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314 0 C H iva^e, paroît s’élever à une grande hauteur, à mefure
s-'éîoigne. ll’ul. b. a". On demande fi l’Océan d t par-
de la même hauteur. Si la prolondeur de l Océan 11 eü
qu'il
pr'\üiViabïc7 & telle dans' quelques endroits qt>’«n »'e» P- .
pas trouver le fond. IbU. 314- 4 ” - Pourquoi 1 Ocean qm
reçoit tant de rivieres ne s agrandit point. Méthode de ;\J-
Halley pour calculer la quantité de vapeurs qui ‘•*
incr. Ihid. l\ Evaporation journalière qui ie t.aii lur la Mlüi-
terranée. Rivieres que reçoit cette mer. Quantité deau
qu’elles y portent. Cette quantité ne fait gucre p us que le
fiers de ce qui s’exhale en vapeurs de la .Mediterranee.
C' Pourquoi certaines parties de l’Océan ont une couleur
d ië r en tc des autres. Obfervations que les navigateurs ont
faites à ce fujet. Ibid. 333. u Origine du nom donne a la
mer Rouge. 6". Pourquoi la mer paroir daire ^ bnllaine
pendant la nu it, fur-tout quand les vagues font tort agitées
d’une tempête. 7°. Comment il arrive que fOcean abandonne
fes côtes en certains endroits , de forte qu’il le trouve de la
terre ferme où il V avoir autrefois pleine-met. Ibid. /-. L'en-
clrotfoù e!^ aftucilenient l’Egs'pte était auiretois une mer. Il
en probable qu'une grande partie de la Chine s’eil tonnée
comme l'Egypte. Comment la Hollande, la Zélande Cm la
Gueldros ont été formées. 8”. Par quelle railon l O -ean
couvre la terre dans des lieux où il n’y avoir point d’eau
auparavant. Ibid. 336. u. Divers exemples qii’on en a. <ƒ . Pourquoi
il y a peu d’illes dans le niilieu de l’Océan , Ck. qu on ne
trouve jamais de petites ifles ram.alfées, qu’aiiprês des grandes
ifles ou du continent- Ibid. b.
O céan , ( Phyfiq. ) de l'Oecun. Les changemens arriv
és à la l'urface ik. dans^l’interieiir de la terre , doivent être
attribués, partie à des tremblemens de terre, partie à des inondations.
Il parott que ces caufes ont agi anciennemem avec
beaucoup de violence. Suppt.\V.y%. b. Au lieu qu’aujourd’luu
le fvilème de notre globe s’ell mis dans un certain état de permanence,
8c. n'éprouve plus de grandes révolutions. Utilité des
tremblemens de terre, qui fe font l'entir de temsen teins. Pourquoi
les inondations font moins fréquentes Ck. moms èt-.iidues
que les tremblemens de terre. Effets prodigieux que peuvent
produire les feux ibuterreins. Ibid. 79. .1. Angles faillaiis CM ren-
trans que forment deux chaînes de montagius oppolee-. l’ une
à l'autre. Ibid. b. Obfervations qui montrent que l'O céan
garde en grand un paraUélil'me femblable à celui qui a lieu à
l'égard des montagnes ôc d<-s vallées. Ib:d. 80. a.
O.v'a/i , fa profondeur moyenne. III. 727. t. Dans l'efpace
de 812 ans, tout'-'s les rivieres enfennle rempliro'ient l’Océan.
V I . 868. a. Courans & gouffres dans l'Océan , voyei ces
mots- Tendance continuelle de toute la malTe des e.uix de
l’Océan de Tell vers l’oueff. VII. 621.^- Endroits de l'O céan
X'V’ I. 39. b. C-iufe des
O C T
fiijets à des tempêtes périodiques,
c-.lmes 8é des pluies fréquentes dans certaines p-mies ce
l’Océan Atlamique. X VII . iS. b. — l'oye^ MtR.
O céan , ( Myih. ) enfans de l'O céan. LOcean regarde
comme le pr,nii:r des dieux. Pourquoi Homere lai: Tire
aux dieux de iréquens voyages chez lOeean. Cu.te qtie les
Grecs 8c les R' mains lui rendu enr. Comment on le lepré-
fentoit XI. 3 37. ‘U OCHIjS'O , ( Bernard'no ) théolozien. X V . 178. b.
O CH LO CR-A T IE, {G ouvem .) abu, du gouvernement
démocratique , Imlquc b vile pojiulace ell Iciile maitreffe
des affaires. Des cfp'its orguollcux donnent quelquefois ce
nom à la démocratie elle-inéme. A ile d’ochlocratie que tirent
les Ephéfiens, en déclarant que pcrfoime chez eux ne devoir
fe diftinguerpar fou mérite. XI. 337. b.
O CH N A , ( Boian. ) arbre. Efpece de ce genre de plante,
appellee i.il-oiapiU. ^ lU- 4 ^7 - **•
OCHOSI.V^ , {H .p. fie r.) pojp£'.on du Seigneur : îi\i Sc
fuccelTeur d’Achab , roi d'Ifrael. Hdloire abrégée de Ton
regne. Suppl. IV . 80. b. — ACH a ?.ia .
OCHOSiAS, { N p . fucr.) tîls de Joram & d’Atlialie qui
fuccéda à Ton pere au royaume de Juda. Précis de fon regne.
Suppl. IV. 81.^. I''oy({ A c h a z ia .
O CH R E , (Bot.) Carac^eresde ce genre de plante. X I. 3 37-
O c h r e s , (>h/jé/u%.) différentes efpeccs d’ochres. V a riétés
dans leur confiffance. XI. 337, b. Comment fc forme
l’ochrc. DilVmûion qui a été faite des ochres, fuivant qu’elles
font ou ne font pas efKrvefcence avec les acides. Différeiis
fondans à employer pour en tirer le fe r , félon la nature des
terres avec lefqucllcs l’ochre peut être mêlée. L’ockrc cft la
mine defer la plus commune en France. Subûance appellee
ochre de cuivre. Autre appellee oc/tfL'Je Ufage de l’ochre
de fer dans b peinture. Moyen de la rendre rouge. Ses propriétés
en médecine. XI. 338. <î . Ochre^ comptée parmi les différentes mines de fer. VI, 494.
h. Ochre de Goflar. IV. 341. a. Oclire pour la peinture ù
fi-efque. VIE 304. b. O Jire appellee rouge d’Inde. VUE
^67. .1. X IV . 402. b. Ochre dite uibrica. 426. b. Ochre rouge
, que les anciens nommoient fil. X V . 190. b. Ochre appellee
terre perffque. X VI, 181. b. Ochre faéiice qu'on retire de
la diffoluiion de mars. X VIE 366. a.
O C K Î , ( Botan. ) efpece de bananier. Suppl. I. 780. a.
O CNU S , {Litiér. ) nom d’hoininc. Comment il eff repré-
feiné dans un tableau de Polignotc. Corde d’Oenus. XE
338. b. c \ r O CO C O L IN , ( Ornith. ) perdrix de montagne. Sa dcl-
criptlon. XI. 338. b.
O.oeolm du Mexique. Sa defcrlption. XI. 33°. b. .
Q(;;XAHEDK.E , ( Géom. ) Comment on trouve la lohdite
de l'oélalicdrc. Paralogifme du P. L am y , fur hi manière
d'inferire un cube dans un oélahedtc. XE 339- u. ObLihed'e , maniéré d'en iiKlurer la lurf.icc & b folulire :
rapport de roduhedre à b fplure dans laquelle il eÜ mftrit.
O C 'T A N T , (^y?rün.) efpece,d’afpeél de deux planètes.
XI 339. U. Inffrumem tic ce nom. Üdans de la lune par
rappm-t au folcil. C'ell dans ces oébns que rmcgaliié decouverte
par Tichü , ik appellee vuriuuon , eff la plus grande
qu'il cit poffible. XE 339. •
O c t an t de réflexion , oéUnt de Hadley, quartier de reflexion
ou otunc anflois, {J fl'o n .) inllnunent dont on ff’ tt a la
mer pour obfcrvcr les hauteurs & les diffances des affres.
Son inventeur. Principe fur lequel 1! eff conftruit. Suppl. IV.
81. a. Sa dekription & fon uf.ige./éiJ. b. Oblervations liir _
b ilriiaure méclianique de cet inlb ument./W. 82. A Relui
tai des expériences qui en fureni faites par l’ordre des cc>m-
mill'aires de ranurainé. Ibid. 84. u. Divers moyens par lef-
(luels on ulcba d’en perfedionner l’invemion. Defcnption ds
l ’odant de .\E de F o u c liy , & maniéré d’en faire iilage. VéiJ.
b. Ouvrages à confulter fur l'mlirument de Hadlcy. C o n y
ment il a été perfedionné par un affronome anglois. Ibid.
O C TA P LE S d’Origenc, ( linér. facr. ) voyei^ O r iOENE 8c
Hex a p le s . ,
O C T A V E . (Afi/?.ecc/.) Office dans l’odave. XI. 339. b.
Ocuve, llation de prédicateur, qui prêche pliilieuis lcr-»
mons pendant l odave de la Fête-Dieu. Pourquoi cette coutume
a éié établie en France. XE 339. , , Oél.ive , parlement des odaves de la Chandeleur, des
oélaves de b Nativité de b Sainte-Vierge : pariemem aux
odaves des Brandons. XII. 61. L
O c t a v e , {Comm.) demi-quart d’une aune. XI. 339. b.
OMve , droit ou falaire qui le paie aux agens ou court,ers
de change. XI. 34O. u. O c t a v e , {Mujîq.) propriétés fiugulieres qm diitinguent
Poduve de tous les intervalles ; i". d eiitie les
bornes tous Jes fons primitits ÎM originaux; 2 . il leiUerme
toutes les coiifomianccs & toutes leurs ditterenccj ; 3 . mut
foil conlonn.üic ..vec un des termes île l’oetaye , eit conlon-
nant avec 1 au.re ; 4'-'. l’oélave peut être ajouté- à elle-même,
multipliée à v o lo n ié , fans changer de nature. XI. 340. a.
3“, c’-ll de l'üdiive qu’on tire b génération de tous les intervalles
p.ii- des divifi.ms & lubd:yiff°"S barmodques. k cgle
de compofulon par rapport à l’ulage de l’o d iv c . Ibid. b.
O c t a v e , {_Muflq.) lo d a v e do.manc toutes Ils confon-
n.inccs , donne par conféquenc aull'i loutcs leurs diffjtenees ,
êk p.ir elles tous les intervalles fimples de notre fylléme muli-
c .,1 — Les o d iv e s cachées font défendues dans les parues
l'upérieures par les Italiens 6c les Aücmair.is. R.iiion que les
mnftdcns de ces deux nations allèguent pour delendre deux
oélaves ou quintes de fuite ent.e les mêmes parties. Pourquoi
les compofitcurs délicats évitent de mettre au milieu d’une
phrafe , l’odi'.ve ou b quinte de b baffe dans le deffous. Suppl.
IV. 86. b. Cas où il cil défendu de prendre l’odave de la
baffe dans une compofition à pliideurs parties. De lo d a v e
diminuée , employée dans l’harmonie. Ibid. h.
Occave , regie de l’odave. XIV. 22. b. Suppl. IV. 393. a , b.
vol, VIE des pl. Mufiquc , pl. 6. Odaves cachées. Suppl. II-
00. b. De' l’odave diminuée. Suppl. IV . 876. b. Muuque
grecque chantée à l’odave. Suppl. IlE 830. b. Moins un
infiniment à vent a de diamètre , plus U oélavie facilement.
VE 834. L Foyc^OcTAViER. , ,
O C T A V IE , {Hifl. rom. ) foe u rd ’Augiiffc, mais need une
autre mere. Suites de fon mariage avec Marc-Antoine. Eloge
de fon caradere. Caufe de fa mort. Deuil des Romains a cette
occafioii. Suppl. IV . 87. a.
O c t a v ie , foeiir d’À iiguffe : traits d humanité de la part
durant les proferiptions du fécond triumvirat. XVI. 673. b.
EIoec de cette vertueufe romaine. Suppl. E 468, 708.^.
O c t a v ie , (Hifl.rom.) fille de l’empereur Cb iidc & de
eflaline. Eloge de cette princeffe. Principaux événemens
de fa vie. Suppl. IV . 87. b. , n •
O C T A V IÈ R , {Muflq. ) ce quon entend par o ila v ie r ,
par rapport à im inilriiment à vent. Comment un violoncelle
peu' odavier. XE 340. b. Foye^ O c t a v e .
O C T O B R E , ( Culend. de l’ancien. Rom.) ce mois a toujours
gardé fon prem’ier nom, malgré les noms différens que le
fénat & les empereurs ont voulu lui donner. Fêtes que les
Romains célébroient dans ce mois. XI. 34’ -
O c to br e , {^Caknd. modem.) XE 34I- a.
' « M l a l
O D E Oélohrc, fno\i du calendrier romain. Suppl. II. 122. <z. T ra vaux
(lu laboureur en ce mois. 1. 187. a.
O C T O G O N E , {^Géom. ) formule pour calculer, ou le
côté d’un odogone , dont le rayon eff donné , ou le cliamctre
d’un odogone dont on connoît le côté. Diamètre du grand
baffln odogone du jardin des Tuileries. XE 341. b.
O C T R O I , { Jurifpr. ) levé e s , appellees deniers d’oélroi.
Par qui ces deniers l'ont perçus. A quelle chambre fe rendent
les comptes des deniers d’odroi. Ouvrage à confulter fur
les fonéiions, créations ik fiipprelFions des receveurs des
odrois. XE 341. b.
Oclrois , contrôle des. IV. 1 31, a.
O C U L A IR E , terme d’anatomie, de dioptriqiic, & d'hif-
toire naturelle. XI. 341.6.
Oculaire, baffmoculaire. 1 1 . 124.6. Clavecin oculaire. III.
5 1 1. rf , 6. Seringue oculaire. X V . 98. a. Maniéré de travailler
les verres oculaires des télefeopes. XVIE 94. a , 6. &c. Oculaires
des lunettes achromatiques. Suppl. I. 149. a , 6. Sur les
oculaires, voyc^ l’article V er rE.
O C U L IS T E , article des ftatiits des chirurgiens de Paris,
concernam les oculiffes. Celui qui fc deftinc aux mabdics
des yeux clevroit avoir toutes les connoilTances qu’on exige
dans les autres clni Lirgicns. Obfervniions d’Antoine Maître-
Jean fur les iiiîiliidics des yeux , ék fur les talcns qu’elles exigent
de b part de l’oculille. XI. 342. a. Les opérations les
mieux concertées de b chirurgie oculaire , font dues à des
chirurgiens qui n’en ont point fair leur capital. Notice des
auteurs qu’un bon oenliffe doit comioitre. Ibid. b.
O C Z A K O 'W , ( Géogr. ) ville de Turquie. Diverfos obfer-
raiions fur cette ville. Sa fitiiation. Son ancien nom. Pays
d’Oezakow. XI. 343. 6. O D
O D A , ( Terme de relation. ) chambre , claffe des pages du
grand-feigneur tbns ie ferrail. Ces pages divifés en cinq
claffcs. Détails fur chacune. X L 343. 6. Garde que font ces
pages tontes les nuits auprès du grand-feigneur, Ibid. 344, a.
O D a BACH I ou Oddobajfl, (^Hiß.mod.) officier de l’armée
des T u r c s , qui répond à un fergent ou caporal. Qui
font ceux qui parviLiinent à ce grade. Leur paie. Leur marque
diffiiiéhve. Autorité qu’ils exercent fur les janiffaircs. XI.
344. a.
Od.ïbachi, di rêveur de chaque chambre des pages du grand-
feigneur. XI. 344. a.
O D A G L A N D A R I , (^terme de relation) pages de la cinquième
chambre chez les Turcs. Leur nombre. Leur falaire.
XI. 344. 6.
O D A L IQ U E S , ( Hifl. mod. ) favorites du grand-feigneur.
Leur état dans le ferrail. Etymologie de leur nom. XL 344. 6.
O D A X ISM E , ( Mèdec. ) étymologie de ce mot. A cceptions
qu’il a reçues chez divers auteurs. X i. 3 44.6.
O D E , ( Poéfic lyriq.)o)it dans la poéfie grecque. Ode dans
la poéfie françoife. Comment Boileau en a parlé. C e gcni e de
poéfie admet l’enihoufiafine , les écarts , & le défordre poé-
lique. XI. 344. 6. Vers do Roufleau fur ce fujet. Quel eff ce
fentimem auquel on donne le nom d'arJiouflnfme poétique. Du
fublime de l’ode. Comment il fe forme. Hardieffe du début
de l'ode. C e qu'on entend par les écarts qui caraélérifent cette
forte de poëme. Ibid. 345- <J. Digreffions que l'ode admet. En
quoi confiffe le défordre poétique de l’ode. Regle par rapport
à ces écarts, ces digrclTions, ce défordre. L’ode ne doit avoir
qu’une étendue médiocre. Il doit y avoir dans cette forte
d’ouvrage unité de fentiment, de même qu’il y a unité d’action
dans l’épopée &. dans le drame. Quatre efpeces d'odes :
Pode facrée, qui s’appelle hymneou cantique. Ibid. 6. L’ode héroïque
: l’ode morale ou phllofophique : l’ode anacréontique
& la plupart des chanfons. Quelle étoit la forme de l’ode
chez les Grecs. Quelle eff ffi forme chez les François, Caractère
qui diffingiic l’ode de tous les autres poèmes. Ibid. 346. a.
Ornemens qui lui conviennent. Tous les fublimes tranfporrs
cIc Tode doivent être réglés par la raifon. Celle où l’on chante
les dieux ou les héros, doit briller dès le début m ême, telle c il
l ’ode pindarique. Caraétero des odes d’Anacréon. Obfervations
lin- celles de Sapho, voyc^; G r a d a t io n . Sur celles d 'Horace
, Ibid. b. de Malherbe, de RoiilTeaii, de M. de la Motte.
Les Anglois feroient les premiers poètes lyriques du monde,
fl leur goût &. leur choix répondoient à la force de leur ef-
p rit , & à b fécondité de leur imagination. Jamais b Grece &
la république romaine n'ont fourni un aufiî vaffe champ
pour l’ode , que celui que l’Angleterre offre à fes poètes depuis
deux fiecles. Ibid. 347. a.
O de , {^Bell. lett. Poéfie) exemples que donnent d’habiles
improvifateurs italiens de rinfpiration & de l'enthoufiafmc des
anciens poètes. Suppl. IV . 87. a. Importance & fublimité
des fujets qui excitoient cct eniKoufiafmc. Combien l’ode
a dégénéré chez les nations modernes. Quelle eff aujour-
ri hui b nature de ce poème. Ibid. 8c. a. Sujets qui lui conviennent
effeniiellement. Quoi que foit le fujet de l'ode , le
O D E 315
principe en eff invariable; pour cliamer il faut être ému.
Faux entlunifiafinc auquel ce principe a fouvent donné lieu.
Ibid. b. Obfervations fur qiickjues odes dos anciens 8c des
modernes. Ibid. 89. a. Caraélerc de renthoufiafme ÔC de
rinfpiration poéticjuc , felon le fujet traité dans l’ode. Ibid,
b. Quelle doit être b marche de ce poème. Caraétere des
odes de Pindare. Obfervations fur ces trois belles odes d’H orace
, jtiflum 6’ tenacem, 8cc. Defcende ccelo , &c. Ibid. 90.
а . Ccelo tonaniem, &c. On voit ]>ar ces exemples, que dans
l’o d e , où le fentiment domine, b liberté du génie eff réglée
par les loix que b nature a prefcriies aux mouve-
nieiis chi coeur humain. Confirmation de cette regie par
l’examen de l’ode d’Horace fur le départ de Virgile pour
Athènes. Ibid. 6. Comment le ton de l’ode eff déterminé
par b fituation du poète 8c la nature de fon fujet. Lorfque
(a fituation eff celle d’un homme iiifpiré , qui fc livre à
l’impulfion d'une caufe furnaturellc, il doit foutenir le merveilleux
de riiifpirr.tion par b liartJieffc des images 8c la
fublimité des penfées. Exemple tiré de ia prophétie de Joad
dans rAthnlic de Racine. Lorfque la fituation du poète eff
celle d’un homme que l’imagination ou le fentiment domine,
le délire auquel il s’abandonne , doit cacher cependant un
deffein régulier 8c frigc, où l’unité fe concilie avec la grandeur
8c la variété, ibid. 91. a. Caraélere des odes de Pindare.
Défaut qu’on lui re|)rochc de négliger trop l’unité
& l’enfcmblc. Dans ce que nous avons de lui , c’eff de
tous les poètes lyriques le plus tranquille Sc le plus égal.
Elévation de ce poete , beauté des images qu’il emploie
lorfqu’il chante les dieux ou les héros. Précis de la premiere
de fes odes pythiqties adrefféc à Hiéron , ryran de
Syraciifc, vainqueur dans la courfe des chars. Ibid. 6. D é faut
remarquable dans la marche de cette ode. Comment
Horace a ffi l’éviter dans fon ode à la louange de Druffis,
Qiialem rniniflrum , 8cc. dont on donne ici b traduélion fran-
çoHe. Ibid. 92. a. Eloge d’un morceau de l’épure de Cliau-
lieu an chevalier de Bouillon. Caraélere de l’ode philofoplii-
qiie. Avantages des odes de Roiifi'eait fur celles de la Motte.
Ibid. b. Didaèlifine & faux cnthoufiafme de ce dernier, ü b -
fervatioiis fur les odes de Malherbe. De l’ode liéroïqiie &
guernerc. Ibid. 93. a. Caraélere des poefies d’Anacréon.
Sujets que cboific fa mufe. Des odes anacréontiques fran-
çoifes. Exemple de ce genre d’odes, tiré de Bernard. Ibid.
б. Vers de Chaulieii à M. de la Faire , cités comme un
exemple de cette douceur 8e de cette élégance qui fait le
caraélere de l’ode anacréontique. Les poéfies familières de
M. de Voltaire font auffi pour la plupart d’excellens modèles
de la gaieté noble 8c de b liberté qui doivent régner
dans ce genre d’ode. D e l’ode bachique. Exemples qui en
font comioitre le caraélere. Ibid. 94. a. Dans tous les genres
que l'iiutcur vient de parcourir, non-feulement l’ode eff
dramatique dans la bouche du poète , il eff encore permis
au poete d’y céder la parole à un perfonnage qu’il a introduit,
& on en voit des e.xeinples dans ttXis les poètes anciens.
Ibid. b.
Ode. Ce petit podfiie lyrique s’eff prefenté fous tant de
formes différentes, 8c eff fufceprible de tant de fortes de
caraélores , qu’il paroit impoffible d’en donner une notion
déterminée. Ce en quoi tous les critiques font d’accord ,
c’ell que l'ode conffitue refpece de poeme la plus élevée ,
8c qu’on y apperçoit au plus haut degré , ce qui conffitue
proprement b poéfie. Toute ode n'eff pas néc.-ffairement
du genre fublime, 8c n'exige pas des tranfports ; mais chaque
ode , fuivant fon efpece 8c proportionnellement à ce
qu’elle doit exprimer , eff fouvenfmemeiit priétique. Suppl.
IV . 94. 6. L’ode étant le fruit du plus grand feu de l’inlpi-
ration, ou du moins de la plus v iv e faillie de b verve ,
elle ne faiiroit avoir une longueur bien confidcrnble. Il ne
doit s’y rencontrer que des penfées, des images, des fen-
timens , qui aient une force toute particulière jul'qu'à l'Iiy-
pcrbole , oit l’on apperçoive un vol élevé 8c des agrémens
imprévus. D e l’ordre dans lequel les idées doivent s’y pié-
fenter. Efpece tic vers particulière à ce genre de poéfie. Ibid,
93. a. La régularité des ffrophes n’eff point ellbmielle à
l’ode, quoiqu’aujourd'hui on en ait fait une efpece de loi.
Variété infinie qui regne dans le ton des différentes fortes
d’odes, dans leurs plans, dans l'ordre des idées, &e. Q u elquefois
le poète s'offre ;i nos yeux dans un tranfport, dans
un raviilement dont nous ne favons pas encore b caufe ;
Sc ce n’eff que vers b fin qu'il indique fort brièvement ce
qui l’a mis dans cet état. Dans d'antres odes , le poète annonce
dès l’entrée le fujet de fon poëme , mais prefqu’aufl'i-
tôt il le perd de v u e , S: va jiilqu'k la fin de digreffions en
digreffions, mais qui nallTent toutes du feinimein dont il
cil rempli. 11 y a des odes donc l'objet fiiit le fonds d'un
bouc à raiitre. Dans d’autres, il eff alternativement quellion
des caufes 8c des effets. Ibid. b. Souvent auifi nous voyons
un tranfport poétique dont nous avons peine à deviner foc-
cafion, de même qu’à découvrir le lien qui unit une foule
d’applications tout-à-fait variées ; c’eff ce qu'on voit dans b
M