
856, en décembre, cinq pierres en Egypte.
897, à Ahmed-Dad.
Vers iocy . JVÎaiïe de fer dans le Djofdjan.
1021, le 24 juillet & le i l août , à - . . . : . . . . .
en Afrique.
Vers 1280, à Alexandrie en Egypte.
1528, le 9 janvier, dans le Mortahiah & le
Dakhaliah.
Inde. — En 1421. Une pierre’ dans l’îlé de' Java.
i 6 i i , le 17 avril, maiTe de fer.près Lahprè en
In do fl an».
17 9 7 , le 1$ àvril, à Ceylan.
1798, le 19 décembre , au Bengale, à Krak-Hut
près Beftarès. Le ciel étoit parfaitement ferein
lorfque ces pièrres tombèrent ; leur chute fut précédée
de l’apparition d’une grofle boule de feu
qui né dura que quelques inftàrts, & qui fut
accompagnée d’ uh bruit femblable à celui dû tonnerre.
Ces pierres, dont le poids variait depuis
quelqués onces jufqu’à cinq & dix livres, étoient
d’ un gris cendré, d’une texture granuleufê ; elles
renfermaient des grains épars de fer fülfuré jaunê,
de fer métallique en grains, le tout réuni par une
matière tèrreufè blanchâtre.
Les â h al y Tes qui en ont été faites féparémeht
par Howard & Vauquelin, ont donné : 48 pour £
de Alice, environ 1 y à 18 de magnéfie , près de 36
de fer, & 8 dè nickel.
1801. Dans l’ île des Tonneliers.
1810, en juillet, une grande pierre tomba à
Shabad & y caufa de grands dégâts,
18 14 , le 5 novembre, dans le Doab.-
18 i y , lé ï 8 février, à DüraJiâT
Italie. —- Pline parle d’une pierre tombée dans'
Te Vicentin (vers la 70e. année de notre ère).
921. Plufieurs grofles pierres tombèrent à
Narni * dans les Etats de l’Eglife.
l u i * Pieirres ou fe r i près d’Aquilëia en II-
lyrie.
1474. Deux grandes pierres près Viterbe.
14 9 1, le 22 mars, à Crémà.
1496, le 20 ou 28 janvier, à Céfana.
i r 10. Au rapport de Cardan, il tomba près
d’ASdua, en Italie, environ 1200 pierres, dont
une de 126 livres & Une de 60. Avant leur chute
il avoitparu en l’ air un grand feü , qui dura près
de deux heures.
i y u . Vers le 4 feptëmbre, grande chute de
pierres à Créma. Un hiftorieh du temps rapporte ,
lé fait eh ces termes : « Le 4 feptembré*, a deux
heures de la nuit, ainfi qu’à la feptième, il parut
dans l’air à Milan un tel éclat dé feu courant,
qu’il parolffoit faire jour, & qûé plufieurs për-
fonnes crurent voir une forte de grofle tête5 ce
qui occafionna beaucoup d’étôiinëmèn't & de
frayeur. Lé même phénômènê reparut la huit fut-
vante à neuf heures, & plufieurs jours après il
tomba au-delà du fleuve Aida un grand nombre de
pierres de la meme couleur que lès pierres btûlées.
Des deux qui furent ramaflees , l’ une pefoit
huit livres & l’autre onze. »
1583, le 9 janvier, à Caftrovillari.
Même année, le 2 mars, en Piémont.
i f 96,-le i er. mais, à Crevalcore.
163 y , le 7 juillet, à Calce.
Plufiéiits' années plus tard, à Milan , une petite
pierre,1,en tombant, tua un francifcain ( Muféum
Septâlidnum').
Vers le milieu du feizième fiècl.e, malle de fer
én Piémont.
1668,le 1 9 ou 21 juin, grande chute de pierres
à Vérone.
1697, le 13 janvier, près Sienne,.
i7 f ) , eh juillet ^ en Calabre.
1766, en juillet, à Alboreto.
1766, le i f août., à NovelJara.
1776 ou 17 7 7 , én janvier ou février, près Fa-
briano.
1782, près Turin.
1791 »Te 17 mai, a Caftel-Berardinga.
1794, Ie M juin, aux environs de Sienne.
Ces Terres tombèrent entre fept S? huit heures
du fqir ; elles parurent s’élancer d'un nuage qui
Venoir du nord, qui paroifloit enflammé , qui je-
toit de la fumée & lâhçoit un grand nombre d’ étincelles,
en produifant Tes détonations firm-
blés au bruit du tonnerre. Ces pierres pefoient
depuis pne once jufqu’ à cinq livres} elles étoient
d’un gris-blànchâtre, marbré de gris bleuâtre. On
V remarquoit des points de fer métallique, brillans
^nombreux, & des globules d’ oxide noir de
même métal. Là croûte extérieure étoit noirâtre.
Leur analyfe, faite par Howard , a produit plus
de .46 pour £ de fificé, plus de 22 de magnélïe ,
près de 3 f de fer & 2 dé nickel.
1808, lé 19 avril , à Borgo San Domino, dans
le duché de Plaifance.
1808, à Parme. Le chimifte Güidotti a trouvé
dans ces pierres fo polir £ dé filice , 11 de magné-
fie , 39 de fer, 2 de nickel & 4 dé foufre.
1813, le 14 mars, à Cutro en Calabre.
1824. Dans les premiers jours de février, plufieurs
aérolites tombèrent près d’ Àrenazo, dar.s
le Bolonois. La plus grofle de ces pierres pefoit
douze livres. Leur chiite fut accompagnée; de
coups de tonnerre & de vent.
France. — Vers 154c, le 28 avril, dans le Li-
■ moufîn.
1634, le 27 ô&obre, dans le Charolois.
1637, le 9 novembre, en Provence. Suivant le
rapport du célèbre Gaflendi, il vit tomber vers
dix heures du mâtin , fur le mont Vaifer, une
pierre enflammée qui paroifloit avoir quatre pieds
de diamètre} èlle pefoit f9 livres. Sa chute fut
accompagnée d’ün bruit femblable à celui de plufieurs
coups dé canon. Elle offrit dans les airs le
fîngulier fpe&âcte d’ une auréole lumineufe, qui
préféntoit les différentes coiileurs de l’arc-en-ciel.
1738^ le 18 août, à Cârp-eritras.
1750, le* 29 juin , à Niort près Coutance.
17j 3 , en feptembre, à Laponas, aux environs
de Pont-de-Vèfe.
1768, le 13 feptembre, à Lucé.
Cette pierre tomba vers quatre heures & demie
de l'après midi, à la fuite d’un violent coup de
tonnerre qui partit d’un nuage orageux. Un brüit,
que les témoins prétendirent être femblable au
mugiflement d'un boeuf, les fit regarder en l'air ,
& ils virêiit un corps opaque qui, après avoir
décrit une courbe, alla tomber dans une prairie
peu éloignée. Sa chute la fit enfoncer dans la
terre, & elle étoit fi chaude , qu’ il n* étoit pas
pofliblé d’y toucher. Sa forme étoit triangulaire}
elle pefoit fept livres. .
Anâlÿfée par Lavoifier , cettê pierre a produit
y 5 pour £ de filice, 36 de fer & 8 de foufre.
1768. Une pierre à Aire.
1768. Une aufli dans le Cotentin.
1790, le 24 juillet, àBârbatan près Rochefort.
Cés pièrreS tombèrent par un temps calme &
ferein, 3c par un ciel fans riUagës. La température
étoit fort chaude. La chuté fut précédée par
un globe de feu qui traîhoit après lui une queuè
cinq ou fix fois aufli longue que fon diamètre apparent,
& qui répandcit une lumière d’une blancheur
éclatante. Cette queue étoit terminée par
une pointe rouge foncé. C e globe de feu fut
aperçu à des points diftàns de plus de 40 lieues.
Sa direction étoit du nord au fud } fa chute fut
accompagnée d’un bruit aufli fort que celui de la
foudre. Plufieurs de ces pierres pefoient vingt 3c
trente livrés, mais le plus grand nombre, deux,
huit& feize onces. On remarqua que les débris de
ce météore s’éteignirent en l’ air, & que plufieurs
prirent la couleur rouge que l’on remarquoit à
l’extrémité de fa queue.
1798, le 8 ou le 12 mars, à Sales.
Cette pierre pefoit vingt à vingt-cinq livres. Sa
chute s’annonça par un corps enflammé, qui fe di-
rigeoit de l’ efl à l’oueft , laijfant derrière lui une
trace lumineufe , & jetant beaucoup d’étitjicelles
accompagnées de pétillemensV Sa couleur étoit
d’un gris-cendré, formée d’un mélange dé parties
blanchâtres, de grains noirs de fer métallique,
de pyrites lamelleufes d’un blanc-jaunâtre, de
petits globules gris, foncé 3c veit-olivâtre. Sa
croûte étoit noirâtre 3c vitrifiée.
L’analyfe en a été faite par Vauquelin} elle a
produit 46 pour £ de filice , 2 de chaux , iy de
magnéfie , 38 de fer 3c 2 de hickel.
1803, le 26 avril, près l'Aigle.
Suivant le rapport qui en a été fait à l’Inftitut
par Mi Biot, il réfulte que le 26 avril 1803, vers
une heure de l’après-midi, 3c par un temps ferein,
on aperçut de Caen, de- Pont-Audemer 3c des
environs d’Alençon , de Falaife& de Verneuil,
un globe enflammé , fe dirigeant avec beaucoup
de rapidité du lud-eft au nord-ouefl dans l’atmo-
fphère. Sa chute fut annoncée par une explofion
violônte qui dura cinq à fix minutes. «« C e furent
» d’abord, dit M. Biot, trois ou quatre coups
» femblables à des coups de canon, fuivis d’ une
« efpèce de décharge qui reflembloit à une fufil-
» Jade, après quoi on entendit comme un épou-
» vantable roulement de tambours. C e bruit par-
« toit d’un petit nuage, ajoute-t-il, qui avoit la,
» forme d’un grand rectangle , dont le grand coté
« étoit dirigé ell-oueft ; il parut immobile pen-
» dahttout le temps que dura ce phénomène}
» feulement les vapeurs qui le compofoient, s’é-
« cartoient momentanément de différens cotés,
» par l’effet des exploitons fiicceflives. «
Le nombre des pierres que ce météore a laiflees
aux environs de l’Aigle eft évalué à 2 ou 3000. La
plus grofle pefoit dix-fept livres et demie} les
autres fragmens étoient de différentes grofleurs.
M. Biot fait remarquer que la direction du fud-
eft au nord-ouefl, que fuivit le météore , eft justement
celle du méridien magnétique : ce qui eft
un fait important. Ces pierres, dont il exifte un
bel échantillon au Muféum d’hiftoire naturelle,
3c dont je pofl’ède un fragment, font grifes, nuancées
& marbrées de gris ardoife 3 ce qui leur
donne l’apparence d’une brèche. Leur contexture
eft ferrée} elles contiennent des grains de fer
métallique; leur extérieur eft noir.
Elles ont été analyfées par MM. Vauquelin &
Thénard. Suivant la moyenne de leurs obferva-
tîons , elles contiennent environ 49 pour f de
filice, 9 de magnéfie, 40 de fer , 1 de nickel 3c
3 de foufre.
1803, le 8 octobre , près d’Apt ( département
du Vâuclufe).
M. Laugier a trouvé dans cette pierre 34 pour -
de fîiice , 14 de magnéfie i 38 de fe r , 9 de foufre,
& quelques parties de nickel & de manganèfe.
1806, le iy mars , à Alais.
La chute de ces pierres ne fut précédée d’aucune
détonation ni d’aucun météore. Elles font
noires en dedans 3c en dehors, très-légères &
feuilletées, d’ un afpeft terreux, tachantes comme
le charbon, & répandant une odeur bitumineufe.
Elles contiennent des grains de fer fulfuré jaune,
3c des criftaux cubiques dont on n’a pas déterminé
la nature, M. Thénard a fait obferver qu’elles
n’ont point éprouvé un grand degré de chaleur
en traverfant l’ atmofphère ; ce qui fait que le
charbon qu’elles Contiennent fe brûle facilement.
Suivant l’analyfe de ce chimifte, elles contiennent
21 pour ~ de filice, 9 de magnéfie,’ 40 d’oxide
de fe r , 2 de nickel, 2 de manganèfe -, 3 de foufre,
3c quelques traces de carbone.
1810, le 23 novembre, à Charfonville près
Orléans. L’analyfe que le favant Vauquelin a faite
de ce météorite , a montré environ 38 pour f de
filice, 3 d'alumine, 4 de chaux , 13 de magnéfie,
iy de fe r , 6 de nickel, y de foufre , 3c quelques
traces de manganèfe 3c de carbone-.
x8i 1 , le 8 juillet, à Berlanguillas.