
S u i t e du Tableau des Arachnides et des Infectes fojfiles, etc.
Claflcs. Familles.
f Nemocères ou Tipu-
laires.........................
' Tanyjlome.s,,
Nothacantès.
Y Aihéticères.
IN S E C T E S .
Penthetria f Meigen.
Trichocera _, Meigen.
Platyura, M eigen..,
Hirtea, Meigen.
Dilophus......... ; . . . .
AJilus} Latreille.. . .
J Empis y Linnæus. . . .
! Nemejlrina, Latreille
. Tabanusy Linnæus...
Oxycera, Meigen. . .
I Nemotelus } Meigen
I S argus y Meigen.. . . .
JCylophagus 3 Meigen.
f Aphrytis y Latreille.
V. Ochteray Latreille..
Efpèces.
C Une efpèce de la taille de la penthetria
\ Jimebris de Meigen
. / Une autre efpèce de la même taille,
J mais à ailes plus tranfparenles & à
( pattes plus longues.
,. J Une efpèce d’affez petite taille.
£ Une efpèce de la taille de la platyum
* (_ cingulata de Meigen.
1 Une efpèce de la taille de FFT. Johan-
nis de Meigen. Une autre efpèce de la
taille de VH. hortulana de Fabricius.
Celte efpèce devoit avoir les ailes
épaiffes & prefque noires. Une troi-
fième efpèce à ailes plus claires. & plus
tranfparenles, allez voifine de VH. fe -
H brilis.
!Une efpèce affez rapprochée du D. mai-
ginatus de Meigen. Une autre dont les
ailes ne dévoient pas être noires comme
celles de la précédente.
C Une efpèce mal cara&érifée qui paroît;
.< avoir été toute noire5 une autre moins
£ grande & d’une couleur fauve.
Ç Une efpèce de la taille & du port de
' c l’empis tejjelata de Fabricius.
Ç Une efpèce de la taille d elà nemejlrina
* c reticulata de Latreille.
f Une efpèce de taille médiocre, qui de-
voit être prelque noiie.
Ç Une efpèce de la taille du Jlratyomys
C chamoeleon de Fabricius.
ƒ Une efpèce petite, mais bien caraêlé-
’ (_ rifée.
C Une efpèce affez grande & à ailes tranf-
.< parentes, avec la lunule médiane noi-
(_ râtre.
’ Une efpèce affez grande & fort rapprochée
du xylophasus ater de La-
^ treille. ;
çUnefirphie affez rapprochéedeYaphrytis
* C aum-pubejcens de Latreille.
C*Une efpèce de plus petite taille que
' ’ c l'ochtera mantis de Latreille.
N o t a . Ourre les infe&es que nous venons de fignaler, nous en poffédons une foule d’ancres - fur les genres
defquefs nous ne fonimes pas encore entièrement fixé.
Il efl fingülier que les infeâes fqflile.s, (I abon-
dans au milieu des marnes Affiles qui (eparent
les divers bancs, gypfeux des carrières à plâtre
d'AiXj 11'aient pas encore été décrits ; cela tien-
droit-il à ce qu’ ils fe trouvent peu dans les mêmes
marnes où exiftent les poiffons folïile s , étant plus
conflamment affociés à des débris de végétaux ( i ) ?
Ces marnes n’en offrent parfois que les empreintes
; le plus fouvent pourtant les infedtes fof-
iiles qu’elles renferment confervent leur nature
propre & leur fubflance cornée. Il arrive' même
quelquefois que leur relief eft affez confidérable
pour pouvoir les léparer en deux parties, & en
obtenir une contre-epreuve. Leur couleur a généralement
pris une teinte uniforme, foit brune,
foit noirâtre.
Les infeétes & les arachnides des marnes calcaires
d’Aix ont été faifis dans toutes fortes de fitua-
tions 5 aufli leurpofition eft-elle conflamment irrégulière.
Il en efl p eu, en effet ,;dont les pattes
foient étalées comme le font les feuilles des
plantes ou des fougères que l’on obferve dans les
terrains houillers. Les arachnides paroiffent géné-
ralemént plus rares à Aix que les infeétes proprement
dits; en effet, le premier de cet ordre
(1) Les in feâ es folïïlcs fe trouvent à A ix dans la
couche' marneufe nommée la f e u i l le par les ouvriers,
& immédiatement au-deffou$ de celle qui renferme les
petites efpèces de poiffons, & par coufequent au-deffus
du diablou 6c du banc gypfeux exploité.
d’ invertébrés ne nous a encore offert que deux
ou trois genres, tandis que nous en avons déjà reconnu
jufqu’à foixante-dix-huit dans les féconds.
Ces infeétes foffiles appartiennent à peu près à
toutes les claffes, cependant les Aptères s’y montrent
à peine, tandis que les Coléoptères, les Hémiptères
& les Diptères y font affez nombreux,
foit en efpèces, foit en individus.
Quoiqu’ il foit fort difficile d’arriver jufqu’à
la détermination précife des efpèces, il paroît
pourtant que celles que l’on peut reconnoître
fe rapportent à des efpèces qui vivent encore
dans le baffin* d’Aix , où on les découvre à l’ état
foffilei telles font, par exemple, les brachycerus
undatus, acheta campefiris, forficula parallela &
pentatoma grifea. Les autres ont des formes tout-à-
fait analogues à celles des efpèces du midi de la
France. Une remarque non moins curieufe, c’eft
que la plupart de ces efpèces foffiles femblent
avoir appartenu à des infeétes qui dévoient vivre
dans des terrains fecs & arides. Auffi y trouve-t-on
peu de carabiques & d’ hydro-canthares.
Cétte obfervation, jointe à celle que nous
avo/is déjà faite fur l’analogie qui exifte entre les
plantes foffiles du baffin d’Aix & celles qui vivent
encore en Provence, & enfin, fur l’identité de
la plupart des poiffons foffiles de ce baffin & ceux
qui y exiftent encore, ou dans la mer qui en eft
la plus rapprochée, annonce, ce femble, que
le baffin d’Aix devoit être , à l’époque où ces
divers dépôts fe font opérés, conftitué à peu
près de la même manière qu’il l’eft aujourd’hui.