
en 764 j s’élevèrent du fein de la mer qui
baigne le diftriét de Kioufiou* appelé Kaga-
S im a .
111. T a n e g a - S im a ou V i le d e S o u f r e * fuivant
M. de Buch 3 ou plutôt fuivant Kampfer* qui
prétend qu'elle eft fortie des eaux en 1(394 i
ce qui eft peu probable , eu égard à fon étendue ;
elle eft à l'eft de Kioufiou.
112. V o l c a n d e V i le K o m i fa n g ou d e V i l e du
V 01ca n . ( Archipel des Lieou-Khieou. )
11 3. T a n a o - S im o ou V i le d e S o u f r e . (Idem.) En
1816, ce volcan exhaloit beaucoup de vapeurs.
1 14. L e L o u n g -k o u a n g -C h a n ou le M o n t - d e - S o u f r e ,
dans 1’ÏIe de Y e o u -k ia -p h o u 3 c’eft-à-dire R iv a g e d e s
B a n n i s . (Idem.) Aunord-eft de la grande Lieou-
Khieou.
Ce volcan n’eft qu’une efpèce de foîfatarej
fon cratère , creufé comme une chaudière 8c vo-
miflant fans ceffe de la fumée* fournit aux habitans
une grande quantité de foufre.
11 y. P i c d e V i le d e Q u e lp a e r t . Cette montagne
volcanique a 2,000 mètres de hauteur.
né. L e T c h y - K a n g ou la C h a în e - R o n g e . (Ile
Formofe. )
117. L e P k y - n a n -m i - C h a n . ( Idem. )
118. L e H o -C k a n ou le M o h t - d u - F e u . ( Idem. )
119. L e L ie o u -h o u a n g -C h a n ou la M o n ta g n e -d u -
S o u f r e . (Idem.) Il fort continuellement des flammes
de la bafe de cette montagne, & les exhalaifons
fulfureufes y font fi fortes qu elles peuvent étouffer
un homme.
ï 2o. Volcan de V i le B a r r e n . (Iles Andaman. )
12 r. V i l e e t O r m u s . ( k l’entrée du golfe Perfique.)
122. V i l e d e L a r e k . (Détroit d’Ormus.)
Dans le journal feientifique intitulé : Z e i t f c k r i f t
f u r M in e r a lo g i e , d e j a n v i e r 1 826, ces deux îles &
la plupart de celles du golfe Perfique, font annoncées
comme volcaniques} mais nousnefommes
pas certains qu elles appartiennent aux volcans
modernes.
113 » 124- V o l c a n s & f o l fa t a r e s d e V i l e R a m r i . \
( Golfe du Bengale. )
1 1 $ . V o l e a n d e V i le D j e b e l - T a r . ( A 1 6 lieues des
côtes de l’Yemen, golfe Arabique.) Cette montagne
prélente quatre ouvertures d'où l’on voit conf- i
tamment fortir de la fumée 8c quelquefois du feu. I
L’île eft couverte de foufre 8c de ponce.
126 . S o lf a ta r e d e V i l e P o g o r ila ia P l i t a . ( Le Roc 1
brûlé.) A l'embouchure du Kour* dans la mer Caf- j
pienne.
A f r iq u e ..
C o n t in e n t .
I*. D j e b e l - K o ld a g i . (Nigritie. ) Son fommet
conique s’élève à une grande hauteur, fume continuellement
8c jette des cendres chaudes. M. Rup-
pell* qui a vifité le Kordofan* n’a pu voir cette
montagne} mais des gens du pays lui ont affuré
ç u ’ç lle faifoiE p a r ti e d'une chaîne de Yolcans à
demi éteints. Il eft probable qu’elle rentre dan
la claffe des folfatares.
2. Le D j e b e l 7 D o k k a n , o u la m o n ta g n e de la
F um é e ( entre le Nil et la Mer-Rouge). Il paroït
que cette montagne* dont l’exiftence a été figna-
, lée au monde favant par M. Jomard* fume conf-
tamment.
3. Le D j e b e l - K e b r y t , ou la m o n ta g n e d e S o u fr e
( entre le Nil et la mer Rouge). Elle eft, fuivant
M. Jomard , plus au midi que la précédente* fous
le 24e. parallèle* 8c au bord de la mer.
Ces deux dernières paroiffent être de la même
claffe que la précédente.
4. Caverne de B e n ig u a ç e v a l (surla côte nord-eft
de Fez). Cette folfatare eft mentionnée par M.
Ohier de Grandpré ( A b r ég é é lém en ta ir e d e g éo g ra p
h ie p h y f iq u e ) comme jetant des flammes.
Suivant le jéfuite Kircher, il exifteroit huit volcans
sur le continent africain } favoir* un en A b y f -
f in i e 8c un en L i b y e , qui font peut-être deux des
trois premièrs que nous venons de défigner çi-
deffus } quatre dans l’A n g o la , le C o n g o 8c la G u i née
* & deux dans le M o n om o ta p a .
y, 6 t 7, 8* 9* 10. Si nous réduifions à fîx le
nombre des volcans du P. Kircher* le continent
africain nous offrirait dix localités volcaniques.
I l e s .
11. V o l c a n d e V i le F a y a l . (Açores.) Sa plus grande
élévation eft de 3,000 pieds. En 1672, il eut une
violente éruption.
12. V o l c a n d e V i l e - P i c o . ( Idem.) Il eft connu
fous le nom de P i c d e s .A fo r e s . Les Portugais l'appellent
e l P i c o ; la hauteur eft d’environ 6,300
pieds j en prenant feu'ement le terme moyen des
eftimations du capitaine Cagigus, de Ferrer, To-
fino 8c Fleurtéu. Son cratère dégradé a près d’une
demi-lieue de circonférence; de fon centre s’élève
un cône efearpé de 300 pieds de hauteur* fillonné
par des crevaffes d’où s’échappe fans ceffe de la
fumée. Les autres cratères qui s'élèvent (iir la
crête du pic ne donnent plus aucun ligne de
chaleur.
13. I l e S a in t - G e o r g e . (Idem.) En 1800* le
I er. mai, fon fol s’ouvrit} un vafte cratère, fe.
forma & vomit en deux jours une fi grande quantité
de laves qu’elles couvrirent le fol fur une
étendue de trois lieues de long & d’une de large,
& fur une épaiffeur de quatre pieds. Les éruptions
fe fuccédèrent fur plufieurs points * & fe
continuèrent jufqu’au y juin. En 1808. 8c 1812 il
eut de nouvelles éruption*.
14 > 17* 18. I l e d e S a in t -M i c h e l . (Idem*)
Cette île, de dix-fept lieues de long fur deux à
fîx de large* eut une éruption en iéy2* mais elle
eft aujourd'hui dans une période de calme. Tous
fes fommets font volcaniques, & doivent avoir
biûlé depuis les temps hiftoriquesy cependant
nous ne comprenons dans cette lifte que fes quatre
principaux pics : celui de la G u a t a r r a , celui de
A g o a d e P a o * celui de F o g o , 8c celui de V a r a
ainfi que la S o lfa ta r e de V i lla -F r a n c a .
19. V o l c a n d e V i l e d e T e r c e i r a . ( Idem). Il fe
forma en 1624, & eut une autre éruption en
1 7 6 1 .
20. Le P i c d e T e y d e ou d‘E c h e y d e 3 c’eft-à-dire
d'E n f e r * dans l’île de Ténériffe. ( Canaries. )
Ce célèbre volcan, dont nous avons donné ci-
deffus la hauteur* ne vomitplus de laves que par fes
côtés. Ses éruptions les plus connues (ont celles
de 1430* iyoy, 1704,-iyoy , 1706'& 1798 :
celle-ci* qui eft la dernière * dura plus de trois
mois.
21. V o l c a n d e L a v a n d à f à ans l’île de Palma.
(Idem.)
Il eut une violente éruption'en iy8y; celles
de 1646 8c 1667 fe firent par de nouvelles
bouches.
22. 23, 24* 2y. V o l c a n s d e L a n c e r o te . (Idem.)
IU font au nombre de quatre fur cette île de douze
lieues de longueur fur cinq de largeur, l e T e -
m a n fa y a * qui a i ,8oc> pieds de hauteur * eut, en
1730, une éruption* ainsi qu’en 1736. En 1824,
on y reconnut trois autres volcans, dont l’un
porté le nom de F am ia .
1 6 . V o l c a n d e F u eg o ou F o g o * dans i’île du
même nom appelée aufli P h i l ip p e ( archipel du
cap Vert). Cette île n’eft qu’une énorme montagne
volcanique de 7,400 pieds de hauteur, dont
le cratère vomit continuellement des flammes, 8c
lance quelquefois d’énormes mafies de rochers *
des torrens de foufre 8c une quantité prodigieufe
de cendres. Une population de quatre mille âmes
vit cependant fur la bafe de cetoçher brûlant 8c
fans eau.
27. V o l c a n d e V i le d e V A f c e n f io n . Le centre de
cette île eft occupé par plufieurs pitons qui femblent
conftituer un feul groupe volcanique. Le crarère
central a difparu; cependant les cendres, les feo-
ries, les l a v e s  7 les ponces qui couvrent les lieux
bas ou en pente annoncent que cette île ifolée
doit avoir brûlé depuis l’époque hiftorique. Elle
eft fituée par 7 deg. $7 min. de latitude fud, 8c
16 deg. 19 min. de longitude oueft* à 3yo lieues
du caps de Palmes, en Afrique. Sa circonférence
eft de 21 lieues. ,
28. V o l c a n d e V i le A m f ie r d am . Ce volcan.,
éteint aujourd’hui* paroît-avoir été en activité
depuis l’époque hiftorique} il s’élève au milieu de
l’île.
C’eft pour ne pas pavoître chercher à augmenter
cette lifte des volcans modernes que nous n’en plaçons
qu’un dans cette île, car elle en renferme
un autre dont le cratère eft occupé par un étang.
111e Amfterdam* couverte de laves 8c de ponces*
eft fituée par 37 deg. 47 min. de latitude fud* 8c
75 deg. 4 mie. de longitude eft.
29. V o l c a n d e V i le S a i n t - P a u l . Cette île, voi-
fine de la précédente, renferme des fources chaudes
; elle éroit tout en feu lorfque d’Entrecaftreaux
l’aperçut au mois de mars 1792. Cette circonf-
tance* jointe à ce que l’on fait de fa nature volcanique*
annonce qu’elle poflede un volcan aétif.
Elle eft fituée par 38 deg. 42 min. de latitude fud*
8c par .7y deg. 28 min. de Iongirude eft-
3 O . ' I l e d e M a d a g a f c a r . ce Quant au volcan de
cette île, qui lance * dit-on, une immenfe colonne
de vapeur aqueufe, vifible à la diftance de 10
lieues, fon exiftence ne m’a pas paru, dit M. Ara-
go*affez conftatée pour que j’aie dû le porter
dans la table. » ( A n n u a i r e du b ureau d e s lo n g it . —
1824.) M. Arago ne s’étant propofé que de donner
la lifte des véritables volcans en activité , n’a
pas dû y comprendre celui-ci; mais comme nous
portons fur la nôtre les volcans qui ont brûlé
dans les temps hiftoriques, 8c les folfatares, il
nous femble que celui-ci doit appartenir à l’une
ou à 1 autre de ces deux claffes. Nous fuivons en
cela l’exemple de M. Keferftein , qui le comprend
aufft fiir la lifte qu’il a donnée en 1827. (Ze itu n g
f u r g e o g . g e o lo g . u n d n a tu rg e fc h ic h t e d e s in n e r n d e r
e r d e . )
Quant au volcan qui a Iaiffé des traces de fes
ravages dans l’île â 'A n jo u a n * de l’archipel des
Comores, nous n’avons pas de renfeignemens
affez pofitifs pour le ranger parmi les volcans
modernes.
51 • y o le a n d e la F o u r n a i f e , improprement nommé
d e s S a la c e s . (Ile Bourbon.) Cette île, que l’on
appelle aufiî M a f c a r e ig u e , nom par lequel on dé-
figne cependant les îles de France 8c de Bourbon*
mérite quelques détails pour en donner une idée
exaéte. Elle eft compofée de deux maffes volcaniques
: l'une au nord* qui appartient aux volcans
anciens* entièrement couverte de-maffes ba-
faltiques avec leurs prifmes groupés* de coulées
de laves de la même époque, dé remparts perpendiculaires
8c de monticules jetés au milieu desvallons
;.l’autre*, au fud, entourant un des volcans
les plus aétifs 8c les plus puiffans de la terre.
Nous allons fuivre dans cette partie M. Bory de
Saint-Vincent, à l’aide d’une carte qu’il en a
donnée.( v o y e ^ planche 32)*. 8c de la relation de
fon voyage dans l’île. (V o y a g e d a n s les -q ua tr e p r in c
ip a le s i le s d e s m e r s d* A f r iq u e * tom. II 8c III.)
j De la montagne appelée le P i t o n -R o u g e à la
rëgionfvolcan-ique appelée le G r a n d - P a y s - B r û l é 3 on
a à traverfer le B o i s - B la n c * qui forme une partie
de la pente feptentrion^e du volcan. Cette pente
commence à la Cource même de la r iv iè r e d e
V e fi.. Elle eft couverte d’arbres majeftueux* croif-
fant fur des coulées de laves que * fans la végétation
vigoureufe qui les couvre, on croîroit à
peine figées. M. Bory de Saint-Vincent nous a fait
©.b fer ver * à ce fujet* que partout où la lave pe.uc
apporter es végétaux* ils font ordinairement
J