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Personnel, {Junfpr.) le pcrfonnel eft ordinairement op-
poie an réel. XU. 433.
Perjbnnelt atlkm pcrfonnelle. I. 121. b. Ajournement per-
fonne!. 139. u. Cour perfonnelle. VI. 372. b. Dime perfon-
nelle. 1097. a. Dol perfoiincl. V . i8. a. Exception perfon-
nclle. VI. 119. i. Fief perConnel. 713. a , i. Jurifdiftton perfonnelle.
IX. 80. b. Juliice perfonnelle. 96. b. Statut perfon-
nel. X V . h. Taille perfonnelle. 844. b.
PERSONNIFIER , {L iit.) êtres métaphyfiques perfon-
nifiés par les poètes : obfervation fur cette forte de Hélion
employée dans le poème épique. XII. 433. b.
Ar/èn/uytVr, origine des ligures poétiques qui perfonnifient
les idées iniellcflutllcs. Suppl. I. 72. j . Perfonnifteation de
divers êtres abftraits , dont on fait des perfonnages allégoriques.
299. b. 300. a , b. Perfonnification des cuufes naturelles
6c des êtres inétaphyfiqne,s, dans la mythologie. Suppl.
IV, 1001. b. Perfonnificr les divers êtres dclanature, vrai
moyen d'intérefl'er en poéfie , voyc^; Jntérct, Mouvement du
Style, Hypothypofe, Prvfopopcc.
PERSPECTIF, (yircAft.) plan perfpeftif. Différentes fuites
de traits 6c de couleurs employées dans un plan pour le rendre
intelligible d.rns toutes fes parties. XII. 433. b.
Pe-fpedif, plan perfpeâif. XII. 697. a. Quarréperfpeélif.
XIII. 664, rf.
PERSPECTIVE , {Mathcm. mixt. Optique) Perfpeaive
fpéculative. Perfpeâive pratique. La pcrfpeélive a deux parties,
\'Icknographie & la Scénogruphie : vi>yf{ ces mots. Auteurs
modernes qui en ont les premiers donné les regies;
auteurs qui l’ont perfectionnée. XII. 433. b. La perfpeftive
s’appelle particuliérement, perfpeüive îi/ié.iire. Ses opérations
font toutes géométriques. En quoi elle confifte; objet des
regies qu’elle enfeigne. Importance de cct art dans le delTiti
$C dans la peinture. Ibid. 434. a. Loix de la projeflion des figures
planes, ou )l Ichnographie perfpeflive. Trouver l’apparence
perfpeClive d’un triangle , dont la bafe eft parallèle à
la ligne de térre. Repréfenter l’apparence perfpecHve d’un 3narré vu obliqueineut, 8c dont un des côtés eft fur la ligne
e terre. Ibid. b. Repréfenter l’apparence perfpeélive d’un
qiiarrc qui feroit à quelque diftance de la ligne de terre. Re-
préfemer l’apparence d’un quarré, dont la diagonale eft perpendiculaire
à la ligne de terre. Repréfenter l’apparence d’un
quarré dans lequel on en a inferit un autre, le côté le plus
grand étant fur la ligne de terre, 6c la diagonale du plus
petit, perpendiculaire à cette même ligne. Mettre en perf-
peéHve un plancher fait de pierres quarrées vues dlreéle-
menr. Mettre en perfpeflive un cercle. Ibid. 435. a. Repréfenter
en perfpeflive un pentagone régulier, ayant un bord
ou limbe fort large , & terminé par des lignes parallèles.
Ibid.b. Perfpeflive fcénograpbiquc : voyeç SCÉNOGRAPHIE.
Elle fe rapporte toute à ce problème; é lever une hauteur perfpeflive
, correfpondante à la hauteur objeflive donnée : maniéré
de le réfoiidre. De la perfpeflive d’un bâtiment : maniéré
de l’exécuter. Ibid. 436. .1.
PerfpcBive, point accidentel en perfpeflive. I. 72. Def-
cription 6c utilité de l’échelle fuyante , dont on fait ufage en
perfpeflive. V. 248. b. Architeflure en perfpeflive. I. 618.
h. Les regies de perfpeflive obfervées dans les bas reliefs
des anciens. X IV. 68. a. Auteurs qui ont traité de la perf-
peflive .X I. 519. il. Planches de perfpeflive, contenues dans
le vol. V ,
PerfpcBive à vue d’oifeau. XII. 436. a.
PerjpcBive aérienne. XII, 436. a.
PerjpeBive, efpece de peinture que l’on voit dans les jardins,
ou au fond des galeries. XII. 436, a.
Per s p ec t iv e , (^Peim.) On diftinguedeux fortes de perf-
peflives ; la linéaire 8c l’aérienne : c’eft par elle que la peinture
fédtiit lesfens, 6c qu’on attribue du relief à ce qui n’en
a pas. Méchanifme qui produit cette agréable illufion : la
diminution de l’objet; l’atibibliffemeiu de fa clarté; le nombre
d’objets intermédiaires; une fuite d’objets dégradés par
nuances. Il n’a pas fallu avoir acquis beaucoup de connoif-
fances en peinture, pour avoir fu exprimer le fuyant, la diminution,
6c la dégradation que la nature préfenie Sc dei^
fine de tous les côtés. XII. 436. i>. Mais la perfpeflive de la
couleur a peut-être été plus long-tcms à s’établir. L’imitation
feule , au raifonnement des plus fimples, enfin l’art lui-même
, nous prouvent inconteftablement que tous les peuples
qui ont connu le deflîn , ont dû avoir une idée plus ou moins
jufte , 8c plus ou moins étendu«, mais toujours confiante de
la perfpeflive. C e ft donc à tort qu’on a voulu en refufer la
cotinoiflance aux Grecs : 6c M. Perrault, en ravalant le mérite
des peintres anciens, jufqu’à leur refufer toute connolf-
fance de la perfpeflive, n’a fait que fe montrer peu philo-
fophe 8c ridicule. Ibid. 437. a. Décorations de théâtre que
peignit Apaturius dans toutes les regies de la perfpeflive.
Ouvrages fur la perfpeflive, attribués par Virruve à Démo-
crite 6c Anapgore. Ibid. b. Morceaux qui nous relient de la
peinture ancienne. Nous ne pouvons par eux nous convaincre
du degré auquel les anciens ont porté la perfpeflive ;
P E R
mais U eft impoftiblc que leur fculpture, dont nous pouvons
juger par nous-mêmes , eût été fublime , tandis que
leur petiuure auroit été réduite à n’avoir ni dégradation ni
relief. Intelligence de la perfpeflive bien marquée dans la
noce Aldobrandine, Autres peintures antiques qui fuffifent
pour juftifier que la perfpeflive étoit bien connue des anciens.
Les facrifices peints par Paiifias, donnent une idée
complette de la perfpeflive. Ibid. 438. j . Témoignage de Pline
fur ce fujet. Réponfe à l’objefliou que M. Perrault tire de
l’examen des bas reliefs de la colonne trajanc, 8c de plufieufs
médailles des anciens, où toutes les regies de la perfpee-
tive font en effet violées. Médailles des anciens que l’on
peut oppofer à M. Perrault. Pourquoi la perfpeflive des fonds
eft plus rare dans les pierres g ravées, que dans les médailles.
Ibid. b. On peut fo convaincre néanmoins par quelques-iiiies
de ces pierres gravées, que les anciens n’ignoroieflt pas l’art
de marquer la dégradation dans les figures, fuivant l’endroit
du plan où elles font placées. Ouvrage à cenfultct.
Ibid. 439. a.
PerjpeBive aérienne. Suppl. I. 178. a , b. Dégradation des
lumières dans cette perfpeèlive. IV. 1052, a. Regle de perfpeflive
fur les lointains. IX. 678. b. Tableau en perfpeflive.
X V . 805. b. Les terreins aident beaucoup à la perfpeflive
d’un payfage. XVI. 183. b.
Perspective militaire, {^Fortific.) art de deflîner fur
un plan un objet, tel qu’il fe préfente à l'oeil, placé à une
certaine hauteur, 6c à une certaine diftance, 6c vu fur un
tableau tranfpareni qu’on met entre l’oeil 6c l’objet. Exemple.
XII. 439. a.
Perspective cavalière 6* militaire, ( Géom. ) la perfpec-
tive Cavaliere , eft l’art de repréfenter les objets fur un plan
vertical, par des lignes inclinées à l'horizon 6c à ce plan,
d’une maniéré quelconque. Lorfque l’objet qu’on voudra re-
prèfenter fera compofé d’un grand nombre de lignes verticales
, il fera avantageux de le repréfenter de cette maniéré.
— Si nous concevons que la furface de projeflion eft horizontale,
6c que nous appliquions aux lignes horizontales de
l'objet tout ce qui ferait dit des lignes verticales dans le
cas précédent ; nous nommerons cette projeélion perfpec-
tive militaire , parce qu’elle convient particuliérement aux
objets terminés par un grand nombre de lignes horizontales,
comme les ouvrages de fortification. Strpp/. IV. 304. A— Cet
article renferme des détails propres à faire connoître la nature
ôc l’utilité de ces deux efpeces de ptrfpeflives.
PERSUADER , f/ryShaer, (^Synonym.) Différences
dans la fignification 8c l’ufage de ces mots. XII. 439. a.
Perfuader, Convaincre, Suppl. IL 583. a.
Persuad er. {^R/iét. Eloq.) la nature nous difle ce que
nous devons faire pour perfuader nos auditeurs. IV. 1043.
a. Les anciens appelloient diferteur celui qui avoir le talent
de perfuader. V . 323. a.
PERSUASION , ( Gramm. ) definition< Différence entre
la perfuafion 6c la conviflion. XII. 439. b. Foyer Conviction.
Perfuafion en matière de foi , ce dernier mot.
Persuasion , {^Mythol.) déeffe de la perfuafion. XII.
662. h. XV. 339. a. Son temple à Sicyone. X V . 168. b.
PER T E , {^Gramm.) différence entre per te, dommage &
dam. IV . 614. b. Propos qu’on pourroit tenir à tous ceux
qui s’affligent de quelque perte. 48. h.
P E R T lC A , {Phyfiq.) nom que les anciens donnoient à
une efpece de comete. XII. 439. b.
Pertica , {Antiq. Rom.) bâton dont on mefuroit les
terres : le fonds liû-méme mefuré & confiné. En quelles oc-
cafions les Romains fe fervoient de la perche pour mefurer
les terres. Ce partage appelle trifiis pertica par un poète.
XII. 439. b. Foye^ Perche.
P ER T IN A X , l^Elius ou Helvius) Hifi. Rom. fucceffeur
de l’empereur Commode. Détails fur fon regne, qui ne fut
que de trois mois. Suppl. IV. 30.3.^.
PERTUIS , ( Archit. hydr. ) paffage étroit pratiqué dans
une riviere , & c . Pertuis de balfin. XII. 440. a.
Pertuis , ( Géogr. ) Pertuis-d’Antioche. Permis-Breton.
Pertuis de Maumuffon. Pertuis-Roftain ou Roftang. Permis ,
ville de France. XII. 440. a.
Pertuis , Pierre , (Géogr.) Defeription de ce paffage
dans le mont Jura. V lI I . 899. a. XII. 600. b.
Pertuis, {Serrur.) Permis à jambe ; pertuis volant. D ifférentes
figures de pertuis. XII. 440. a.
Pertuis , ( Tireur d'or. ) XII. 440. a.
PERTUISANE , ( Fourbiff. ) XVII. 786. a. Suppl. IV,
383. b. Vol. IV . des planches. Fourbiffeur, planche 2.
P E R T U R B A T IO N S , {Aflron.) Dérangemens que les
planètes fe caufent par leur attraflion en tous fens. Suppl.
iV . 303. b. Aftronomes qui ont calculé les inégalités qui
en réfultent dans le mouvement de chaque planete. Ouvrages
à confulter. Ces calculs fufceptibles encore de plus
de détail & de précifion. Uid, 306. a. Foye^ Suppl. IV.
5 34-
PERV ENCHE,
P E S PERVENCFIE, { But.m. Jardin. ) Carafleres de ce genre
de plante. Deferipnon d’un .arbrifteau de ce nom. Ôbfer-
vaiions de culture. Conimcnr. les pcrvendies peuvent contribuer
à l’agrément d’un jardin. XII. .<40. b. Principales variétés
de ces arbrüToaux. Ibid. .-41. a.
P e r v e n c h e , Fenche , ( B o l. Jard.) noms de cette plante
en différentes langues. Sun c.iraélere génériijue. Scs ci'[)eces
6cvariétés. Suppl. IV. 306. a. Leur defeription. Ufages qu’on
en tire. Lieux où elles croiiTent. Obfervations de culture. Ibid. b.
P e r v e n c h e , {M.n. mcdic. ) deux efpeces de pervenches
qu’on emploie iiuiittéremment. Leurs propriétés 6t ufages
en médecine. X il, 441. ir.
PÉRUGE , {Géogr.) Saccagcmcnt de cette ville par l’.ar-
mée d’O flave, XVI. 678. b.
PÉRUGIN , (^Pierre) peintre. V . 329. a.
P ÉRU VIEN NE, {M.inuf. de foie) Péruvienne à boutons
ou à ligature. Coniinent cette écofte eft conipofée. Efpece
de liftes appcllées ligature. Détails lur la maniéré de fabriquer
cette étoffe. X il. 441. b. La beauté de la péruvienne
eft qu’elle n’a point d’envers ; c’eft ce qui la diftingue de
la pruffienne. übfervaiions fur la fabrique des péuiviennes
à Lyon. Différons goûts dont 011 les compofe. Ibid. 442, a.
PÉRUVIENS , Gèogr. ) Poye:^ PÉROU. Defeription de
rexcéiicur 6i de la figure des Péruviens. VIII. 347. b. Réfutation
du feiuimenc de M. de Guignes , qui a cru que les
Péruviens étoienc d'origine ciiinoife. Suppl. I. 361. »r. Obfervations
lur le caraflere des Indiens du Pérou , qui ont été
élevés dans les villes. ÎX. 241. a. Langue des Péruviens.
XIII. 708. b. Gland nombre de langues différentes qu’on
parloit dans leurs pays. Suppl. I. 346. a. Pauvreté de la
langue péruvienne. 332. <z. De leur religion ; grofte émeraude
que quelques peuples du Pérou adoroient fous le Jtom de
la déefte Emeraude. V. 364. a. Culte que les Péruviens
rendoient à Pachacamac. XL 733. b. Divinité de ces peuples
nommée Chotin. Suppl. IL 408. a. Temples des Péruviens.
X V I . 84. b. Vierges d’entr’eux confacrées au foleil.
IX. 934. b. Fêtes qu’ils célébroient en fon honneur. XIII.
834. a , b. Si. en l’honneur de fes trois ftatues. II. 766. a.
Ils honoroient auffi la planete venus. XVI. 84. b. Du gouvernement
des Péruviens : fociété qu’ils formoient en Amérique
: quelle étoit leur population , leur ignorance Si leur
barbarie. Suppl. I. 344. b. Eloge des anciennes loix du Pérou.
IX. 339. a. OiHder qui annonçoit chaque jour au peuple
affemblé la partie du travail .à laquelle il devoir s’occuper
le lendemain. IX. 622. a. Sciences & arcs. Arithmétique
des Péruviens. I. 674. b. Cordes nouées qui leur tenoient
lieu d’écriture. IV. 2 11. XIII. 724. b. Leurs connoiffances
aftronomiques. I. 792. Do l’art de bâtir des péruviens.
IX. 794. b. 804. a. Leurs mofai'ques. X. 730. a. Ufages. Les
Péruviens ne connoiffoient pas le mariage. Suppl. I. 349.
a , b. Comment ils embaiimoienc les corps de leurs incas.
V . 333. a. Comment ils ont fuppléé à l’ufage du maillot
pour leurs enfaiis, 368. b. Efpeces de magafins 6c d’hôtelleries
des anciens Péruviens. X V . 874. b. Maniéré dont ils
traverfent les rivières. 901. b. Tambour des Péruviens. Suppl.
IV . 934. a. Leurs tombeaux. X V I . 400. a , b. Cruautés
que les Efpagnols exercèrent contr'eux. Suppl. I. 3C2. b.
PÉRYLLUS , fculpteur ancien. X IV . 823. a.
PESADE , {Manège) des pefades au bout de la ligne
droite , avant d'entamer la volte. V I. 388. b. Planche où
la pefade eft repréfencée , vol. V I ! . Manege, pl. 9.
P iiS A N T , Lourd, ( Synonym. ) Dift'érence entre ces mots.
XII. 443. b.
P e s a n t , pefanieur, ( Crifiq. facr. ) Pefanteur de la main
de Dieu, Joug , fardeau pefant. C e que fignifient dans récriture
populus gravis , fopor gravis , 8cc. X il. 443. b.
P e s a n t , {Maréch.) XIL 443. b.
P e s a n t , ( Tailleur) XII. 443. b.
P E SA N T E U R , {PhyCiq.) Définition. La pefanteur doit
néceflaircment avoir une caiife. XII. 443. b. On peut voir
aux articles Griivitc.’ , Gravitation, ce que les différentes fefles
de philofophes ont penfé fur la caiiie de la pefanteur. Des
loix de la pefanteur , telles que Tcxpérience Us a fait découvrir.
Force morte , dans les corps retenus par un obftacle
invincible : force vive dans ceux que rien ne retient. Deux
appétits imaginés par Arillote dans les corps pour expliquer
la pefanteur des uns, 6c la légèreté des autres. L’erreur
d’Aviftote combattue par Galilée. Expériences par lef-
quelles il s’aftura que la rélillance des milieux étoit la feule
caufe des différences qui fe trouvent dans le tems de la chute
des corps. Ibid. 444. a. Autre.découvoite de G alilée , favoir
quelles corps en tombant parcourent des efpaces qui font
entreux comme les quarrés des tems. Cette même décoii-
verte vérifiée par les expériences de Riecioli Si de Grimaldi.
Machine du P. Sébuftien , qui démontre aux yeux la même
vérité. Loix de la pefanteur déduites de ces expériences ,
6c fur lefquelleson eft généralement d’accord. Ibid. b. Nouvelles
expériences, intaginées pour connoitre avec prccifion
en quelle proportion cette force qui anime tous les corps à
P E S 4^5
tomber vers la terre , agit fur ces corps, en faifant abftrac-
tion de la réfiftance de Pair. Conféquences de ces e.xpériencc'-.
Différence entre le poids 6c la jiefanteui- des corps. X li.
443. a. C e qu'on entend par pefanteur fpécifique des torj)--,
E.xpériences faites par .M. Dcfaguliers pour connoitre la
quantité fie réfiftance que l’air oppofe à ia chute des corps.
Les corps defeendent dans l’air d’un mouvement uniforme
après avoir acquis un certain degré de vireffe que l’on appelle
leur viteife complette. Efpace que doit parcourir deiis
une heure une petite goutte d’eau , en tombant du liant de
notre atmofphcre fur la terre. Ravages que cauferoit la pluie
fi elle tomboit d'un mouvement accéléré. Ligne que fuivL-nc
Ics^ corps qui font abniulonnés à eux-mêmes dans leur
cliûte. Ibid. b. Les piiyficiens ont recherché la pcrantcur
fpécifique des ])riiicipaux corps connus. Foye^ E a lance
hydrofiatique. Table de ces pefanteurs , beaucoup phis
complette que celle qui fe trouve à l’article qu’on
Vient d’indiquer , Si dans laquelle on a fubftittié à l’ordre
alphabétique l’ordre gradué des pcfiintcurs fpécifiques des
tiifféremes matières folides 8c fluides qu’on a pu connoitre.
Ibid.e^afi.a, i>.Lafubftance des bois trouvée par expérience Ipéci-
fiquement plus pefaïue que l’eau. Ibid. 447. a. Table que
le dofleur Mufelienbroek nous a donnée des pefanteurs l'ué-
cifiques des différentes liqueurs eu été 6t en hiver. Ouvrages
à confulter. Ibid. 448. a.
Pesanteur au fommet des montagnes , ( Phyfiq. ) Diminution
de pefanteur des corj>s à mefure qu’on s’élève att-
deffus du niveau de la mer. Cetee jtelûnteur augmentée fur
le fommet des hautes montagnes. Explication que mcfflcurs
Newton 8c Boiigiier ont donnée de cette fingularité. Suppl.
IV . 307. a. Foyei PendUI.E.
Pefanteur, obfervation faite à l’ifte de Cayenne ; d’où
l’on conclut que l’aflion de la pefanteur eft moindre fous
l’équateur que dans nos climats. V I. 732. a. La pefanteur
n’cft pas la même fur tous les points de la furface de la
terre. XII. 294. a. 296. D e la pefanteur fur les moii-
tagwes. Suppl. IV . 276. b. Direflion de la pefanteur des
corps. II. 827. b. Du rapport de la force de pefanteur à
celle de percuffion. XII. 330. b. Découvertes de Newton
fur la pefanteur. XVII . 631. b. Effets de la pefanteur
dans la chute des corps. IV. 874. a , b. 8cc. Nombreux
effets qui réfultent du feiil principe de la pefanteur univev-
fdle. 'Vin. 689. a. Table de différciis poids de la même
quantité de matière dans douze differens lieux de la terre.
Suppl. IV. 883. b. Sur la pefanteur , voye^ G r a v it é .
P esanteur dans chaque pt.tneu , ( Aflron. Phyfiq. ) elle eft
mefurée par la viteffe des corps graves à la furface de la
plane te , ou par î’efpace que les corps y décrivent en une
fécondé de tems. Méthode par laquelle on détermine cette
pefanteur. Maniéré de la calculer par rapport à jiipiter.
Suppl. IV . 308. a. Table qui montre ia vlteft'c des corps
graves à la furface de chaque planete. Ibid. b. Foyc^ Suppl.
IV . 400.
PzsASTZVR fpécifique , {P h y fiq .) Les expériences qui
ont été faites à ce fujet ne peuvent nous forvir de réglé
que comme des à-peu-])rés ; quand on veut favoir la pefan-
teur fpécifique de quelque corps, il faut le mettre lui-même
à l’épreuve. Table drclfce par M. Muffehembroek des pe-
faïueurs fpccifiques de plufieurs matières comparées à celle
de l’eau commune ou de pluie dans une température moyenne.
IL 27. a , b. Inftrumeiis propres à déterminer la pe>
fauteur fpécifique des fluides. f'oyr^ARÉo.METRE , B a l aNce-
H y d r o sta t iq u e , P ese-L iq u e u r . Ufages de la balance-
hydroftatique pour trouver cette pefanteur. IL 26. b. 27.
a. Table qui montre, tant pour l’été que pour l'hiver, les différentes
pefanteurs fpéciliques des fluides , dont i’ufage eft
le plus ordinaire en cliymie. I. 633. a. Méthodes pour trouver
le degré de pefanteur d’im fluide. 632. b. 633. a , b.
V I . 882. b. Pefanteur fpécifique de l ’eau relativement à
celle de l’or. V. 187. a. Comment on derennine h pefanteur
fpécifique d'une eau. 191. æ, Pefanteur du feu. VI, 600.
b. Dans les tubes qui communiquent, des fliiide.s de différence
pefanteur fpécifique feront en équilibre, fi leur, hauteurs
font en raifon inverfe de leurs pefanteurs fpécifiqiies.
882. b. Table des pefanteurs fpccifiques de clifi'éiens fluides
pour Paris en été 6c en hiver. X V . 443, b. Pefanteurs fpccifiques
des métaux. X. 428. b. 429. a. Arric'e fur la pefanteur
fpécifique des différentes e/jreces de corps. X V . 442.
b. — 444. b.
Pejanteur de l'a ir , preuves de cette propriété. I. 228. a.
Ses effets, b. Commem on peur pefer l’air. 229. a. Les vapeurs
8c les exlialaifons ajoutent à cette pefanteur ; rapports
de la pefanteur de l’air à celle de l'eau. Ibid. Ufages
6c effets de l’air découlant de fa pefanteur 6c de fa fluidité.
Ibid. b.
P esa n t eu r , Po/i/j, Gravité, {Synonym.) Différences dans
la fignification 6c l’ufage de ces mots. X ll. 448. a.
P esanteur , ( Médcc. ) Définition. XII. 448. a. Foyer
C oR ïSA , En c h ifr e n em e n t , R h u m e .
p p p p p
i f ,
Il li '1