
^précède, excepté que le grain eft plus fin.
C e lit a une verge d’épàifleur.
S2 °. Ardoife rouge-, ce lit eft compofé
d’une argile mêlée de fer , fon épaiiièur
eft depuis 4 j ufqu’à 8 verges.
* 5 ° . Argile'-mêléé d’une très-petite
portion de fe r ; elle a la couleur du foie.
C e lit a de 6 à 8 verges d’épailTeur.
240. Ardoife que l’on nomme la pierre
bleue du charbon, de 6 à 10 verges d’é-
paiffeùr.
2 Toit ou lit qui fera de' couverture
aux charbons de terré ; c ’tft une
pierre argitleufe..,„ grife , dure & ; conr-
paâe: qui a-dep.uis un huitième jufqu’à
un quart de Verge, d’épaiffeur. ,
z6Q. Charbons de terre ■ qui ont un
quart de verge d’épaiffeur, dans ces contrées.
.
2 7e . Ardoifes bleues , tirant fur te
noir ; on y trouve fouvent des empreintes
des fleurs de l’Afteris. L ’épaiflbur de ce
lit eft d’un quart de verge» .
28". Borhjïein ou pierre cornée ; c’eft
une roche feuilletée ,: duré , -qüi a depuis
6 jufqu’à ip toifes, d’épailTeur.
2p°. Le Sol ou la bâfe du charbon de
terre ; c ’eft un lit compofé d’argile , de
pierre calcaire, de fable. & de cailloux ;
il a de 7 à 10 toifes d’épaiffeur,,
30°. Le Rougemart ; c’ eft une roche
campofée de terre- calcaire & dé terre
argilleufe , mêlées, de fable. Le lit qui
renferme cette fubftancé touche immédiatement
à la montagne à filon., il ferc
d.e bâfe aux Charbons de. terre. Sa couleur
| fer qui s’y trouve. Il a jufqu’à 30 verges I d’épaifleur. On y . rencontre communé-
eft rouge , à caüfe. de la portion de j
. nient des cailloux roulés, de la groffeur
d’un oeuf de poule o.u d’oie ; ils font de
la même fubftancé que le relie du lit ;
mais" ils s’en détachent aifément.
3 1 0, En fin , la roche de la montagne
1 à filon ou primitive.
Lehma'nn préfume que le' dépôt des
lubftànces. détrempées par les eaux s’eft
fait en différens tems, & que - c’eft dans
- celui où les eaux furpaffoient les fommets
des plus.'hautes montagnes que. fe font
1 foonés, ou dépofés fuçceffîvement les lits
contenus & décrits depuis le. np. 30 jusqu'au
i<?. Mais' lorfque'par la fuite les
eaux fe font écoulées avëc. impétuolîté &
; font tombées du haut des montagnes,
; ' elles ont entraîné beaucoup de ' limon de
ferre, & de débris dont fe font formés les
lits depuis le .n ° . 18 jufqü’au n°. 1. On
] Volt auffi que les parties gfoflîères fe font
’ ùépofées les premières , comme on peut
le remarquer aux deuxfubftançes nommées
tes roches rouges mortes-, au Jïétl que les
fubftançes argilieulês-& calcai fës qui Ont
été p lus atténuées & plus divifées par les
eaux y font demeurées, plus long-terris
: fufpendues avant de fe dépofet.
Comme il feroit trop coûteux, trop
difficile & même impdffible de faire bar-
| tout des bures où puits'.pour-examiner
’ un; terr-ein ; i.t manière i.t pins ailée de
I découvrir & d'examiner ces., fortes de lits
! eft de commencer par ouvrir la terre dans
la plaine, de faire attention à toutes, les
variations qu’on trouve dans les, rochers.,
■ en remontant vers les hauteurs, & de continuer,
de cette façon jufqu’à ce qu’on
rencontré.la .montagne à filon , à laquelle
o’n trouvera toujours que l’extrémité de
j chaque,litabôutit., à une certaine (liftante.
On pourra par, ce moyen, juger de leur
épailfeur.
Four prouver, que la nature a trâvaï'Ué-
prefque (..ar-tout de la .même manière, à
la. formation des, couches, Léhraann,donnè
encore. la dêfcripuon ; des lits, dont font
compofés ceux d’une vallée proche.Katzen-
thaï qui eft un' térrein de mines,-
i ° . On rencontré d’abord la terre, végétale,
qui a depuis un quart de verge jufqu’à "
une demi-verge d c, a-rffeur.
2°. Glaife mêlée.de teire calcaire ; elle
fait effervefcencë avec lès acides : ce lit
a jufqu’à une demi-verge d’épaiffèur.
3®. Argile ronge, colorée par le fer;
elle eft auffi mêlée de beaucoup de parties
calcaires ; ce lit a depuis, une jufqu’à deux
verges. - . ;
40. Pierre calcaire grife, peu compaâe, •
remplie,d’une grande quantité de félénite ;
elle a une ou deux verges d’ëpàiffeur.
y ° . Argile bleue , mêlée de parties
calcaires en grande proportion, de 3 à 4
verges d’épaiffeur.
6 °. Pierre puante, décrite dans la fuite
des couches précédentes; c ’eft une forte de
pierre calcaire, grife, -d’une odeur désagréable
lorfqu’on la frotte : ce lit à trois
ou 'quatre verges d’épaiffeur.
7 q. Roche calcaire dont toutes les fentes
font remplies de petites cryftalifations Apathiques
& felëmteüfes : ce lit a 4 à 'y verges,
d’épaiffeur.
8°. Pierre calcaire grife & compaâe,'
que lies mineurs nomment Zeckflein-, elle
à deux & demie ou trois verges d!épaif-
feür.
- 9 °. Pierre calcaire,, . compaâe &. d’un
grain fin, de. cou.leur-grife, ,
to ° . Le Toit eft auffi une pierre cal-
-caire,-grife &.cpmpade, de l-épaiflèurdfuné
verge. ,
1 i°.i:Ardoife.ou pierre .calcaire-feuil-
Lletée & noire, qui alix pouces d’épaiffeur.
12 ° . Ardoife ou pierre feuilletée, cal-
| çaire & .noire,, qui fait' effeivefcence avec
: les acides ; elle a ƒ ou 6 pouces d’épaif-
; feur.
- P3P. Ardoife cuivreufe, proprement
; dite, dont l’épaiffeur elt de 2 ou 3 pouces.
| I4?j; Lochen, forte d’ardoife graffe au
toucher, tendre & qui s’exfolie aifément;
, elle ;a un- où deux pouces d’épaiffeur.
ip " . Le Sol blanc eft un mélange d’argile,
de terre calcaire,,, de fable. de fpath ,
qui a I. ou 2 pouces d’épaiffeur.
16 ° , L e Sol rouge dont on ne connoît
pas l’épaiffeur , parce que l’on ne l’a' pas
' encore percé.
On voit par-là que la :nature n’a fait
prefque. entrer dans la.comp.ofition des
couches que de la terre calcaire & de
l’argile , & que les. terres groffières, telles
que 'celles dont ic.fil rouge eft compofé,
fe, font dépofées, les. premières , ,.au lieu
que les parties, fines A pures , argilleufes &
calcaires, qui font demeurées plus long-
tems fufpendues dans les eaux, ont été.
dépqfées les derhieres, ;
On voit d’ailleurs , que cette fécondé
fuite de coüclîès offre les mêmes fubftançes
que la première dont on a donné là def-,
cription. ■
Cëtfe comparailon fe complétera d’ùné.
manière fort fatisfaifante par une troifième
fqite . où l’opu verra la. ;dèfcriution d’un
P p 2