au ni à la parure da tai, tetrÆ-. Le gçcfedfot , f e foynar.
bo«ner,.divè£{es ejpèces de ronç,es* le
bois , deux forces d’airelles, fe rdlfed'ourg
y raûrilîent leurs bafes fofque;.-vjecs.ferOjegf,
cle.polajrpi, niais àmefure que l’p ç s,’appijoçhè du,
ifoi|d , le. nombre, des efpèçe? diminue, §c celles,
qui fiiBftftetu encore , maigre le froid excefljfde?
hiversvn-atteigi)ent point la hauteur qu’ejfes. prçn-*
nen): dans les contrées moins dilgraciées. Lés glus;
grands arbres ne font plus que des arbriffeaux
dont la hauteur n’eft pas de trais urètres : ils dif-
P uoifTent enfin, & vers Teifibouchure, du fleuve a
fe .faille nain a remplacé tous fes co.ngénèi^i
avec led autres plantes des régions polaires,. ;
gar-fer gomme .une-.efpèce-: diftfe&e., Quant aux!»
%qtrps quadrupèdes du.' nord: de . l ’A lis , voye^
Tarfféfe .Si JiÉRi fi. ' .• f- !ji , :■ ) lit- , i *
e;;Imnfedi?çqment après la fonte des neiges-, de»
bande? -.i®am£wfes d’ oifeaine. de paftage viennent?
peupler les -déferts .de la Sibérie occidentale, f e
ijs y trquMent fureté & • fubffftance. G'eft là. qu’ils
établiâpnpfeur.njd & élèvent leur famille da'-thuiM
n é e , jufqu’aux approches de Lbiver. Cependant
qu^lqpes-ùns de ces immigrahs.ne s’arrête®t-pdint
dan?rfe balfin de l’O b , & vont chercher des terres
plus à l’eft ou plus, au nord. Le nombre des iefd
pèfiesd’qifeàux fé.deQtaires. n’y eft pas. trèsKgraiîdi;
Quelques-unes appartiennent aufli àTEumpe^mai«
| il;en;eft phifteurs qui, font propres à la Sibéi^e ;
tel e ft, par exemple, un des beaux oifeaiix de-nés
colleélions, le. cardinal dit de. Sibérjc . f telles, font
auflj quelque? efpèces de p i e s d e bouvreuils, cië
pinfons, 6cc». .. .
■ Partyd fes pjfeaux. de.proie^ L’ cifpèc® le plus
%b9t®d.amment répandue, eft: celle du milan- Les
vaufo.Ufis y font; inconnus }: Les grandes .efpèces
d’aiglesne Ce trou vent p,oi nt a ux: 1 j eux co uve rts de
forêts illimitées Parmi les oifèaux.dé nuit,cplle du
grand-duc paroît la plus répandue dans les.régions
mont.agneulès.i les deux, autres-.Ce. 'trouvent auft}
jufqu’au-delà de 6o. de^résudelatitude.
Comme les chaleurs de l'été font* ^rès-fortes j
près de la fucface d é jà terre §c décroîtront a liez,
rapidement 'à mefure que la hyuf£ur [augmente
la végétation des a,rbres eft beaucoup pjus.yigqu'
refee ver? Je tronc que dans la t ig e , &, les dimelofions
de ces'deilx parties du fegétd.pàïtiçjgeht,à;
ces différences. U nfeft pas raye f e
individus dont la, tigé j M * e n piamètre fe qÿarti
du diamètre, du tronc. Un autre fait,relatif a,ux;
foiets de ces contrées , e e f t le cbapgemept, de;
couleur' gu’y fuj)ifleqt Jes pi^s^&^jes lapins, la-
couleur verte de le.Uf iÆjuill^ge fpa rokpa r l’effet,
deVintenfité & dp la duréqdu froid les a^rbre?;
paroilfent entiêrément délTéchés : dè^qtje le
diminue * même fans q u e lè Iftpr^qiîfe^vs’^ gve
fojfqu’ à f e r o , là yerdure reyier# par fegrp&ife|e$..
forêts reprennent Tappatencequ’elfesov oient à,
feutrée de l'hiver. . Le? champfgpqn? abondent
dans ces. forêts , 8c fpnt uqè refrourçe prefq,u-afin
rêe. pour les rares habitons de la Sjbérip.,
Animaux. On trouve dans f e b fe h f e T Ob
ptefque tous les quadrupède?, fe s régions frpifes;
deTanqien monde. outre, quelques efpèce?.propres
aai nord.(le 1*Ane. Parmi celle? ci,Jes.gibeline?
y font rare/, & les renaidspoirs encore; dèvau$age,j
Les renards arctiques y font beaucoup plu? çqto?.-
murai les ours blancs tréquentënt lp g o lfe nommé
embouduri dt V Qb : Tours brpn étçjjt autrefois
beaucoup plus commun qu’ il n'eif aujourd’hui. L é
peu de caftors que Ton y trouve enqpfet ifoo t
peut-être jamais eu Tinduft'rie que ç§s animaux
avaient açquife en Amérique avanf T arrivée ,fe$:
Européens 6c la multiplication de leurs é$abJiflé-;
mens. Les loups y font inconnuis., quçfoinils
abondent dans les fteppes au fud.de l'Alta-f, -,&i
dans la RuÆe d’Europe au-delà 4e f e K a f e è
lit de cette rivière eft une limite que ces animaux
ue francbiffeùt point, même en hiver „lçrfqu-elle
çft couverte de glaces depuis fa fource julqu'à fon
embouchure.
. Quelques cantons fîtués dans la chaîne .de
l’Oural ont une fingulière variété de la taupe,
commune} elle eft d'un beau blanc, & s'allie quelquefois
à Tefpèce commune, ce qui produit des
taupes pies; le hériflon de Sibérie diffère afièz de
celui d'Europe pour que Ton foit autodfé à fe re^*
L e grand, nombre.' d’oifeaux qaii trou»
i vent fetlrifubfiltanee dans lés marais &c les forêts
deda .Sibétie,atcefte'déjà<ÿie les.infeâes ÿnbianJl
| dent » & fe/veiyagetir n’en .eft que trop ’tôt con-*
; yaibcu- Là putraife c om m u n e d e u x efpèces. de»
blid-te.? rinffeifetrt fes‘habitations £ des nuages de
I eoufins'îrempliftènt les, forets & pénètrent-jnfque
; dans le? tqaifon&îêri: ne parvient à. s’ en garanti b
: quf.eji; s’environnant cfe.fumée..Edi ,un_mot, Ten-»
} tomologie de ces contrées eft celle des marais,r
! 4çs forêgs , -des : tèrfes incultes 8c dés pays du
| J>iQrd... ^ • . •. u >.. . .
2 Pçijfçns: Lq pêche, d e fâ b^ e ft t»ès-produ<ftive j
i S^pQurroi-prTêtrd encore plus;. Ge fleuve abonde eq
efturggop?;&'éri ftetietsidonc on fait des envois
; cohfidéaables: jufqtt'À- Pé-tershourg : on y pêchê
a.ufii^p ht fleurs elpeçes de Liymons qui ne font .pas
; moins abondans.ni moins etikués dans, les: rivières
tributaires de 4’O b. Le brochet & la .perche la
i tançhe, le, ffiure. ^-quelques autreSjpqilîons euro-
: péens fe tfouvent.auiii dans;cès:eaux-r. Les-.ccuÀ
i tocés ,y font, rares, tandis: qu. ils.abondent dansdes
; affluens du V olga, de l autre côté de 1/Gural.
i -, ^epti/es. Gette-cUftè d’animaux eft la moins.ré-*
pandue & la moins abondante .dans le baflim de
: quoique la cooftitiition marécageufe du
î pays i lui pacoiffe très-favorable.. On y trouve ce-
j pendant à. peu. près toutes; les efpèces. du nord de
i: l’Europe , mais elfes y fout moins abondantes;
i Aucune n’y préfente des variétés remarquables. -
. Habitans ludighies. Qn neipeut nommer ainfl les
I diverfes tribus tataresquifranchirent autrefoisl'Ou*
I. rql& l’Altoi, 6çpéné.trèi:en£.dansla Sibérie occideq»
^ale t lé-ufe bnginê eft encore, façrle^ a reconnoitre , 1
Tépoquexfe.leut immigçation a eft pas connue,
c ’eft parée qi^é/cesrpewfediÊ^u' éciivoieaj;point. A
pr-ppremeftt parler, cm fie peut regardées comme
indigte# aû 9Psd:4 fe l&n&arç contineiït-que les
n^tiaiisîrejé^uée^îfMr/lëls-ëÇt^S de'la.rper Glaciale,
p ’ausiebaflîn de h Q k s k k i;fe p î;.Tfjpfiidq
tes nations : màisicomme;jls^if^Ç-Hde.qt;^plusftqn,
;&Jcotmneiilsl(mtteeauicoupid^n^logieavJec-d’autres
peuplades de la Sibérie, nous .en- parlerons à
d ’rarîicle d!e)fcê pa.ÿSr' • t O mo • ' -
fllipeS' piétq lltj^u qs r. auçreSi JiibJlaiiçes minérales i
X a Sibérie ôwesnjhfe eft | i ^ p i s ^ t M p du globe
Jfespius aboirdanresje^-feï'-i&i&fe^! ?'M Çrquve dans;
4 ’étot di>xidé l ëo ymalfes;. qui s'dfey«ent iaUr#.fft?sj
-du f<d;enf&)rme.;de; monjtague?,::& s’enfoncent;
-jujjqûtà une- prafQndehr -.iP^Punue. çain^s!
^roduifent au m o in s^ ppirr ^oo efi fonte 4 e ;fer;
4 ’ ujie excèlfente qualité. îÇ-eft ;d,ans. le ^verfaHtJ
uoriental.'que l’on trouve les mines lesïpluis'remaf-
tquables. Fjoyeg: Ois R^ifK o] . c -, ‘ ,■ s?
3, > Le cuivre eft la feçOndedchefle de.-jees çontrée?};
-mais fes mines. 4 e ce -mÉ^l. ne font £pa:s çornpa-
jyabfes à celles .de Suède & d'Angleterre. {Ê Ê m :l
3eur a donné beaucoup de réputation, jce*fonc fe-s ;
belles malaqhifces. quferks.rdfofenp.eny-yojë^an;
de .fournir , & les, çuivfe natif que lfon
lêniira iorfque ie s expfoitaitiqns/çomm'encéi'ent. j
jOe ouivre natif avojtiété expfeijé autijefois p»r le? |
■ Tchoudès,,ipeupfe quiit'halftçe plus ces coutféeft.
", L!or eft auftîiuu.produit .de? mines de TQural
de i ’ Altaï. : mais malgré, kréputation de ces
jnines..& k> privilèges dont le, Gouvernemenî: les
a.gratifiées | leur (produit • eft fort au-^deffeus -de
celui,des .minesrde cuixre. § é .4e fer, .
. . (Après ces riche fies métalliques, ,fes autres fubfe
fanqes minérales.» de, la .'Sibérie orientale, méritent
peuïd’atteiition.sXuptaus remarquable-;eft, l’aigue-
marinë, ,doîit on ;;tcouv.è quelquefois des.-^tame$
de plufletirs décimètres-de longueur. Ko,y A article
QüÎRftw;.'^. - . i. :< j _ ■
Guhuries.rJiiftju’au,!^Q.?,;,dQgré de;, latitude> le
feigie eftcukivé.avec:un feccèseyttoordinaiif®» *^
le-froment peut réuflir. (aufth .A de moins hautes
latitudes^ femhaîwe produit: aUia9t,quer,dansjles
meilleur? jteires d e l’Europe tempérée-. Plufleurs
plantes potagères s’accommodent allez bien: 4u
court été dont ellesiÿ .jouiffeht, & comme, fours
femences parviennent à la maturité*, on peut dftie
que icès .'plan'tes/fohtL'àe.dtmatéës-' La pomme, ide
terrerfera .>4uelqwe jour, U: plus préçienfe!jdes
cultures de ice^teiccmtréej,. d jautan-t.pfos qu’ielfe
foanchit: la findte impofeQ-auxceréafos, 'mûrit
les tubefQufo^jufqu’ati:éj|:c,Jidegré;:de latitude#..
: Les'.psaitiesiinatiîreJileis m’ioptp.as encoiîe ;été.
pevfeéfiorînéespafi la ictdture.,! 8c,:lesp;r_airièyS arti-,
paieiléSîCouiiRconnutes^^algré, oetteimpeifèétipa
de, Tagricultür è^ foi h te iàf’ âpre té du climat % to, y tes;
fes teja'6 sique'fe s> travanxrdê l’hommeien fev^r § i^jj t;
arix,maia!ispto.duiroiei^terLab.cimiauQe É lffifd
•des.plantes oîéagineqfes & textiles, des alimeps
pqûqlès hommes ou pour les troupeaux.
-p Les animaux domelliques ne font,pas indigènes
dans ces cpatrées : comme ils font originakes 4e
pays : mqins fr;qids, Thiver eft pour .eux une fai fon
néjdble , qp ’âisneduppo.rtenc que par îles foins
de^Thomme^ mais/Ce^foins ne peuvent empêcher
.qfo;ce,s‘ animaux^dépayfés né; reftefirent Y atteinte
. des cruel s. hivers & des exceftives chaleurs de? étés
de fa Sibérie. L’ état de ni al ai fe qu’ ils éprouvent
. fe peint fur leur phyfionomie, & contribue fans
doute- à .donner ,-plu? dfénergfo à leur inftinét.
On ne peut comparer, fans étonnement les hafe-
- tudes.de .nos animaux domefliques à celles? dés
. memes efpèces dans ces contrées. Ainfi, par
. exemple, la;brebis quitte ordinairement Thfoita-
tiondê.’fon maître à l’entrée de la belle iaifon, de
,f.e.yien,t?à l’entrée de 1-hiver avec les deux agneaux
qu-elfe a mis.bas $c n q unis dans les forêts : ce
mêipe qnimal « attiré par les coups de hache du
bûcheron ou du charpentier, vient raijnafler les
écorces des pins & des lapins pour en manger le
libtr., ^liment que^Thomme lui-cnémè ne dédaigne
pas. J ^ . A
Après les animaux ferviteurs de l ’homme, on
ne(.p,ejjf refufer une .pfece^aux parufires'qui vivent
.àifes dépens^Dès q<u’-une Jifoitatipn nouyelfos’è-
jtablit dans le défer|E, ;qiU£l|e que*foi.t;la diftance
des.anciennes demefir^s d e ;ces, colons , fe moi**
commfodg?, lu i t , mais, ;prqdémm©nt, & à!
arrive jufte au moment? oùTes hôtes commencent
,4 refigUr. lfrurS« greniers ?on leiw gTange. rL'hiron-
delle d e fenêtres femble deviner . ces demeures
iblitaires conftrui.tes durant fo:n_ féjour dans, les
pays > chapds'j. elle arrive au pfintemipsl, mds en
comp^gife défintérelTée J- êç,n:e :demp,n;de a Thoorme
q.u’ un fabri f e du, repos. I l;if en eft pas ainfi des
chardonnerets,, pinlons & .autres, petits ,granivores:
dès-que:fes-blés fiuijÿfentba-. la cdeiHdtte
fe s -ch^nvreSj,-• dcc. ,foes. pillards fe raffemblenrea
bapdes prodigieufes);îk^cpmmençen:c leurs .cfepfér
datjgpSj .jtandis. que .les qu^dfupêdest rongeurs 4
fepifo^fe£h:amfter jufqu’ au mùlot,iorit de longs
voyages _par des foutes inconnues, & viennent
prendre pofieSfoiades no'ùyelfes cultures. •
; fvlalgijjé.tou'S ces. obita.dlesh, la Sibérie occiden-
taie ;në jrepç>uft'e. pas une, population laborieuiè y
ni le progrès des connoiftai-ices.& des.arts. Un fol
for-tifod^imrnenfos Aérées, de grandes rivières
navigables, la facilitéde creufer des canaux eii-
tro; ilQb: f e f e -A fd lg a d e s mines de fér inépui-
feqfes ? r& d ’afitFes objets d’échange en grande
abondance j des pêche? •_& des cbaffes lucratives,
d^ i relation s commerciales avec la Chine & TÂ lie
centrale, les ipoyens d’eh établir, avec d’Inde & la
Perfet ; toi^s o e ç.élémensd e pi ofpérité fe deve-
foi?p§tant Ifecéfevêiient , bc ayant--qu’ils aient
atteint leur limite, le nord de l’Afie noiera pas
rr«ofo$ pehpfeo en.raifpri de> i ;.éfcendne-^ qtve les
ôtffQf>ée£iri£!s foüscfos màues paraftele?.