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a v e r t i s s e m e n t .
L e s Sciences 8c les Arts offrent une multitude de problèmes
& de procédés dont la recherche eft d’autant plus attrayante ,
qu’ils fembient fe cacher fous le voile du myftere , 8c qu ils
fùppofent de l’adrefle , de la fagacite , de la pénétration pour
les découvrir.
Nous avons rapproché , dans ce Diétionnaire , tout ce que
MM. Macquer , Nollet, Ozanam 8c fon continuateur ^ les Editeurs
du Diétionnaire de l’Induftrie , ceux de la Bibliothèque
Phyfico-Economique, Guyot , Decremps , Pinetti , & une
infinité d’autres auteurs anciens 8c modernes ont publié à cet
égard de plus intéreffant & . de plus curieux.
L’uti-le eft prefque toujours uni à l’agréable dans cette collection
où le leéteur peut s’inftruire en s’amufant. Ce font, il eft
vrai, des jeux ; mais ces jeux deviennent la plupart des reful-
tats ou des folutions de ce que les Sciences & les Arts renferment
de plus abflrait 8c de plus fubtil. Enfin , ces amufe-
mens font les fruits, non d’un feul homme , non d’un feul âge ,
mais d’un très-grand nombre de favans 8c d’artifles , & de plusieurs
fiecles de recherches, d’expériences 8c d’obfervations.
Ce recueil doit donc être, par rapport aux Sciences 8c aux
Arts , ce que l’Encyclopêdiana eft par rapport à l’Hiftoire 8c à
la-Littérature. Ces deux Diétionnaires , en fuppléant à ce que
Y Encyclopédie a été forcée d’omettre ou de négliger , en com-
plettent ainfi toutes fes parties , Sc ferment, en quelque forte, le
cercle de toutes les connoiffances acquifes.
Nous ne nous fouîmes pas contçntés en traitant chacun des