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240 M O G la conibinaiion des palTions avec les divers caraiSeres. Ibuî. h.
Cà)ntradcs qui ou iiaillem. C ell clans la fiiigularité lurpre-
name de ces comraflcs, que confide le merveilleux naturel
<]iii convient à l'épopée & à lu tragédie. Ce meme merveilleux
confide aiilfi à contrarier les moeurs générales par les
nucurs perl'omielk'^. En quoi confide la vérité de rimu.ation
clans cotre forte <io merveilleux. Art du poète comique dans
fa maniéré de rcncliéiir fur la nature, lans lortir de la vrai-
femblaiice. Ibid. 94c;. a. Mécliode que fuiyoit Moliere pour
faire iviî'ortir les caraâeres. Examen des femimens de doux
auteurs, Brumoi & Rapin, lut l'art avec lequel les principaux
poètes comiques ont imité les moeurs, ibid. b. Oblerva-
tions relatives à la bonté & à la vérité des moeurs. On didin-
gucclan'; les moeurs, les qiinlitcs, les inclinations & les affections
de r.ime. Deux fortes de carafteres dans le poeine
dramatique ; les uns dedinés à intéreffer pour eux-mernes ,
les autres à rendre ceux-là plus inréreffans. En quoi confide
!a bonté dos moeurs théâtrales. Quelle ed cette honte de
înoenrs clans le perfonnage iiuéreffant. Ibid. 9^0. a. Ccporfonna-
gc peut être coupable, mais non pas vicieux. U tant pour cet
effet donner à la |.'affion le plus haut degré de chaleur & cie
fo r c e , & enfuite la faire agir dans (‘on accès. Ibid. b. Degrés
d’intérêt que peuvent donner les didérentes eipeccs cle pallions.
Celles qu'animent les leutimcns les plus chers à 1 hii-
niaiiité nous intérciïem par leurs ciuifes, & leurs excès meme
trouvent graces à nos yeux ; ce lotit auffi celles dont il eil
befoin que les exemples nous garamiffent. Il réfulte dcnic de
ce qui precede , que la plus théâtrale de toutes les pallions,
la plus terrible & la plus toiicliante par d lc-ménie, c'ed
rammir. Ibid. 951. .r. Des moeurs de l’épopée. Pallions qu’elle
doit cmploy'er. Différens feiuimens du TalTe Sc de Graviua
liir les moeurs du poeme épique. Ibid. b. Le poète doit prendre
des caraffercs fimples, des moeurs homogènes , une feule
paffion , une feule v e r tu , un naturel bien décidé , bien adenni
p:u riuiHtude & analogue au fentiment dont il lera le plus
alVeibé. Relies fur les convenances relatives an fexe , à l'àge,
Ibid. 95 2. J. à l'état & à la qualité des perfonnes. Qualités
naturelles Se corrélatives, auxquelles lie d important d'avoir
égard clans la peintnre des moeurs. Ibid. b. Pourquoi le.s moeurs
lés plus favorables à la poélie , font en général celles qui
s’éloignent le moins cle la nature. — Par rapport à l’épopée , il
n’y a de moeurs bien intéreffantes que les moeurs paffion-
nées Ibid. 953. U. Intérêt que nous infpireni certains romans
par le pathétique qu'ils renferment. Ibtd. b.
;VAr«.-,-théâtrales. 11. 13./». Des moeurs dans la tragédie.
Suppl. IV. 939. b. Etude que le poète doit taire des
v^o2\m. Suppl. IL 317. a. 320. U. 829. J. Comment le poeoe
doit jreindve les moeurs étrangères. 386. b. Les moeurs anciennes
plus favorables à la poélie que les nôtres. ^uppl.W. 13.
b. S’ il ed vrai que par les moeurs des perfoimages, on prévoit
toujours leurs rélolutions. 641. u. De 1 unité des moeurs.
991. U, b. Etude néceffaire pour bien juger des moeurs du
tliéatre. 983. b. Comédie de moeurs. Suppl. 11. 317. b. Des
moeurs dans l’épopée. 829. b.
Àloeurs de l'or.itair. Suppl. IV. 237. b.
M oe u r s , {^Mujiq. des anc.) partie confidérable de la mufi-
que des G rec s , aiipelléc par eux hermefmcnon. Suppl. 111.
933. b.
M oeurs , ( Jurifpr. ) X. 612. b.
M oeurs ou Mo r s , (Grugr.) X. 612. b.
M O G G IO , elpece de mefure de Naples. Suppl. I. 366. b.
M Ü G O L , i'empire du , ( Grog/'. ) grand pays d’Afie. Ses
bornes. Hidoire des empereurs &. conquérans du Mogol.
Timur-Dec ou Tamcrlau. Le fultan Babar. X. 612. b. Son fils
Amayiin. Cbircha , Akeb ar, Gehanguir, Orangzeb. RichelTes
ctonnantes de cet empereur. Magnificence de fon trône.
Solemnité clans laquelle on i)cfoit l’empereur. Ib/d. 613. <1.
Mahainad Scha. (Conquêtes de Thamas-kouli-kan. Révolutions
arrivées dans le Mogol depuis dix ans. Le defpotifme qui
dérruit to u t, fe détiuic finalement liii-niêine. Caufes de révoltes
dans le Mogol cle la part des vice-rois. Condition du
petit peuple clans cet empire. Ibid. b. Divifion géographique
de ce vade pays. Gouvernement des provinces. Hriiicipaux
officiers de l’empire. Ce que devient l'a rgent, qui fartant
d’Aniérlquc., & palTant en Europe, va s’engloutir dans le
"Mogol. La peine des hommes cd moins payée que par-tout
ailleurs dans cette contrée , la plus riche de la terre. Religion
du Mogol. Dans ce p a y s , les arts fortent rarement des familles
où ils font cultivés, üblcrvations fur l’extérieur &
quelques ufages des hubitans. Quatre nations qui compofenc
cet empire. Pourquoi nous avons peu de relations du Mogol.
Ibid. 614. U. Obfcr valions fur les ouvrages des voyageurs qui
en ont parlé. Ibid. b.
Mos'ol. Obfervations fur les peuples du Mogol. VIII. 343.
h. Epoque du commencement de cet empire. 686. b. Voye^
T amerland. Princes de la race des anciens fonverains du
pay^' XUl. 760. U. Révolution dans cet empire fous Kouli-
kan. XII. 419. b. Sc après fa mort. 420. æ. Breuvage que les
fouveraiiis du Mogol font prendre aux princes de leur fang
M O I
pour les faire tomber en langueur. XIII. 134- Palais du
grand Mogol. IX. 862. b. Suppl. I. 212. Srdle où il donne
audience à les fujers. I. 362. b. Defeription de Ion trône &
d’une tente remarquable dans ion palais. Ibid. Education &.
état que reyoivem les enf.ms mâles de ce'fouverain : autorité
6c fonélions des femmes dans fon palais. IX. 862. b. Revenu
qu’il tire de la pioviiice cle Balagace. Suppl. I. 739. a. Seigneurs
cle fa cour. XL 471. b. Cavalerie qui compoléia garde
de l’empereur. X. 30. è. Foibleffc de fes troupes. XI. 471. b.
Moutons remarquables dans les états du Mogol. Suppl. 1.
739. U. Soie cle ce pays. X V . 270. b. — l'oyci Indes , Indiens
, Orientaux.
M(.)HATRA , {Jurifpr. ) forte de contrat ufurairc. Prohibitions
qui en ont été faites. X. 614. b.
M O B ü C K S ou Mühuwks , ( Hijl. mod. ) nation de fauva-
ges dans l.i nouvelle Angleterre. Leurs moeurs &. ufages.
Troupes de jeunes débauchés qui en 17 12 prirent en Angleterre
le nom de Mohocks. X. 614- b.
M O I , {Gr.mm .) moi peut devenir fublime en cei laines
occafions. Exemples tirés d’une harangue de Demoilhene.
X. 614. b. D'une parole de Pompée, 6c de la Médée de Corneille.
Ibid. 613. U.
M o i , {Mcuipliyf.) fentiment du moi , voyr^ Personnalité.
Moi , ( Morale. ) vovei É c o i sM t , A mour-phopre.
M O IL O N , {M.ICOUU.) IX. 8 0 6 .8 1 3 . . 7 , b.
M O IN E , { î-'r.i!içois A’ ) peintre. V. 322. é..
Moine, {Jean & André U -) Suppl. V J. h.
M o in e , {H ij l.e c d .) premiers moines clans le chrifiianif-
m e , appelles .ijeetes on joliiaires. Moines dans le voil'mage
d’Alexandrie. Paul regardé par quelques-uns comme le premier
folitaire chrétien. X . 613. it- Origine de la viemonaf'ti-
quc. S. Antoine. S. Paeôme. V ie commtiite des cénobites
clifciple de Paccmie. Progrès de la v ie monaflique clans rorient.
Premiers établiU'emens des monafferes en Europe. Moines
qui devenoient hermiies ou anachorètes. Ibid. b. Les moines
étüienc poitr la plupart laK|ues. On n’étoit point admis finis
épreuve à 1a vie m.maffique. On y recevoit des gens cle
toute condition Sc de totit âge. Les moines entrant clans le
corps clti cle rgé , ceffoient d’être moines. Cependant enfuite
il.' i'e firent promouvoir aux ordres fans renoncer à leur premier
état. Comment le concile de Cha'cédoine réprima l’autorité
cloiit quelques moines avoleiu abufé. Temporel qu'ils
])oll'edoienr. En quel lieu ils cclébroient le culte divin. Ibid.
616. a. Deu-x cfpeces cle faux moines, appelles S.irahaïus &
GyroJ'aijues. Des premiers moines & monafieres en Aiigle-
te; re 6c en Irlande. Divers nom i donnés aux anciens moines.
Règle de Saint Benoit. Tems auquel les monafferes foiilFi'i-
rein beaucoup en Europe. Relâchement introduit dans la vie
monaffiqiie en France. Ibid. b. Comment les abus lurent réprimés.
Origine des ordres militaires 6c hofpintliers , des
ordres mendians, 6c de quelques autres. Obfervatlons fur
les ordres mendians. Les réguliers ne peuvent s’immifeer
clans le miuiffere eccléfiaffiqtie , fans l’approbation des é vê ques./
oiù. 617. U. Congrég.uions de clercs réguliers, formées
depuis le coinmenceinen: du feizieme fiecle. Cinq genres
d’ordres religieux. Des moines grecs. Anachorètes de la
Grece. MoinelTes grecques qui vivent en comnnmauré, fous
la regie de S. Baffle. Ibid. b. Examen de la queffion, ft les
anciens moines faifoient une profclllon 6c des .voeux. Obfervations
fur un palTage de S. A tlian a le ,o ù il eft parlé de
moines mariés, 6c qui avoient eu des enfans. Des h.ibits des
moines. Ibid. 6i8. a. Foyci Habit. Moines blancs. Moines
noirs Ibid. h.
Aloines & religieux. T rois fortes de moines qui fe trouvoient
anciennement en Egypte. II. 816. b. Les moines qui n’éioient
an commencement que laïques , turent regardés vers le
neuvième fiecle comme les premiers de la cléricaturc. V .
223,^. Anciennement les moines élifoient leurs abbés, 436.
a. 6c ils avoient part à l’éleftion de l’évêque. 433. b. lis
deffervoient la plupart de.s cures, IV. 373. a. Moines errans
appelles farabaïtes, X IV . 641. moines affrétés , I. 730. a , b,
moines fempeffes, X IV . 949. a. Ordres mendians parmi les
moitié'. X. 33 2. i7. Des habits des religieux. VIII. i6 . b. Sandales
de quelques religieux. XIV. 609. b. Réflexions fur les
moines. Danger d'avoir des corps dans l’état qui prêtent ferment
de fidélité à un fouverain étranger. II. 666. b. L’éta-
blilTement des moines regardé comme funeffe à la population.
X llI , 98. a , b. Du célibat auquel ils fe vouent. IL
806. a , h. Origine de cette vie célibauiirc des religieux. 803.
a. Le mmbre furabondam des religieux contraire à l’opulence
nationale. V . 748. u , b. Surcharge qtie caufe à la fociéié
rétabliffement de ces corps. XVII . 863. a. Droit naturel que
le prince 6c l’état ont fur les moines en tout pays. U. 730.
a. Précautions prifes par divers princes contre l’efprit d’uftir-
pation 8c l’avidité de ces corps. Biens de l’état qu'ils poffedent
dans les lieux même oii l’on a le plus mis d’obffacle à leur
avidité. XV II . 863. b. 866. .7. D e la féculartfiition des biens
des moines. X IV . 883. b. Réflexion fur les moines qui babiteuc
M O I bitent leurs couvens le moins qu'ils peuvent. V II . 674. b.
L'iiiffitution desfreres lais confidérée comme une des caufes
de relâchement parmi les religieux. 300. b. Des occupations
auxquelles les religieux devroient particuliérement fe vouer.
301. a , b. Obfervations fur la durée de leur vie. X V I I .
233. a. Articles de jurifprudence fur les moines & religieux. De
leur noviciat. XL 239. <7, b. D e l’àge auquel les novices
peuvent faire profeflion. 260. a. Des voeux qu'ils prononcent.
X V I I . 4 1 1. <7, D e la vèture d’un religieux. 223. i. Nombre
de religieux néceffaire dans un couvent. IV . 420. b. Du pécule
des religieux. 301. a. XII. 233. b. De la portion de chaque
religieux pour fon repas. XII. 6 6 i. b. Tous religieux font
réputés perfonnes eccléffaffiques. V . 223. b. C ’eft aux béné-
diiffins proprement qu’appartient le nom de moines. IL 201.
b. Différences 6c rapports entre les moines 6c les clianoines
réguliers. III. 138. a , b. Des exemptions des moines , voyr^;
Exemption. Viatique des religieux. X V IL 229. i, D e leur
emprifonnement. XIII. 383. b. De leur rranfl.tcion. X V I . 333.
b. ConnoilTance que prend l'état à V enife, des affaires des
religieux. XV II . 15. -7. Article furies religieux. X IV . 78. a , b.
Foye^ auffî Ordres religieux.
Moines Grecs. Ceux de l’ordre de S. Bafile. I. 439. a. II.
364. b. Autres nommés liefychaffes, VIII. 190. a. Moines
Grecs raffemblés à Yaffi : ce font les plus anciens que le
chriffiaiiifme ait eus. X V I I . 664. b. Habit des religieux Grecs.
.VII. 919. <7.
Moines maronites. X. 133. a.
Moines ou religieux Mahomelans. Beélachls , II. 188. <7.
cadrites, 326. b. calenders, 550. « , b. d e rv is , IV. 870. b.
ebibuharis, V . 213. b. eclhémites , 389. i . fakirs, V I. 386.
b. hizrevites , VIII. 231. h. kadris, IX. 106. a. mevelcvites,
X. 473. b. nimetulahis , XL 144. a, feyahs , X V . 139. b.
fophis, 363. a. fantons, X IV . 632. a.
Moines Japonais, voyc:^ BONZE & JAPON.
Moines Siamois, voyeç SlAM.
Moine , {Imprim.) X. 618. b.
M O IN E AU , Moineau franc, Pajfcreau, Puffè-paiJJe, Paffe-
TM , Pierrot, Mouchet, Moijfon , ( Ornith. ) Defeription de
cet oifeau. Moineau de haie. X. 618. b.
Moineau de jonc. Sa defeription. X. 618. b.
Moineau de montagne. Defeription de cet oifeau. X . 619. a.
Moineau follrnire. X. 389. b. Moineau à collier, XL 673. a.
Moineau appeilé foucie. X V . 387. a.
Moineau des Indes. Defeription de cet oifeau. X. 619. a.
Moineau de la côte (le Bengale. X. 848. b.
Moineaux , ( Agric. ) Combien Us nuifent aux blés.
Suppl. I. 924. b.
Moineau, {L itiér.) Vers de Catulle fur la mort d’un
moineau. VIII. 130. b.
Moineau, {Fortifie.) X. 619. a.
M O IN E -L A Y , ou O B L A T , ( Hifl. mod. ecd. ) X. 619. a.
M OIRER , {Soierie) Eu quoi confiffe cette opération.
ÎI. 331. i . Caul'e de la moire. 332. a. iMachine qui l'ert à
à moirer, vol. XL des planch. So ie rie , pl. 1 3 1 .— Foye^
Moeres.
M O IS , ( Aflron. & Chronol. ) Mois folaires 6c mois lunaires.
Les anciens Romains fe font fervis des mois fyno-
diques lunaires. Mois aftronomique ou naturel. Mois civil
ou commun. X. 619. b. Changement fait aux mois fous
Auguffe. Ibid. 620. a.
Alois. Premier jour de chaque mois chez les Romains. IL
330. h. Mois des Romains , Calendrier. Fêtes des
Romains dans chaque mois. Ibid. Mois lunaires. I. 388. a.
IX. 723. h. XII. 323. a. 3Ó3. b. Suppl. III. 813. a , b. Mois
fynodique de la lune. X V . 733. b. Suppl. II. 689. b. Pourquoi
il différé du mois périodique. X V . 736. b. Longueur
du mois périodique en minutes. Suppl. IL 689. b. Mois
embolifmique. V . 337.<7, i . Mois intercalaire dans les années
lunaires. VIII. 812. b.
Mois apofloUques , {Jurifpr. ) Origine de ces mois que les
papes fe font réfervés pour la collation des bénéfices. Alternative
pour les évêques en faveur de la réffdence. Ouvrages
à confulter. X. 620. a.
Alois apofloUques. Mois de faveur 8c mois de rigueur. V II .
808. a. 009. a , b. Regie des mois 8c alternatives. IX.
24. a.
Alois militaires en Pologne. X. 620. a.
Mois romains, aides extraordinaires 8c autres redevances
cjui fe paient à l’empereur. X. 620. a. — Foye^ l’article
Empereur.
Mois rt)maï/7j-, {Droit public. d'Allem.) taxe que les empereurs
lèvent dans les nécelfirés preffnnies. Son origine. Somme
a laquelle monte un mois romain pour tous les cercles enfem-
ble. Troupes qu’ils doivent fournir. Suppl. III. 933. b.
A lo is philujophique, {Alchym.) X. 61O. .J.
Mois des Arabes. 11 n’eft point permis aux Mahométans de
rien changer dans leur calendrier. Quatre mois que les Arabes
païens regardoient comme facres. X. 620. b.
Mois Ms Ar.iies ou des Turcs. X V I . 732. a. Longueur des
Tome U. ’ ®
M O K 241 mois des Mahométans. VIII. 96. a. Mois PeiTans. I. 390. b.
^ Mois des Egyptiens, {Ctlend. Egypt.) Selon Diodore de
Sic ile , les premiers Egyptiens employoient des années qui
n’avoient qu’un feul mois ou deux. Difliiiflion qu’on fit enfuite
des faifons, qui portèrent aulîi Je nom a année. Enfin , ü y
a lieu de croire que l’annce égyptienne fut compofée de
douze mois lunaires, telle qu’étoit celle des Hébreux. Savans
modernes qui fe font exercés fur les années égyptiennes.
X. 620. b. Ordre des mois qui compofoient ramice égyptienne.
Année Alexandrine. Rapport du calendrier Alexandrin
avec le Calendrier Julien des Romains. D e la inanicre dont
les peuples qui compofoient la partie orientale de l’empire
Romain , comptoient les années, vers les premiers ffecles de
l’ere chrétienne. Ibid. 621. a. Table du cycle égypeio-judeo-
macédonien , dreffée par Dodwel , oti l’on voit l’ordre des
mois égyptiens, judaïques, & macédoniens. Ibid. b.
Mots des Egyptiens. Premier mois de l’année égyptienne.
X V I . 279. a.
M o is des Hébreux, {Hifl. f ie r .) Comment les i Hclireux
déffgnoicnt leurs mois dans les premiers tems. Noms de tous
les mois des Hébreux , félon leur ordre dans l’année firme
6c dansl’année civile. Intercalation d’un 13" mois de trois en
trois ans. X. 621. b.
Mois des Hébreux. Vous trouverez à l’article particulier de
chacun de ces mo is, les fêtes 6c autres jours remarquables
qu’il renfermoit.
Mois des Grecs , ( Litt, grecq. ) Atremative de mois qu’ils
appelloient pleins & creux. X. 621. b. Chacun de leurs mois
divifé en trois décades. Noms qu’ils donnoiem aux jours
de chaque décade. Comme nous lî’avons de calendriers complets
que ceux d’Athcncs 6c de Macédoine , l’aiiteur ne con-
fidere ici que les mois athéniens , en memionnam llmplement
ceux de quelques auteurs Grecs qui leur réj)ondent, d’après
la réduiffion que M. Porter a faite du calendrier aiiique au
nôtre. Ibid. 622 a. Autre maniéré dont le P. Pétnu difpofe
les mois des Athéniens. Comme les mois des Grecs étoient
lunaires, il eff impoffibie d’arranger leur calendrier avec le
nôtre : il vaut mieux retenir dans nos tradnffions les noms
propres de ces mois , que de ffiivre aucun fyffême. Ibid. b.
Rapport que le P. Petau a établi entre les mois des Atlié-
nieiis Sc ceux de Macédoine. Obfervatlon ffir les mois des
Corinthiens, des Béotiens, 6c de Lacédémone. Ibid. 623. a.
Mois des Grecs. Comment le premier mois du primems
s'appelloit à Delphes. V l l I . 75. b. Premier mois de l'année
des Athéniens : comment l'appelloient les Béotiens 8c les
Macédoniens. 93. b. Douzième mois de l’année des A théniens.
X IV . 799. b.
Mois des Romains , {Calend. rom.) Leurs noms. Origine
de ces noms. X. 623. a.
Mois phratius de la ville de Cumes. XII. 330. a.
Mois des Siamois. X V . 130. a.
Mo is , {A gric.) Travaux du laboureur en chaque mois
de l’année. I. 186. b. &c.
M o i s , {Médec.) flux menftruel. X . 623.^.
Mois de campagne , {Art. rnilit.) X. 623. b.
MO ISISSURE, (Phy fiq.) fpetffacle curieux d’une moifif-
fiure vue au microicope. Prompte végétation des petites
plantes qui compofent la moififfure. Obfervations faites par
M . Bradley fur les végétations 8c les petits vers occa-
fionnés par la moififfure 8c la putréfaéÜon d’un melon. X.
623. h.
Moisissure des plantes, {Jardin.) moyen d’y remédier.
XII. 714. b.
M O ISON , {'Jurifp.) prix d’une ferme qui fe paie en
grains. Origine du mot. Article 76 de l’ordonnance de
" 13 3 9 , où il eff parlé des moifons. X. 623. ù,
MoiSON , ( Comm. ) autres acceptions de ce mot. X.
623. b.
M O IS SO N , {Hifl. fier, des Juifs) obfervations fur quelques
cérémonies 6c ufages des Juifs, relatifs aux moiffbns.
Prémices des moiffbns. X. 624. a.
Moisson, {Jurifp.) Melfiers pour la garde des moiffbns.
Le gouvernement de chaque province faifioit battre un ban
pour l’ouverture de la moilTon. Publication à la porte de
i’églife paroiffiale du jour où la moiffon doit commencer.
X. 614. a.
Moisson , ( Lhter. ) fête que célébroient les Romains pour
obtenir une abondante moiffon. I. 319. b. Pièces de vers
que les anciens cbaïuoient pendant la moiffon. IX. 33. b.
393. a. Defeription poétique des moiffous. X V II . 738. b.
Moisson , ( Econom. niftiq. ) tems convenable pour la
moiffon. VII. 333. b. Suppl. \. 917. b. Planches fur la moiffon.
Vo l. I. des planches d’agriculture. Foyci Récolte des
grains.
M O IV R E , {Abraham) géomètre. XVII . 363.
M O K A , ville d’Arabie , M o CHA. Sa fondation.
Suppl. I. 307. b.
MOKISSÖS , { Hiß. mod. Superfl.) génies ou démons,
objets du culte des habitans de Loango 6c de Bciisuela en
P p p