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1 5 2 L U T LU SITANIENS, ( Gjogr. anciens pciijilcs cl’Efpagiic.
Moeurs & uCages de ces peuples. !X. 749. h.
LL’S ü R lÀ , {Amiq. wm.) lieu dans le palais des empereurs
oil ils le donnoiciu le divertilTemcnt de dilTéicns combats.
DiHeiciues villes ou il y avoir do ces tiijoria. IX.
LU STR A G E , (.Vb/wt/cvt/oic.) machine qui lert à luftrer
la foie. nelcfi|)tiou 6c ulage. IX. 749. h.
LU b T R A I ., jour, {Aniiq. grecq. & rom.) jour dans lequel
les enfans uouveaux-nès reçoivent leur nom Sc Li cérémonie
de leur lunvatlon. Quel croit ce jour. Defeription do cette
cérémonie. IX. 750.
LU S TR A L E , , {L in .) C é to it parmi les Grecs une
forte d'excommunication que d’être privé de cette eau. IX.
7C0. .J- /bviT Eav'.
L.U.STRÂTION , ( Aniiq. s^rccq. & rom. ) Cérémonies dont
le but éroit de purifier les pcrlbntics ou les cliofes fouillées.
Trois manières de les pratiquer. Ludrations publiques & particulières.
Des armilulires parmi les Romains. IX. 750. a.
i.uflvarions en ulage chez les anciens Macédoniens. Celles
des troupeaux chez les Romatus. Luûrations des maifons par-
ticulicrcs. Celles qu’on employoit pour les perfonnes. Celles
qui regardoiènt les enfans nouveau-nés. Signification du mot
hiflr.iùon. Auteurs à confuher. IhiJ. b.
LUSTRE , {;Botun. ) Caraéleres de cc genre de plante, IX.
750. h. Rapport qui fe trouve entre le Indre ou cluita, &
le prèle. Pourquoi le cltaia a été appelle lujlrc ou girundoU
d'o.iu. Ibid. 7>;i. a. Voyc:^ ClIAltA.
Lustre , ( Lin. Rom. ) Le cens 6i le Indre furent célébrés
le plus füuvent fans regie. Fades gravés fur le marbre & con-
Icrvcs nu cnpitole. D e l'a tueur du luilre. IX. 7 5 1. «/. Etymologie
de ce mot. Ibid. b.
‘'Luflrc. Revue que les ccnfciivs faifoient des chevaliers à
chaque ludre. 111. 311./).
L u s t r e , BrilLuu , Eclat , {Synon.) IL 420. b.
L u s t r e , {Ch.ipclicr) Préparations qui fervent à donner
le ludre aux eiia[)Caux & aux fourrures. Comment on le
donne aux draps & aux moéres. IX. 7 3 1. b.
L ustre , ( Bourfur ) Compofition de cette forte de vernis.
IX. 7D - L
L ustre , {Corroyeur) Comment on ludre pour le noir &
pour les autres couleurs. Lullrage du maroquin. IX. “ 31. b.
Lu s t r e , {Pelletiers) compofitlons qu’ils emploient. IX.
7 5 t . b.
LU S T R E R , machine à , {Soierie) V o l. XI, des pLinch.
Soiciie , pl. 130. — 135.
LU.STRINE , {M.enuf. en foie) efpece d’étoffe. Différentes
fortes de lullrinc. IX, je,\. b. Do la lullrine fans poil : comment
elle le fnbri(|ue. .Maiilcrc de fabriquer la ludrine courante.
Demondration par figure de l’armure d’une ludrine à
une feule navette. Ibid. 732. a. Démondrarion par figure de
l'armure d'une ludrine courante à deux navettes feuiement,
c'cll-à-clire rebordée & lifcréc. Ibid. b. Oémondration par
figure de l’armure d’une ludrine rebordée ou liférée & brochée.
Eaiirication cio la ludrine à poil. Ibid. 733. a. Démonf-
fration par figure de l’anmire d’iiiie lullrinc à poil. Ibid. b.
A^iycz fur la fabrication des lullrines , vol. XI. des planch.
Soierie , feélion 3.
LU STRIN É, {Manuf. en fo ie ) maniéré de fabriquer le
ludriné. IX. 734. a.
LU T & LÙ T E R , ( Céymù') marlcre tenace qu’on applique
aux vaiffeaux chymiques. Différentes vues qu’on fe propofe
par-là. Des 1ms delUncs à prémunir les vald'eaux contre
l’aélion iimnédiate du feu. Avantages qu’ils procurent. IX.
634. b. Maniéré deles compofev. Différons ufages auxquels
on les applique. Ibid. 733. a. Des hits ddlinés à fermer les
jointures des vaiffeaux. Comment on les prépare. Maniéré
de préparer le meilleur lut de cc genre , connu fous le nom
de lut gras. Précaution à prendre pour le conferver. Deferip-
tlon d'un hit éminemment aggluiinatif, mais que les acides
att.aquent, 6c que les vapeurs aqueufes même dêtriiifenc, qui
ne peut par conféquent être appliqué que fur un lieu fee ,
& à l'abri de toute vapeur. Ibid. b. Ufages de cette forte de
lut. Comment on ferme les jointures des vaiffeaux dans lef-
quels on didille ou on digéré à une chaleur légère des matières
qui ne jeuent que des vapeurs aqueufes éx. fpiritueiifes,
peu dilatées. Comment on rapiécé ou recolle les vaiffeaux
rélés ou caffés. Ibid. 736. a.
avec la chaux 6i le lait ou le blanc d’oeuf. III. 266. b.
I.'opération de huernéceffaircdanslesdidillations. IV . 1039.^.
LÜ T E C E , vo yq Pa r is .
L U T H , {Miîfiq.) origine de ect indniment. IX. 778. b.
En quoi le théorbe en différé. X VI. b. Archiluih. I. 613.
*1. Joueur de lutii, voycj Luti-iérien.
Luth , {Hijl. mod. ) efpece finguiiere de luth dont fe fervent
les habitans du Congo. Maniéré d’en faire ufage. Suppl.
111. 813. b.
LUTHERANISME, ( Thèolug. ) liifioirc de Luther , 8c des
çommcncemens du lutUéiaiiifme. IX. 736. a. Doûrine de
L U X l.uiher. Ibid. b. Enumération de trente-neuf fcéles différentes
forties du luthétanil'me. Ibid. 737- a.
Luthcr.inifmc, patrie de Luther : elquiffe du tableau qu’a fait
M. de Voltaire de cette grande révolution dans i’elprit 8c
d.ms le fyfléine de l’Europe qui commcuçaparLmhcr. X'HL
Dil'putcsde Luther contre les indulgences. IX. 933.
b. De la pliilofophie de Luther. I. 663. a. Excès oii font tombes
les Luthériens dans leur doéliiue. III. 729. a. Réfutation
de leur doélrine ajipellée coiil'ubflantiadon. IV. 100. é. VU L
3^3. b. Doélrinc de Lut lier fur la grace, X'II. 802. a. fur la
pénitence, IV. 143. ,1. fur l’imputurion des mérites de J. C.
VIH. 640. a. fur la communion. IX. 397. b. Edition des oeuvres
do l.utlier que les favans pvéfcrcnt. VIll, 923. b.
LU TH E R IE , ( Arc mcch. ) planches de lutherie , au nombre
de 33 dans le volume V , 8c de 4 dans le volume de
planches des fupplémens.
LU TH E RIEN , {Théolog.) différentes feéles qui divifem
les luthériens. Luthériens mitigés. Lutliériens relâchés. Luthériens
rigides: chef de cette feéle. Luihéro-Calvitiifles. Luthé-
ro-Ollanclricns. Luthero-papilles. Luthcro-Ziiiiighens : chel de
cette l'eéte. IX. 737.
Luthé-'ii rigides Sc en mitigés ou i iviniihes,
VIH. 830. a. qui fout aulfi nommés adiaphorifles. I. 132. b.
Seélos de Lutliériens appelles amsdorficns, 383. u.Cali.xtins,
II. 361. a. impanatcurs, V llI . 383. />.invifibles,863. a. ofian-
(Iriens, XI. 683. a. philippifles, XII. 307. <•’. UibAantiaircs,
X V . 387. />, ubiquilles, X V I. 863. b. — Pr o ïe s t an s
8c C onfession d’.Au g s b o u r g ,
Luthérien , ]u\\ci\v de luth. IX. 737. a. Honneurs extraordinaires
que reçut Anaxciior,Ie plus fameux joueur de luth
qui ait cxillé. Premier joueur de lutli du dix-fcjKiemo fiecle.
Miificions qui ont marché liir l'es traces. Ibid. h.
LU TIN , { I lijî. des fupcr{l. ) il y avoir autrefois dans prcf-
que toutes les villes de France dos noms paniciiliers des
lutins (le chacune de ees villes. IX. 737. b.
LU TR IN , rerz/ft-i/'cÿ/iyé. Etymologie de cc mot. Deferip-
tion du luifin par Boileau. En quoi confille le grand mérite
de ce poète. IX. 757. b.
LU T T E , {A n gymnafliq. ) l’un des combats du pancrace,
voyr^ ce mot. Nom que les Grecs doniioient à cet exercice.
Etymologie du mot luEla. IX. 737. b. Auteur moderne qui
a traité de la lutte avec le plus de netteté 8c d’agrément. Q u el
étoir l’exercice de la lutte dans fes commcncemens. Quelle
a été la premiere maniéré de fe battre. Fameux fcélérats qui
infeéloient la Grèc e , Sc dont llercide 8c Théfée travaillèrent
fiiccelliveiuent à purger la terre. La lutte réduite eu art depuis
Tiiéfée. Ufage des friélions 8c des onélions pour cette
fcrtc de combat. Ibid. 738. a. Dans quel but les athletes fe
coiivroiem de pouffiere après ces friélions. Lutteurs appariés
deux à deux. But qu’on fe propofoit dans la lutte oii l’on com-
battoit de pié ferme. Moyens qu’employoient les lutteurs
pour fe terraffer réciproquement. Ibid. b. Combat des deux
athletes lorfqiie l’un entrainoit l’autre dans fa chuta. TroKieme
efpece de lutte dans laquelle les athletes n’cinployoicnt que
rc-xtréniiié de leurs mains fans fe prendre au corps. Deicrip-
tions que les poètes nous ont iaiffées de ces dilléreiues luîtes.
Moyens de nous faire une idée de ces combats. Ibid. 739, a.
En quel teins on a commencé d'admettre ces exercices iJans
la fülemuité des jeux publics. Conditions auxquelles on y
accorclûit les prix aux lutteurs. Dét;dls fur l’acldete Milon,
Sc fur fa force extraordinaire. Ibid. h. Obfervations fembla-
blos fur trois autres fameux athletes, favoir , Chilon , Poly-
damas 8c Tliéagciie. Ibid. 760.
L U T T E RW üR T F I , ( Grogr.) bourg d’Angleterre, lieu de
la nailTance ou de la mort de Jean Wiclef. Prince qui le pi o-
tégoit. Sa doflrine fur rEiichariftie. Multiplication de fes feéla-
teiirs , qu’on nomma Lollards. IX. 760.
LU V A S ou LU BO S , {Hijl. mod.) chefs d’une nation d’A frique
appellee Gallas. Détails fur l’éleélion , le pouvoir , les
expeditions militaires de ces luvns. Ufage fmgulicr qui fe
pratique envers les étrangers auxquels un de ces chefs donne
audience. IX. 760. b.
XM'K., Lucus, Lufeium, {Géogr.) boiifg de Bourgogne
dans le Dijonois. Origine de fou nom. Obfervations liillo-
riques fur cc lieu , érigé en baronie. Suppl. III, 813./>. Mort
des deux derniers barons de Lux en 1613. Tnbleau.x remarquables
dans le fallon du château. Monumens d’antiquité
trouves près de Lux. Ibid. 816. a.
LU X A T IO N , ( Chirurg.) d’un où de plufieurs os de l’endroit
où ils font naturcllcmeut joints. Deux caufes différentes
de luxations, les unes externes, les autres internes. Quels
font les os qui font plus ftijcts h fe luxer. Luxation com-
plctte. Comment on la reconnoît. Luxation incomplctte : à
quels fiEues on la diftingue. Ibid. 760. b. Luxation fimple t
luxation'” compliquée. CirconAances qui s’oppofent à la rédu-
élion des luxations. Détails (iir la maniéré de les réduire, 8c
fur le traitement qui doit fuivre la réduéHon. Ibid. 7Ö1. a.
Auteurs à confulter fur cette mauere. Defeription d’une ma-
tliine pour la réunion des tcudoiis cxcenfeiirs des doigts 8c du
poignet.
L U X Bo’innet Defeription d’une machine pour la réunion du ten-
lon d'Achille. Ibid. b. Machine pour réduire les luxations,
inventée par M. Petit. Ibid. 7 6 2 . b. Ul'age de cette machine.
Obfcrv.ations qui montrent combien peu l’on doit attendre de
fecours de tous les differens inllrumcns deltinés à réduire les
luxations./éi.L 763. <3.
Luxation. Machine pour la luxation du bras. I. 320. é. Banc
d’Hipi>ocrate dont on lé fervoit pour réduire les luxations. H,
53. a. Luxation de la clavicule , Hl. 31 2. A du co c c y x , III.
338. b. des vertèbres du cou, IV. 318. b. dans le ca. do liil-
penfion. IV . 833. a, b. 834. j . 836. A Efpece de
luxation dite diaAafe. IV. 931- é. Luxation des doigts. V.
ir .A E fp e c c de luxation appellee élongation. 329. u. Machine
appellee plimhhiin, dont les anciens fe feivoicnt pour les
luxations. XII. 771. A RclIriuéVffs employés par Ambioile
Paré après la l’éduéUon d une luxation. X IV . 193. A ^
LUXE caufe 8c effets du luxe. Obfervations de l’auteur
contre les affcriions des partilans du luxe, qui ont avance
que le luxe contribuoit a la population , qii il eniichilloit les
états, qu’il facilitoit la circulation des monnoics, qu'il adou-
cilToit les mcciifs, qu'il étoit favorable aux progré.s des con-
noiffances 8c des beaux arts, qu’il aiigmeiituit egalement la
piiiffancc des nations, 8c le bonheur des citoyens. IX. 763. A
Obfervations contre les affertions des cenfeurs du lu x e , qui
foutiennent qu’il n’y a jamais de hixe fans une extrême inégalité
dans les richeffes, qu'il fait fa^rdier les arts utiles aux
agréables, qu’il contribue à la dépopulation, qu’il amollit le
courage, qu’il éteint les fcntiniens d’honneur 8c de vomi.
Reponfe aux philofophcs modérés, qui ont prétendu que le
luxe n’étoit fiinede aux états que par fon excès. Différentes
nations qui depuis le moment de leur plus grand luxe , n’ont
ceffé de dégénérer. Ibid. 764. a. Le luxe eonfidéré comme
caufe (le vie 8c de mort par rapport aux états. Pourquoi le
patriotifme 8c les moeurs font miturcllemcnt en vigueur dans
les fociétes naiffames. C.uifes qui dolvciu enfuite y amciter
le luxe. Différentes caufes qui très indc|jeiulammcnt du lu.xc,
ont amené la corruption des gouvernenuns, 8c la décadence
des empires. Pourquoi les aiicicns Perfes vertueux 8c pauvres
four. Cyrus , fe font enfuite corrompus. Ibid. b. Caufe
de la décadence ci’Aihencs après la guerre du P;.ioponnefe.
Caufe de la décadence de la république romaiuj. Pourtjuoi
les vertus guerrières (ont aujt'ur J liui bannies de l Italie. Eloge
du cara£le,-e des Italiens. Ibid. 763. n. L.. luxe doit être rcU-
l i f à la fituation des peuples , au genre de leurs productions,
à la fituation 8c au genre de produélions de leurs voffms. Q uel
doit être le luxe dans pluileurs nations de l’Europe , lavoir
la Hollande, la Suilfc, le Portugal, l’Efpagnc 8c la France.
Comment le luxe peut être avaïu.igeux a la population 8c
à la richeffe des états. Ibid. b. Uojets principaux des gou-
rernemens qu’il faut fe rappelicr, pour mieux concevoir
comment des citoyens en cherchant à s'enrichir 8c à jouir de
leurs richeffes, ruinent quc'quetois l’état 8c perdent leurs
moeurs; Le lu x e , les paffions qui mènent au luxe ,8c celles
a v e c lefqnelles il doit s’allier, doivent être fubordonnées à
l ’efprit de communauté. Quand cet efpric vient à s’éteindre ,
Je luxe eft v ic ieu x , 8c l’adminillration mauvaife. Ibid. 766.
et. Caufes du (Icpériffcmcni de l’agriculture en Italie fous les
premiers empereurs. Souvent la dépopulation attribuée au
Juxe, 8c les abus du luxe même, ne font que l’elfet de la
mauvaife conduire des udminillrateurs : exemples. L’oppreffion
«’es campagnes coiffidéréc comme caufe de l'extrême inéga-
Lté des richeffes dont on attribue l’origine au luxe. Principe
«le l’cxtinélion de l’amour de la patrie dans un état mal adiiii-
niftré. Divers moyens qui contribuent à augmenter l’inégalité
des richciVes. Ibid. b. Le féjour de la capitale rec ixrdié
par les hommes à groffes fortunes. Eipece de rivalité 8c iii.xe
de bienféance qui doit s’y établir einr’^ux. Caufes particulières
qui ont dù augmenter dans prefque toute l’Europe ,
ce luxe de bienféance, le rendre onéreux pour les états, 8c
dangereux pour les moeurs. Funefles ctteis du crédit des
hommes riches. IR parviennent à s’affranchir tics iinptns.
Jbid. 767. a. Leur luxe confond tous les rang-., dont la
cHAinélion étoit fincceffaire au bon ordre. L ’ufage (Icsricluf-
fes acquifes fans travail ou par des abus, doit néceffaircmem
ctre contraire au bon ordre 8c aux moeurs. Caufes de l’avi-
liffement des Romains fous les cmp..rcuis./AA b. Comment
il arrive que les grands,contens des avant ges de leurs vichef-
i'es 8c de leur rang , en abufent dans l’oiiivcté. Quels doivent
être les caméteres des differens ordres d'iinc nation où
legnent les abus dont on vient de parler; celui des habitans
de la campagne, des artifans, de l’érat iniermêdiaire entre
le peuple 8c les grands, des grands enfin riches fans fon-
^hons, 8c décorés fans occupations. Ibid. 768. a. PervertiÙe-
ment du goût 6c des talens. Comment le luxe défordonné fe
détruit hù-même , épuife fes fources Sc tarit fes canaux. Ce
<[ue doit être l’efprit national d’un peuple qui raffemble chez
lui tous les objets pofliblcs du plus grand luxe , mais qui fait
riuintcnir dans l’ordre un gouvernement fage 8c vigoureux.
l:.iat (les habitans de la campagne fou» ce gouvernement
L U X 153
Ibid. h. Moins d'hommes opulcns fixés dans la capitale , 8c
ceux qui s’y fixent, occupés utilement. Goût du ir.ivail,
amour de l’ordre , modération dans Ls phiifirs, delir de
l’cllime 8c de la bicnveilhiiKC des autres. Sorte de luxe de
bienféance qui régnera parmi le peuple. Caraélere de la fécondé
cl.ille des Citoyen.^ fous te gouvernement. Devoirs que rempliront
les grands. Ibid. 769. a. C.iraéterc du luxe qui régnera
dans l’état 8c dans les dilléreiis ordres de titoyeiis. Comment
les beaii.x arts y feront encouragés 8c tournés à de
grands obje ts./A A /». Bel emploi des nciicffcs diclé par l’cf-
prii patnoi.qiie. L ’excès du luxe n’efl pas dans la uiultitiide
de fe.s objets 8c de fes moyens. Depravation des moeurs 8c
du luxe dans un peuple en qui I on n’emretieni point l’amour
(le la patrie 8c les paffions utiles. Là oii règne un luxe grof-
lier, les traitemens injulles 8c durs que le plu> loible elluie
du plus fo rt, font plus «noces. Le luxe prend le caraélere
(les nations, il ne le t.iicpas. /AA 770. a. 11 ne tant point attaquer
le luxe en lui-même. Comment un fouverain doit corriger
les abus qu’on en peut faire, 8c l’excès où il peut être
p.irvciiu. Qiiellé ell la feule efpece de loix fomiHuaires qui
ii'eA p;is abliirde. Inmiliié de cette forte de loix. l’remiere
opération à faire jioiir rétablir le luxe d.ins l’ordre ; le f'oulage-
ment des campagnes. Comment ou dimuuieva le nombre des
habitans de la capitale. Ibid. b. Moyen de üivifer 8c d’augmenter
en même icms les riLhcAes. Ibid. 771. a.
Luxe, difference entre luxe 8c fallc. V). 419. a. Du luxe
des anciens Romains. Ses tommencemens. II. 139. b. V . 37. a.
Gradation du luxe des Romains dans leur parure. VHI. 14. A
Luxe des Romains dans les bàiimens, 639. u , b. Dans leurs
maifons de plaifance. Suppl. III. 330. a. Palais de Néron 6c
de Doniiticu , qui font connoitre le luxe de ces empereurs.
IX. 892. b. En quoi les Romains faifoient confîAer la magnificence
de leurs meubles, X ll. 277. b. lotir luxe dans les
fallcs à manger, X V . 408. b. 409. a. dans l,i conAruiAion de
leurs lit s , foit a coucher, foit de taille , IX. 384. <i, â. 383.
il. dans leurs pierreries, X ll. 386. b. leur luxe en plats ti arg
en t, 732. A luxe de table chez les anciens. XI. 938. b. X'V.
803. .i,b. Loix fomptuaires fur le luxe des dames romaines. IX.
666. II. X V . 343. *z. LesRoriiainspliJs durs envers leurs cfcla vos
Il mefure que le luxe s’imrocluifbir dans Rome. V. 933. b.
Objervations Jiir le luxe: fes caufes. Il eft inféparable des
progrès 8c de la profpêrité du commerce. III. 835. a. La
maiiv.iifc éeonomu; des revenus publics coiffidéréc comme
caufe du luxe. XVII . 860. a. Luxe utile ou permis. Efpece ds
luxe regardé comme tuile. Suppl. I. 30. b. D.ins les monarchie
s , il convient qu’on ne fe renferme pas dans les bornes
(lu Ample néceffaire. III. 383. a , b. Quelle doit être la mefure
du luxe , pour que l'état n’en reçoive aucun prejudice. X V II .
860. a. 872, h.
Réflexions contre le lu.xc. Son effet fur les am :s : fon influence
fur les états. III. 383. rf , é. X V II . b. 8A0. a. 870. a. L'abondance
d’argent dans un pays de luxe nè prouve point un
accroitl'cniLiit de richeffes. 'VI. 369. b. <ÿ-’o. a. Les objets de
luxe ne foiirnifrent aucune tcAbu.ceà 1 état d.iiis les circon-
Aaiices fàclicufes. V IL 333. b. Quand une nation dépenfc
parle luxe ce qu’elle gagne par le commerce, il n’en réliilte
qu'un mouvcnieiu d'argent lam augmentation de richeffe V I .
338. b. II eAcont'-e le dioit nr.tiirel que des millions d’hommes
foient privés du ncccffa re pour nourrir le luxe feanda-
U-ux d’uii petit nombre de c.toyens. VII . 206. a. Luxe vui -
iicux pour la nobleffe 8c pour toutes les autres conditions ,
dont les financiers doiment l’ex..mple. IX. 100. f. Avihffe-
ment des lionncurs par l’excès du luxe. XII. 921. A Le commerce
de luxe f'iuieAe au.x états modernes. XIII. 100. A
Rapidité du luxe une fois iiitrodviic, fes effets fiincAes à 1«
pojnilation 8c à l’agriculture. 101. b. I! conduit de l’cxtréme
opulence à l'extrême pauvreté. 102. a. La mendicité en eft
l'effet. Ibid. C e n’cA point au centre du luxe que les foien-
ces ét.iblürcm leur domicile. X IV . 789. b. Vaine gloire qu’il
nourrit. XVI. 833. b. Réflexion fur les effets 8c fur les pro-
g'-cs du luxe. 832. b. D e la paffion des femmes pour le luxe
des habits. XVII . 221. a , b. Réflexions fur le luxe qui con-
fiAe dans l’nfage des matières étrangères qui fe travaillent 8c
fe confommeiit dans l’état. 870. a , A Übjeéfion propolée par
les partifans du luxe contre la morale de l’évangile qui le
proferit : réponfeàcetce objcA,on. III. 383.it. Autre objeAion
fi le luxe étoit banni, que feroit-on de tant de richeffes accumulées
, 8c que deviendroient tant d’ouvriers uniquement
deflinés aux ouvrages (le fomptuofité? Reponfe. Des moyens
de réprimer le Axr.'Moyens que le légiAateur peut employer
pour cil prévenir les abus. HL 6<-j6. b. Le luxe que produit
l'aifancc* publique par raugmenrâtion du travail, n’eft jamais
A craindre, parce que la concurrence extérieure en arrête
l'excès. 833. U. Des taxes fur les cijnfommations 8c fur certains
objets de luxe. XV. 381. A 947. b. AdminiAration
fage , capable de tarir la fource 8c les canaux du luxe. X V I I .
860. A Des loix fomptuaires. IX. 666. a. 672. b. — C73. a,
XV . 343. a.
LU XEMBOUR G,/« duchidc, {Géogr.) l’une des dia-fept
Q q