’Entrecollcs a donnée des différentes
manoeuvres employées par les Chinois pour la fabrication de
la porcelaine. Ibid. b. Carafteres d’une ipatierc que les Chinois
nomment cké-kao , dont ils fe fervent pour leur vernis.
C ’eft un gyps , dont le femblable fe trouve aux eiivi-
rans de Touloulc. Son ufage dans le vernis de la porcelaine.
Ibid. 120. b. Coinpofukm qui fert à faire la couverte
des porcelaines à la Chine. Compofuion des couvertes qu’on
emploie fur les porcelaines à fritte en Europe. L’auteur conclut
de toutes les obfervations qui precedent, qu’on peut
faire en Europe de la porcelaine qui aura les mêmes qualités
que celle des Indes, Sc qui fe pourra donner à meilleur
compte que tontes celles que l’on fait .aujourd’hui en Europe.
Ibul. 121. a. A l’égard des peintures chinoifes, on
pourra fe paffer de les prendre pour modèles, 8c l’on pourra
fubftitiier à leurs couleurs celles que l’on emploie pour peindre
fur l’émail. Ouvrage à confulter pour la préparation des
couleurs. Remarque efl'cnticlle à faire fur une efpece de différence
entre la peinture fur la porcelaine 8c la peinture en
émail. Ibid. b. Compofuion du fondant qu’il faudra employer
pour incorporer les couleurs dans la porcelaine, De la maniéré
d’employer les couleurs, 8c de les paffer au feu. Ibid.
122. a. D e toutes les porcelaines, les plus mniivaifes font
celles dans lefqiielles on emploie ia fritte. Principal aoent
que l’on doit employer pour la liaifon des terres. Compa-
raifon des matières qiii fervent à la conipofition des porcelaines
de la Chine cc de colles de Saxe. Obfervations fur
la maniéré de faire la couverte , 8c de compofer les couleurs.
Ibid. b.
Porcelaine. D e celle qui fe fabrique à la Chine ; terres
dont clic eft "compofée , nommées hoatchée. VIII. 232. a.
Kaolin , IX. 1 12. a. Petuntfé. XII. 474. b. Pierre d’azur donc
les Cliinois faifoient ufage pour la porcelaine. I. 913. b.
Siibftancc minérale appellee tfm , dont ils fe fervent pour
la peindre en bleu. X V I. 731. a. Comment ils préparent
la pierre qu’ils emploient pour donner la couleur bleue à
la porcelaine. IX. 330. a. Pierre nommée chc-kao qu’ils font
entrer dans la compofuion de la couverte. UI. 274. a. V e r nis
de porcelaine chinoifeappelles t fu o i,X V I . 216. b. &
tfe-kin , 729. b. bourg de la Chine où fe trouve le plus
grand nombre des fabriques. IX. 129. a , h. Tour de porcelaine
à Nanking. XVI. 461. b. 462. a. Inventeur allemand
de l’art de faire la porcelaine. IX. 749. a. Porcelaine fabriquée
à Koefernbourg. Suppl. III. 680. a. Imitation de la
porcelaine chinoife par le moyen du verre. X V I I . 9 3 .
Les mêmes matières dont les Chinois fe fervent trouvées
en France, IX. 112. a. X ïl. 474. b. Obfervations Htifes à
fi
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