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le dépouilla peu après de cetre dignité. Principaux cvénc*
mens de lli vie. Suppl. Uî, 647. u.
.•Ü N C, {H iß . r:.u.) caraéteres de ce genre de plante.
C.ii aéleres du jonc d’am, du jonc fleuri, du jonc murin. — 5>ur le jonc d’eau, SciRPUS. VHI. 873. u.
Jonc odor.mt, ( Bot. exoc. ) cfpece de gramen ou dé
diaume qu'on nous aj>porte d’Arabie , &c. Sa dercription.
"Notre jonc odorant c il le même que celui des anciens. Noms
grecs par lel'quels ils l’ont defigne. VIII. 873. d. Plante d’où
il cil tiié : fa defciiption. En Arabie, elle fort de nourriture
eomnuinc aux chameaux. Qualités médicinales des differentes
parties de la plante. Quel cil le jonc blanc qu’il faut
employer pour les compofitions de pharmacie. Ibid. -b. —
A coru.s.
Jonc odorum mcdic,') Sch<5NANTE.
Jonc , efpcce de jonc d’Efpagne que les Romains nom-
moient fp.srtum. X V . 418. h. Anneaux de jonc. I. 480. a.
Joncs de pierre, [Àlinéral.) dofcription de cette pierre.
Lieu oil elle fe trouve en Angleterre. Aiurmor juncum, ou
jiinci i.ipides ,doci \is dans le catalogue de Woodward. VIII.
S73- b.
JO N CH E T S , /rr , ( 7c//.r) forte de jeu ancien dont parle
Ovide. Comment on y jouoit. Etymologie du nom de ce
jeu. VIII. 874. a.
JO NC TiCjN , union. {Synon.j clifTércnce entre ces mots.
VIII. 874. U. — Foyci Unton.
JoN'CTiON, ( Jurifpr. ) appointement de jonélion. Appoin-
tement en droit & jo int, &c. VIII. 874. <1.
Jonbîion du procureur général, ou du procureur du ro i,
■ ou du minillere public en générai. VIII. 874. a.
Jonflion, dcm.inJc à fin de. IV. 1036. b.
JO N G L EU R S, { L it i .j joueurs d’inftrumens, qui dans la
nalllancc de notre poéfie, fe joignoienc aux troubadours,
&.couroieut avec eux les provinces. Teins auquel ils parurent.
Hiiloire de ces gens-là. Origine de l’ancien proverbe,
payer en monnaie de finge, ou en gambades. V I ll. 874. L —
J-'oyci Poésie provençale.
Jongleurs, (Dhinar.) magiciens ou enchanteurs fort
renommés parmi les nations fauvages d’Amérique, & qui
font auflî parmi elles profclTion de médecine. Détails &
particularités fur ces jongleurs. V I ll. 875.
Jongleurs Chinois. X V . 946. b. Tunquinois. 949. <7. Américains.
I. 332. b. Negres. 800.^7, b. Canadiens. Suppl.
H. 164. b. Comment ceux d’Amérique excitent les jjcuples
au combat. Suppl. 807. b.
IONIE , ( Géogr. anc. ) partie du Péloponnefe. Origine de
c e nom. Caraétere des Ioniens. Ionie proprement dire, contrée
de l’A fie mineure. Ses principales villes. Elle reçut de
bonne heure les lumières de l’évangile. VIII. 876. a.
lonic:^ fêtes de tome l’Ionie en l ’homieur de Neptune;
aflemblèe des treize principales villes de ce pays qui avoir
lieu dans ce tems. XI. 819. b. 820. a. Beauté des femmes de
l’Ionie. Suppl. III. 233. b. Les Grecs de ce pays contribuèrent
beaucoup à la perfeélion de la langue grecque , Sc au
progrès des arts & des fdences. Suppl. III. 236. a.
IONIENNE , mer, {_Geogr. anc.) mer qui lave les cotes
d ’Iotiie dans l'Afic mineure. Origine de fon nom & de celui
du pavs. VIII. 876. a. Erreur des géographes fur la nier
appellee Ionienne. Ibid. b.
Ionienne, mer, encreprife que fit M. Varron de bâtir un pont
fur cette me r, pour joindre l’Italie à la Macédoine. X III.71.A
IO N IQ U E , SeSe, {JJifi. de la philef.) Thalès chef de
cette fec^e. Philofophes qui en font fortis. Pourquoi on l’appelle
fcHe ioniijue. Hifloire (le Thalès. Comment il voulut
perfuader à Solon que le célibat eft préférable au mariage.
VIII. 876. b. Circonflaiices qui rendent Thilloire de la fc(île
ionienne difficile .à fuivre. Doélrinc de Thaïes. D e la naif-
fance des choies. Des chofes fpirituelles. Ibid. 877. a. G éométrie
de Thalès. Axiomes de fa morale. Anaximandre mar-
«ha fur les traces de Thalès. Ses travaux dans les mathématiques.
Sa phyfiologie. Sa cofmogonie. Ibid. b. Anaximenc,
difdple d’Anaximandre. Phyfiologie de ce phllofophc. Il ne
nous refle de fa morale que quelques fcmences décoiifues.
Précis de fa vie. w4/7a-v.7^t7r<7^ étudia fous Anaximene. Hifloire
de ce philofophe. Ibid. 878. a. Scs principes philofophiques.
Ibid. b. Diagene Vappollonllle, condifciple d’Anaxagore. Sa
pliilofophie. Archilaûs de Milet fuccéda à Anaxagoras. L’étude
de la phyfîque celTa dans Athènes après celui-ci. Quels
furent fes principes de phyfîque 8c de morale. La fecle ioni-
Cjue s’éteiguit à Socrate, pour ne renaître qu’à Guïllelmci de
liérigard, qui naquit a Moulins en i3n8, Hifloire de ce philofophe.
Ibid. 879. a. Obûacles qui s’oppoferent à fa philo-
fophie. Comment il combattit 6c renverfa Ariftote. Acciifa-
tioii portée contre fes ouvrages; Ibid. b. *
Ionique, tranfmlgration, époque célèbre. V llI . 879. b.
Ionique, feâ e , la premiere des trois plus anciennes fefles
des philofophes. Son fondateur. Sa principale doélrine. Allu-
fion que fait Pindare à cette doârine dans une de fes odes.
VIII. 879. b.
Ionique, feile, v o ye z fur ce fujet. VII . 91O. b.
Ionique , ordre, ( Archh. ) pourquoi cet ordre cfl appidlé
ionique, 8c quelquefois ordre alrique. VIII. 879. b. Carailere
8c proportions de cet ordre. Remarque de Vitn iv e en faveur
de l’ordre dorique auquel il fcmble donner la préférence
fur l’ordre ionique. Celui - ci cependant fut employé en
Grèce pour la conflruétion des plus célébrés édifices. Ibid.
880. .7.
Ionique, ordre. XI. 61O. b. Chapiteau ionique. III. 179. ai
Ornement du fuft ionique, 6 3 1. D e l’art de tracer la volute
ionique. Supj’ l. IV. 995. a , b.
JO N Q U E , {Marine) nom que les Chinois donnent à
leurs vailTcaux, foit qu’ils foiem équipés en guerre ou en
marchandifes. Dcfcripilon de ceux dont on fe ferc plus communément
pour- le commerce. VIII. 880. a. Voyct^ SoEN.
JO N Q U IL L E , {Botan.) vo ye z les caraéleres du genre
au mot narcijfe. Les fleuriftes ont appelle jonquilles diverfes
efpeces de narciffes. Obfcrvations fur la culture des jonquilles.
Vers de M. le comte Hamilton fur les jonquilles,
VIII. 881. -2.
JO N T E ,{H ifi. mod. ) on nomme ainfi en Efpagne un certain
nombre de perlbnnes que le roi cbolfit pour les conful-
ter fur des affaires d’importance. Circonffimte où l’on établit
ordinairement cette efpece de confeil. VIII. 881. a. —
Voyci Junte.
JO O S IE , {Botan.) plante du Japon. Deux efpeces de ce
genre. Ufages médicinaux qu’en font les Japonois. VII I.
881 . b.
JO P O L I , ( Géogr. ) bourg de la Calabre. Aiiguffin Nyphiis
né dans ce lieu en 1473. Obfcrvations fur ce philofophe 6c
fur fes ouvrages. V llI . 881. b.
JO P P E, {Géogr.facr.) petite ville 8c port de mer de la
Paleftinc, Voyei^ Jaffa. Obfervations fur ce port. Origine du
nom de Joppé. Moniimcns qu’on a cru y trouver de l’ex-
pofition d’Àiidromede à un monllre marin, VIII. 881. b.
JO Q ü E S , {HijI. mod.) Bramines du royaume de Nar-
fingiie. Auftèrité de leur pénitence. E.xcès des défordres
qu’ils fe permettent enfuitc. VIII. 8S1. b.
JO R AM , élévation du Seigneur, {H iß . facr.) roi d’Ifraél,
fils d’A chab, fuccéda à fon frere Ocliofias. Principaux evé-
nemens de fon regne. Suppl. III. 647. a.
JORAM , ( Hiß. fier. ) fils 8c fucceffeur du pieux Jofapliat,
roi de Juda. Tableau de fon regne. Suppl. ÏIl. 647. b.
JO R D A AN S , {Jacques) peintre. V. 316. é.
JO RÜ AN E le AG/>o//7<7mobfervations fur les poffidies
de ce peintre. XII. 136. a.
JO RD ANU S ]iKG^ \)S, Pliilofophie de , {Hifl. dcLiphi-
lofoph. ) lien où naquit ce philofophe. Il ofa le premier
s’affranchir du defpotifme d’ Arlllote. VIII. 8 8 i .é . Précis de
fa vie. Obfervations fur les écrits de cet auteur. Principaux
axiomes de fa philofophic. Ibid. 882. a. On y trouve le
germe de la rail'on fiiffifante, du fyftèmc des monades, de
l’opcimifiTie, de l’harmonie préétablie, en un mot, de toute
la philofophie Leïbnltziennc. Rr.pports entre la do(£lrine .de
Jordau-Briin fur la nature de D ieu 8c le fpinofifme. J*gc-
ment de l’auteur fur Ce philofo/ihe. Titres de fes ouvrages.
Ibid. b. Ouvrages perdus qu’il c ite quelquefois. Supplice par
lequel il mourut. Son opinlàii-e.-tc caiife de fa mort. Réflexioa
de Scioppius fur cette mort. Ibid. 883. a.
lO S , ( Gc'O^r, ) ille de l’A rchipe l, voyc^ N io . XI. 143. A
JO'S A.VHA.T, jugement diiSekneur {Hifl. f ie r .) fils d’A za ;
roi de Juda , auquel U fuccéda. Principaux cvénemeiis de fon
regne. Suppl. III. 648. a.
JO S ED E CH , yq/?/cf du Seigneur {H ifl. facr.) fils 8c fuc-
ceffeur de Saraias dans la charge de fouverain fierlficaccur
des Juifs , qui futmené captif à Babylone. Siipp'. III. 648 , a.
JOSEPH ,accroiJfcment, { H iß. fier. ) fils le Jacob. Hiffoire
de la vie de ce patriarche. Les myfferes de J. C. repréfen-
tés dans le plus grand détail dans les principaux traits de
cette vie. Suppl. III. 648. a , b.
Joseph, ( Hifl. fier. ) art de deviner attribué à ce patriarche.
IV . 346. h. Il a été appelléNazlr ou Nazaréen. XI. 63. b. 66. b.
Joseph, ( Hifl. Jacr.) fils de Jacob, petit-fils de Muthan,
époux de la fainte Vierge. Evénemens de fa vie rapportés
dans l’évan^le. Suppl. III. 649. a.
Joseph Barsabas, fiirnommé A Jufie, {Hifl. f ie r .) un
des premiers difciples de J. C . qui fut propofé avec S. Mathias,
pour remplir la place du traître Judas. Suppl. III. 649. b.
Joseph d’A ri.mathie. {Hift- facr.) ce que l’évaugile
nous apprend de ce difciplc du Seigneur. Suppl. III. 649. b.
Joseph I , fucceffeur de Léopold, ( Hifl. d’Allem, de Hongrie
& deBohéme ) quarante-unicme empereur d’Allemagne depuis
Conrad I , trente-fepiieme roi de Bohème , quarame-unieme
roi de Hongrie, premier roi liéréditaire de cette couronne.
Principaux événemens de fa vie & de fon regne. Suppl. III.
650. a, b.
Joyî;p/t, empereur d’Allemagne: comment il difpofa du
duché de Mantoue 8c du Montferrat. X. 39. a.
Joseph J roi de Portugal, {Hifl. de Panug.) Dom Jofeph-
J O U J O V 57 Pedre-Jean-Louis, fils aîné du roi Jean V . Principaux événe-
oiens de fon regne. Suppl. III. 6 3 1. b.
Joseph ; (AJom ) en Allemagne. Suppl, l l î . 680. a.
Joseph , rdigieufes de lafociciéde Saint-, {Hifi.inod. ) XVI.
649. b.
jO S IA S , feu du Seigneur, {Hifl. facr.) fils d’Amon , roi
de Juda, auquel il fuccéda. Principaux événenuins de fa vie
8c de fon règne. Suppl. III. 633. b.
JOSUÉ , Sauveur, ( Hifl. facr.) fils dc Nun , de la tribu
d’Ephnùm, clioift de D ieu , dès le vivant dc M o y fe ,p o p r
gouverner le peuple d’Ifraél. Conquête de la terre de Ca naan.
Obfcrvations fur le livre de Jofué. Suppl. III. 634. a.
Autre livre auquel les Samaritains donnent le même nom,
mais fort différent de celui que les juifs & les chrétiens
lienncnt p oiy canonique. Ile xille en manuferit dans la bibliothèque
dc Leydc. Autres ouvrages que les Juifs modernes
attribuent à Jofué. Ibid. b.
JosuÉ livre de, ( Théolog. ) hiüoire qu’il renferme. Auteur
dc cet ouvrage. On y remarque certains termes, certains
noms de lieux 8c circonffances, qui ne conviennent pas au
lems dc Jofué. Autre livre fauffement attribué à Jofué, que les
Samaritains confervent avec un grand rcfpcft. V llI . 883. a.
Cet ouvrage* légué par Jofeph Scaliger à la bibliothèque dc
Leyde. Autres pièces attribuées à Jofué par les juifs modernes.
Ibid. b.
J o su É commande au folcil Sc à la lune dc s’arrêter : obfer-
vatlons fur cet ordre, X V I . 169.
JO U A IL L IER , Orfèvre: planches de fon art. Vol. VII I
des planch.
JO U B AR B E , {Botan.)fcdum. Caraélercs de ce genre dc
plante. Nombre de fes efpeces, Dcfcrlption des trois efpeces
connues qui font d’ufage en médecine; la grande joubarbe,
la petite joubarbe, 6c la vermicwlairc âcre. V llI . 883. i . Lieux
où croiffent les deux premières efpeces. Leur analyfe 8c
leurs propriétés. Extrait fait de leur fuc. Principes renfermés
dans la iroifieme efpece. Lieux oii elle croit. Obfervations
fur le nom de JéJum que lui donnent les botaniffes,
& fur fon étymologie. Ibid. 884. a. ^
Joubarbe ,Q\\ quoi cette plante différé de l’orpin. XI. 666.“*
a. — V o y ez fedurn Sc trique-madame.
J o u b a r b e , ( AJdt. weV/c. ) propriétés de la grande 8c de
la petite. Du fuc 8c de rinfulloii de ces plantes. Prétendue
vertu de l'eau qu’on en ciiffille. Leur ufage extérieur. Compofitions
pour lefquelles elles font employées. VIII. 884. a.
Joubarbe, t\m\yi'Q de fon fuc. XIII. 3S8. a.
JO U B E R T , ( I .m w N ) médecin. X V I .8 1 3 .A
JO U E , {Anat. Médecin.) mufcle buccinateur des joues. II.
436. a. Parties cachées fous les joues. VIII. 268. b. Couleur
vermeille des joues dans les fièvres lentes. XVII . 336. b.
JO U E R , { Gramm. Mathém. pures) deux fortes de jeux;
ceux d'adreffe 8c ceux de hafurd. Il y a des contrées où les
jeux publics, de quelque nature qu’ils foiem, font défendus.
Paffion des Chimûs pour le je u , quoique défendu par les
loix. Il n’y a point de jeu d’adreffe où il n’entre un peu de
hafarcl. VIII. 884. b. Entre deux joueurs de richeffe inégale ,
le jeu n’eff pas égal. Pourquoi les dettes ccmraiffées au jeu
fe paient fi rigoureufement dans le monde,où l’on ne fe fait
pas fcriipulc de négliger des créances beaucoup plus facrées.
Les jeux de hafard'font fournis à une analyfe qui cfl tout-à-
fait du reffort des mathématiques. Auteurs qui le font exercés
fur l’anulyfe des jeux. Principes fondamentaux de cette
fcience. Ibid. 883. <7. Si A 8c B jouent avec un feul d é , à la
condition que fi A amené 2 fois ou plus de 2 fois a s , en 8
cou p s , il gagnera, 8c qu’en tout autre cas il perdra ; on demande
le rapport de leurs chances ou hafards. — A 8c'B font
engagés au jeu de palets : il ne manque à A que 4 coups pour
avoir gagné , il en manque 6 à B ; mais à chaque coup l’a-
dreffe de B ell à celle dc A comme 3 3 2 . On demande le
rapport de leurs chances. — A 8c B jouent aux palets, mais
A cA le plus fo r t , en forte qu’il peut faire à B l'avantage des
detix coups fur trois: ou demande le rapport de leurs chances
dans un feul coup. — Trouver en combien de coups il eA
probable qu'un événement quelconque aura lieu , en foite
que A 8c B puiffent gager pour ou contre à jeu égal. Ibid. b.
— Trouver en combien de coups A peur gager d’amener
deux as avec deux dés. — Trouv e r le nombre des cas dans
lefqucls un nombre quelconque donné de points p m être
amené avec un nombre donné de dés. — T rouver en combien
de coups A peut gager d’amener 13 points avec fix dés. —
Trouver le nombre de coups dans lequel i l y a à parier qu’une
chofe arrivera deux fois, de forte que A 8c B rifquent autant
riui que l’autre./Atüf. 886. a. — Trouver en combien de coups
ou peut fe propofer d'amener 3 a s , deux fois avec crois dés.
— A 8c B mettent fur table chacun 12 pièces d’argent; iis
jouent avec trois dé s;à cette condition qu’à chaque fois qu’il
viendra onze points, A donnera une piece à B , 8c qu’à chaque
fois il viendra 14 points, B donnera une piece à A , en
forte que celui qui aura le premier toutes les pièces en la
poffeffion , les regardera comme gagnées par lui : on demande
Tome IL
le rapport de la chance de A à la chance de B . — Trois joueurs
A , B & C , ont chacun 12 balles blanches 8c 8 noires, 8c les
yeux bandés, ils jouent à condition que le premier qui tirera
une balle blanche gagnera la mife; mais A doit tirer le premier,
B le fécond, C le troifieme , 8c ainfi de fuite , dans
cet ordre : on demande le rapport de leurs chances. Ibid. b.
—• A 8c B ont 1 2 jettons, 4 blancs 8c 8 noirs ; A parie contre
B qu’en en prenant 7 k s yeux fermés, il y en aura 3 blancs :
quel eA le rapport de leurs chances? Ibid. 887 u. — A 8c B
jouent avec 2 des, à condition que fi A amène fix , il aura
gagné , 8c B s’il alnene 7. A jouera le premier ; mais pour
compenfer ce défavantage, B jouera deux coups de fuite;
8c cela jufqu’à ce que l'im ou l'autre ait amené le nombre
qui finit la partie : on demande le rapport de la chance
de A à celle de B. Si un nombre dc joueurs, tous d’égale
force, dépofent chacun une piece, Scjoiicm à condition que
deux d’eiitr’eux A 8c B commençant à jou er, celui des deux
qui perdra cédera la place au joueur C ; celui des deux qui
perdra cédera la place au joueur D , jufqu’à ce qu’un de ces
joueurs, vainqueur de tous les autres, tire les enjeux: on
demande le rapport des chances de tous ces joueurs. —
A , , B , C , joueurs d’égale fo rce , mettent une p iece, 8c
joutent à condition que deux commenceront, 8c que celui
qui perdra fortira, mais en fort<ànt ajoutera une fomme convenue
à la mile totale; 8c ainfi dc fuite dc tous ceux qui forù-
ront jufqu’à ce qu’il y en ait un qui batte les deux autres, 8c
qui tire tout: on demande fi la chance dc A dc B cA meilleure
ou plus mauvaHc que celle de C.IbiJ. b. — Deux joueurs
A 8c B d’égale force, jouent à conciieion qu’autant de fois qiui
A I’cmporccra l'ur B , B lui donnera une piece d’argent, 6c
qu’autant de fois que B l’emportera fur A , A lui en donncr.a
autant; de plus, qu’ils joueront jiifqu’à ce que l ’im des joueurs
ait gagné tout l'argent de l’autre. Ils ont maintenant chacun
4 pieces. Deux l'peélateiirs font une gageure fur le nombre
de tours qu’ils ont encore à faire, avant que l’un des deux
foit épuifé d’argent, 8c le jeu fini. R gage que le jeu finira
en 10 tours, l'on demande la chance de S qui gage le
contraire. — Deux joueurs A 6c B d’égale force, font convenus
dc ne pas quitter le jeu qu’il n’y air 10 coups de joués.
Un l'peèlatcLir R gage contre un autre S , que quand la partie
ne finira pas , ou avant qu’elle (iniffe, le joueur A aura trois
coups d’avantage fur le joueur B , on demande le rapport
des chances des gageurs. — En quoi confiAc l’cfprit du jeu.
Pourquoi il eA rare de voir de grands géomètres bons joueurs,"
6c de grands joueurs bons géomètres. Ibid. 888. a.
Jo u e r , { Mufiq. inflmm.) Jouer à livre ouvert. Suppl. III,
766. a.
JOUEUR. En quel cas un joueur a de l’avantage. I, 862.
a. Comment on peut juger de l’avantage d'un joueur dans un
jeu quelconque. II. 122. b. Un favant exercé au calcul n’eu
fera pas pour cela un meilleur joueur. VU . 628. b.
J Ö U G , {Hifl. anc.) cérémonie que les Romains prati-
quoieiit :i l’égard de ceux qu’ils avoient vaincus. Combien elle
étoit déslionorante pour ceux-ci. Les Romains éprouvèrent
ce déslionneur dans une guerre contre les Samnires. Comment
leconfui Spurius PoAhumiiis voulut enfiiite le réparer. Cette
cérémonie pratiquée à l'égard de celui des Horaces qui avoic
tué fa fccLir. VIII. 888. b.
JO U I , {Hifl. nat.) liqueur que font les Japonois , nour-,
riffante 8c fortifiante. V I ll. 888. b.
JO V IA L , {Chym.) Régule jovial, l. 307. a , b. Bézozrd
jovial. II. 221. b.— Foye:^ Et .-u n .
JOVIEN. Regne de cet empereur. X V . 2 1 1. <7.
JO V IL A B E , {Aflron.) inllrument propre à trouver les
configurations apparentes des fatcllites de jupiter. AAronomes
qui ont décrit des inArumeiis deAinés à ce même ufage. D e f-
crlption de celui dont l’auteur fe fei t. Suppl. III. 634. b.
Jo viLABE, {Aflron.) inAriunent aAronomique. Suppl. II.
343. h. Son ufage. Suppl. IV. 741. b. ~~
JO V IN IA N B T E S , {Théolog.) hérétiques du quatrième
6c du cinquième fiecles. V I ll. 888. b. Erreurs de Jovinien leur
diet. Pape 8c concile qui les ont condamnés. Auteurs qui ont
écrit contre eux. Ibid. 889. a.
JOVINIEN. Epicuréifme de cet héréfiarque. X V I I . 438.
JOUISSANCE, Jouir c’eA connoître, fentit les avantages
de pofféder. Quelles font les plus délicieufes jouiffanccs auxquelles
la nature nous invite...... Nous ne devons point nous
oft’eufer dc l’éloge de la plus atiguAc 8c de la plus générale
des paffions...... VIII. 889. a. Defirs dc jouiffancc imprimés
en nous par la nature. Principe de ces ilUifions délicates , de
cet entlioufiafmc prefque divin , qui concourent avec le fens
le plus exquis à exagérer ce bonheur auquel afpirent deux
jeunes coeurs éperdus d’amour. Les jouiffances commencent
du moment où l’on efpere. D ’où dépend le prix dc la derniere,
Ibid. b.
Jouissance, {Jurifpr.) On dit communément poffejflon
8c jouijfance. Cependant on peut avoir la poffeffion d’un bien
fans en jouir. Jouiffancc fe prend donc quelquefois pour la
perception des fruits. Ceux qui rapportent des biens à une fuc