
i®. H‘ y a beaucoup de lacs de cette
efpccs far le haut de* roowtagaes-, comme;
fur le Mori-Génis , le Mont Bruétère y-
ib y «n> ar plufieurs • autres aux pieds des
raëhsàgflesy comme dans h Caun-iale-,
le lac Czirchnita; le plus grand ell le lac
Parimé , fitué dans l’Amérique méridionale
£ presque p M l’Equateur -y il, a trois'
cents cinq milles de longueur de PEU à
J’Q.iieft, &.,d^is, ,1’endroit ,1e plus large.
eênP mines''environ ÿ vràifembkb'lement il
y a le long des botdit de-ce vafte balîîn
desfources qui rellituent l’eau qui fe perd
chaque, jour par; -l’évaporation. Au refte,
on remarque beaucoup de ces lacs fur les
bords de ,1a raçr en* Finlande , & c ,
28. II. .faut cowfidérer, çês fortes de lacs-
oomaie;le*! foiteçes des rivières un peu
abondantes & dont les eaux fe font raflèm,-
bdées dans un.haflïn propre à les recevoir. Il
y a un grand nombre de ces laq s ,.000111162
on en voit à la tête du V o lg a , du Tanaïs.
L ’Oxexo 'dopue.naiffanceà upp.rivière qui
fe jette dans Je rifolga. Le grand lac Chaa-,
may, fltue a.31 degrés de latitude Nord-,.
dâns le voifinage des fources du Gange ,j
fournit de Peau à auatregrandes rivières qui
arrêtent & fertilitent les contrées des environs..
Le lac. Singhay , fur l‘es lirijjtgs
orientales4e l3 Chine ,e l l l’origine d’une
rivière eoniidérable , laquelle, apres la
jcurâion avec une autre, entre dans la.
Chine & en parcourt planeurs provinces.
L e lac Titicaca , dans la province de Los
Ckarcas de l’Amérique méridionale , a 80
lieues de circuit & donne nailîànce à une
grande rivière qui va fe- terminer dâris’ nn
autre petit lac. Le lac’ Nicaragua- , en
Amérique ,- d'ans 1 h province de ce nonv
ra’eft qu’a quelques milles d’Allemagne de
la mer du Sud, & à-plus de cent du golfe'
du Mexique , dànslëqwel il fe décharge
par ueelargeembeechuré. Lé laclrèqunis-,j
dteà fort le- flenve- Saint-Laurent, :&e'. '•
' 3°'. Le lac TitiCaca. produit une rivière'
qui va fe perdre dans un autre périr lac.
L e lac Afphaltide , qu’ on: appelle au®
mer morte , reçoit' les eatix du Jourdain'
mais il rfat plus d-iffire : fit longueur du
•Nord au Sud\ eft de 70 milles d’AUema-
igfBî,- & fs largeur de y milles. Le lac
Sora ji, en Motcovie, reçoit deux-petites
rivières. Je dois terminer cette énumération
par kt mer Calpienne qui; eft 1«
'plus grand égoüc delà terre, éfcqni reçoit
les- eaux, de plulieurs rivières, cenftdé-
rabdes» 1
4 3. L e nombre de ces lacs ell très*
confîdérable. , prïfque tous ceux des
'-Alpes doivent être rangés dans cette claffe.
T e ls font,lest lacs de .Genève , delConf-
tancç,, de Lucerne ,, de Zurich , deNeuf-
iChâtel, de .Gônre, Majeur , &c. Le lac.
'Zaïre,, fitué entre la deuxième 6c le neuvième
degré d® latitude-Sud ,. qui- a cent
‘cinq milles. d’Allemagne en- longueur,
'reçoit les eaux de quelques petites rivières
î& fournit les eaux à d’autres. Il en eft
de même- du lac .Zaflan.„ fitué-entre le
jtroihème&le neuvième degré de.latitude
-Süd', a pende diftance.du lac Zaïre. Lé lac
Onega..., en Finlande , qtd a environ 43
.milles d’Allemagne en longueur , reçoit
jpiuljeurs .rivières, allez confiîiéràbles ,. qui
(viennent d’autres,petits la cs, &. fournit la
rivrere Sueri au. lac. Ladoga ce dernier
-lac a environ., trente milles de lohgueur
'fur quinze ,4e . largeur y il reçoit la rivière
dont nous venons de parler, & plulieurs
..autres rivières, & enfuite fe décharge dans
jle gglfe dLe Finlande, par la Neva;, fur
.laqirellé'éfi'confiruft FétersbôUrg. Le lac
U la , Vn Finlande1,, a trente milles de
longueur À quinze dè largeur , il reçoit
luné rivière qui' a. trave'rfé pfufîeiars lacs,
en verte ' une autre dans là. bày.e de
Bothnie. On voit à la Chiné quatre lacs
.béniârduabfesdù.fe rendent plufieurs riviè-
jrês , & qui1 en Verfefltd’aii très, vers diffé-
rèns points de' l’Konfon. Je pourrois ajouter
à tous ces lacs ', la mer. Noire-qui
j reçoit un fi grand" nombre de belles &
' grandes rivières, & qui fe décharge pat
le détroit de Conftaminople , que je conf
è r e comme- une rivière, dans la rser
de Marmara.
Varéïiius ne dit rien dès étangs , & termine
toute cette diilributi'on des amas
d’eau , par les marais qu’il diflingue er.
deux claffes. Les uns font cotnpofés de
terres inondées, de manière à ne pas pouvoir
fupporter te poids d’un homme qui
y mareneioit ; les autres font des étangs
où les amas d’eau font entremêlés çà A là
de plufieurs petites ifles formées d'e dépôts
limoneux qui ne font pas encore au-delïas
des-.eaux. Qn en voit plufieurs des deux
f ortes en FPeftphaiierily en a au (îi beaucoup
en Finlande qui couvrent un grand efpace
de terrein : tels font ceux qu’on appelle
Enare Tresk , dans- la- Laponie.; ceux à
travers lefqueis pafle l’Euphrate en Chaldée :
einfîn , dans le Brabant, i l y a un grand
malais qu’oiu appelle PesL-Marsh.
La plupart des marais-font d’anciens'lacs-
qui font envafés au moins le long de
leurs bords & même allez près de leur?
centres!
Il y a le long des rivières un grand
nombre de marais à tourbes , leur enva-
femenc s’élf fait fucceffivement par Pac-
croiffeiïTent & la dèfor-uéfion fiicceffive
des rofeaux & des autres plantes- aquatiques
gai y ont crû".
Nous ne nous occuperons pas des autres
marais qui ne tiennent à aucune circonf-
tance qui mérite attention- ou qui annonce
le concours de caufes précifes et déterminées.
.
cerne lès eaux des fources . celles, des
ruilfeaux , des rivières & des fleuves..
Un fleuvey comme on fa it, eft une
eatt courante qui part d’un lieu élevé
pour fe rendre dans desi lieux inférieurs,
en fuivant un lit* ou canal qui renferme
cette eau entre- deux bords déterminés.
Un ruiffèau, eft une eau courante d’un,
moindre volume qui coule dans un lit
dont le trajet, a moins de longueur &
ordinairement plus de- pente.
Un. torrent eft un écoulement d’eau,
rapide qui tombe d’une hauteu-r plus ou.
moins- confidérable,, en foivant ordinate
rement une forte pente, & qui n’a lieu
que dans certains t-enas à la fuite des
pluies, &c.
Unefourceefl une ouverture par laquelle
une eau vive & eouramte fa t . de’ teere.
Les torrens & certains ruiflèaux inter-
tnittaus, font prodirits par l-’abondanee
des pluies &- des neiges fondues , après
quoi tout écoulement eefle dans-leurs lits.
La plus grande partie des rivières ripent
leur origine des eaux de fources-. Il eft
vrfible que- lés- fleuves 8c les rivières en
général ne font pas- alimentés par une
feule fource ou'par un feul filer d’eau qui
fort de la terre à leur origine. J’y trouve
partout un grand nombre de- ruiffeaux qui
fe- rctmïffèntau tronc principal, & fouvent
ces rivières & ces fources lortent de lacs
qui doivent erre confidërés-comme la.réunion
& Paffenrblage de plulieurs fources.
Des ■eaux courantes à la furface de la terre
feche ; des rivières & des fleuves.
La troifième partie-de l’hydrologie qui
a pour objet les eaux courantes à la" fur-
face des continens, comprend ce qui con-
11 eft évident que les fources de la
plupart des rivières- font fur les montagnes.,
comme celles dn Rliin , du Rhône, du
Danube, du Pô. Plufieurs fleuves viennent
dès Iaes-, comme le Nil , le W o lg a , le
grand fleuve de Saint-Laurent.